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Alors la technologie RFID est une technologie cousine des technologies qu'on vient de voir précédemment,
c'est-à-dire, le « QR code » et la réalité augmentée.
Alors qu'est-ce que c'est, le RFID? En fait, c'est l'identification par radiofréquence.
C'est une petite étiquette qui est collée, qui est apposée sur des objets.
En anglais, on appelle ça des « smart labels ». On peut aussi, en français, le traduire par « étiquettes intelligentes ».
Alors ce sont des étiquettes programmables que l'on appose à un objet ou dans un lieu,
qui permettent la géolocalisation et l'identification dans un rayon de 11 mètres.
Donc, la dynamique qui s'installe...
On a ici un objet communicant, qui est, par exemple, un téléphone intelligent,
qui vient détecter, par radiofréquence, le RFID, l'étiquette qui est apposée,
par exemple, ici, sur le cartel d'une oeuvre...
Et le RFID envoie aussi, émet, des informations pour l'objet communicant.
Donc, il y a une relation de réciprocité, un dialogue technologique,
qui s'installe entre les deux, et qui fait déclencher, ici,
un élément d'information, par exemple, une page Web.
Le « plus-value », la valeur ajoutée de cette technologie-là,
c'est qu'elle permet aussi la traçabilité.
Qu'est-ce que j'entends par « traçabilité »?
Par exemple, en place et lieu d'apposer le RFID sur un cartel d'un objet,
on peut l'apposer, le coller, au billet de l'entrée.
À l'entrée de l'exposition, on vous donne un billet,
et la technologie RFID, l'étiquette, y est collée.
Tout au long de votre parcours, vous déambulez, vous allez vers des objets...
Donc, c'est-à-dire, le temps que vous avez pris pour regarder les objets,
quels objets vous avez vus et dans quel ordre, votre parcours...
Ce sont des informations, aussi, qui sont transmises, via votre objet communicant
et via le dialogue entre l'objet communicant et les RFID collés aux objets...
Tout ça est transféré à un serveur.
Alors ce sont des informations qui sont stockées,
qui vont permettre une meilleure évaluation des expositions développées.
Alors ça, c'est un plus pour les institutions muséales.
Également, suite à la visite, donc post-visite,
en fonction du parcours qui a été fait par le visiteur,
le musée va pouvoir lui envoyer de l'information complémentaire ou un résumé de sa visite,
l'envoyer à son objet communicant ou à un ordinateur de table ou un portable.
Donc on va pouvoir lui envoyer de l'information, de l'interprétation relativement à ce qu'il a vu.
La grosse différence qu'on peut faire entre les technologies qui ont été nommées précédemment,
c'est-à-dire, le RFID, la réalité augmentée et le « QR code »,
c'est que le RFID est auto-détecté.
C'est-à-dire que c'est une technologie qui se détecte d'objet à objet,
donc, d'étiquette à objet communicant. On n'a pas à capter, avec l'appareil, un code.
Alors, c'est assez transparent pour l'utilisateur qui est le visiteur d'aujourd'hui des musées.