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Précédemment dans The Unit.
Que veux-tu de moi ?
Tu veux que je me confie ?
Oui.
Non, il vaut mieux pas.
- Jérémie Erhart.
- Le cadre que Jérémie conduisait.
Il y a eu un attentat.
Il a été brûlé.
Les analgésiques lui font perdre
connaissance, mais il demande Crystal.
- Elle devrait bientôt être ici.
- Beaucoup de gens te cherchent.
J'étais ici tout ce temps.
- Crystal n'est pas venue.
- Tu étais à l'hôpital ?
Pauvre enfant. Le premier jour où il peut
avoir des visites et elle n'est pas venue.
J'ai essayé de me perdre
toute la journée.
"L'immoralité des États-Unis
nous a envoyés tuer les innocents.
Sachant les atrocités
que l'Amérique a perpétré ici...
j'ai demandé asile. "
Vous êtes certaine
que c'est votre fils ?
C'est la même voix, les mêmes mains.
Et les cicatrices viennent...
de quand à trois ans, il a fait tomber
un pot d'eau chaude du fourneau.
Les États-Unis doivent cesser
leur participation...
Pourquoi vous pensez
qu'il est encore en vie ?
Pas de contact en 37 ans.
Il est mort.
Ils n'ont jamais trouvé son corps.
Daté d'il y a un mois.
Kevin Huong, un homme au Vietnam.
Il dit qu'il sait où est Patrick.
Il l'a vu au marché. Il a fait
du commerce avec lui, il lui a parlé.
Mais il dit qu'il se fait
appeler Doug McBride.
Patrick a peur de rentrer, dit-il.
Tant de temps et de distance.
Mais Patrick s'est confié
à cet homme...
et il dit que pour 5 000 $...
Il vous brisera le coeur.
Mme Gaffney, c'est une escroquerie.
Il m'a envoyé cette plaque
comme preuve.
Ce n'est pas une preuve.
Il aurait pu la trouver.
Il aurait pu la fabriquer.
Eh bien...
vous pourriez au moins demander à
l'ambassade tandis que vous êtes là-bas ?
Vous y allez de toute façon.
Vous y serez.
- Je ne sais pas.
- Vous auriez le temps avant la cérémonie.
Vous avez le temps. Pas moi.
J'ai besoin de le voir tandis que...
Tandis que je peux.
Vous voulez bien trouver mon fils ?
La foire du livre de Jen.
J'ai laissé 15 $ sur...
La même liste qu'hier ?
- Et Lissy a du soccer à 3 h.
- Vous me voyez ?
- Certainement.
- Alors, je dois être là.
- Il y a des fèves au lard au frigo.
- J'ai tout ça en main.
- Tu es sûr ?
- Les filles occuperont Serena.
Amusez-vous bien toutes les deux.
C'est l'heure.
Quand je pars,
je sais dans quoi je me lance.
J'y vais pour la cérémonie...
et c'est tout ce que je vais faire.
Sois prudente, chérie.
Te voilà partie.
NATIONS UNIES,
NEW YORK
Le secrétaire général Anders Gam.
C'est bon.
M. Salah, nous sommes ravis que
vous parliez ici aux Nations Unies.
Je pourrais dire que le plaisir est
pour moi, mais il n'y a aucun plaisir...
avec des atrocités se déroulent
toujours à Darfur, M. Gam.
Je vois que vous êtes bien protégé.
Après le discours, vous irez à LaGuardia
prendre un jet privé pour Chicago.
Personne ne sait
dans quel l'hôtel vous serez.
- Vous allez m'accompagner à Chicago ?
- Je vais faire les présentations.
Si vous me demandez si j'ai mis
la cerise dessus, oui, je l'ai mise.
Si vous sortez de votre cachette
pour mettre la main à la pâte...
je vais m'assurer que
vous ayez les meilleurs hommes.
J'attends votre discours
avec impatience.
Moi également, jusqu'à son terme.
NATIONS UNIES
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Prosky téléphone
à tous les ambassadeurs...
pour les persuader de ne pas
assister au discours de Salah.
Vous savez,
"Et si les terroristes attaquent ?"
Il veut un appel.
J'en suis certain.
C'est pour quelle occasion ?
C'est la première fois
que j'entre ici aujourd'hui.
Ne répondez pas au téléphone.
Sortez de ce bureau.
VOUS BOUGEZ, VOUS MOUREZ !
On a un problème en haut.
Allez voir, et assurez-vous
que ça ne concerne pas mon gars.
C'est juste la routine, Momed.
- Vous sentez une bosse sous votre pied ?
