Tip:
Highlight text to annotate it
X
(En anglais)PATRICK PICHETTE: Bon après-midi ou bonjour à tous.
Mon nom est Patrick Pichette
Nous avons aujourd'hui une opportunité vraiment unique,
celle d'une une entrevue exclusive avec le Premier Ministre
et quand je dis "exclusive", je veux plutôt dire "inclusive"
car nous avons rassemblé ici en studio toutes les questions que se posent les Canadiens.
So bonjour à tous. Mon nom est Patrick Pichette.
Nous avons une opportunité unique aujourd'hui d'avoir une entrevue
exclusive avec le Premier ministre,
puis c'est?quand je dis « exclusive » je veux vraiment dire « inclusive »,
parce qu'on a toutes les questions qui nous ont été apportées du Canada
suite au discours du Trône.
Bonjour. Bienvenue Monsieur le Premier ministre.
TR. HON. STEPHEN HARPER : Merci.
(En anglais)PATRICK PICHETTE: Alors, je vais expliquer comment ça fonctionne.
TR. HON. STEPHEN HARPER: Bien sûr.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: En résumé, ce que nous avons ici est subséquent au Discours du Trône.
Nous avons ouvert une page sur Google où tous les Canadiens peuvent s'exprimer
en y publiant soit un texte soit ou une vidéo maison.
De plus, les gens pouvaient voter.
Ainsi, plus de 1800 questions ont été déposées
et on a reçu près de 175000 votes.
C'est un très haut taux de participation
et un bel exemple de démocratie.
(En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER:C'est énorme.
PATRICK PICHETTE : Alors 1800 questions ont été posées,
soit en vidéo, soit en texte,
et tout près de 175000 votes à ces questions.
Nous avons ici une série de ces questions qui ont été triées sur le volet.
Nous en verrons certaines sur vidéo
et je vous lirai celles qui ont été écrites afin que vous puissiez y répondre.
(En anglais) TR. HON. STEPHEN HARPER: C'est très bien.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: Alors on est prêt? (En anglais) TR. HON. STEPHEN HARPER: On est prêt.
(En anglais)PATRICK PICHETTE: Alors la première intervention est une question
qui a été déposée en français et en anglais.
Monsieur Joseph Collins de Whitehorse
a une question au sujet du budget et du déficit budgétaire.
Alors écoutons-le.
QUESTION : Bonjour Monsieur le Premier ministre.
Je suis Joseph Collins et j'habite à Whitehorse.
Au cours de la dernière élection,
vous avez dit que le Canada était dans une situation financière solide
et que nous n'allions pas entrer en déficit ou en récession, d'ailleurs.
En un an, alors que la crise économique se tenait au Canada,
nous avons vu le déficit atteindre 56 milliards $.
Kevin Page, directeur parlementaire du Budget,
dit que nous sommes maintenant en déficit structurel.
Si tu crois qu'il a raison,
comment envisagez-vous de nous en sortir,
et si vous pensez qu'il a tort, qu'est-ce qu'il manque?
Merci.
TR. HON. STEPHEN HARPER: Alors je peux répondre en français?
PATRICK PICHETTE : En anglais ou en français, comme vous désirez.
TR. HON. STEPHEN HARPER : Il m'a posé la question en français.
Je peux répondre en français.
D'abord, depuis la grande chute économique mondiale à la fin de 2008,
on a vu presque tous les pays du monde sont dans une position du déficit.
Mais la réalité est que la position du Canada, la position fiscale du Canada
est beaucoup plus forte que la grande majorité des pays.
Notre déficit est un des plus petits dans des pays développés.
Ce n'est pas un déficit structurel. Ça veut dire un déficit permanent.
Ce n'est pas ça.
Mais c'est essentiel de faire certaines choses pour éviter une telle situation,
et nous sommes très clairs dans le budget :
d'abord on doit terminer des programmes de stimulus à la fin de cette récession.
Ça veut dire selon nous, nous avons établi la date de 21 mars 2011
pour la termination [sic] de la grande majorité des dépenses de stimulus extraordinaire.
Et après ça, nous avons pris des mesures nécessaires pour assurer
que des dépenses gouvernementaux vont augmenter d'une façon très lente à l'avenir.
Et si on fait ces deux choses, on peut éviter un déficit à long terme,
et on peut éviter aussi la hausse des taxes et des impôts,
parce que c'est important pour nous comme conservateurs d'éviter
des hausses de taxes et des impôts qui nuisent sérieusement le futur de notre économie.
(En anglais)Je peux peut-être répéter brièvement
que c'est en mettant fin au programme de stimulus dès mars 2011
et, comme il est clairement défini dans le budget, par une série de mesures
qui feront ralentir la progression des dépenses gouvernementales après cette récession,
que nous nous renflouerons
et que nous serons en mesure d'atteindre l'équilibre budgétaire d'ici cinq ans sans hausser les impôts.
Et ça c'est très important car de toute évidence, une hausse des impôt pourrait nuire à l'économie.
Je dois ajouter que beaucoup d'experts on commenté notre plan financier
et honnêtement, d'après ce que j'en sais, ils s'accordent pratiquement tous pour dire
que ces mesures sont suffisantes pour nous tirer d'affaire
et éviter un déficit permanent ou structurel.
En fait, certains experts des grandes institutions financières sont allés
jusqu'à dire que le gouvernement est trop prudent
et que nous pourrions nous sortir du déficit plus rapidement que nous le croyons.
