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Les Soprano
Amour Fou
Meadow, tu as des tampons ?
J'ai des pertes
et le distributeur est vide.
Tu as vu ton gynéco ?
Je suis au milieu du cycle.
Ca ne m'est jamais arrivé.
Tu imagines ton portrait
dans un musée pareil ?
Juste la femme d'un riche marchand.
Rubens gagnait sa vie comme ça.
Tu as le bagout, Mlle l'historienne,
mais tes notes sont en chute libre.
Essaie
"Introduction à la sémiotique" .
Si tu passais moins de temps
dans la voiture de Jackie...
Je t'en prie.
C'est fini et bien fini.
Comme ca ?
Que s'est-il passé ?
Tu pleures ?
Qu'y a-t-il ?
Je ne sais pas.
Regarde.
"José de Ribera. Le Mariage
mystique de Ste Catherine. "
C'est l'enfant Jésus.
Elle épouse un bébé ?
Bonne chance.
Ce sont tous des bébés.
- Quoi ?
- Ne soyons pas sarcastiques.
Regarde-la.
La petite main
de l'enfant contre sa joue.
Elle est si sereine.
La beauté, l'innocence
d'un magnifique petit bébé.
Viens, allons déjeuner.
Je regrette de m'être emportée.
- Tu ne m'as pas rappelée.
- Va te faire foutre.
C'est tellement fort entre nous.
Juste pour une dispute...
Une dispute ?
Tu m'as jeté le dîner à la figure.
Si tu étais un mec...
Je t'ai attendu 3 heures,
ce soir-là.
Et mon joli cadeau
que tu as balancé dans la baie ?
D'accord...
J'ai passé deux semaines infernales.
Des emmerdements familiaux et autres.
J'ai essayé de me contrôler.
C'est pas une excuse, mais...
- Tu peux pas te confier à moi ?
- Je voulais pas t'ennuyer avec ça.
J'avais des soucis aussi.
On se voit plus *** ?
Je suis en retard à ma séance.
Cette gonzesse et moi,
on est comme...
deux aimants.
L'air et le feu.
Je sais pas...
L'amour fou.
Comme disent les Francais.
- Un amour qui vous consume.
- C'est ca.
Tous les deux,
on s'empoigne facilement.
- Ca ne vous ressemble pas.
- Détrompez-vous.
Je sais que vous me voyez comme
un capitaine d'industrie dur et froid.
C'est pas tout.
Comment dire...
Parfois, elle délire.
A votre avis, elle est givrée ?
- Je dois respecter...
- Le secret médical.
Et si je vous file un bonus ?
Je ne vous facture rien ce mois-ci.
Pour le trop-perçu du mois dernier.
- Vous m'avez donné de bons conseils.
- C'est non.
- N'en parlons plus.
- D'accord, bon sang !
- Revenons à Gloria.
- Elle aussi refuse mon fric.
Et ça vous plaît ?
C'est une femme très indépendante.
J'aime ca.
Pour vous,
elle est indépendante, forte.
- Je me trompe ?
- C'est votre perception.
Elle s'est faite toute seule.
Irina était une gamine paumée.
Gloria connaît un tas de choses.
Sur le bouddhisme, le cinéma...
Elle est allée au Maroc
toute seule.
Et ses yeux...
Ses yeux noirs.
Elle a un regard....
de princesse espagnole,
comme dans les tableaux de Goyim.
- Un regard profond.
- Compliqué.
- Moi, je dis profond.
- Et noir.
Soyez franche !
Dès que je parle d'elle...
vous me demandez
si elle me paraît heureuse...
si elle me rappelle quelqu'un,
avec une grimace de dégoût.
Vous et votre amo-fo !
Vous m'avez décrit Gloria.
Elle, elle aime quoi en vous ?
Je vous en prie !
Elle aime quoi en moi ?
Avec tous ces pédés,
ces pleurnicheurs...
En tout cas, je ne suis pas...
Je suis plutôt...
comme je disais...
un capitaine d'industrie.
- Un dur.
- Arrêtez.
Vous pouvez le dire.
Arrêtez, vous m'embarrassez.
Gloria sait qui vous êtes ?
Vous parliez de feu.