- Oui.
Pas de micros en évidence,
pas de dispositifs.
Le tapis est tranché au rasoir,
juste sous son pied.
Vous avez le pied sur
le point de pression du dispositif.
Le bloc sous la moquette
est un genre de détonateur.
Il s'arme quand on marche dessus.
Votre poids a donc activé ce truc.
Et ce qui le fera déclencher...
Si vous bougez...
Même d'un cheveu.
Je... dois uriner.
Allez-y donc.
- C'est du bidon ?
- Supposez toujours que c'est réel.
Je ne sais pas ce qui va arriver,
mais vous devez partir.
On travaille ensemble depuis 22 ans.
Je sais comment le garder calme.
Eh bien, c'est votre choix.
Si vous changez d'avis,
vous filez d'ici.
Ici Charmeur de serpent. Urgence quatre.
Je répète, urgence quatre.
C'est Ila Neihaus.
Le secrétaire général vous informe...
que M. Momed Salah est malade
et qu'il ne parlera pas aujourd'hui.
Je vais vous demander
de rester calme et immobile.
On va faire venir du matériel pour voir
ce qu'il y a sous votre pied...
pour voir ce qu'il y a
dans ce beau gâteau.
Vous pouvez faire ça pour moi ?
C'est bien.
Jonas a besoin de toi en vitesse.
Le discours est annulé.
Vous partez maintenant.
- Quelqu'un me vise ?
- Le secrétaire général est en danger.
C'est tout ce qu'on sait
pour l'instant. Allons-y.
- Ils sont venus me tuer ?
- Vous m'avez fait confiance il y a dix ans ?
- Non.
- Je vous ai quand même sauvé la vie ?
Alors, faites-moi confiance
maintenant.
La sortie est dégagée.
Reculez.
Baissez-vous !
Verrouillez cette porte derrière vous
et n'ouvrez qu'en entendant ma voix.
Ne me laissez pas seul ici.
Je ne sais pas si c'est pour vous,
mais c'est pour quelque chose.
Et je n'ai qu'un certain nombre
d'hommes disponibles.
Vous m'avez promis de rester
près de moi toute la journée.
La situation a changé.
Ma voix seulement.
Bien reçu. Et des cordes, du C-4,
miroirs dentaires, trousse médicale.
- Boitier de radiographie.
- Legris veut son jouet favori.
Scie circulaire à basses vibrations.
Binos, scie circulaire
à basses vibrations.
Requin 0-6.
Bouclez cet endroit.
Où que soient les gens,
qu'ils y restent.
Vent frais,
détournez la sécurité ONU.
Arrêtez tous les ascenseurs.
Des hommes à toutes les issues.
Arrêtez les agents de secours.
Voyons si on s'en sort seuls.
- Accident d'ascenseur, deux morts.
- Salah ?
- Planqué en sûreté.
- Les deux morts dans l'ascenseur ?
L'un est Nika Petros, le second
en commande de l'ambassadeur grec.
Vois si Petros avait l'habitude de
prendre le même ascenseur. L'autre ?
C'était son heure. Gito Kim, ici
pour déjeuner avec sa femme.
Qui est connecté à Salah et à Gam ?
Ce n'est pas la question du jour ?
Il semble secoué.
Merci. L'assistant de Petros
dit qu'il arrivait tôt...
pour prendre un café à la même heure,
toujours le même ascenseur.
Si c'était la cible, les ascenseurs
étaient sabotés pour assurer le travail.
On ne peut pas être sûrs
pour l'escalier.
Je ne suis pas l'opérateur.
Vous l'êtes.
Mais ne craignez pas
de me mettre au travail.
Remontez vos manches. Prends
le colonel, vérifiez les ascenseurs.
C'est une coïncidence ?
Ce Petros signifie quelque chose ?
Qui d'autre est visé ?
- Que devrais-je savoir ?
- Anders a été opéré à la hanche l'an passé.
Il a du mal à rester immobile.
De quel côté, Gam ?
- Le côté droit.
- Des spasmes musculaires ?
Des douleurs ? Des élancements ?
Vous pouvez tenir
encore une heure, Monsieur ?
Je ne suis pas sûr
de pouvoir tenir cinq minutes.
L'acajou est un bois dense.
Ça pourrait correspondre à son poids.
La pression est sous son pied.
On ne peut pas la reproduire.
Il est de ma taille et de mon poids.
- Pas exactement.
- Je suis plus près que vous.
C'est le moment de vous éloigner.
Allez dans le hall aussi loin
et aussi vite que possible.
Monsieur, je vais vous dire
ce qui va arriver.
