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John Boehner: Membres du Congrès, j'ai le grand privilège et l'insigne honneur de vous présenter
le Président des Etats-Unis. (Applaudissements.)
Merci. (Applaudissements continus).
Merci beaucoup. Merci.
Merci beaucoup.
Monsieur le Président du Congrès, Monsieur le Vice-président, membres du Congrès, compatriotes Américains:
Il y a cinquante-et-un ans, John F. Kennedy a déclaré à cette Chambre que "la Constitution fait de nous
non des rivaux pour le pouvoir, mais des partenaires pour le progrès."(Applaudissements.)
"C'est ma tâche," a-dit-il, "de faire rapport sur l'état de l'Union -- l'améliorer, c'est notre tâche à tous."
Ce soir, grâce au cran et à la détermination du peuple américain,
il y a beaucoup de progrès à rapporter.
Après une décennie de guerre écrasante, nos courageux hommes et femmes en uniforme reviennent au pays. (Applaudissements).
Après des années de récession exténuante, nos entreprises ont créé plus de 6 millions de nouveaux emplois.
Nous achetons plus de voitures américaines que nous n'en avons acheté en cinq ans,
et moins de pétrole étranger qu'au cours des 20 dernières années. (Applaudissements).
Notre marché immobilier se remet, notre marché boutrsier se redresse,
et les consommateurs, les patients et les propriétaires sont mieux protégés que jamais. (Applaudissements).
Ainsi, ensemble, nous avons déblayé les décombres de la crise,
et nous pouvons dire avec une confiance renouvelée que l'état de notre Union est plus fort. (Applaudissements).
Mais nous nous réunissons ici en sachant qu'il y a des millions d'Américains
dont le travail acharné et le dévouement n'ont pas encore été récompensés.
Notre économie crée des postes de travail, mais trop de gens ne trouvent pas encore d'emploi à plein temps.
Les bénéfices des entreprise sont montés en flèche
- Mais pendant plus d'une décennie, les salaires et les revenus ont à peine bougé.
C'est donc la tâche de notre génération de relancer le vrai moteur de la croissance économique américaine:
une classe moyenne montante, florissante. (Applaudissements).
C'est--(applaudissements)
C'est notre tâche inachevée de restaurer le pacte fondamental qui a construit ce pays:
l'idée que si vous travaillez dur et assumez vos responsabilités, vous pouvez progresser,
d'où que vous veniez, quelque soit votre aspect, ou qui vous aimiez.
C'est notre tâche inachevée d'assurer que ce gouvernement travaille pour le bien du plus grand nombre,
et pas seulement de quelques uns; qu'il encourage la libre entreprise, récompense l'initiative individuelle,
et ouvre les portes de l'opportunité à chaque enfant de toute cette grande nation. (Applaudissements).
Le peuple américain n'attend pas que le gouvernement résolve tous les problèmes.
Il n'attend pas que ceux d'entre nous qui se trouvent dans cette salle soient d'accord sur tout,
Mais il attend que nous fassions passer les intérêts de la nation avant le parti. (Applaudissements).
Il attend que nous créions des compromis raisonables où nous le pouvons.
Car il sait que l'Amérique ne progresse que quand nous progressons ensemble
et que le la responsabilité d'améliorer cette Union reste notre tâche à tous.
Notre travail doit commencer par la prise certaines décisions fondamentales quant à notre budget -
des décisions qui auront un impact énorme sur la solidité de la reprise.
Au cours des dernières années, les deux partis ont collaboré pour réduire le déficit
de plus de 2,5 milliards de dollars - principalement par des réductions de dépenses,
mais aussi en augmentant les taux d'imposition pour le 1% le plus riche des Américains.
En conséquence, nous sommes plus qu'à mi-chemin de l'objectif d'une réduction du déficit de 4 milliards de dollars
qui, selon les économistes, est nécessaire pour stabiliser nos finances.
Maintenant, nous devons finir le travail. Et la question est, comment?