Peut-on dire que certaines
personnes sont attirées par le feu ?
Fonçant vers l'inévitable,
comme un papillon sur une flamme ?
Ce papillon, c'est Gloria ?
Et je suis la flamme ?
Qui oserait vous envoyer
un steak à la figure ?
Elle est compliquée.
J'ai dit compliqué.
Vous avez dit noir.
En parlant de ses yeux.
Joli coup... Pas mal.
Vu qu'on te file une part...
on pensait que tu pourrais...
nous protéger.
Pour 350 dollars, je dis bonjour.
Une protection...
ça exige un peu plus d'initiative
de votre part.
Fais pas cette tête.
Pourquoi il grimace ?
Dis-moi, Roméo...
Maintenant que tu es de retour...
tu vas sauter la petite Soprano
sur le canapé ?
Je l'emmerde !
Tony aussi, avec ses conseils.
Il pouvait me pistonner à Rutgers.
Briser les jambes du doyen
pour un fainéant ?
Partez.
J'ai des coups de fil à passer.
Beau boulot.
Revenez me voir.
Allez, du vent !
Un jour, un Marocain m'a renversé
en voiture. J'ai fini par le retrouver.
J'oublie jamais un visage.
C'est la plus vieille blague
du monde.
Vous vous êtes trompée de numéro.
Quoi ?
J'ai cru que c'était ma soeur.
Cette histoire de famille ?
Si tu veux pas en parler,
c'est pas grave.
Elle m'a interdit de revoir
ma nièce et mon neveu.
Juste avant Noël.
On avait un nouveau père Noël
à la fête de quartier.
- Pas génial.
- J'adore ces gosses.
Tu peux pas savoir.
Elle prétend que je les monte
contre leur père.
Il le mériterait, ce sale camé.
Hannah et Seamus sont dans une école
primaire alternative à Santa Monica.
- Le genre où l'enfant est roi.
- Ouais, des foutaises.
Je demande à Hannah, qui est en CE2,
si elle joue dans la pièce de Noël.
Elle me répond qu'ils appellent ça
le "Festival d'hiver" .
Je ne dis rien.
Je ne relève pas.
Puis Seamus me dit...
qu'ils n'ont pas le droit de dire
Noël, que c'est un gros mot.
Je me suis mise en rogne.
- Qu'a dit Seamus ?
- Il y connaît rien, il a 10 ans.
Ma soeur s'est énervée
parce que son mari, leur père...
enseigne dans cette école,
sauf qu'il est en cure de désintox.
Le ton est monté...
"Tu as toujours détesté John."
- Elle m'a interdit de les voir.
- Ce con fume du crack ?
Sans ces deux gamins...
On aura peut-être de la chance.
Avec tous ces camions, là dehors...
- je me ferai peut-être emplâtrer.
- Tu déconnes ?
Je plaisante. Il ne pleut jamais.
Je risque d'être virée.
Ce salaud d'Arnie Mills me harcèle
et me met au défi de porter plainte.
Bref...
Je les emmerde.
- Tu aimes cette chanson ?
- Ouais.
Je l'adore.
Pourquoi c'est si dur...
Si vous voulez fumer,
allez manger dehors.
Vous comprenez pas ?
- T'es qui, toi ?
- Des amis du patron.
- Ca devrait te suffire.
- Je l'emmerde.
- Quoi ?
- Calmos !
Jackie, qu'est-ce que tu fais ?
Tout va bien.
Filez chez Taco Bell
ou je vous plombe !
Cassez-vous !
- Merde ! Prends ca.
- C'est un affranchi.
Il va criser.
Roy est un cousin de sa tante.
Salut, Christopher.
- Un problème ?
- Demande à ton ami.
Ces latinos foutaient le binz.
Je me suis occupé de leur cas.
- Ah oui ? Ils étaient combien ?
- Trois.
- Putain de monde de dingues.
- Ca va, Roy ?
20 ans que je les collectionnais.
Et puis merde, c'est que du verre.
Asseyez-vous.
- Comment vont les affaires ?
- Bien.
- Pourquoi, t'as un coup ?
- Mon préféré.
Un camion. Des cigarettes.
Bon plan.