Nous ne sommes pas d'accord mais nous continuerons très certainement à faire preuve de prudence.
Toutefois si nous prenons ces mesures - comme je l'ai dit grâce à la
solide situation financière du Canada
nous avons été en mesure de déployer les plus importants programmes de stimulus
au monde durant la récession -
nous serons en mesure de combler très rapidement ce déficit
ce qui n'est pas le cas pour la plupart des pays.
Ce sera très avantageux pour le Canada quand nous voudrons aller de l'avant.
(En anglais)PATRICK PICHETTE: Très bien, merci et pour la question et pour la réponse.
Nous allons maintenant vers un sujet connexe.
Quelle est la deuxième intervention ...
Laissez-moi y arriver.
La prochaine intervention est reliée au budget
mais elle concerne la contribution du Canada dans les politiques d'aide étrangère.
Cet utilisateur ou cette utilisatrice de Youtube
a pour surnom : SP34
retournons à l'écran pour y lire la question.
(En anglais)QUESTION: Bonjour M. le Premier Ministre.
Ma question est la suivante : est que ce gouvernement tiendra toujours, après 2010, son engagement
de 2,1 milliard versés annuellement pour pour venir en aide à l'Afrique
et maintiendra sa politique commerciale apparentée à l'Acte de Croissance et d'Opportunités Africaines
qui existe aux États-Unis?
Merci.
(En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER: Pour la première partie de la question
Je me dois de répondre très clairement.
Le Canada s'est engagé il y a quelques années à doubler son bugdet d'aide aux pays étrangers
et à doubler l'aide apportée à l'Afrique.
De plus, le Canada a été le premier pays du G-7 à atteindre ces objectifs.
Nous sommes donc très fiers we've done there. du travail que nous avons accompli dans ce dossier.
L'aide aux pays étrangers augmentera encore au cours de la prochaine année,
et l'aide canadienne fera un bond de 8%.
C'est une croissance très rapide.
Mais ensuite ça se stabilisera.
L'aide sera constamment maintenue à ce niveau record, à mesure que nous nous sortons du déficit.
Au Canada notre situation économique nous permet de maintenir de tels niveaux
de soutien à l'international sans devoir y faire de coupures
afin de combler notre déficit.
C'est ainsi que nous voulons que les choses continuent,
alors nous atteindrons ces niveaux et les maintiendrons.
Nous maintiendrons de tels niveaux d'aide
et nous travaillerons avec ce barème dans les années à venir.
Je devrais aussi vous dire
que le Canada
présidera les sommets des dirigeants du G8 et du G20 en juin prochain,
et que nous donnerons priorité au dossier de la santé maternelle et infantile
en proposant que tous les pays du G-8 s'entendent sur une série d'investissements
qui pourront sauver la vie de femmes. et d'enfants.
Nous croyons qu'avec des investissement raisonnables mais modestes -
soyons réalistes, avec la situation financière dans laquelle beaucoup de pays sont plongés,
les investissements seront dorénavent assez modestes -
que nous serons en mesure malgré tout de faire une différence remarquable dans ce secteur.
Alors oui, nous maintiendrons notre niveau de soutien,
en focalisant sur des dossiers prioritaires comme la santé maternelle et infantile.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: C'est merveilleux, merci.
Si vous le voulez bien, nous allons maintenant changer de registre.
Nous savons que la réforme du Sénat est un sujet dont vous parlez depuis plusieurs années.
nous avons quelqu'un qui aborde le sujet
Harvey Armstrong de Woodstock en Ontario.
Il a soumis une question au sujet de la réforme du Sénat.
Écoutons-le en retournant sur Youtube.
(En anglais) QUESTION: Bonjour Monsieur le Premier Ministre.
J'aimerais savoir comment vous justifiez le fait qu'au Sénat, certains représentants
des citoyens canadiens ne sont pas élus.
Pourquoi ne pouvons-nous pas élire nos sénateurs? Merci.
(En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER: Eh bien, c'est une bonne question qu'Harvey pose
et je ne peux vraiment justifier ça.
Je maintiens depuis longtemps que le Sénat doit subir une réforme
et une partie de cette réforme doit passer par sa capacité
de permettre aux gens de faire élire leurs propres sénateurs.
J'avais lancé une invitation au Parlement
ainsi qu'aux provinces et aux territoires à permettre l'élection des sénateurs.
Nous avons présenté au Parlement un projet de loi qu'il a refusé de passer.
J'ai invité chaque gouvernement provincial à élire ses sénateurs.
Nous serions vraiement intéressés à nommer des sénateurs qui ont été élus.
Jusqu'à présent, une seule province l'a fait : c'était l'Alberta.
Ils ont procédé à une élection il y a plusieurs années, et un dénommé Bert Brown,
le leader du mouvement de réforme sénatoriale "triple-E" au Canada,
a alors été élu et a commencé son mandat avant mon arrivée au pouvoir.
Et comme il y avait un poste libre en Alberta
j'y ai nommé Bert Brown parce qu'il avait gagné;
il avait obtenu la meilleure postition quand l'Alberta avait tenu une élection pour le choix de ses sénateurs.
Alors nous avons nommé Bert, et il continue à faire son chemin au Sénat.
Et nous continuerons,
durant la présente session parlementaire à promouvoir l'idée d'une réforme du Sénat
et particulièrement celle des élections au Sénat.
Nous continuerons donc à mener ce dossier encore plus loin.
Mais,en attendant, que fait-on quand on n'a pas de sénateurs élus?