En 2011, le Congrès a adopté une loi disant que si les deux partis n'ont pas pu s'entendre
sur un plan pour atteindre notre objectif de déficit,
des coupes budgétaires d'environ un milliard de dollars entreraient automatiquement en vigueur cette année.
Ces coupes soudaines, sévères, arbitraires mettraient en péril notre préparation militaire.
Elles dévasteraient des priorités comme l'éducation, et l'énergie, et la recherche médicale.
Elles ralentiraient certainement la reprise, et nous coûterainet des centaines de milliers d'emplois.
C'est pourquoi les démocrates, les républicains, les chefs d'entreprise et les économistes
ont déjà dit que ces coupes, appelées ici à Washington "le séquestre", sont une très mauvaise idée.
Maintenant, certains membres du Congrès ont proposé de n'empêcher que les coupures dans la défense
en faisant des réductions encore plus grandes dans des choses comme l'éducation et la formation professionnelle,
Medicare et les prestations de sécurité sociale.
Cette idée est encore pire. (Applaudissements.)
Oui, le plus grand moteur de notre dette à long terme,
c'est l'augmentation du coût des soins de santé pour une population vieillissante.
Et ceux d'entre nous qui tiennent profondément à des programmes comme Medicare doivent accepter la nécessité de réformes modestes:
sinon, nos programmes de retraite évinceront les investissements dont nous avons besoin pour nos enfants,
et mettronz en péril la promesse d'une retraite sûre pour les générations futures.
Mais nous ne pouvons pas demander aux personnes âgées et aux familles qui travaillent s'assumer tout le fardeau de la réduction du déficit
tout en ne demandant rien de plus aux plus riches et aux plus puissants. (Applaudissements.)
Nous ne ferons pas croître la classe moyenne en faisant simplement peser le coût des soins de santé ou de l'éducation supérieure
sur des familles qui sont déjà en difficulté,
ou en forçant des communautés à licencier plus d'enseignants et plus de policiers et plus de pompiers.
La plupart des Américains - démocrates, républicains et indépendants -
comprennent que nous ne pouvons pas simplement barrer notre chemin vers la prospérité.
Ils savent qu'une large croissance économique nécessite une approche équilibrée de la réduction du déficit,
avec des réductions de dépenses et des recettes, et où tout le monde fait sa juste part.
Et c'est l'approche que je propose ce soir.
Quant à Medicare, je suis prêt à adopter des réformes qui permettront d’épargner les mêmes montants dans les soins de santé
d'ici au début de la prochaine décennie
que les réformes proposées par la commission bipartite Simpson-Bowles. (Applaudissements.)
Déjà, la Loi sur les soins abordables contribue à ralentir la croissance des coûts des soins de santé. (Applaudissements.)
Et les réformes que je propose vont encore plus loin.
Nous allons réduire les subventions des contribuables aux industries pharmaceutiques
et demander plus aux personnes âgées les plus riches. (Applaudissements.)
Nous allons réduire les coûts en modifiant la façon dont notre gouvernement paie pour Medicare,
parce que nos factures médicale ne doivent pas être basées sur le nombre de tests prescrits ou sur les journées d'hospitalisation;
elles doivent être basées sur la qualité des soins que reçoivent nos aînés. (Applaudissements.)
Et je suis ouvert à d'autres propositions de réformes venant des deux partis,
tant qu'elles ne violent pas la garantie d'une retraite sûre.
Notre gouvernement ne devrait pas faire de promesses que nous ne pouvons pas tenir,
mais nous devons tenir les promesses que nous avons déjà faites. (Applaudissements.)
Pour atteindre le reste de notre objectif de réduction du déficit,
nous devrions faire ce que les dirigeants des deux partis ont déjà suggéré,
et économiser des centaines de milliards de dollars en éliminant les échappatoires et déductions fiscales
pour les nantis et les gens bien connectés.
Après tout, pourquoi choisirions-nous de faire des coupes plus profondes dans l'éducation et Medicare,
juste pour protéger des allégements fiscaux d'intérêts spéciaux?