On est avec Ralphie, maintenant.
Et Tony serait furax si je venais.
C'est pas lui qui te nourrit...
il a pas le droit de te dire
comment gagner ta croûte.
- Enfin ! Merci.
- Ralphie, hein ?
Si vous voulez changer de bord,
vous avez mon numéro.
J'ai besoin du dossier
de la 500 d'occasion.
Mme Soprano ?
Notre chauffeur est coincé
dans les bouchons.
Comptez une vingtaine de minutes.
Je vais appeler un taxi.
C'est bon, je la ramène.
Je pars, de toute façon.
- Gloria Trillo.
- Ca ne vous dérange pas ?
Un instant. Je prends une clé.
C'est très gentil.
Ne vous y trompez pas.
Vous êtes un acheteur potentiel.
- Vous faites quoi dans la vie ?
- Femme d'intérieur.
Sûrement un bel intérieur
si vous avez une Mercedes.
- Vous êtes mariée ?
- Oui.
- Des enfants ?
- Deux. Et vous ?
Non. Aux deux questions.
Garçons, filles ?
Un garçon et une fille.
Il est au lycée
et ma fille est à la fac.
Pas très loin, heureusement.
Elle est à New York.
- Columbia.
- L'école de télévision ?
Non, l'université.
L'une des meilleures de la côte Est.
Je sais. Je blaguais.
Bien sûr.
Les gosses d'aujourd'hui...
Ils tiennent le monde
par les...
Ne m'en parlez pas !
Votre fille, au moins, n'aura pas
à compter sur un homme.
Dieu merci.
Magnifique bague.
- Que fait votre mari ?
- Il a plusieurs affaires.
- Ca a l'air mystérieux.
- Pas du tout.
Ma fille nous traite de bourgeois.
Merci mille fois.
- De rien. Ravie de vous connaître.
- Pareillement.
- Jolie maison.
- Merci.
Tu sais ce que j'aime
avec Moltisanti ?
Il serait foutu
d'envoyer chier Soprano.
Il a peur de rien.
Qui ca ?
Personne. Moltisanti.
Où est ma mère ?
Elle se lève tôt.
Tu parlais de Moltisanti ?
On disait juste
qu'il était jeune pour être promu.
Il l'a voulu,
il s'est bougé et il a réussi.
Ton père et Tony, comment
tu crois qu'ils ont percé ?
- Comment ?
- Y a des chamallows ?
Parle-moi de mon père.
Quand on était mômes,
on avait notre petite bande.
Moi, ton père,
Tony et Silvio Dante.
On faisait des coups de gamins.
Deal d'herbe...
petits larcins...
On se prenait
pour la sixième Famille.
Alors qu'on n'existait même pas.
Jusqu'à ce putain de soir.
Et le mérite revient à ton père.
Il avait des couilles
grosses comme un cul d'Irlandaise.
Il y avait...
un vieux moustachu...
Feech Lamana.
On n'a jamais su
ce que Feech voulait dire...
mais il avait été intronisé au pays.
C'était un vrai.
"Original gangster" .
Si tu veux.
Il organisait un poker
le samedi soir...
Ton père s'est dit
que c'était l'occasion de grimper.
Nous les jeunots,
on allait braquer Feech.
On a pris ton père
pour un dingue.
- Il s'est pas dégonflé.
- Couillu.
Et ensuite ?
Ils sont repartis avec 20 patates.
Nom de Dieu !
Comment ça, "ils" ?
Ne m'en parle pas.
J'en suis encore malade.
Une hippie m'avait refilé
la chaude-pisse.
Ma queue dégoulinait
comme un tuyau percé.
Bref. Vous connaissez la suite.
Ton père et Tony
ont rapidement pris du galon. Moi...
je suis resté une petite merde,
comme vous deux.
Ensuite, j'ai grimpé...
mais des années plus ***.
- Ils s'en sont tirés ?
- Que pouvait faire Feech ?
Il y a eu une table ronde.
Certains types ont récupéré
leur fric...
mais c'était gagné.
Ton père et Tony
avaient droit au respect.
Les enfoirés.
Les petits,
c'est tout pour ce soir.
Rince les assiettes avant de les mettre
dans le lave-vaisselle.