Vous savez, je crois que la vérité dans tout ça c'est que
si le gens ne me donnent pas de sénateurs élus à nommer
alors je devrai en nommer moi-même.
et, bien entendu, si nous n'avons pas de sénateurs à nommer
alors le sénat devra à tout le moins être choisi par le gouvernement qui lui a été élu.
Car si en l'absence d'un processus d'élections nous ne nommons pas de sénateurs,
le Sénat sera alors contrôlé non seulement par des sénateurs non élus
mais par des sénateurs non élus qui représentent
un gouvernement qui n'a pas été élu par la population
comme ce fut le cas avec le gouvernement précédent.
Alors nous continuerons de nommer des sénateurs
mais il est certain que je continuerai à inviter le Parlement
et les provinces à nous donner des sénateur élus
et je serai très heureux de les nommer au Sénat.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: Très bien. Merci.
Je suis certain que Harvey sera très heureux de cette réponse.
Changeons mainteant de sujet pour quelques minutes.
(En anglais) TR. HON. STEPHEN HARPER: Bien sûr.
(En anglais)PATRICK PICHETTE: Je vais juste me prendre un peu d'eau.
J'aimerai parler de l'Afghanistan pendant quelques instants.
Nous avons reçu une question de la part de B. Jonte de Waterloo
c'est une question écrite il n'y aura donc pas de vidéo.
La question porte sur les détenus Afghans.
Ça va comme suit :
"Pourquoi le gouvernement n'est-il pas plus ouvert dans le dossier des détenus Afghans?"
et ça dit ensuite :
"Chaque fois qu'une question légitime est posée
la réponse dit, que nous devons entre guillemets "soutenir nos troupes" et ignorer ce dossier.
Voilà, c'était la question de B. Jonte.
(En anglais) TR. HON. STEPHEN HARPER: Oui, d'abord et avant tout, il important de dire
que je ne suis pas d'accord avec les prémisses de cette question.
D'abord, vous savez, ans.
cette question a été coloportée un peu partout depuis presque quatre
Et jusqu'à présent,
il n'y a aucune évidence qui prouve que les soldats canadiens ont fait quoi que ce soit de mal.
Il n'y pas d'évidence sur le fait qu'ils auraient abusé des détenus
ou qu'il auraient été complices d'abus envers les détenus.
Il n'y a tout simplement rien qui prouve tout ça.
Alors je crois que tous nos hommes et nos femmes qui portent
l'uniforme et tous les autres fonctionnaires doivent,
avant de se faire accuser de quoi que ce soit,
savoir s'il y a des preuves à ce sujet, et là, il n'y en a pas.
Vous savez, dans tout ce processus,
plusieurs personnes ont demandé toute sorte d'informations à ce sujet
et on appelle ça l'accès à l'information.
Certaines cas se sont rendus en cour;
il y a eu des demandes d'accès à l'information.
Dans notre gouvernement il y a des fonctionnaires qui sont en charge d'émettre des documents,
des fonctionnaires indépendants,
qui émettent des documents tel que la loi le prescrit.
La plupart des informations peuvent être divulguées,
mais certaines d'entre elles, ne le peuvent si elles ont a à voir avec la sécurité du pays,
ou si elles sont confidentielles ou pour plusieurs autres raisons.
Ces fonctionnaires prennent des décisions de façon indépendante
sur ce qui peut ou non être divulgué tel que la loi le prescrit.
Mais des dizaines de miliers de pages d'information ont été divulguées.
Et maintenant il y a des gens qui disent
"eh bien quoi? vous savez bien qu'ils cachent quelque chose dans dans les documents non divulgués?"
Rien ne prouve ça non plus,
mais j'ai quand-même demandé à Frank Iacobucci anciennement juge à la Cour Suprême,
de revoir tout le travail de ces fonctionnaires indépendants et de s'assurer
que rien ne soit caché
et que tout ce qui doit être divulgué le soit.
sAlors je crois que c'est un bon compromis.
Mais, comme je vous dis, et je crois que vous le savez,
il y a eu plusieurs accusations gratuites lancées de toutes parts
mais il n'y a pas vraiment de preuves.
Alors je crois que tous nos hommes et nos femmes qui portent
l'uniforme et tous les autres fonctionnaires ont fait
un bon boulot en Afghanistan et ce dans des conditions extrêmement difficiles.
Je crois qu'ils méritent notre soutien et je crois aussi qu'ils méritent,
avant d'être accusés de quoi que ce soit,
que les accusations soient fondées.
Et vous savez, j,ai confiance qu'au fil du temps, l'on verra qu'ils se sont conduits de façon honorable
lorsque des problèmes sont survenus.
Et que lorsque nous avons eu des cas où il y avait la preuve
évidente qu'il y avait eu de la maltraitance à cause des agissements du gouvernement Afghan,
des mesures correctives ont alors été prises.
Mais cela, vous savez, est relativement peu fréquent.
(En anglais) ATRICK PICHETTE: Merci monsieur pour cette réponse.
Changeons encore de sujet : l'environnement.
SShannon de Victoria nous a envoyé cette question
- elle a vécu les Olympiques avec ce temps très doux -
elle nous demande donc :
"Nous vivons actuellement notre hiver le plus doux en Colombie Britannique;
les changements climatiques affectent de toute évidence le temps qu'il fait au Canada.
Est-ce que votre gouvernement a la volonté de prendre les mesures draconniennes nécessaires
pour faire face adéquatement aux changements climatiques?"