Comment serait-ce juste?
Pourquoi la réduction du déficit serait-elle une urgence justifiant des coupures dans les prestations de sécurité sociale
mais pas en fermant certaines échappatoires?
Comment est-ce que cela encouragerait la croissance? (Applaudissements.)
Le moment présent est le meilleur une réforme fiscale bi-partite et globale
qui encourage la création d'emplois et contribue à réduire le déficit. (Applaudissements.)
Nous pouvons le faire. (Applaudissements.)
Le peuple américain mérite un règlement fiscal qui aide les petites entreprises à passer moins de temps
à remplir des formulaires complexes, et plus de temps à crpître et à embaucher,
un règlement fiscal qui assure que les milliardaires avec des comptables super-efficaces ne puissent pas profiter du système
pou payer un taux d'imposition inférieur à celui de leurs secrétaires qui travaillent dur;
un règlement fiscal qui réduit les incitations à délocaliser des emplois à l'étranger,
et réduit les taux d'imposition pour les entreprises et les fabricants
qui créent des emplois ici, aux États-Unis d'Amérique.
C'est ce que la réforme fiscale peut fournir. C'est ce que nous pouvons faire ensemble. (Applaudissements.)
Je me rends compte que la réforme de la fiscalité dans ses devoirs et droits ne sera pas facile.
La politique sera difficile pour les deux partis.
Aucun de nous n'obtiendra 100% de ce que nous voulons.
Mais l'alternative nous coûtera des emplois, nuira à notre économie,
imposera la misère à des millions d'Américains qui travaillent dur.
Nous allons donc abandonner les intérêts partisans et travailler à adopter un budget qui remplace les coupes irresponsables
par des économies intelligentes et de sages investissements dans notre avenir.
Et faisons-le sans la stratégie du bord de l'abîme qui harasse les consommateurs et fait fuir les investisseurs. (Applaudissements.)
La plus grande nation du monde (Applaudissements.)
La plus grande nation du monde ne peut pas continuer à mener ses affaires
en dérivant d'une crise fabriquée à l'autre. (Applaudissements.)
Nous ne le pouvons pas. (Applaudissements.)
Entendons-nous. Entendons-nous, ici et maintenant, pour garder ouvert le gouvernement du peuple,
et payer nos factures à temps,
et défendre toujours la fiabilité et le crédit des États-Unis d'Amérique. (Applaudissements.)
Le peuple américain a travaillé trop dur, trop longtemps, à reconstruire après une crise
pour voir leurs élus en provoquer une autre. (Applaudissements.)
Maintenant, la plupart d'entre nous conviennent que le plan de réduction du déficit doit faire partie de notre ordre du jour.
Mais soyons clairs, la seule réduction du déficit n'est pas un plan économique. (Applaudissements.)
Une économie en croissance qui crée de bons emplois pour la classe moyenne -
c'est là l'étoile polaire qui doit guider nos efforts (Applaudissements.)
Chaque jour, nous devons nous poser trois questions en tant que nation:
Comment pouvons-nous attirer plus d'emplois sur nos rives?
Comment pouvons-nous permettre à notre peuple d'acquérir les compétences dont il a besoin pour obtenir ces emplois?
Et comment pouvons-nous garantir que le travail acharné mène à une vie décente?
Il y a un an et demi, j'ai proposé une loi "American Jobs"
dont les économistes indépendants ont dit qu'elle créerait plus d'un million de nouveaux emplois.
Et je remercie le Congrès précédent d'avoir adopté une partie de ce programme.
J'exhorte ce Congrès-ci à adopter le reste. (Applaudissements.)
Mais ce soir, je vais exposer des propositions supplémentaires qui sont entièrement financées
et pleinement compatible avec le cadre budgétaire accepté par les deux partis il y a seulement 18 mois.
Permettez-moi de le répéter - rien de ce que je propose ce soir ne devrait augmenter notre déficit d'un seul cent.