Comment ne pas être émerveillé
par leur fabuleux instinct ?
Ils protègent les troupeaux.
Ils nous protègent.
Que peut-on faire
pour les protéger, eux ?
Entretenons
leurs défenses naturelles...
grâce à la formule complète
Pedigree.
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Tu es soûle ?
- On le fait ici ?
- T'aimerais bien, hein ?
Ma voiture penche d'un côté.
Merde !
J'ai un pneu crevé.
Bonté divine !
Nom de Dieu.
C'est dégueulasse !
Pourquoi ?
J'en sais rien.
Quoi ?
- Tu sais qui a fait ça.
- Déconne pas.
Je l'ai vu dans ton regard.
Ne me mens pas.
Comment veux-tu que je le sache ?
Merci de ton aide.
Une fois...
la fille avec qui je sortais
a crevé mes pneus par jalousie.
C'est à ça que je pensais.
- Mais c'est pas elle.
- L'autre pute ?
Arrête !
- Ma bagnole est foutue !
- Tu bosses chez Mercedes.
- Les pneus sont pas gratis !
- Je te les paierai, bordel !
Si tu le proposes,
c'est que tu te sens coupable.
De quoi ?
A toi de me le dire.
Marre de ces conneries.
Je rentre.
- Qui d'autre aurait fait ca ?
- Des gosses.
- Tu bousilles une super soirée !
- Des gosses !
Peut-être ton putain de beau-frère...
ou ton patron, M. Globe,
qui t'a tant à la bonne.
Tu as osé coucher avec cette salope
d'immigrée alcoolique...
probablement séropositive !
Elle crève mes pneus
et tu as le culot de me critiquer ?
C'est pas elle !
Je l'ai claquée, la dernière fois.
Vraiment ?
Tu l'as vraiment frappée ?
Comment dire...
C'est une pauvre gosse paumée
qui vient d'un pays sous-développé.
Même si c'est elle...
Un coup de fil et tu auras
deux Michelin neufs dans 1h.
Quelle taille ? Des 85-R-16 ?
C'est ca ?
C'est pas vrai !
Bon, des 17 !
Gene Pontecorvo a un poker.
On pourrait se le faire.
T'es malade ?
Il bosse pour Ralph.
Donc, c'est le poker de Ralph.
Encore mieux.
Je l'emmerde, lui et sa vaisselle.
Je crois même qu'il est pédé.
Je me tâte...
Prenons Carlo. Il a un fusil à pompe.
On met des masques.
On entre.
C'est bouclé en deux minutes.
- S'ils voient que c'est nous ?
- C'est ce qu'on veut.
Pas tout de suite...
T'as entendu Ralph.
Et même s'ils l'apprennent...
mon vieux, c'était Jackie Aprile.
Au pire,
on rend une partie du fric.
Si on réussit ce coup...
on devient des mercenaires
et on dicte nos conditions.
Parce qu'on a des couilles.
Vas-y, appelle Carlo.
Merde, ça passe pas.
J'aurais été stupide de copier
mon livre pour commettre un crime.
Téléphone d'ici.
Ah, c'est ce film...
Magne-toi, appelle Carlo.
- Ma scène préférée est passée ?
- C'est juste après.
La réponse est non.
- Pousse-toi un peu.
- Je t'emmerde. Je suis chez moi.
La voilà.
Une cigarette, Nick ?
- Vous vous connaissez ?
- Non.
J'ai consulté un psychiatre, mon père.
Le père Intintola m'a conseillé
de vous en parler...
puisque vous avez
un doctorat de psychiatrie.
De psychologie.
Le psychiatre dit que ma vie
est un mensonge, et il a raison.
En plus,
je crois que je suis malade.
Si je meurs, je ne serai jamais
avec Dieu pour l'éternité.
Vous êtes malade ?
Je pense que c'est
un cancer des ovaires.
- Que dit le médecin ?
- Je ne l'ai pas encore vu.
J'ai peur.
- Vous avez des symptômes ?
- Pertes, douleurs lombaires.
J'ai les hormones détraquées.
Ma cousine Kathy en est morte.
Dieu ne punit pas
ceux qui ont commis des erreurs.
