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Je vous le dis aujourd'hui mes amis. Que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire.
Si on regarde bien les chiffres de la pauvreté, la conclusion la plus ironique et dramatique à laquelle on arrive
est que nous étions en train de gagner la "guerre contre la pauvreté" dans ce pays
jusqu'à ce que Lyndon Johnson lui déclare la guerre.
Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de New York. Que la liberté retentisse des Hauts Alleghenies de la Pennsylvanie!
Les syndicats ont utilisé leur pouvoir pour soutenir des programmes et politiques de Washington
qui ont pour effet d'exclure les noirs.
Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi!
55% des enfants noirs américains naissent désormais en dehors du mariage.
Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu tout-puissant, merci, nous sommes enfin libres !
1963, une époque d'optimisme incroyable pour les noirs,
le mouvement des droits civiques était sur le point d'accomplir sa plus grande réussite,
une guerre a été déclarée contre la pauvreté.
Mais quelque chose ne se déroula pas comme prévu. On dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Et c'est bien un enfer, et il est recouvert de bonnes intentions.
Depuis la moitié des années 60 et juqu'au début des années 80
le gouvernement a dépensé énormément d'énergie et plus de 1000 milliards de dollars
pour combattre la pauvreté et promouvoir l'égalité.
Le résultat : un échec total.
Pour beaucoup des noirs les plus pauvres, l'avenir semble plus désespéré qu'il y a 30 ans.
Plus d'adolescents et de jeunes adultes noirs sont au chômage,
plus de familles noires touchent des aides sociales,
moins d'enfants noirs reçoivent une bonne éducation,
dans certains quartiers déshérités, plus de 70% des enfants naissent hors mariage,
plus de jeunes noirs commettent des crimes, et plus de noirs sont victimes de crimes.
Je suis Dr. Walter Williams, et je suis économiste,
j'ai passé une grande partie de ma vie à étudier les causes de la pauvreté,
j'ai réussi à me sortir d'un ghetto de Philadelphie il y a 30 ans, comme la plupart de mes amis,
mais aujourd'hui moins de jeunes noirs arrivent à se sortir de tels quartiers.
Durant les 30 prochaines minutes je vais chercher à savoir pourquoi
car croyez-le ou non, dans la plupart des cas le gouvernement en est la cause principale.
C'est le gouvernement, avec ses centaines de milliards de dollars et ses milliers de programmes,
c'est le gouvernement, avec ses bonnes intentions sans limite.
Les programmes gouvernementaux visant à combattre la pauvreté ont souvent fini par enfermer les gens dans une trappe à pauvreté.
Pour voir de quelle manière, commençons là où tout le monde commence : à l'école.
C'est le premier endroit où j'ai fait ça : la Benjamin Franklin High School au nord de Philadelphie.
Il y avait une majorité de noirs quand j'y étais étudiant en 1954,
il y a toujours eu des problèmes financiers et académiques.
Mais j'ai reçu une bonne éducation, tout comme mes camarades de classe,
la plupart de mes camarades avaient des notes supérieures à la moyenne,
ils venaient à l'école, faisaient leurs devoirs et se tenaient bien.
Mais comme dans la plupart des écoles aux Etats-Unis, cela empira dans les années 60 et 70
les notes baissèrent, beaucoup d'élèves eurent des résultats bien en deçà de la moyenne.
Plus d'étudiants reçurent leur diplôme, mais leur valeur diminuait
et cela empira tellement que des vigiles surveillent les couloirs, comme dans la plupart des lycées proches.
Au début des années 60, le gouvernement dépensait moins d'1 milliard de dollars pour l'éducation primaire et secondaire,
depuis 1974 les dépenses d'éducation ont augmentées de plus de 900%
et durant cette période l'éducation s'est effondrée, quelle que soit la mesure des performances académiques.
Les années 60 étaient une période de grands espoirs pour l'éducation publique,
non seulement le gouvernement dépensait plus d'argent
mais en plus la plupart des noirs pensaient que l'intégration et le mouvement des droits civiques
leur permettrait de mieux contrôler l'éducation de leurs enfants.
Mais cela ne marcha pas comme ça.
Il y a 20 ans, plus de la moitié de chaque dollar dépensé pour l'éducation était destiné aux salaires des professeurs,
mais aujourd'hui la croissance des dépenses est la plus rapide dans l'administration, les consultants et chercheurs,
des personnes qui ne mettent pas les pieds dans les salles de classe
et on dépense maintenant moins de 40 cents de chaque dollar pour les enseignants.
C'est une structure parasite qui a été crée, et qui n'a rien à voir avoir l'interaction entre les enseignants et les élèves.
Peut-on vraiment rendre responsable le gouvernement de la baisse de la qualité de l'enseignement ?
Peut-on accuser la guerre du Vietnam ?
Ou bien l'agitation des années 60, ou la discrimination ?
Malheureusement non. Alors que les écoles publiques s'écroulent, les écoles privées ont maintenu leur niveau,
les écoles comme celle-ci, l'école Ivy Leaf de Philadelphie, à quelques kilomètres de Benjamin Franklin.
Ivy Leaf dépense beaucoup moins pour l'éducation des enfants
mais 80% des enfants ont de meilleures notes aux contrôles standardisés de lecture et de mathématiques.
Mon mari et moi pensions que l'école publique était trop facile pour notre fille
donc nous l'avons placé à Ivy Leaf et nous somme très heureux et elle aussi
parce qu'elle n'a pas seulement de bonnes notes
mais elle a aussi confiance en elle et elle montre des qualités de dirigeante.
Durant les 2 dernières années le National center for neighborhood enterprise a travaillé sur une étude
pour essayer de savoir où en étaient les écoles privées, surtout celles qui accueillent des étudiants issus de minorités,
les résultats montrent que la plupart d'entre elles sont stables, réussissent bien et forment de bons étudiants.
Les écoles privées sont en moyenne meilleures que les écoles publiques.
Les écoles publiques sont mauvaises pour les noirs aujourd'hui,
pour les même raisons qu'elles étaient mauvaises durant la ségrégation.
Les parents ne contrôlaient pas les écoles publiques, et ne les contrôlent toujours pas.
Certains parents se sont battus pour donner ce contrôle aux parents.
Il y a quelques années à Washington, les personnes en faveur de la réforme sur le crédit d'impôt éducatif
ont travaillé dur pour promouvoir cette loi, qui devait permettre simplement aux parents pauvres
d'avoir le choix de l'école pour leurs enfants, que ce soit dans le public ou le privé.
Ils veulent juste être sûrs que leurs enfants reçoivent une bonne éducation
et ce crédit d'impôt permettrait aux parents de baisser leurs impôts sur le revenu
en prenant cet argent du système d'éducation publique.
Cette loi n'est pas passée à Washington à cause des personnes travaillant dans l'éducation publique
qui s'y sont opposés parce qu'ils ne voulaient pas que les parents puissent choisir leur école.
Beaucoup des politiciens qui s'y sont opposés
ont leurs enfants dans des écoles privées.
Et c'est vraiment une tragédie...
Les crédits d'impôts ne mènerait pas à l'utopie, mais permettraient aux parents pauvres de choisir une école comme Ivy Leaf
au lieu de voir leurs enfants condamnés à fréquenter de mauvaises écoles.
Tant qu'ils ont le meilleur pour leurs enfants, ils se fichent des autres.
Mais alors que deviennent ces enfants issus de ces écoles, une fois sur le marché du travail ?