Nous n'avons pas besoin d'un gouvernement plus gros, mais d'un gouvernement plus intelligent
qui fixe les priorités et investit dans la croissance générale. (Applaudissements.)
C'est ce que nous devrions rechercher. (Applaudissements.)
Notre première priorité est de faire de l'Amérique un aimant pour de nouveaux emplois et de nouvelles industries.
Après avoir perdu des emplois pendant les plus de 10 ans,
nos industriels ont créé environ 500.000 emplois au cours des trois dernières années.
Caterpillar ramène des emplois du Japon. Ford ramène des emplois du Mexique.
Et cette année, Apple recommencera à fabriquer les Macs en Amérique. (Applaudissements.)
Il y a des choses que nous pouvons faire, dés maintenant, pour accélérer cette tendance.
L'année dernière, nous avons créé notre premier institut d'innovation industrielle à Youngstown, dans l'Ohio.
Un entrepôt autrefois fermé est maintenant un laboratoire de pointe où de nouveaux travailleurs maîtrisent l'impression 3D
qui a le potentiel de révolutionner la façon dont nous fabriquons presque tout.
Il n'y a aucune raison pour que cela ne puisse pas arriver dans d'autres villes.
Alors ce soir, je vous annonce le lancement de trois autres de ces centres industriels,
où les entreprises travailleront en partenariat avec le ministère de la Défense et de l'Energie
à transformer les régions délaissées par la mondialisation en centres mondiaux d'emplois dans la haute technologie.
Et je demande à ce Congrès d'aider à créer un réseau de 15 de ces pôles
et de garantir que la prochaine révolution industrielle advienne ici en Amérique.
Nous pouvons y arriver. (Applaudissements.)
Maintenant, si nous voulons faire les meilleurs produits, nous devons également investir dans les meilleures idées.
Chaque dollar que nous avons investi pour cartographier le génome humain a rapporté 140 $ à notre économie - chaque dollar.
Aujourd'hui, nos scientifiques cartographient le cerveau humain pour trouver les réponses à la maladie d'Alzheimer.
Ils développement des médicaments pour régénérer des organes endommagés;
élaborent de nouveaux matériaux pour fabriquer des piles 10 fois plus puissantes.
Ce n'est pas le moment de détruire ces investissements en science et innovation qui créent des emplois.
C'est le moment d'atteindre un niveau de recherche et de développement
jamais vu depuis l'apogée de la course à l'espace.
Nous devons faire ces investissements. (Applaudissements.)
Aujourd'hui, aucun domaine n'est plus prometteur que nos investissements dans l'énergie américaine.
Après en avoir paré pendant des années, nous sommes enfin prêts à contrôler notre propre avenir énergétique.
Nous produisons plus de pétrole chez nous qu'en 15 ans (Applaudissements.)
Nous avons doublé la distance que nos voitures peuvent parcourir avec un gallon d'essence,
et la quantité d'énergie renouvelable que nous générons à partir de sources comme l'énergie éolienne et l'énergie solaire,
avec des dizaines de milliers de bons emplois américains comme preuve.
Nous produisons plus de gaz naturel que jamais - et la facture d'énergie de presque tout le monde en est diminuée.
Et au cours des quatre dernières années, nos émissions de dangereuse pollution carbone
qui menacent notre planète, ont en fait baissé.
Mais pour le bien de nos enfants et pour notre avenir, nous devons faire plus pour lutter contre le changement climatique. (Applaudissements.)
Maintenant, il est vrai qu'aucun événement unique ne crée une tendance.
Mais le fait est que les 12 années les plus chaudes ont toutes eu lieu ces 15 dernières années.
Les vagues de chaleur, sécheresses, incendies de forêt, les inondations - toutes ces choses sont désormais plus fréquentes et plus intenses.
Nous pouvons choisir de croire que l'ouragan Sandy, et la sécheresse la plus grave depuis des décennies,
et les pires incendies de forêt que certains États ont jamais vus étaient tout simplement une coïncidence accidentelle.