Vous allez cesser de prier...
et m'écouter.
Je vais venir derrière vous.
À cet instant...
je mettrai tout mon corps
contre le vôtre.
Ne bronchez pas quand je le ferai.
Vous comprenez ?
- Oui.
- Bien.
Je vais le faire maintenant.
Je vais vous dire quelque chose...
et ce sera une révélation pour vous...
mais c'est vrai.
On peut vivre sans une jambe.
On peut vivre sans les deux.
On peut vivre sans un bras.
Mais si ce dispositif
est une bombe...
si on le fait mal ou qu'on attend que
vous trembliez et lâchiez la pression...
on mourra.
Alors, vous ne bougerez
que de la façon dont je vous déplacerai.
La table sur laquelle sont vos mains
atténuera l'explosion.
Ne changez pas
la pression de vos mains.
Tout le monde, restez où vous êtes.
Je répète, tenez votre position.
Vous sentez ma jambe droite
tout contre votre jambe droite ?
Restez avec ma jambe.
Je vais faire glisser votre pied
pour mettre le mien.
Mais il faut garder le même poids
sur votre pied...
et rien n'arrivera.
Quand vous sentirez que
votre pied est libre, ne courrez pas.
Restez où vous êtes.
Attendez mon signal.
Puis éloignez-vous lentement.
Je signalerai, quand ça sera fait.
Quand vous vous éloignerez, vos jambes
seront faibles. Ça va arriver.
Ne vous stabilisez pas
sur le bureau.
Ne vous appuyez pas sur moi.
Vous êtes resté là avec courage. Vous
pouvez tenir quelques secondes de plus.
Continuez d'écouter ma voix.
Sentez la pression.
On y va.
Attendez. Attendez.
Attendez.
Bloquez vos coudes.
Ne lâchez pas maintenant.
Ne faites pas un mouvement
Maintenant...
enlevez vos mains
de dessous les miennes.
Lentement. Doucement.
Doucement.
Doucement.
Doucement.
Tout va bien.
Faites un pas. Lentement.
Encore un. En douceur.
Je ne me souviens pas
du couplet suivant.
- Aïe ! Ça fait mal.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Kim a la grippe. Elle m'a demandé
de surveiller tes filles.
- Je peux m'occuper de mes filles.
- Je pensais que tu serais content.
Eh bien, tu t'es trompée.
Rentre chez toi.
Ta femme n'est pas dans le pays.
L'endroit est à nous.
Cet endroit... est ma maison.
C'est ma femme et ma maison !
- Lâche-moi.
- Je ne veux pas de toi ici.
Je ne manquerai pas de respect
à ma famille.
Tu ne leur manquais pas de respect
quand tu m'as fait l'amour ?
- C'était une erreur.
- Les hommes comme toi n'en font pas.
- Que veux-tu ?
- Toi, comme tu étais avant.
Ça n'arrivera pas,
pas dans ma maison.
On peut aller ailleurs.
Plus maintenant.
Prends ce avec quoi
tu es venue et va-t'en.
Je peux utiliser ton téléphone,
alors ?
Je dois appeler Kim, qu'elle sache que
je ne peux pas surveiller tes fillettes...
car ma présence te gêne
depuis que tu as couché avec moi.
Bienvenue spécialement à nos visiteuses,
les épouses de l'armée.
AMBASSADE U.S., HANOI, VIETNAM
Je vous invite à participer aux
activités avant la cérémonie mercredi...
BIENVENUE GAF
pour honorer ceux
qui ont donné leur vie...
au Vietnam.
J'aimerais maintenant céder la place
à ma femme, Mailan.
Vous avez sur vos tables
l'itinéraire des activités.
Des autobus et des guides
seront à votre disposition.
- Mesdames.
- Ambassadeur Trotter ?
- Oui ?
- Molly Blane, GAF, Fort Griffith, É.-U.
Ravi de vous avoir ici, Mme Blane.
- Excusez-moi. Je dois aller au bureau.
- J'ai juste besoin d'un moment.
C'est un membre de la famille ?
Non. Sa mère m'a donné ça.
Elle l'a reçu récemment
d'un homme d'ici.
- Quelqu'un à l'ambassade ?
- Non. Kevin Huong, un négociant local.
Il dit qu'il sait où est cet homme...
Il aurait 56 ans maintenant.
Oui. A-t-il demandé de l'argent
en échange du renseignement ?
- En effet.
- Le nom, Huong, est très commun.
Mais le prénom dénote sûrement
un Amérasien.
C'est important ?
Le Vietnam a un système
de classe sociale.
