82e et cinquième - magique - Adela oppenheim

Pour nous, les bijoux sont une parure. C'est quelque chose que vous mettez le matin, peut-être assorti à vos vêtements, mais nous ne sommes pas si attachés aux bijoux et à leur symbolique. Pour les anciens Egyptiens, ils avaient une sorte de valeur protectrice. Il s'agit d'un pendentif pour un collier qui appartenait à une femme nommée Sithatoryunet. Nous ne savons pas grand chose d'elle. Elle vivait aux environs de 1880 avant J-C. On l'appelle la fille d'un roi, donc, nous savons que c'était une princesse. Les femmes de la famille royale jouaient un rôle important dans l'expression de la vie du roi dans l'au-delà. Cette pièce ne porte pas son nom mais au-dessus, au centre, se trouve le nom du pharaon Senwosret II. Elle était peut-être la fille de ce roi. Il y a ici de très beaux faucons, qui représentent le dieu Horus. Le roi lui-même, lorsqu'il est vivant, est le dieu Horus et Horus est assis sur ces signes sphériques, qui représentent le soleil encerclant le monde. C'est un symbole d'éternité, c'est un symbole de protection. Ces deux signes ankh qui pendent du cobra représentent le symbole de la vie. Au bas, il y a une petite silhouette agenouillée, le symbole du mot « million » portant le symbole « année ». Autour du coude il y a un tê*** qui représente le symbole numérique « cent mille ». C'est toute une composition qui encercle le nom du roi de protection et de vie éternelle. Cette seule petite pièce contient 372 incrustations distinctes. Et cela est vieux d'environ 4.000 ans. Ils n'avaient pas d'outils de joaillers tels que nous les connaissons actuellement. Tout ce qui est incrusté devant est répété à l'arrière dans sa décoration enchâssée. Vous devez imaginer que personne, excepté la princesse ne pouvait les voir. Cette pièce était un symbole magique qui devait être complet. Nous sommes habitués à voir ces rois égyptiens, ils sont très éloignés, vous les voyez en pierre, ils sont grands et imposants. Ils ne nous sont pas réellement accessibles en tant qu'êtres humains. Bien sûr, vous vous demandez « A quoi ressemblaient ces gens ? » Il y a peu de données biographiques. Donc, ce qui nous reste est le reflet absolu de qui elle était et de ces choses qu'elle portait alors alors qu'elle était en vie. Vous êtes toujours avides de ces petites choses qui, en quelque sorte, les transforment en êtres réels.