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Le décrochage scolaire frappe un jeune sur trois au Québec. (cc on)
Que pouvons-nous faire pour engager un jeune dans la poursuite de sa réussite scolaire?
Ensemble à la poursuite de la réussite
Avant de fonder pour trois points, on est plusieurs à avoir expérimenter ce que ça fait que d’avoir
un encadrement soutenu en contexte scolaire et sportif et on en bénéficie en date d’aujourd’hui.
Maintenant on a aussi été appelé à faire la même chose à titre d’entraineur
et de voir des jeunes grandir à travers ça et puis les résultats que ça a donné dans les milieu
où on a été appelé à travailler étaient assez impressionnant.
Et je pense que l’idée c’était de voir comment on pouvait apporter cette même façon de faire
et ce même type d’encadrement dans les milieu où les gens en ont le plus besoin.
Moi personnellement à titre d’entraineur de basket pendant 10 ans,
j’ai eu l’occasion de voir des jeunes qui étaient dans des milieux moins favorisés
qui n’avaient peut-être pas nécessairement cet encadrement là dont j’ai moi même bénéficié
et je pense que Pour 3 Points est né de ça, d'un espèce de savoir faire,
d’un bon espoir qu’en encadrant un jeune en milieu sportif,
on peut l’amener à réussir et de l’implanter dans un milieu
où parfois les ressources sont pas nécessairement là pour offrir ce soutient là.
Présentement ce qu’on offre aux jeunes comme ressource, c’est premièrement de l’aide aux devoirs.
Donc à chaque semaine, les jeunes sont appelés à être soutenus ou supervisés par des tuteurs
qui les aident dans leurs devoirs et dans leurs études, donc ça c’est un des volets.
Le deuxième volet, c’est le mentorat, donc chaque jeune est jumelé à un mentor
qui est appelé en fait à agir à titre de grand frère si on peut dire ça comme ça.
Le troisième volet c’est les conférences.
On des conférenciers qui viennent traiter de sujets d’intérêts pour les jeunes
qui sont des modèles de réussite par ailleurs.
À titre d’exemple, des anciens joueurs de niveau universitaire.
Je pense que les jeunes, faire du basketball, ce n’est pas un problème pour eux.
S’ils ne jouent pas à l’école, ils vont jouer avec des clubs civils.
Cependant, réussir à les garder à l’intérieur du programme, c’est un challenge
parce que on leur demande quand même un minimum,
que ce soit l’assiduité, être là aux pratiques de basketball.
Ça a prit du temps, mais petit à petit on a vu que les résultats commencent à venir.
On a eu un évènement de lancement qui se trouvait à être notre évènement de levé de fond,
la journée bénéfice P3P, en fait.
Qui débutait par un tournoi de basket 3 contre 3 et qui s’est terminé par un vins et fromages.
Donc c’était essentiellement le concept de la journée.
C’était l’fun, c’était vraiment bien comme évènement dans la mesure où,
les gens étaient présents pour la cause.
Tout le monde de notre conseil d’administration étant âgé entre 25 et 35 ans,
des gens impliqué dans différents milieux.
Qui va faire la NBA?
Ils lèvent tous leur main.
Et je peux donner l’anecdote où Maxime Paulus-Gosselin, qui était le conférencier à ce moment là,
il leur demandait c’est quoi les chances qu’ils avaient de faire la NBA?
Et les réponses étaient 1 sur 32, 1 sur 50,
alors que Maxime avait fait calcul un peu approximatif et les chances sont de 1 sur 14 millions.
Mon Dieu!
Par contre, ce qu’on leur présente, on leur présente des exemples concrets de gens
qui ont joué au niveau universitaire, ce qui est déjà une réussite en soit
et là tranquillement le rêve ce n’est plus nécessairement de faire la NBA,
c’est de jouer dans une université.
Et ils le disent maintenant, alors que avant, ça n’existait pas,
ils ne savaient même pas c’était quoi
et ça en soit, c’est une réussite parce que les jeunes ont vu des exemples,
de personnes qui ont fait ce parcours là, ils se sont fait dire qu’est-ce que ça prend,
et ils le verbalisent quant à leur objectif,
et ça c’est quelque chose qui est déjà une réussite à mon avis.