Les Amérasiens sont
sur le dernier échelon.
Ils doivent mendier pour vivre
dès leur enfance.
Ils ne sont admis ni par les Vietnamiens,
ni par leurs pères Américains.
Elle aurait pu être faite dans
n'importe quelle rue en 10 minutes.
- Certaines sont vraies.
- Peut-être.
- Celle-ci ? Probablement pas.
- C'est certainement vrai.
Mais j'ai fait une promesse...
Une promesse à sa mère... De chercher.
Je peux parler à quelqu'un
des dossiers à l'ambassade ?
Cet homme a été déclaré prisonnier,
porté disparu, ou tué pendant la guerre ?
Oui.
Alors, je crains que
ce soit tout ce que vous trouverez.
Les Japonais sortent encore
de la jungle dans le Pacifique du Sud.
Un homme en Corée du Nord a émergé
l'an dernier... La guerre de Corée.
Des prisonniers, des portés disparus
de la guerre du Vietnam...
ont réapparu.
Très rarement.
Vous pouvez me fournir une escorte
pour rencontrer ce M. Huong ?
Mme Blane, les hommes qu'on a
sont là pour protéger l'ambassade.
Vous êtes déjà venue au Vietnam ?
Je vois. Profitez des festivités
et oubliez ça.
Il n'y a rien à trouver.
C'était peut-être...
au fils de quelqu'un.
Peut-être. Veuillez nous excuser.
Très bien. Ça devrait tenir.
Vous voulez qu'un de mes hommes
monte ça par l'escalier ?
Non. C'est le seul moyen
d'être sûr que ça arrivera là-haut.
On attend des mèches.
Après, on est prêts à y aller.
J'ai un gars là-haut avec le pied
sur le déclencheur d'une bombe.
J'ai besoin de ce truc maintenant.
- Voilà.
- Mettez ça dedans.
Remontez-le !
Ce n'était pas une défaillance mécanique.
C'était un meurtre.
Les ascenseurs étaient sabotés.
Un système magnétique a libéré le frein.
C'était à courte portée.
Il fallait être à 50 m pour l'activer.
Notre gars est encore dans l'édifice.
Bon. Ça vient.
- Le paquet est en route.
- Bien reçu.
On le tient.
J'apporte des cadeaux.
On a les trucs, mon vieux.
C'est réconfortant, car le gâteau
vient de se mettre à faire tic-tac.
VOUS BOUGEZ, VOUS MOUREZ !
Comment t'es-tu mis
dans ce pétrin, Hector ?
Comme d'habitude.
J'ai fait une faveur à un homme.
Tu veux prendre une ***
et te sécher les cheveux avant ?
Je pensais peut-être à un feu de camp,
au clair de lune, et des guimauves.
RADIOGRAPHIE
Bon. Je prends le premier cliché.
Oh, oui.
C'est un système à pression.
On vous sort de là.
Restez avec moi.
Et voilà comment on va voyager.
- Vous êtes sérieux ?
- C'est la seule sortie. Pourquoi ?
Parce que le dispositif l'a dégagée.
Charmeur de serpent,
tout est dégagé.
Allez juste
où c'est très pittoresque.
Montrez-moi un noeud prusik.
Faites-m'en un autre.
- Vous vous rappelez des cours d'alpinisme ?
- Oui.
Vous avez réussi ?
Blocage par tension.
Sans tension, il glisse.
Tu as cessé de transpirer.
Tu es déshydraté.
Il faut te faire boire du liquide
sans que tu ne bouges.
Je vais bien. Juste un peu raide.
Ils sont partis ?
Sélections.
J'ai dû faire deux fois
mon test de Jumar.
- C'est comme une danse, les pas.
- En effet.
D'accord,
j'ai un instantané du gâteau.
Je vois des piles.
Peut-être des piles de surveillance.
- Juste une ligne, rien d'absolu.
- Des explosifs ?
Je ne sais pas. Peut-être.
Des fils pour sûr. Un circuit.
- N'est-ce pas réconfortant.
- As-tu besoin de te soulager ?
- Où est la poche médicale ?
- Ho, ho, ho.
Très bien.
Mettez le pied gauche dans cet étrier.
Très bien.
Essayez de ne pas regarder en bas.
Très bien. Faites exactement
ce que je fais en même temps que moi.
Tu vas y arriver, Tom, pas vrai ?
- On va bientôt le savoir.
- D'accord.
Le pied droit.
Relâchez la pression... maintenant.
Restez ferme pour verrouiller.
Le pied gauche. À mon signal.
Relâchez la pression... maintenant.