Ou nous pouvons choisir de croire le jugement accablant de la science -
et agir avant qu'il ne soit trop ***. (Applaudissements.)
Maintenant, les bonnes nouvelles sont que nous pouvons réaliser des progrès significatifs dans ce domaine,
tout en incitant une forte croissance économique.
J'exhorte ce Congrès à se réunir, à rechercher une solution bipartite, basée sur le marché, au changement climatique,
comme celle à laquelle John McCain et Joe Lieberman ont travaillé ensemble il y a quelques années.
Mais si le Congrès n'agit pas rapidement pour protéger les générations futures, je le ferai.
Je mènerai mon cabinet à proposer des mesures exécutives que nous pouvons prendre, maintenant et dans l'avenir,
pour réduire la pollution, et préparer nos communautés aux conséquences du changement climatique,
et accélérer la transition vers des sources d'énergie durables.
Il y a quatre ans, d'autres pays dominaient le marché de l'énergie propre
et les emplois qui l'accompagnent.
Et nous avons commencé à changer cela.
L'an dernier, l'énergie éolienne a ajouté près de la moitié de tous la nouvelle capacité de production d'électricité en Amérique.
Générons-en encore plus.
L'énergie solaire devient moins chère chaque année - abaissons en encore le coût.
Tant que des pays tels que la Chine continueront à tout miser sur l'énergie propre, nous devons faire de même.
Or, entretemps, l'essor du gaz naturel a conduit à une énergie plus propre
et à une plus grande indépendance énergétique. Nous devons encourager cela.
Et c'est pourquoi mon gouvernement continuera à réduire la bureaucratie
et à accélérer l'obtention de nouveaux permis pour ce gaz. (Applaudissements.)
Ça doit faire partie d'un plan général.
Mais je veux aussi travailler avec le Congrès à encourager la recherche et la technologie
qui permettent de faire brûler le gaz naturel encore plus proprement et de protèger notre air et notre eau.
En fait, une grande partie de notre nouvelle énergie est tirée de terres et d'eaux que nous,
le public, possédons ensemble.
Alors ce soir, je propose que nous utilisions certaines de nos recettes pétrolières et gazières pour financer une fondationde la sécurité énergétique
qui encouragera de nouvelles recherches et technologies pour libérer nos voitures et camions du pétrole pour de bon.
Si une coalition non partisane de PDG et de généraux et amiraux à la retraite peuvent se rallier à cette idée,
alors nous aussi.
Suivons leurs conseils et libérons nos familles et entreprises
des pointes douloureuses dans les prix du gaz que nous avons subies beaucoup trop longtemps.
Je propose aussi un nouvel objectif pour l'Amérique:
Réduisons de moitié le gaspillage d'énergie par nos foyers et entreprises au cours des 20 prochaines années. (Applaudissements.)
Nous travaillerons avec les états à le faire.
Les états qui ont les meilleures idées pour créer des emplois et réduire factures d'énergie
en construisant des bâtiments plus efficaces recevront un soutien fédéral pour leur réalisation.
Le secteur de l'énergie de l'Amérique est juste une partie d'une infrastructure vieillissante qui a grand besoin de réparations.
Demandez à n'importe quel PDG où il préfère s'implanter et embaucher:
un pays avec des routes et des ponts qui se détériorent, ou un avec des trains à grande vitesse et Internet,
des écoles high-tech, les réseaux électriques qui se réparent automatiquement.
Le PDG de Siemens Amérique - une société qui a amené des centaines de nouveaux emplois en Caroline du Nord -
a dit que si nous améliorons notre infrastructure, ils apporteront encore plus d'emplois.
Et c'est l'attitude d'un grand nombre d'entreprises partout dans le monde.
Et je sais que vous voulez ces projets créateurs d'emplois dans votre région.
J'ai vu toutes ces coupures de rubans. (Rires.)
Alors ce soir, je vous propose un programme "Fix-It-First",
qui mettra des gens au travail dès que possible sur nos réparations les plus urgentes,
comme celles de près de 70.000 ponts ayant des défauts structurels dans tout le pays. (Applaudissements.)