Il vous aime.
Ces symptômes sont peut-être
ceux d'une grossesse.
Je sais. C'est une autre...
Seriez-vous plus à l'aise
si on laissait le confessionnal...
pour poursuivre dans mon bureau ?
Le psy m'a dit
de quitter mon mari.
Dieu me pardonne,
ca semblait si évident.
Vous avez fait une promesse solennelle.
Il n'est pas question de divorcer.
Sauf si...
Il vous maltraite, votre mari ?
Pas moi. Mais il est infidèle.
Il a un bon fond, mais...
Dire que j'en ai déjà parlé
au père Intintola il y a des années !
- Vous aimez votre mari ?
- Oui.
J'aime mon mari.
Et j'aime le Seigneur.
Mais je vis de l'argent du crime.
Ses crimes.
50 000 dollars
pour l'université de ma fille.
Le psy dit
que c'est le prix du sang.
Et maintenant,
j'attends peut-être un enfant.
Dieu comprend que nous sommes
tous sujets à des tensions.
Si votre mari a un bon fond...
vous devez apprendre
à tirer parti de ses qualités.
Comment ca ?
Il y a un seuil en vous.
Une limite au-delà de laquelle
vous culpabilisez.
Vous devez découvrir
où se situe cette limite...
et renoncer
à tout ce qui se trouve au-delà.
- L'Eglise a bien changé.
- Le monde est complexe.
Tirer parti des bons côtés.
Renoncer à ce qui se trouve au-delà.
Je pense pouvoir y arriver.
J'essaierai.
Et allez voir un obstétricien.
Cette maladie de la vache folle.
C'est affreux. Le gouvernement
britannique a trop ***é.
Peut-être
pour éviter la débandade.
Devine avec quel ex-futur médecin
la reine des teignes ne sort plus.
Tu plaisantes.
- Jackie et Meadow, c'est fini ?
- Je suis ravie.
Kevin, le fils d'Angie, lui a dit
que Jackie fumait de la marijuana...
- et avait triché à un examen.
- Si grave que ça ?
Elle était mieux
avec ce jeune Noir.
Il a d'excellentes notes
et part en Inde avec l'ONU.
- Je te l'avais dit.
- C'est ma faute !
Elle a perdu trois mois avec Jackie.
Mme Soprano !
Gloria Trillo, du garage Globe.
- Ah oui. Bonjour.
- Navrée de vous déranger...
mais la nouvelle E 320 est arrivée
si vous voulez l'essayer.
Ca ne m'intéresse pas, merci.
J'ai encore un an de contrat.
Touchez-en un mot à votre mari.
C'est une idée.
Merci d'avoir appelé.
Au revoir.
A bientôt, j'espère !
Quelle femme charmante !
Qui ca ?
Juste une commerciale
de chez Mercedes.
Quoi ?
Je n'ai pas envie d'essayer
le nouveau break...
mais elle a été sympa l'autre jour.
Elle m'a ramenée à la maison.
Je garde le break
encore un an, non ?
Encore un an.
On peut permuter
nos jours de repos ?
- Une minute.
- On pourrait permuter...
Oui, oui. J'ai un client.
M'appelle pas Tony !
T'as osé aborder ma femme ?
J'en voulais à ton ex. C'était
ma version de la "pauvre paumée" .
Excuse-moi.
Tu la raccompagnes à la maison...
et t'as le cran
de ne rien me dire ?
Il est normal de s'intéresser
aux proches de celui qu'on aime.
- Non, c'est complètement tordu.
- Pas du tout.
Ecoute,
inutile de discuter, tu es énervé.
Je comprends que ce soit bizarre
pour quelqu'un comme toi.
- Ca n'arrivera plus.
- T'as intérêt.
Va annoncer ta 8ème rupture
à ta psy.
- Comment ca ?
- C'est terminé.
Mardi, je pourrai emmener mon fils
au concert de Raffi.
Ovaire gauche.
Ovaire droit.
Dites-moi tout, Dr Rotelli.
Soyez franc.
Je n'aimais pas que tout le monde
connaisse ma vie privée.
Ce naze !
Il a fait quoi, un tube ?
- Tu éteins ?