(En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER: Eh bien la réponse est oui.
Et d'abord, Patrick, j'aimerais dire à la personne qui pose la question - son nom m'échappe -
qu'il y a
(En anglais)PATRICK PICHETTE: Shannon.
(En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER: Shannon.
Trois grandes mesures qui ont été prises pour faire face aux changements climatiques.
La première est d'essayer d'en arriver à un traité international sur les changements climatiques.
Et selon notre vision des choses, depuis que nous sommes au pouvoir,
pour qu'un traité international soit efficace,
il doit couvrir toutes les émissions néfastes.
Nous n'avions pas cela avant.
Nous avions une entente qui, honnêtement, ne couvrait
environ qu'un tiers des émissions globales.
Alors nous avons dit que nous avions besoin d'un traité qui couvre toutes les émissions nocives
et c'est ce que nous avons obtenu à Copenhague.
Maintenant, ce traité n'est pas parfait, mais au moins, pour la première fois,
pratiquement tous les pays disent qu'ils seront partie prenante
d'un effort visant à réduire aussi leurs propres émissions.
Évidemment, nous prenons des engagements avec cette entente
et d'autres négociations internationales auront lieu
au cours de la prochaine année pour tenter de régler d'autres détails.
Voilà pour les actions au niveau international.
Au niveau du continent,vous n'êtes pas sans savoir - Patrick, vous avez fait l'expérience de vivre ailleurs
dans le pays - vous savez que nous vivons ici dans une économie Nord-Américaine intégrée.
Nous croyons par ailleurs que nous avons besoin d'une approche au niveau continental
particulièrement quand il faut traiter des différents aspects de la gestion ou
du contrôle des émissions nocives au Canada.
Ce qui pose problème dans le fait que nous vivions dans une économie fortement intégrée,
c'est que nous imposons des quotas d'émissions pour des usines et des firmes
qui n'existent pas au sud de la frontière.
Tout ça va changer d'un jour à l'autre
car nous vivons dans une économie pleinement intégrée.
Nous avons donc besoin d'une approche collégiale.
Depuis que le Président Obama est au pouvoir, - et vous savez, de toute évidence, qu'il a
à ce sujet une opinion très différente de celle de son prédecesseur -
il a clairement démontré qu'il voulait contrer les changements climatiques
et qu'il était prêt à travailler avec nous dans ce dossier.
Quand il est venu me visiter à Ottawa peu de temps après son élection,
nous avons établi ce que nous appelons un dialogue sur l'énergie propore,
et nous travaillons présentement ensemble sur une série de projets conjoints et et ultimement,
je l'espère, nous travaillerons sur l'établissement d'une politique administrative
sur l'émission des gaz à effet de serre.
Alors voilà pour la deuxième mesure qui couvre nos action à l'échelle du continent.
En troisième, viennent les actions au niveau niveau national.
Nous continuons à investir
- et je parle ici de milliards de dollars - dans la recherche visant le développement
de technologies capable de produire de l'énergie propre.
Vous savez, le Canada occupe l'enviable position
d'être peut-être le seul pays au monde
à posséder des surplus de pratiquement toutes les formes d'énergie.
La sécurité énergétique n'est donc pas un enjeu dans notre pays.
Alors quelle que sera la combinaison d'énergies utilisées dans le futur,
le Canada sera un gros joueur dans l'industrie de l'énergie.
Voilà pourquoi je dis que nous sommes une superpuissance émergente en matière d'énergie.
Toutefois nous voulons avoir la certitude d'être une superpuissance de l'énergie propre.
Alors quelles que seront les énergies à utiliser dans le futur,
nous voulons être certains d'être à la fine pointe
de la technologie dans ce domaine
et que nous possédons l'énergie la plus propre qui soit.
C'est pourquoi nous investissons dans initiatives telles que le retrait et l'entreposage du charbon.
C'est pourquoi le Fonds des infrastructures vertes existe
dans notre programme de stimulus économique.
Il existe une série de mesures que nous appelons "éco-énergie" qui encouragent l'efficacité énergétique
et le développement de nouvelles technologie.
Alors, comme je vous l'ai dit nous possédons toute la gamme
et nous nous assurerons que peu importe l'ensemble des éngergies utilisées dans le futur
nous somme un fournisseur majeur et nous agissons le plus proprement possible.
Ce sont donc les trois choses que nous faisons
aux niveau international, continental et national.
Il y a encore beaucoup de travail à faire
et vous savez ce n'est pas un domaine des plus simples.
Je crois que les auditeurs devraient réaliser que c'est l'activité économique qui cause les emissions nocives.
Vous savez pratiquement toutes ces émissions sont causées
soit par les gens qui ont besoin de se chauffer, soit par des gens qui se déplacent ou qui
sont impliqués dans certaines sortes d'activités économiques.
Alors pour changer notre consommation d'énergie et réduire notre empreinte écologique
nous avons besoin du développement et de l'adaptation d'une technologie de nouvelle génération
et nous y travaillons.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: Très bien. Merci pour cette question et pour la réponse.
Encore une fois nous changeons de sujet complètement.
(En anglais) TR. HON. STEPHEN HARPER: Bien sûr.
(En anglais)PATRICK PICHETTE: Nous allons parler des phoques.
La question a été posée par Phoqueshot de Windsor en Ontario
Ça va comme suit: "Pourquoi le sort des blanchons est-il entre les mains des chasseurs
plutôt qu'entre celles de scientifiques qualifiés?