Et pour assurer que les contribuables ne doivent pas assumer tout le fardeau,
Je propose également un Partenariat pour reconstruire l'Amérique qui attire les capitaux privés
pour mettre à niveau ce dont nos entreprises ont le plus besoin:
des ports modernes pour déplacer nos produits, des pipelines modernes qui puissent résister à une tempête,
des écoles modernes dignes de nos enfants. (Applaudissements.)
Prouvons qu'il n'y a pas de meilleur endroit pour faire des affaires qu'ici, aux États-Unis d'Amérique,
et nous allons commencer tout de suite. Nous pouvons le faire.
Et une partie de notre effort de reconstruction doit aussi impliquer le secteur du logement.
Les bonnes nouvelles sont que notre marché du logement se reprend finalement de l'effondrement de 2007.
L'augmentation dees prix des maisons est la plus rapide depuis six ans.
Les achats de maisons ont augmenté de près de 50%, et l'expansion de la construction a repris.
Mais même avec des taux hypothécaires proches du niveau le plus bas depuis 50 ans,
trop de familles ayant un crédit solide qui veulent acheter une maison sont rejetées.
Trop de familles nombreuses qui n'ont jamais manqué un paiement et qui souhaitent refinancer essuient un refus.
Ceci freine toute notre économie. Nous devons y remédier.
À l'heure actuelle, il y a un projet de loi au Congrès
qui donnerait à tous les propriétaires responsables d'Amérique
la possibilité d'économiser 3000 $ par année en refinançant au taux actuel.
Les démocrates et les républicains l'ont soutenu aupravant, alors qu'est-ce qu'on attend?
Votez, et envoyez-moi ce projet de loi. (Applaudissements.)
Pourquoi devrions-nous être contre cela? (Applaudissements.)
Pourquoi serait-ce une question partisane que d'aider les gens à refinancer?
À l'heure actuelle, le chevauchement de règlements empêchent de jeunes familles responsables d'acquérir leur première maison.
Qu'est-ce qui nous retient? Simplifions le processus et aidons notre économie à croître.
Ces initiatives dans lindustrie, l'énergie, les infrastructures, le logement -
tout cela aidera les entrepreneurs et les propriétaires de petites entreprises à se développer et à créer de nouveaux emplois.
Mais rien de tout cela n'aura d'importance que si nous équipons aussi nos citoyens des compétences et de la formation
nécessaires pour occuper ces emplois. (Applaudissements.)
Et cela doit commencer dès leur plus jeune âge.
Vous savez, une étude après l'autre montre que plus tôt un enfant commence à apprendre,
mieux il ou elle réussira par la suite.
Mais aujourd'hui, moins de 3 enfants de quatre ans sur 10 sont inscrits à un programme préscolaire de haute qualité.
La plupart des parents de classe moyenne ne peuvent pas payer quelques centaines de dollars par semaine pour une école maternelle privée.
Et pour les enfants pauvres qui ont le plus besoin d'aide,
ce manque d'accès à l'éducation préscolaire peut les désavantager pour le reste de leur vie.
Alors ce soir, je propose de travailler avec les Etats pour créer un préscolaire de haute qualité
à la disposition de tout enfant en Amérique. (Applaudissements.)
C'est quelque chose que nous devrions pouvoir faire. (Applaudissements.)
Chaque dollar que nous investissons dans une éducation de qualité de la petite enfance
peut économiser plus de sept dollars plus *** -
en augmentant la proportion de diplômés, en réduisant les grossesses chez les adolescentes, et même en réduisant les crimes violents.
Dans les États qui se donnent comme priorité d'éduquer nos enfants les plus jeunes, comme la Géorgie ou de l'Oklahoma,
des études montrent que par la suite, les élèves sont plus susceptibles d'atteindre un niveau de diplôme en mathématique et en lecture,
de se diplômer à la fin de l'école secondaire, d'avoir un emploi, de fonder des familles plus stables.
Nous savons que cela fonctionne.