- On a à faire.
- Appelle Carlo.
- Je me fous de Feech Lamana.
Eh bien, ne viens pas.
Tu resteras un branleur
toute ta vie.
- Et ta salade de calmars ?
- Mauvais choix d'huile.
- Tu ne dis rien, Carmela.
- Désolée.
- Je sors de chez Rotelli.
- Tout va bien ?
Mieux que jamais.
Juste un petit problème de thyroïde.
Je croyais être enceinte.
A nos âges ?
Ma foi, les enfants grandissent.
Ah, des petits-enfants !
Terri et son mari réessaient, mais...
A propos, Jackie et Meadow
me rendent dingue.
Je demande ce qui s'est passé
et il m'envoie bouler.
- Pareil pour moi.
- Ils ont rompu ?
Meadow va bien ?
Elle est tellement plus relax
que moi à son âge.
- Ni perte de poids ni insomnies.
- Elle sait pas ce qu'on endure.
Parce qu'on a épousé des brutes.
On n'est pas les seules.
Et le président des Etats-Unis ?
Sa femme a dû supporter les pipes
et la robe tachée.
Hillary Clinton ? Je la dé***.
Moi, je trouve
qu'elle montre l'exemple.
Etre humiliée publiquement
et passer son temps à sourire ?
Quelle hypocrisie ! Je creuserais
un trou et je n'en sortirais plus.
En tout cas, elle l'a soutenu,
elle a supporté tout ça...
et finalement,
elle a fait son propre chemin.
C'est vrai. Elle a transformé
toute cette mouise en or.
C'est méritoire.
Tu as raison.
Un exemple pour nous toutes.
L'affaire est en instance.
Au-delà de la fraude bancaire,
ils veulent une infraction fédérale.
Ligne 2.
- Qui est-ce ?
- Je sais pas. Une femme.
Je crois qu'elle chiale.
Je te rappelle.
Je sais plus...
Je comprends pas ce que tu dis.
J'en peux plus.
Je sais pas pourquoi...
C'est gentil d'être venu.
Tu veux un verre ?
J'ai personne d'autre à qui parler.
Et lui ?
- Tu peux rire, mais il m'aide.
- Un vrai Captain Marvel !
Je voudrais que ça soit
comme avant.
- Je t'aime.
- Arrête, Gloria.
- Excuse-moi.
- Cesse de chialer !
- J'ai besoin de toi.
- Oublie-moi.
Je sais...
Je sais.
Ma vie n'a aucun sens.
C'est de ta faute.
Tu es une femme superbe,
douée.
Mais tu...
- Tu fais fuir les mecs.
- Ca n'arrivera plus.
Cette histoire de pneus.
J'ai connu des femmes avant toi.
- J'ai pas vécu dans un congélo.
- Très bien.
Je ne dirai rien,
tu pourras sauter qui tu veux.
Tu prends encore ce ton.
Ecoute...
c'est terminé.
On a eu notre ***
ou je ne sais quoi.
Et c'était géant.
Il est temps de tourner la page.
Tu crois que tu peux me traiter
comme une putain de godiche ?
Que je vais te laisser
me chier dessus...
parce que tu m'as offert
une bague ringarde ?
Tu manques pas d'air !
T'as pas de coeur.
T'es la seule à avoir des soucis ?
Tu crois que j'ai la vie facile ?
Pauvre chou.
T'as une vie de rêve
comparée à la mienne.
Tout le monde se fout
que je sois vivante ou morte !
Je te connaissais déjà.
- Je t'ai toujours connue.
- Exact.
Coule un bronze où tu veux
et pars tranquillement.
Ma mère était exactement comme toi.
Un trou noir sans fond.
La mère, maintenant.
Je capitule.
Brû***-moi sur la croix.
Tu sais quoi ?
Tu es givrée.
- Je voulais juste de la tendresse.
- Viens ici.
Ecoute-moi bien.
Ne t'avise plus de m'appeler.
Si tu me croises, change de trottoir.
Je veux que tu sortes de ma vie.
Non, ne pars pas !
J'appellerai ta femme !
Quoi ?
Je raconterai tout à ta fille.
Viens ici.
Ecoute-moi.
