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Le ministère du Travail a été créé en 1900.
À l'époque, il n'y avait que deux millions de personnes
sur le marché du travail canadien.
Environ 27 000 d'entre elles étaient membres d'un syndicat.
La négociation collective en était à ses débuts.
La principale responsabilité du nouveau ministère du
Travail consistait à protéger et à promouvoir les droits des
travailleurs ainsi qu'à trouver des solutions
pour résoudre les conflits de travail.
Les choses ont beaucoup changé au cours des 110 dernières
années, mais le Programme du travail continue d'attirer
les plus brillants esprits.
Nous ne pourrions accomplir tout ce que nous faisons sans
le dur labeur et l'engagement de nos extraordinaires employés.
J'ai commencé à travailler au Programme du travail,
qui s'appelait Travail Canada à l'époque, en 1944.
Je me suis jointe au Programme du travail
il y a trois ans et demi.
J'avais gagné un concours.
Je travaille au Programme du travail depuis
trois ans exactement.
On m'avait engagé pour mettre en oeuvre la nouvelle
Stratégie pour un milieu
de travail sans racisme.
En 2001, j'ai débuté comme agent de santé
et de sécurité à Travail.
J'ai commencé en 2007.
C'était dans le cadre d'une affectation.
Je faisais partie du programme de stagiaires en gestion.
Je suis au Programme du travail depuis 30 ans.
J'y suis pour la vie; il y en reste très peu comme moi.
Lorsque je suis entré dans la fonction publique,
monsieur R.B. Bennett était le premier ministre;
cela remonte au milieu des années 1930.
Mais en 1944, je crois que c'était Mackenzie King.
Par la suite, j'ai servi
sous M. St Laurent,
M. Pearson, M. Diefenbaker et
ses successeurs.
Mon grand-père maternel était un agent de l'ONU, à l'OIT,
l'Organisation internationale du Travail.
Il m'a transmis son respect pour les travailleurs
et m'a amené à comprendre ce que pourrait faire
le gouvernement pour mieux les protéger.
C'est presque comme si j'étais destiné à travailler
dans ce domaine.
Le Programme du travail, c'est très important.
On touche directement à environ un million de
travailleurs et d'employeurs.
On s'assure de leur bien, on touche directement une partie
des citoyens canadiens.
C'est très important.
Ce que j'aime à propos du travail qui se fait au
Programme du travail, c'est qu'il
a vraiment des effets concrets.
Dans certaines régions,par exemple la mienne,
j'étais le seul agent de prévention du racisme
qui exécutait le programme.
Mon interaction avec mes collègues du Programme
et de la Stratégie se faisait en ligne et au téléphone;
j'ai donc eu la chance d'en savoir plus sur le travail
des autres secteurs d'activité: la protection
contre les incendies, les normes de travail,
et la santé et sécurité au travail.
Il y avait donc une sorte de solidarité régionale.
De participer à cette grande mission du Programme du travail
me rend énormément fier parce que des milieux de travail
sains et sécuritaires, dont la vitalité sur le plan
économique est assurée, permet à nous tous,
Canadiens et Canadiennes,
d'être ce que nous sommes aujourd'hui.
Pendant la période que j'ai passée au Programme du
travail, j'ai eu l'impression d'avoir fait bouger les choses
parce que le travail que nous faisons touche les gens.
La mise en place de conditions de travail
sécuritaires et saines et de normes de travail et d'emploi
équitables et convenables améliore grandement la vie des gens.
Depuis trois ans, j'ai vu combien de fois des experts
canadiens du Programme du travail [aller] dans les
pays pour partager leurs expériences canadiennes,
ce qui permet, au sein de ces pays-là,
d'avoir une vision différente de comment se font
les choses dans le domaine du travail ailleurs.
Et le Canada est bien vu, et le Canada est très,
très apprécié en ce sens.