Alors, faisons ce qui fonctionne et assurons-nous qu'aucun de nos enfants ne commence déjà en retard la course de la vie .
Donnons à nos enfants cette possibilité. (Applaudissements.)
Nous allons aussi faire en sorte qu'un diplôme d'études secondaires mette nos enfants sur la voie d'un bon emploi.
Actuellement, des pays comme l'Allemagne donnent la priorité à ce que les élèves finissent l'école secondaire.
avec l'équivalent d'un diplôme technique de l'un de nos Community Colleges.
Ces jeunes allemands sont donc prêts pour un emploi quand 'ils obtiennent leur diplôme d'études secondaires.
Ils ont été formés pour des emplois qui existent.
Maintenant, dans des écoles comme P-Tech à Brooklyn,
une collaboration entre les écoles publiques de New York, la City University de New York et IBM,
les étudiants obtiendront un diplôme d'études secondaires et un diplôme 'associé en informatique ou en ingénierie.
Nous devons donner à tous les étudiants américains des occasions de ce genre. (Applaudissements.)
Et il y a quatre ans - il y a quatre ans, nous avons lancé "Race to the Top" -
un concours qui a convaincu presque tous les états à développer des programmes plus intelligents et des standards plus élevés,
le tout pour environ 1 pour cent de ce que nous dépensons pour l'éducation chaque année.
Ce soir, je vous annonce un nouveau défi pour la refonte des écoles secondaires de l'Amérique
afin qu'elles puissent mieux préparer les diplômés aux besoins d'une économie basée sur la haute technologie.
Et nous allons récompenser les écoles qui développent de nouveaux partenariats avec les "colleges" et les employeurs,
et créer des classes qui mettent l'accent sur la science, technologie, l'ingénierie et la mathématique -
les compétences que les employeurs d'aujourd'hui demandent des personnes à employer dans les postes qui existent en ce moment
et existeront à l'avenir.
Cependant, même avec de meilleures écoles secondaires, la plupart des jeunes gens auront besoin d'une formation supérieure.
C'est un simple fait que plus d'éducation on reçoit,
plus grandes sont les chances d'obtenir un bon travail et de parvenir à faire part de la classe moyenne.
Mais aujourd'hui, la flambée des coûts exclut trop de jeunes de l'enseignement supérieur,
ou leur impose une dette insoutenable.
Grâce à des crédits sur les taxes, des bourses et de meilleurs prêts, nous avons rendu le "college" plus abordable
pour des millions d'élèves et de familles au cours des dernières années.
Mais les contribuables ne peuvent pas continuer à subventionner les coûts toujours plus élevés de l'enseignement supérieur.
Les collèges doivent faire leur part pour réduire les coûts, et il est de notre devoir de veiller à ce qu'ils fassent. (Applaudissements.)
Alors ce soir, je demande au Congrès de modifier la Loi sur l'enseignement supérieur,
de sorte que l'abordabilité et la valeur soient inclues dans la détermination
des "colleges" qui reçoivent certains types d'aide fédérale. (Applaudissements.)
Et - et demain, mon administration publiera une nouvelle fiche d'évaluation des "colleges"
que les parents et les élèves pourront utiliser pour comparer les établissements sur la base d'un critère simple:
où obtenir le plus pour l'argent investi dans l'éducation.
Pour faire croître notre classe moyenne, nos concitoyens doivent avoir accès à l'éducation et à la formation
requises pour les emplois actuels.
Mais nous devons aussi veiller à ce que l'Amérique reste un endroit où tous ceux qui sont prêts à travailler -
tous ceux qui sont prêts à travailler dur aient la possibilité de progresser.
Notre économie est plus forte quand nous exploitons les talents et l'ingéniosité des immigrés pleins d'espoir, qui font des efforts. (Applaudissements.)
Et en ce moment, les chefs des entrepreneurs, des travailleurs, de la police des communautés religieuses,
eux tous conviennent que le temps est venu d'approuver une réforme générale de l'immigration.