Si tu t'approches de ma famille,
je te tue...
tu m'as compris ?
Je te tue !
Tue-moi... Tue-moi, espèce de...
Putain de garce !
Tue-moi.
Bon, on y est.
Tu ne démarres sous aucun prétexte.
- C'est toi qui parleras.
- Moi ?
- Eugene connaît ma voix.
- Te bile pas.
Avec ça, ils broncheront pas.
Ca va pas ?
Je me demande...
- T'es décidé ?
- Pourquoi ?
Pas toi ?
Et merde, on se casse.
On y va
avant de redescendre.
- Flush à l'as.
- A toi de parler.
Plus un geste !
Du calme, d'accord ?
Ta gueule !
Videz vos poches.
Tous !
- Allez !
- Vilains garnements. Très vilains.
C'est un petit poker.
A peine de quoi vous faire la main.
- Tu vas la fermer ?
- Relax. Du calme.
Vous savez qui on est ?
Ta montre.
Quitte-les tant qu'il est temps,
fiston.
Donne-la-lui, Sunshine.
La victoire a cent géniteurs,
la défaite est orpheline.
Ferme-la !
Arrête de me regarder !
Magnez-vous...
on se tire !
Si tu peux garder ta tête
pendant...
Il est passé où ?
Merde !
Tirons-nous !
Sors de là !
Jackie !
Merde, merde !
Hé, ducon.
Chris, pitié.
On savait pas que tu étais là.
On bosse pour Ralphie.
Pitié.
Si vous aussi souffrez
de problèmes d'érection...
vous savez que ce n'est pas drôle.
Mais vous ignorez peut-être
que le traitement est remboursé...
Dr Freid. Votre service dit
qu'il s'agit d'une urgence.
Bon sang !
Non, Tony.
C'est plus possible.
J'enregistre un communiqué.
Il peut pas aller aux urgences ?
Il n'a pas de papiers ?
Ferme-la.
Il va toucher une artère !
Le sédatif va faire effet.
Remercie Dieu d'être en vie.
- Ce noeud est vraiment médecin ?
- Je suis même médecin des noeuds.
Il peut te la rallonger,
si tu veux.
Enlevez-lui ce slip de gonzesse.
Tu vas te remettre.
Je vais buter ce petit con, Tony.
Pour de bon.
- C'était vraiment Jackie ?
- Je le bute dès ce soir.
- Non.
- Pourquoi ?
- C'est un ordre.
- Pourquoi ?
J'ai pas à t'expliquer.
Parce que c'est le fils
de Jackie Aprile ?
Tu peux pas laisser passer ça !
Il m'a tiré dessus
et il a failli tuer Furio !
Tu prends des risques
en butant des gens.
Les Fédéraux n'attendent que ça.
- Conneries. T'es qu'un hypocrite !
- Qu'est-ce que tu dis ?
Tu prônes ton code d'honneur...
mais il ne s'applique qu'à nous.
Je t'aimais.
C'est moi qui décide, pas toi.
Si tu m'aimes plus, tant pis.
Je te demande pas de m'aimer.
Mais tu dois me respecter.
Ralph est là.
Qu'est-ce qu'on disait ?
C'est terrible.
Ro devient folle. Elle sait qu'il
traîne avec ce bon à rien de Dino.
Aucune nouvelle ?
Viens t'asseoir.
Ce gamin...
- Il a fait une grosse connerie.
- Enorme.
- Braquer ton putain de poker.
- Tu es un ami de la famille.
Non, je te plains, toi.
Tu vis sous le même toit.
Et c'était mon poker.
Ce qui est arrivé à Sunshine...
c'est une honte.
Mais je serai franc...
Je veux lui donner une chance.
C'est mon point de vue.
Tu as d'autres soucis.
C'est toi le boss...
Tes ordres seront respectés.
Je veux que tu fasses
comme tu le sens, Ralph.
Tu es sûr ?
Mais il s'en est pris à Furio
et à Chris... Des affranchis.
Ils respecteront ta décision.
Je sais que ce sera la bonne.
C'est pour ça que tu es capo.
C'est le fils de Rosalie.
Je comprends ta réaction.
Les autres comprendront aussi.