Et sa requête est : "S'il-vous-plaît, veuillez annuler la saison 2010 de chasse aux phoques commerciale."
(En anglais) TR. HON.STEPHEN HARPER: Comme vous savez,
c'est une vision que peu de Canadiens partagent.
J'ai deux choses à dire à ce sujet.
D'abord les prémisses de cette question sont tout à fait erronnées.
Toutes les chasses au Canada
et tous les aspects de l'industrie de la pêche sont régis par des règlement qui ont un fondement scientifique.
nous n'autorisons une chasse que si elle est écologiquement viable.
Dans le cas des phoques - et je crois que plusieurs auditeurs sont déjà au courant -
il ne s'agit pas d'une espèce en danger au Canada.
Nous pourrions en chasser bien plus que nous le faisons présentement si s'agissait du seul critère à considérer.
Il n'y a donc aucun danger que nous voyions les phoques disparaître.
il y en a littéralement des millions, et de toute évidence il s'agit d'un population en croissance.
Il faut savoir que la chasse aux phoque est une chasse à petite échelle,
relativement à tous les autres aspect de l'élevage animal au pays.
Ce que veux dire c'est qu'annuellement,
le nombre de phoques qui sont la cible de la pêche traditionnelle ou celles des Inuits qui les chassent
est très bas comparé à celui des bovins, des porcs
des poulet ou de tout autre animal que nous utilisons dans notre activité économique
que ce soit pour se nourrir, se vêtir ou quoi que ce soit d'autre.
Alors vous savez, la vision du gouvernement du Canada
et probablement celle de plupart des Canadiens
est que la chasse doit être traitée équitablement au plan international.
Ce n'est pas parce que nos Inuits ou quelques autres communautés traditionnelles
chassent le phoque que ça nous donne le droit de les ostraciser et de les traiter d'une autre façon
que celle dont nous traitons l'industrie bovine ou toute autre industrie.
Pour être franc avec vous, les changements
et les réglements mis en place depuis plusieurs générations, ont humanisé la chasse.
Et je crois même que le magazine britannique
"The Économist" a écrit il a quelques mois,
que si l'on comparait les standards de la chasse aux phoques à ceux des abattoirs
dans plusieurs industries,
qu'il s'agit d'une des cas
les plus humains au monde dans l'élevage animal.
C'est donc dire que nous continuerons à défendre avec véhémence nos chasseurs de phoques.
Mais ce que les gens doivent comprendre
c'est que tout cela est dicté par la science
et qu'il n'y a aucune preuve scientifique que la population des phoques est en péril.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: En déclin (inaudible) (En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER: Oui.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: Nous allons maintenant parler en français
si vous le permettez. Qu'avons-nous ici?
On a une question qui a été posée par un Monsieur Laflamme de Châteauguay au Québec.
Monsieur Laflamme nous écrit, il nous dit :
« Qu'est-ce que vous allez faire pour mieux protéger les fonds de pension
des travailleurs canadiens qui sont aux prises avec des employeurs en faillite? »
TR. HON. STEPHEN HARPER : Oui, c'est une? évidemment c'est une question un
peu plus pertinente pendant une récession que normalement.
On devrait suppose que la question est du Québec,
et on devrait mentionner d'abord que la réglementation
de la grande majorité des plans de pension privés au Canada
sont des régimes réglés par des provinces et pas par le fédéral.
Mais nous avons un rôle aussi, ,
et pendant la crise, notre ministre des Finances et son secrétaire parlementaire
Jim Flaherty et Ted Menzies,
ont?ont en train de?
ont été en train de consulter avec des intérêts à travers le pays pour examiner ces questions.
En automne nous avons introduit, en collaboration avec des provinces,
des changements pour mieux protéger des plans de pension privés.
Nous avons changé de règles dans plusieurs cas pour nous adresser
aux problèmes de faillite qui existent en ce moment.
Mais en général, on devrait comprendre que le régime des pensions privé et public au Canada
est en général très, très fort,
surtout en comparaison des situations dans des autres pays.
Et nous avons fait plusieurs améliorations
au régime de pension pour mieux aider des aînés et des retraités,
comme par exemple nous avons créé le Compte d'épargne libre d'impôt
pour toute la population d'avoir un autre véhicule pour accumuler des épargnes pour leur retraite.
Nous avons créé, c'est une action très importante.
Nous avons créé le partage de revenu,
la capacité des retraités de diviser leurs pensions avec leur épouse,
leur époux, leur épouse pour baisser leurs taxes
et pour avoir une retraite beaucoup plus sécuritaire.
Ce sont?et c'est seulement deux actions que nous avons faites.
Nous avons fait plusieurs actions et nos consultations continues,
pas seulement avec la population et l'industrie en général,
mais aussi avec les provinces, parce qu'on discute par exemple la possibilité
des améliorations au régime de pension du Canada,
et régime de pension du Québec, CPP, QPP,
et?mais pour faire des changements majeurs à ces programmes,
qui fonctionnent très bien en général,
mais on doit avoir le consensus en effet (inaudible),
parce que c'est un régime partagé.
PIERRE PICHETTE : Merci pour la réponse.
Notre prochaine question est aussi écrite.
(En anglais) PATRICK PICHETTE : Mais elle est en anglais alors je vais changer de langue.
Nous parlerons de notre système de judiciaire, sujet qui était à l'avant-plan dans le Discours du Trône.