Il y avait des gens de qualité dans notre direction générale des
relations avec l'industrie; ils venaient principalement de Travail
et ils étaient tous très sincèrement dévoués.
En tout cas, moi je l'étais et je pense que la plupart
de mes collègues plus expérimentés s'investissaient vraiment
dans leur travail. Habituellement, ils entraient là pour y rester.
Le ministère du Travail était en quelque sorte un méli-mélo d'éléments
qui ne pouvaient aller ailleurs.
Par exemple, je suis certain que vous avez tous entendu parler
de l'explosion à Halifax-le pire accident à s'être produit au Canada.
Beaucoup de personnes ont perdu la vie et un nombre encore
plus grand de gens ont été blessés.
Tellement que le gouvernement du Canada a mis sur pied la
Commission de secours d'Halifax et a offert du
secours ou une aide sociale, peu importe comment vous nommerez cela,
à ceux qui ont survécu.
Ceux qui avaient une invalidité permanente ont reçu des paiments à vie
et la Commission a versé des prestations à des milliers de
personnes pendant des dizaines d'années et des dizaines d'années.
Dans ces situations extrêmes, où tout s'effondre,
où tout vacille, je pense que le Programme du travail et ses
représentants demeurent un peu des phares sur lesquels
tous les gens vont porter leur regard pour justement dénouer
ces situations difficiles.
La révision de la partie I du Code canadien du travail
a été un projet extraordinaire dès le début.
Il a duré cinq ans, de la conception à la mise
en vigueur des modifications.
J'ai adoré le processus parlementaire et
J'ai beaucoup aimé m'y préparer.
J'aime observer comment ça se déroule.
J'ai trouvé ça extraordinaire.
J'ai eu la chance d'être en relation directe avec les
ministères du Travail pour la Colombie, la Bolivie,
l'Équateur, le Pérou.
Je pense que j'ai vu de mes propres yeux la gratitude que
ces pays-là ont à l'égard de l'aide qui leur est fournie
afin qu'ils puissent respecter leurs
engagements internationaux en matière des droits
et principes fondamentaux.
Le travail qu'on fait au Programme du travail
a vraiment des effets concrets.
Peu importe où on travaille au Programme,
quelle que soit la direction générale ou la
direction, on touche la vie des Canadiens.
C'est une chose que j'ai vraiment aimée dès le début,
et c'est quelque chose que...
Je suis dans au Programme du travail depuis 30 ans,
c'est ce qui explique pourquoi j'y suis restée.
Je suis certain qu'on va relever les défis du futur et
que, au niveau international, le Programme du travail sera
toujours reconnu. J'en suis convaincu.
Mais il y a beaucoup de défis, ça, c'est clair.
Avec toute la mondialisation aussi,
je crois qu'on va devoir s'adapter
à une nouvelle réalité.
Comment on va le faire et qui le fera?
Je ne le sais pas, mais tout ce que je sais,
c'est que les défis vont être intéressants.
Je pense que pour le futur du Programme travail,
on va devoir un peu réinventer l'approche de la conformité.
Plus on est jeune, plus on est touché par les médias sociaux.
Ça fait partie de notre vie, ça va changer la dynamique,
ça va changer la façon dont on va communiquer
tous les programmes, les initiatives et tout ça.
Ça fait partie de l'avenir, on n'a pas le choix.
Mon grand-père serait très fier du travail que je fais
au Programme du travail.
J'aimerais qu'il soit là maintenant pour voir où j'en suis rendu.
Je pense qu'il serait très fier de voir que
j'apporte aujourd'hui une contribution importante
au domaine de la protection des travailleurs au Canada.
On a récemment installé une plaque en mon honneur au nouvel
immeuble fédéral, à Hamilton.
Rien n'aurait pu me faire plus plaisir,
sauf si l'on avait donné mon nom à ln'immeuble,
mais qu'une salle de conférence porte mon nom,
c'est déjà pas si mal.