Le Projet Venus - rareté, de la justice, de transition, des ressources économie fondée

Imaginons qu'il pleuve de l'or pendant toute une journée. Tout le monde viderait ses tiroirs, son grenier, sa cave et les remplirait d'or, mais s'il continuait de pleuvoir de l'or pendant des mois, tout le monde s'en débarrasserait. La rareté. Nous conservons l'or, car il a une grande valeur actuellement, mais sa valeur provient uniquement de sa rareté. L'or perdrait toute sa valeur si nous en trouvions une montagne entière. La rareté est l'un des principaux facteurs opérationnels qui provoquent des 'guerres de l'or' à grande échelle. Toutes sortes d'horreurs sont associées à l'histoire du diamant. Dans le futur, les gens auront honte de porter de telles choses. Le père de Roxanne était bijoutier et il voulait toujours lui faire porter ses bijoux. Elle ne veut pas de cette merde, mais certains pensent qu'un diamant vaut 100 000 dollars. Ils ne seront jamais satisfaits, car il y aura toujours quelqu'un qui aura un diamant plus gros que le leur. Si vous construisez le plus grand édifice du monde, quelqu'un d'autre construira un édifice plus grand de 200 mètres et vous direz "Zut ! Je vais en construire un autre." Cette folie qui nous habite n'a pas de limite. L'homme le plus riche au monde... J'aurais honte si j'étais l'homme le plus riche au monde, car je sais que c'est le public qui m'a rendu si riche. Je voudrais construire des écoles et des hôpitaux avec cet argent. Je n'en verrais pas d'autre utilité que de rendre à la société ce que je lui ai pris. - Nous pensons que dans un système monétaire le système ne peut être juste ou équitable. Il y aura toujours des riches et des pauvres. Une Économie Basée sur les Ressources éliminerait cela. Les problèmes d'aujourd'hui existeront toujours demain. Il y aura toujours des booms et des faillites, des marchés fluctuants et des manipulations pour des intérêts personnels ; cela ne disparaîtra jamais dans un système monétaire, car il y aura toujours des gens pour en profiter. Dans une Économie Basée sur les Ressources, nous voulons éliminer les causes des problèmes, éliminer le processus qui produit l'avidité, l'intolérance, les préjugés, les gens qui profitent des autres, de l'élitisme et réellement éliminer la nécessité d'avoir des prisons et l'assistance sociale. Quand vous rendez les choses accessibles à tous, vous ne rencontrez pas les problèmes que vous observez aujourd'hui. Ces problèmes ont toujours existé, car nous avons toujours côtoyé la pénurie, le troc et le système monétaire qui produisent ce manque et cette rareté. Nous parlons d'une Économie Basée sur les Ressources au sein de laquelle tous les biens sont accessibles à tous. - Je considère ce système autrement. Une tâche difficile nous attend, ce n'est pas simple. Je vois beaucoup d'assassinats et d'emprisonnements et des policiers qui brutalisent des gens honnêtes. Les policiers ne savent pas quoi faire d'autre. Ils pensent maintenir la loi et l'ordre parce qu'ils ont rejoint la police. Ils pensent faire ce qui est juste. Quand vous êtes en danger, vous appelez la police. Tous ces systèmes établis devront être dépassés. - Le seul point négatif que je vois dans le système dont je parle, une Économie Basée sur les Ressources, est la transition vers cette économie. Nous avons beaucoup de choses à faire pour réparer les dégradations faites dans cette société. Nous devons nettoyer l'environnement, les océans, l'air et éliminer les valeurs nuisibles que les gens ont développées dans cette société faite d'avidité et de tromperies, du 'tout pour moi' sans se préoccuper des autres. Le plus difficile sera... Il sera difficile pour les sociologues et les personnes qui prennent soin de la population de changer leurs valeurs et de commencer dès l'enfance à aimer les autres et à prendre soin de la Terre. Voilà ce que sera notre éducation. - Il est impossible, dans une culture donnée, de dire : "Je ne vais pas rester gitan ; c'est ridicule de porter ces boucles d'oreilles et ces bandeaux." Si vous disiez à des Indiens séminoles, à des Iroquois ou d'autres Indiens "Danser autour du feu et faire LALALALA, c'est ridicule !" Les Indiens répondraient-ils : "Absolument ! Faire 'LALALA' ça ne veut rien dire du tout" ? Vous ne pouvez pas faire ça. Pas plus que vous ne pouvez dire à un groupe de cannibales chasseurs de têtes : "Ce que vous faites est ridicule", et que le chef vous réponde "En effet, c'est un concept riche, très profond". Il n'est pas en mesure de faire ce type d'association. Les gens pensent : "Je pourrais, en tant que chrétien, aller voir les autres et leur parler du sacrifice du Christ..." Prenez les Polynésiens, qui ont tout ce qu'il faut pour manger et tout le reste ils feront n'importe quoi et écouteront n'importe qui et vous pouvez les conditionner à vénérer Jésus ou Allah ou n'importe qui, mais allez dans un pays où la nourriture est rare et essayez de leur vendre le 'Christ' sans les nourrir... Si l'église ne fournit pas de nourriture, elle n'a pas de fidèles, c'est pourquoi les premières églises nourrissaient les miséreux, pour qu'ils viennent à l'église. Il vous faut un truc. C'est un hameçon ! Un appât, et c'est le rôle de la publicité. Les petits caractères en bas de page sont une tentative de tromperie. Je ne connais pas d'autre moyen, à part de présenter l'information, la vraie. Si notre système n'est pas assez sophistiqué et qu'il ne reste pas assez de temps avant le point de non-retour... Nous avons si gravement porté atteinte aux océans et à l'environnement que nous n'avons ni les moyens et les associations qui pourraient remédier à ce problème. La conséquence : une mort misérable pour la plupart des gens, la fin de notre civilisation. C'est pourquoi Roxanne et moi-même... Nous n'avons aucun pouvoir. Les gens disent : "Quand allez-vous construire ce nouveau monde tous les deux ?" On m'appelle : "Je viendrais avec mes valises, j'aimerais y vivre !" Nous n'avons pas besoin de cela. Nous avons besoin de votre participation et de votre soutien pour réaliser tout cela. Vous avez une direction, qui peut être la bonne. Il n'y a rien d'autre.