La question vient de Chris de Waterloo il a écrit :
"Puisque les recherches ont démontré que les peines minimales obligatoires ne découragent pas le crime,
qu'est-ce qui fait qu'à titre de Premier Ministre, vous croyez encore qu'il s'agit d'une mesure efficace
pour contrer les criminels?
(En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER: Eh bien je crois que l'opinion publique
à ce sujet est assez claire:
lorsque des crimes graves sont commis
les gens s'attendent à ce que les pénalités soient établies en conséquence de ces crimes.
Et évidemment, vous savez que depuis 40 ans notre système judiciaire
allait dans une toute autre direction.
Vous savez il y a des arguments
qui font croire aux gens que si vous ne punissez pas les criminels,
le crime disparaîtra tout seul.
Je n'ai jamais bien compris cette façon de penser.
Mais je crois que les gens ont compris que cette approche n'a pas été efficace
Alors nous avons essayé, depuis notre entrée au pouvoir,
de nous assurer que
nous avions durci nos lois pour qu'elle reflètent mieux les crimes commis.
Par exemple, nous croyons que si des gens commettent des crimes sérieux et violents,
qu'il n'est alors pas approprié de leur faire purgerleur peine à la maison,
ce qui s'appelle une sentence conditionnelle qui est en fait une résidence forcée.
Nous ne croyons donc pas
qu'il soit approprié que les crimes graves ou les cas de récidive
ne soient pas sujet à au moins une peine d'incarcération minimale.
Ce je veux dire c'est que dans le cas d'un crime grave comme une condamnation pour meutre
il devrait y avoir incarcération.
Ce sont ce genre de changements que nous avons amenés avec le temps.
Ils ont été bien reçus par les citoyens canadiens.
Je ne veux pas dire que nous n'avons pas le contrôle sur le crime au pays
mais nous savons que certains crimes à la hausse sont préoccupants,
particulièrement les cas de traffic d'armes de gangs de rue et de drogue,
ces crimes sont à la hausse non seulement au Canada mais partout dans le monde.
C'est un phénomène mondial.
qu'un tel comportement est inacceptable
et qu'il sera puni en conséquence.
Ceux qui adoptent ces comportements doivent comprendre
que le risque de châtiment est bien réel.
Car ce qu'on ne sait pas à propos de la dissuasion, c'est qu'elle ne fonctionne que
les gens ont la certitude qu'ils seront punis.
Mais si vous créez un système dans lequel il y a toujours un échappatoire
et que vous pouvez toujours éviter le châtiment,
ou encore que ce châtiment puisse être diminué ou même oublié,
alors il est clair que ce genre de système n'est pas dissuasif.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: Il n'est pas crédible.
(En anglais) TR. HON. STEPHEN HARPER: Il n'est pas crédible
Il n'est pas crédible.
Je crois, même si je ne suis pas un expert,
que tout laisse à croire que ce n'est pas la longueur de la sentence qui compte,
mais la certitude qu'il y en aura une.
Et s'il n'y a pas certitude de châtiment, alors plus aucune peine ne fera la différence.
Voilà pourquoi nous croyons qu'il doit y avoir une peine d'emprisonnement minimale pour les crimes graves.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: Merci pour cette réponse.
Encore un changement de sujet.
Les canadiens ont beaucoup de choses en tête.
Le prochain sujet est la garde d'enfants.
Cela faisait faisait partie des préoccupations nationales pendant un certain temps.
Nous allons regarder la prochaine question sur vidéo si vous le permettez.
Patrick M. de Toronto a une question sur la garde d'enfant. Allons voir.
(En anglais) QUESTION: Bonjour M. Harper Mon nom est Patrick (Inaudible)
Je suis un étudiant de quatrième année en éducation à la petite enfance à l'Université Ryerson de Toronto.
J'ai une question à vous poser:
Pourquoi n'investissez-vous pas dans un plan national de de garderies?
Il s'agit d'un service social essentiel qui fait partie intégrante de notre vie familiale au Canada.
Offrir 1200$ par famille pour les frais de garde ne fait pas la moindre différence
dans les coûts reliés à la garde
et pour être honnête, ce plan
est une insulte pour toute famille qui en dépend.
En ayant un accès universel à des garderies subventionnées
les parent pourraient activement intégrer le marché du travail.
En ce moment au Canada, il y a 5 millions d'enfants
le tiers d'entre eux ont une mère qui travaille.
Comment peuvent-elle rejoindre le reste de la population active
si on s'attend à ce qu'elles restent à la maison pour élever leurs enfants?
En quoi cela est-il bon pour notre économie?
Ça ne l'est pas du tout.
Chaque dollar investi pour les garderies, engendre des retombées de 17 $.
Je vous presse de lire des articles qui ont été présentés par
Michael Krashinsky et Gordon Cleveland.
Ce sont deux professeurs à l'Université de Toronto à Scarborough,
eur spécialité est le financement des plans nationaux en matière garde d'enfants.
Imaginez à quel point cet investissement pourra soutenir le Canada dans les années à venir.
Ainsi, lorsque nous ferons face à une récession,
nous pourrons réellement être en contrôle de la situation et bien nous en sortir.
Merci.
(En anglais)PATRICK PICHETTE: Alors c'était Patrick.
(En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER: Oui, eh bien, de toute évidence,
nous avons une approche très différente
et je crois que notre approche a été très bien reçue par les Canadiens.
Premièrement, les Canadiens veulent prendre eux-mêmes les décisions
quant à la garde de leurs enfants.