Et on se fout pas mal
de ce qu'ils peuvent penser.
Il t'a manqué de respect.
Mais c'est toi qui décides.
Et si tu changes d'avis...
Dis-toi bien
que tu n'as aucun...
reproche à te faire.
Tu t'es occupé de ce môme...
tu l'as éduqué du mieux possible.
N'est-ce pas ?
Jack l'a trop gâté.
C'est le tien, je crois.
Ce crétin se baladait avec
pendant les fêtes.
Elle voulait vraiment
que je la tue.
Un suicide par procuration.
Elle m'a piégé ?
Je suis qu'un marteau pour elle ?
Elle vous aimait.
Elle était si belle
dans votre bureau, ce jour-là.
Une Irina avec des diplômes.
Demandez-vous....
comment vous avez vu en Gloria
derrière ses manières sophistiquées...
l'être blessé, rageur, qui allait
vous permettre de reproduire...
votre relation
avec votre mère ?
Je veux pas baiser ma mère.
Vous ne m'en convaincrez jamais.
Pas la baiser...
essayer de lui faire plaisir.
De gagner son amour.
J'ai 40 ans, putain.
On répète ce qui nous est familier,
même si cela nous fait du mal.
Le besoin de Gloria de dramatiser.
De ne voir le monde
qu'à travers soi.
A une époque...
chez votre mère,
cela passait pour de l'amour.
Ecoutez, vous êtes son médecin.
Dites-moi...
si je dois me méfier d'elle.
Elle menace
d'en parler à Carmela.
Franchement,
je ne peux rien prédire.
La question est plutôt...
Pourquoi cette attirance
pour les liaisons dangereuses ?
Pourquoi mettre en péril
votre mariage ?
- Je cherche peut-être à en sortir.
- Anthony...
- Vous ne quitterez jamais votre femme.
- Foutaises. Il y a des limites...
Elle pourrait vous quitter,
mais vous ne la quitterez pas.
En dépit de votre maternage...
vous avez pris au moins une bonne
décision vis-à-vis des femmes.
Vous n'allez pas tout gâcher.
Vous êtes vous-même trop égoïste
pour le faire.
D'accord, d'accord.
En fin de compte,
vous êtes très conformiste.
C'est bon.
Il va falloir s'arrêter là.
- Elle a la pêche, je l'admets.
- De 0 à 100 km/h en 7 secondes.
Je vous plais pas ?
Si je reviens pas dans 10 mn,
ils appellent les flics.
C'est la procédure.
La voilà, la procédure.
T'approche pas de Tony Soprano.
Ferme ta gueule et écoute-moi.
C'est fini.
Terminé.
Si tu l'appelles ou que tu t'approches
de lui ou de sa famille...
tes nibards gicleront
sur ces beaux sièges en cuir.
Et n'oublie jamais ça...
C'est ma gueule
que tu verras en dernier.
Pas celle de Tony.
On s'est compris ?
Et ça sera pas comme au cinéma.
Du nouveau ?
Il a dû descendre en Floride.
Je suis sûr qu'il va bien.
Je t'en prie.
Ecoute...
- Ca va être difficile à encaisser.
- Mon Dieu !
Ne t'inquiète pas. C'est juste que...
Il a un gros problème de drogue.
Quoi ?
La cocaïne. Il est possible
qu'il doive de l'argent à des dealers.
- Seigneur.
- Je voulais pas te le dire.
On fait tout notre possible.
On le retrouvera.
On le soignera.
Il fera une cure de désintox.
Espérons qu'il ne soit pas allé
trop loin.
Concours des agents immobiliers
Ca sent bon.
J'ai fait des biscuits
pour la vente de charité.
Tu as bonne mine.
Je suis allée à la gym.
C'est pour ça que tu me fais plus
de crises d'hystérie ?
Où est ta bague ?
Chez le bijoutier.
Elle est un peu grande.
C'est moi.
Je serai à la maison dans 20 mn.
J'ai pris les cannellonis.
Non, chez Celentano.
Il suffit de les réchauffer.
Traduction :
Sylvain Thébault
Sous-titrage :
TVS - TITRA FILM
Adapté par :
SDI Media Group
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