Le pied droit. Relâchez la pression.
Allez.
Le pied gauche.
Relâchez la pression. Allez.
Fais baiser ta pression artérielle.
Penses à des plages de sable blanc.
Lisbonne. Le sable est rose.
Et... expire.
Oh, oui.
Bon retour.
Bientôt tu vas transpirer
et *** comme le secrétaire.
Tu n'auras pas à t'inquiéter
que ton corps se crampe.
T'auras un suçon,
quand tout ça sera terminé.
Bon, j'ai quelque chose.
- C'est mauvais ?
- Le gâteau parle à des télécommandes.
Ne m'attrapez pas.
Trouvez d'abord votre équilibre.
Prêt ? Bon.
Attrapez ma main.
Le pied droit.
Il pourrait ne pas être là.
J'aimerais qu'on ait plus de protection.
C'est ce qu'a dit Mack dit quand
je suis tombée enceinte de Lissy. Viens.
Cet homme est sûrement un escroc.
Tu penses que la violence
ne fait pas partie de ses astuces ?
On a une assurance pour ça...
Sa cupidité.
Et on peut prendre soin de nous.
Donnez-moi d'abord l'argent.
Je ne donne rien avant d'avoir
des informations, M. Huong.
Vous le connaissez... Patrick Gaffney ?
Il a pris le nom...
Doug McBride, cinquantaine,
américain, expatrié. J'ai réussi ?
- Où est-il ?
- Je vous dirai une fois payé.
Je ne vous donne pas d'argent tant
qu'on n'est pas sûres que c'est lui.
Où est-il né ?
Combien de frères il a ?
Quelle était son équipe favorite
de baseball ?
Donnez-moi l'argent.
Et j'appelle.
ÉCRAN LARGE PLASMA
PORTABLES
- Je ne peux pas dépenser ça.
- Le journal est daté d'hier.
On a l'argent.
1 000 dollars américains.
Il sera à vous...
quand j'aurai les réponses.
Restez ici.
Eh, où tu es né ?
Combien de frères ?
Né à Dayton, Ohio.
Pas de frères, ni de soeurs.
- Équipe favorite de baseball.
- Ton équipe favorite de baseball ?
- Pourquoi tu veux savoir ça ?
- Je t'achète un abonnement.
Les White Sox de Chicago.
Les White Sox de Chicago.
Conduisez-nous à Patrick Gaffney...
et on reviendra à notre hôtel ensemble
pour vous donner l'argent.
Pourquoi es-tu là ?
La fièvre de Kim empire,
et elle s'inquiète pour tes filles.
Le souper sur la table, la vaisselle
sale dans l'évier, ce genre de choses.
Elle m'a fait promettre.
Je ne dirai pas un mot, d'accord ?
Ne t'inquiète pas.
Ne t'inquiète pas du tout pour moi.
Je trouverai quelqu'un demain
pour m'aider avec les filles.
Je peux aller les chercher
après l'entraînement de soccer.
- Ça ne sera pas nécessaire.
- C'est bon.
- Comment va Jérémie ?
- Je ne sais pas.
Assez horrible de ma part, hein ?
Il aurait sûrement
bien besoin de toi présentement.
- Patrick ?
- Patrick Gaffney !
Tu as l'argent ?
- Quand vous aurez l'argent, on parlera.
- Espèce de salaud.
Conduis-le à l'hôtel,
et donne-lui l'argent.
Cet homme essaie
de voler sa propre mère.
Je ne suis pas venue si loin
pour m'arrêter maintenant. Fais-le.
J'ai votre adresse. Vous avez
de la contrebande dans votre salle.
Alors, soyez de retour
dans deux heures.
On a dégagé autant qu'on a pu, mais
il y a des bords déchiquetés. Attention.
C'est bon à savoir.
Donnez-lui un coup de main.
Ça va bien ?
Tom, merci.
La police de New York
va vous escorter jusqu'à un refuge.
Quand on aura fini ici,
on viendra vous chercher.
J'ai un homme en haut.
Il est en danger.
Vous serez en sûreté avec ces hommes.
Filez.
POLICE DE NEW YORK - URGENCES
On s'en occupe.
- Dégagez le chemin, s'il vous plaît.
- C'était dur en maudit.
Deux détonateurs.
Des petites quantités de ce qui semble être
des explosifs avec circuits multiples.
- Car c'est un système à pression...
- Ça doit contenir un genre de gaz.
Le gaz libéré passe dans l'aération.
Le bâtiment est contaminé.
Il y a un deuxième émetteur
là-dedans, patron.