Je crois que ma propre famille n'était pas un cas type; on a eu recours à toutes sortes de solutions;
parfois nous étions à la maison avec eux,
parfois nous avons eu recours à la garderie,
aux membres de notre famille ou à une gardienne. Alors...
Je crois que l'on peut voir en ce moment que plusieurs Canadiens
ont des besoins variés en matière de garde d'enfants.
Plusieurs choses sont faites au Canada
pour soutenir les choix des Canadiens quant à la garde d'enfants.
Il y a de généreux crédits d'impôts et des réductions d'impôts pour les frais de garde.
Nous avons créé le crédit d'impôt par enfant pour tous les enfants à charge,
après notre arrivée au pouvoir.
C'est un crédit de 2000$ à 15 % par année.
Nous avons aussi bien sûr créé le paiement pour frais de garde dont Patrick parlait tout à l'heure,
ce qui donne plus de choix aus parents.
Je dois dire aussi
qu'il y a des provinces qui gèrent leurs systèmes de garderie,
il s'agit évidemment d'un choix qu'elles ont fait
puisqu'il s'agit, encore une fois, d'une responsabilité provinciale.
Mais vous savez,
nous avions précédemment un gouvernement qui, pendant des annnées, a fait la promesse
de créer un système national de garde d'enfants.
Ils ont dépensé des milliards pour ça
et les parents Canadiens n'en n'ont pas vu un sous.
Alors nous avons pris cet argent
et l'avons remis sous forme de soutien aux parents afin de leur permettre de faire leur propres choix.
Et s'ils optent pour les même choix que Patrick,
cela leur est alors possible.
Mais ce n'est pas tout le monde qui cherche exactement le même genre de solution.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: Merci.
Notre prochaine question vient de Crazyforyou79 de Saskatoon.
Crazyforyou a écrit :
"Les étudiants à l'université doivent remettrent de grosses sommes d'argent
à des taux d'intérêt très élevés après avoir poursuivi leurs études.
Puisque la plupart d'entre eux ne font pas un salaire décent à la sortie de l'école,
pourquoi n'y a-t-il pas plus d'assistance en matière de prêts étudiants?"
Alors c'était Crazyforyou79.
(En anglais) TR. HON. STEPHEN HARPER: Eh bien, comme vous le savez
bien que le système d'éducation post-secondaire est en réalité essentiellement géré par les provinces,
nous avons le Programme de prêt étudiant du Canada.
Le gouvernement fédéral s'emploie activement à consentir des prêt aux jeunes
et avec les années, nous avons essayé d'en ajuster les termes
de façon à prendre en compte la réalité financière des finissants.
Et l'une de des choses qui à nos yeux est une préoccupation majeure,
est la façon dont nos jeunes et nos finissants ont été
durement touchés par la récession au cour des dernières années.
C'est pourquoi nous avons inscrit, au cours des deux dernières années, des programmes spécifiques
dans nos budgets afin d'apporter des solutions
incluant l'expansion du programme "Les sentiers"
et l'embauche de plus d'étudiants par le fédéral
lesquels accompliront des tâches propres à l'administration publique.
Mais pendant ce temps nous poursuivons le dialogue avec les associations étudiantes.
Lorsque je regarde ce qui se fait ailleurs,
je crois que le programme de prêt étudiant au Canada est assez généreux.
Je sais que beaucoup d'étudiants en dépendent
et nous voulons nous assurer qu'il demeure un un programme viable et durable.
Nous continuerons à travailler avec les associations étudiantes
afin d'y apporter les changement qui reflèteront vraiment la situation financière des étudiants
et qui prendront en compte la conjoncture économique.
(En anglais)PATRICK PICHETTE: Merci pour cette réponse.
Alors nous avons encore deux questions et ce sera tout.
L'avant-dernière est en français.
Un autre sujet d'intérêt pour les Canadiens,
Monsieur Olivier Pinard de Repentigny.
Monsieur Pinard vous demande,
« Que pouvez-vous faire?
ou pouvez-vous faire un nouveau référendum sur la souveraineté du Québec? »
Alors pouvez-vous faire, le fédéral,
un nouveau référendum sur la souveraineté du Québec?
TR. HON. STEPHEN HARPER : Ah, je peux dire que c'est possible, mais ça ne?
ça ne sera jamais un choix de notre gouvernement.
Je dirige un gouvernement tout à fait fédéraliste.
Les Québécois, les francophones,
dès la fondation de la ville de Québec il y a plus de 400 ans maintenant par Samuel de Champlain,
les Québécois, les francophones ont?
ont un rôle primordial dans le développement du Canada.
Et notre gouvernement est très dévoué à l'unité de notre pays,
comme je pense pas seulement la grande majorité des Québécois,
mais la grande majorité de tous les Canadiens,
et nous sommes ici
pour assurer que le fédéralisme répond aux besoins de tous les Canadiens.
Nous sommes?c'est important de dire quelque chose.
Nous sommes dans une situation économique,
une situation internationale de temps en temps avec beaucoup de danger.
Et nous habitons dans le pays le plus prospère, le plus pluraliste,
le plus paisible que la planète ait déjà connu.
Et mon avis, c'est essentiel,
c'est le devoir numéro un d'un gouvernement national de préserver notre unité
et les grands bénéfices que nous avons tous et toutes
par notre participation dans ce pays merveilleux.
Alors évidemment je suis un souverainiste canadien.
Et je n'ai pas l'intention de tenir un référendum sur une autre souveraineté.
PATRICK PICHETTE: Bien, merci pour cette réponse.