Il doit donc y avoir au moins un autre
dispositif dans le bâtiment, ou plus.
- Le gâteau leur parle ?
- Oui. Un sacré bavardage.
Ce pourrait être du gaz,
anthrax, ricin, air.
Le gâteau est le système d'armement.
Le bouton à pression sous le pied
de Williams, c'est le déclencheur.
- Pour tous ?
- C'est ça. Pour tous, où qu'ils soient.
On a la moitié les employés de l'édifice
enfermés dans leurs bureaux.
Plus maintenant. Il faut risquer l'escalier.
Priez qu'il ne soit pas piégé.
- C'est mieux que d'être gazés.
- Les gens sont confinés dans le bâtiment.
- Maintenant, vous voulez l'évacuer ?
- Notre paquet est en sûreté.
La Maison Blanche ne me donnera pas
de médaille posthume...
s'il ne reste aucun diplomate pour
assister aux funérailles des autres.
Je suggère de trouver
quel est ce gaz...
et qui est le vilain
qui l'a installé.
Le journal de sécurité. Personne n'a
déclenché les détecteurs de métal.
Ça n'aurait rien déclenché.
Ils montrent une pièce d'identité ?
Permis de conduire qu'on garde jusqu'à
leur sortie. Un employé montre sa carte.
- Les visiteurs s'arrêtent en partant.
- Certains ont dû passer.
Les ouvriers venant travailler
laissent leur permis et leur carte...
notant où ils vont faire quoi.
Plusieurs zones
sont à accès réservé.
Que faites-vous des cartes et permis
qui ne sont pas repris ?
PERMIS DE CONDUIRE DE NEW YORK
Vent frais, Betty bleue a la liste de Noël.
Dites-moi ce qu'il vous faut.
Hester Getz.
Il est arrivé à 11 h hier ?
Oui. Pour décorer
le bureau de Kay Troy.
Enlevé par ambulance deux heures après
pour douleurs de poitrine.
Mickey Caprio. Un chef, aujourd'hui, 8 h.
Une démonstration culinaire ?
Pour notre chef. J'ai vu Caprio dans
la grande cuisine quand j'ai balayé.
Evan Skaff, 42,
Climatisations Dulanian.
Il est arrivé hier, 4 h 45.
Il n'est pas reparti.
Pourquoi ça n'a pas été signalé ?
Les réparateurs.
Des fois ils mettent des heures.
Ils arrivent durant un quart. Le suivant
a dû penser qu'il travaillait toujours.
- À quelle zone il a accès ?
- L'aération, le sous-sol.
Appelez son entreprise,
voyez s'ils savent où est ce gars.
Oui.
J'ai quelques noms que vous devriez
communiquer au secrétaire général.
Il me faut ce qu'il y a sur cette liste.
Envoyez un gars avec un policier.
- Je veux entendre les sirènes.
- D'accord.
- Comment ça se passe, M. Goldberg ?
- À mi-chemin.
- Vous vouliez me voir ?
- Un homme des Climatisations Dulanian.
Il s'appelle Evan Skaff. Il est arrivé
hier matin, il n'est pas reparti.
J'ai appelé l'entreprise.
Skaff s'est déclaré malade aujourd'hui.
J'ai appelé chez lui, pas de réponse.
Jetez un coup d'oeil.
PERMIS DE CONDUIRE DE NEW YORK
Vous connaissez cet homme ?
Vous pouvez aller jouer
dans la cour, les enfants ?
- Voilà la connexion... Nika Petros.
- Le gars qui est mort dans l'ascenseur.
Il y a trois ans,
il conduisait ivre à Brooklyn.
Il a tourné au coin trop vite,
et il a heurté le fils de Skaff.
Douze ans.
- Le garçon de Skaff est mort.
- Oui.
Petros n'a pas été arrêté.
Immunité diplomatique.
Patron ?
- C'est du ricin.
- Tu en es certain ?
Oui. L'endroit sur la pellicule
était flou.
J'ai pris un autre cliché,
je l'ai agrandi 1000-X.
Un vrai tableau de Seurat. Des grains si
petits qu'on ne les voyait pas vraiment.
- Caractéristique du ricin.
- M. Levert le sait ?
Non. C'est pourquoi je suis sorti.
Il a autre chose en tête.
Des masques à gaz.
On pourrait tous en porter.
Le ricin est absorbé par les pores,
et on transpire tous.
- Tu peux le désarmer ?
- Je ferai de mon mieux.
Messieurs,
il semble qu'on ait la confirmation...
que Skaff est l'idiot
qui fait le finaud à l'ONU.
Il est toujours dans le bâtiment,
trouvez-le vite.
J'ai trouvé l'uniforme de Skaff.
Il l'a jeté dans une conduite.
- Qui sait comment il est habillé.
- Cette conduite d'aération ?
Oui, c'est celle-là.
Très bien. Il avait accès ici,
ici, ici, et ici.
Ils sont tous vulnérables.
Tire-bouchon, couteau, tournevis.
Un bras de chaise en métal.
Quelque chose de commun.
À nouveau, un gars
qui connaît son chemin.
Skaff était ici,
il avait eu un choix énorme.
On est dans le sous-sol du Secrétariat.
Qu'est-ce que c'est ?
Je n'avais pas remarqué. C'est...
C'est un espace pour ramper
hors du bâtiment vers une cour.
On pourrait... sortir pour aller où ?
Il voudrait savoir
que sa mission a réussi.
S'il n'est pas dans ce bâtissant,
on peut parier qu'il le surveille.
La police garde un dossier ? Quelqu'un
a déjà perdu son statut diplomatique ?
L'an dernier, le gouvernement grec
en a eu assez de Petros...
et voulait lui retirer son accréditation
et le livrer à la police de New York.
Et Petros est venu vous voir.
J'avais un vote important en jeu,
et il pouvait m'aider à gagner.
- Un vote sur...
- Pourquoi diable je m'en soucierais ?
Désolé.
Ce gaz neurotoxique, le ricin,
dans ce dispositif...
rendrait l'ONU inhabitable
pendant au moins deux ans...
tuerait mon homme
et tous ceux qui y seraient encore.
Quand vous avez demandé,
je ne m'en suis pas souvenu.
- J'ai des lettres du monde entier.
- Vous avez oublié ?
Oui. C'est exact.
Comment pouvez-vous faire ça
à votre propre mère ?
Elle m'a donné tout ce qu'elle a pour
vous, et vous voilà, un déserteur.
Votre mère se meurt, Patrick.
Je n'espère pas que vous compreniez,
et je n'ai pas à m'expliquer.
Appelez-la. Qu'elle entende
votre voix. Accordez-lui ça.
Elle n'a pas à savoir
que vous l'avez volée.
- Vous aurez votre argent.
- Je ne pense pas.
J'ai rencontré votre mère.
Elle est venue à ma porte
avec une chose en tête...
Son bébé.
Elle ne m'a pas frappée
comme étant une femme...
qui a élevé quelqu'un
qui se fiche de tout.
Vous vous souvenez des jours
à Baltimore ?
Plus maintenant.
Retournez-vous.
J'ai dit de vous retourner.
Je me souviens de Baltimore.
Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
Vous vous souvenez de Baltimore,
mais vous oubliez...
que vous êtes censé avoir des cicatrices
d'eau bouillante autour du cou.
Qui êtes-vous ?
Il est endormi ?
Rétroaction biologique.
Vous voyez ses mouvements d'yeux ?
D'avant en arrière,
comme s'il était en sommeil paradoxal.
Il visualise.
Ça fait baisser la pression artérielle,
ça ralentit le rythme cardiaque.
S'il était endormi, il ne pourrait pas
garder ses muscles tendus.
Il est temps de vous sortir d'ici.
L'escalier devrait être sûr.
Mais l'homme qui veut me tuer
est toujours dans le bâtiment.
Eh bien, oui. Il y a ce risque.
Rien ici.
Je vais sortir de votre côté.
- Eh. Vous êtes perdu, l'ami ?
- Non, mon vieux. Je suis juste là...
Vous avez un émetteur-récepteur ?
Faites voir une pièce d'identité.
Je fais juste une promenade.
Inutile de m'ennuyer. Allez, frère.
D'accord. Très bien. Très bien.
Très bien. Aïe !
- Oh, regardez ça.
- Je vais chercher de l'aide.
- Non, restez ici. J'ai besoin d'aide.
- Oui, il a besoin d'aide.
- Qui diable êtes-vous ?
- Faites voir vos mains.
Vous connaissez ce policier ?
Je fumais. Il est arrivé.
Mais il a l'insigne.
Rendez l'arme à mon pote.
Mes excuses les plus sincères.
Faites voir vos mains.
Où sont les autres dispositifs,
M. Skaff ?
Je leur ai donné-À tout cet endroit...
Ce qu'ils méritaient pour mon fils.
Je confirme : du ricin dans le gâteau,
mais pas d'autres dispositifs.
Le bâtiment a été évacué,
en dehors de vous les gars.
- Bien reçu.
- On a trois circuits différents.