(En anglais) PATRICK PICHETTE : La dernière question pour aujourd'hui
est celle qui a reçu le plus de votes et elle concerne la marijuana.
(En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER: Oh,vraiment!
(En anglais) PATRICK PICHETTE: C'était la question qui avait récolté le plus de votes.
Celle qui abordait le sujet de la Marijuana.
Elle est écrite comme suit:
"Lorsque l'on sonde les Canadiens
au sujet de la marijuana, une majorité croient que son usage devrait être légalisé pour les adultes
tout comme pour l'alcool.
Pourquoi ne mettez-vous pas un terme à la guerre à la drogue
afin de vous concentrer sur les criminels violents?"
(En anglais)TR. HON. STEPHEN HARPER: Eh bien, c'est une bonne question.
Je ne suis pas certain d'avoir vu ce sondage en particulier.
Il en existe plusieurs à ce sujet et ils disent des choses différentes.
Mais vous savez, j'ai deux jeunes enfants
Et bientôt je crois
Ben et Rachel auront 14 et 11 ans;
ils ne sont peut-être pas si jeunes mais ils sont à l'âge où,
vous savez, il verront de plus en plus souvent de consommation de drogue
et je crois qu'en tant que parent,
la dernière chose que je veux pour eux ou pour les enfants de qui que ce soit
- et je comprends que les gens défendent la consommation de drogue -
Cela dit
je crois que j'ai été très chanceux de vivre sans être en contact avec la drogue
et je ne croise pas souvent de gens qui regrettent de ne pas en avoir consommé.
Mais j'en ai rencontré beaucoup qui en avaient pris et qui le regrettaient.
Alors c'est bien entendu quelque chose que je veux promouvoir pour nos enfants
pour tous les enfants.
Maintenant je voudrais que les gens comprennent ce dont il est question ici
lorsqu'on parle de l'industrie de la drogue.
Vous savez quand on me demande m'occuper des criminels violents plutôt que de la drogue,
eh bien vous savez qu'il y a beaucoup de crimes bien plus graves que
la consommation occasionnelle de marijuana,
Mais quand les gens achètent de la drogue auprès de cette industrie,
ils ne l'achètent pas de leur voisin.
Ils l'achète de cartels internationaux capables d'une inimaginable violence
d'intimidation, de désastre social et de catastrophe partout dans le monde.
Partout dans le monde.
Et je souhaite que tous comprennent cela et pas seulement dans le cas de la drogue.
Même lorsque les gens achètent illégalement un carton de cigarettes afin de ne pas payer de taxes,
ils doivent comprendre quel genre de réseaux criminels ils soutiennent et
tout le tort qu'ils font.
Vous savez, certains gens diront si vous la légalisiez,
vous profiteriez de l'argent et tout irait bien.
Mais je crois que cela s'appuie sur la croyance que si les drogues sont dangeureuses,
c'est parce qu'elles sont illégales.
C'est n'est pas ça du tout.
Si les drogues sont illégales c'est parce qu'elles sont dangeureuses.
Et même si on les légalisait,
je peux vous prédire avec beaucoup d'assurance,
qu'il ne s'agira jamais d'une industrie respectable gérée par des gens respectables.
Cela à cause la nature-même de la dépendance qu'elles engendrent,
à cause des dommages qu'elles causent
tdes bouleversements sociaux et des catastrophes qu'elles créent
particulièrement dans les pays du tiers-monde.
Si vous regardez en ce moment en Amérique latine,
dans certains pays qui sont juste au sud de nous, tous les dommages causés par l'industrie de la drogue
et pas seulement à la vie des consommateurs.
Regardez toute la violence que ça crée dans les quartiers,
la destruction des systèmes sociaux, des familles
des institutions gouvernementales
sans compter la corruption des forces policières.
Ce sont de terribles, de terribles organisations.
Et bien que je sache que les gens ont différent points de vue à ce sujet,
je dois admettre que je suis parfois frustré du peu d'impact que le gouvernements
réussissent à avoir sur l'industrie de la drogue à l'échelle mondiale.
Mais ne nous leurrons pas, en pensant que si nous ne transigeons pas avec lui
le milieu de la drogue deviendra soudainement une saine et paisible industrie.
Ça ne sera jamais le cas.
Et je crois que nous devons tous le comprendre
et que nous devons nous assurer que nos enfants le comprennent aussi.
Qu'ils comprennent non seulement les tort que la drogue peuvent leur faire
mais qu'ils comprennent aussi l'ampleur du désastre social auquel ils contribuent si,
avec leur argent,
ils financent les organisations qui produisent et distribuent des narcotiques illicites.
(En anglais) PATRICK PICHETTE: Merci pour cette réponse bien réfléchie.
Ce fut une belle opportunité pour les Canadiens que d'avoir eu accès à vous,
que d'avoir pu voter pour vous dire ce qu'ils pensaient.
Ce fut un large spectre de question qui on su refléter ce que les Canadiens avaient en tête.
Merci beaucoup d'avoir pris le temps nécessaire pour répondre.
Ce fut un plaisir pour nous et pour Google qui a rendu cette entrevue possible.
Merci encore pour votre temps.
(En français) TR. HON. STEPHEN HARPER: Eh bien merci de m'avoir reçu Patrick.
J'ai apprécié cette opportunité ainsi que la variété des questions.
Merci beaucoup. À la prochaine.
PATRICK PICHETTE: Ça m'a fait vraiment plaisir. À bientôt.