Il faut avoir les trois
simultanément.
J'ai préparé ces canons à eau pour tirer
sur un circuit et couper l'alimentation.
Un millimètre à côté,
et ça va mal tourner.
Tu manques, je bouge...
D'une façon ou de l'autre.
On y va ? On n'y va pas ?
- On y va.
- On y va, Vent frais.
Charmeur de serpent.
Charmeur de serpent, vous êtes là ?
- Qui veut du gâteau ?
- Attends. Attends.
- Laisse-moi vérifier.
- Qu'y a-t-il à vérifier ? Je le porte.
D'accord. Bouge.
Je ne peux pas.
Mon genou est bloqué
depuis quelques heures.
Vous avez une idée du problème ?
Toute une journée.
Bordons ce pauvre gars.
Colonel ?
Je deviens colonel à minuit.
C'est 22 h 30. J'ai 90 minutes
pour soûler mes camarades.
- Ça me semble bien, Tom.
- Ça me plaît.
S'il en arrive à "Tommy," Monsieur,
n'hésitez pas à y mettre fin.
Espèce de salaud.
Payez.
Ce n'est pas Patrick Gaffney.
C'est un imposteur. Ne lui donne pas.
- Donnez-moi ma moitié.
- Non, Monsieur.
Vous avez son nom. Vous avez une partie
de sa vie. Comment ça se fait ?
Vous deviez le connaître,
ou quelqu'un qui le connaissait.
Vous deviez bien le connaître.
Vous savez où il est ?
Est-ce qu'il est vivant ?
- Quand ?
- Le 6 juillet 1969.
- Maintenant, donnez-moi mon argent.
- Au diable.
Si vous me prouvez qu'il est mort,
vous aurez votre argent.
Une tombe sans nom.
Ce pourrait être n'importe qui.
Vous l'avez enterré.
Vous l'avez tué ?
On était ensemble au Hilton d'Hanoi.
Pat est mort un mois ou deux après
qu'ils lui aient fait faire ce vidéo.
Ils l'ont enterré ici.
Vous avez pris son identité.
Vous n'auriez pas pu
écrire une lettre à sa mère...
pour qu'elle sache que son fils
était mort, comment il était mort...
ce que vous saviez de lui ?
Ils ont enterré ici beaucoup
d'entre nous morts en captivité.
Vous n'êtes pas mort.
Vous pouviez racheter ça.
Qu'est-ce que ça me rapporte ?
Vous savez quoi, la dame ?
Vous vous faites des illusions.
Pour apporter la paix aux gens ?
Il n'y a pas de paix.
Vous avez voulu déserter tout
et tous ceux que vous connaissez.
Votre pays, votre armée,
votre famille.
S'il faut en être un,
autant être un grand rouge.
Dites-moi votre nom.
Dites-moi votre nom.
J'appellerai votre famille.
Et qui ce serait ?
Je suis allée voir Jérémie.
Je suis allée jusqu'à sa porte.
Je ne peux pas le regarder,
d'accord ?
Je ne peux pas regarder...
ce qui était son visage,
ce qui était son corps...
avant qu'il soit brûlé.
Mon conseil ? Dis-lui.
Dis, "Je suis désolée. Je ne peux pas
faire ça, et ça me rend malade.
Mais si je ne peux pas faire ça,
tu n'as pas besoin de moi."
Tu me dis de dire ça à Jérémie...
quand tu n'as pas le courage
de me réconforter...
en parlant de nous à ta femme ?
- Une seule fois ne fait pas un "nous."
- L'armée a bousillé Jérémie.
Blackthorne a mis tous ces symboles
de dollar dans nos yeux.
Et où est tout le monde maintenant ?
Pour lui et pour moi.
Tu m'as arnaquée pire que les autres,
car j'ai besoin de quelqu'un.
Et tu es tout vertueux, mais on sait
tous les deux que c'est un mensonge.
Tu es comme moi.
Tu me dois quelque chose.
Tu me dois ce dont j'ai besoin.
Ça ne marche pas.
Tu ne pensais pas à ta famille
quand tu couchais avec moi, Mack.
- Il faut que tu partes.
- Juste cette fois. Une seule fois.
Et je promets, plus jamais.
Je t'en supplie. Une nuit.
Je le dirai Tiffy
et aux autres épouses.
Si tu fais ça, tu perdras
le seul soutien que tu as.
La vengeance
n'est pas commercialisable.
- Tu n'en vends pas pour gagner ta vie ?
- Va-t'en.
Pas avant que tu m'embrasses.
Si, tu pars.
Mack, s'il te plaît.