Il faut le faire maintenant. Il faut le faire maintenant (Applaudissements.)
Il faut le faire maintenant. (Applaudissements.)
Une véritable réforme implique une forte sécurité des frontières,
et nous pouvons bâtir sur les progrès que mon administration a déjà faits,
en assignant plus de troupes à la frontière sud qu'à aucun autre moment de notre histoire
et en réduisant les passages clandestins à leur plus bas niveau depuis 40 ans.
Une véritable réforme implique l'établissement d'une voie responsable vers une citoyenneté méritée -
une voie qui consiste à réussir une vérification de ses antécédents, à payer ses impôts et une amende significative
à apprendre l'anglais, et à prendre place au bout de la fille des gens qui essaient de venir ici légalement. (Applaudissements.)
Et une véritable réforme signifie corriger le système d'immigration légale pour réduire les délais d'attente
et attirer les entrepreneurs et les ingénieurs hautement qualifiés
qui contribueront à créer des emplois et à faire croître notre économie (Applaudissements.)
En d'autres termes, nous savons ce qu'il faut faire.
Et tandis que nous parlons, des groupes bipartis, dans les deux chambres, travaillent avec diligence à la préparation d'un projet de loi,
et je salue leurs efforts. Faisons donc cela.
Envoyez-moi un projet de loi de réforme générale de l'immigration dans les prochains mois, et je le signerai immédiatement.
Et l'Amérique s'en portera mieux. Faisons-le. Faisons-le. (Applaudissements.)
Mais nous ne pouvons pas nous arrêter là.
Nous savons que notre économie est plus forte lorsque nos femmes, nos mères, nos filles
peuvent vivre sans discrimination sur le lieux de travail,
et sans craindre la violence domestique.
Aujourd'hui, le Sénat a adopté la loi "Violence Against Women Act"
que Joe Biden a rédigé il y a près de 20 ans.
Et maintenant, je demande à la Chambre d'en faire autant (Applaudissements.)
Bravo, Joe. (Applaudissements.)
Et je demande à ce Congrès de déclarer que les femmes doivent gagner un salaire égal à leurs efforts,
et d'approuver enfin le Paycheck Fairness Act (la loi sur l'équité salariale) cette année. (Applaudissements.)
Nous savons que notre économie est plus forte quand nous rémunérons une journée de travail honnête par un salaire honnête.
Mais aujourd'hui, un travailleur à plein temps payé au salaire minimum gagne $ 14.500 par an.
Même avec l'allégement fiscal que nous avons institué, une famille avec deux enfants qui gagne le salaire minimum
vit encore en dessous du seuil de pauvreté.
C'est injuste. C'est pourquoi, depuis la dernière fois où ce congrès a augmenté le salaire minimum,
19 Etats ont choisi d'augmenter le leur encore plus.
Ce soir, déclarons que dans la nation la plus riche sur terre,
aucune personne qui travaille à plein temps plein ne devrait vivre dans la pauvreté,
et augmentons le salaire minimum fédéral à 9,00 $ l'heure. (Applaudissements.)
Nous devrions pouvoir y réussir (Applaudissements.)
Cette seule mesure augmenterait les revenus de millions de familles de travailleurs.
Cela pourrait signifier la différence entre l'épicerie ou à la banque alimentaire, le loyer ou l'éviction;
survivre à peine ou finalement progresser.
Pour les entreprises de tout le pays, cela signifierait des clients avec plus d'argent dans les poches.
Et tout un tas de gens là dehors aurait probablement besoin de moins d'aide du gouvernement.
En fait, les gens qui travaillent ne devraient pas avoir à attendre, année après année,
que le salaire minimum que le salaire minimum augmente, alors que la rémunération des PDG n'a jamais été aussi élevée.
Alors, voici une idée sur laquelle le gouverneur Romney moi nous sommes mis d'accord l'année dernière:
nous allons indexer le salaire minimum sur le coût de la vie,
afin qu'il devienne enfin un salaire qui permette de vivre. (Applaudissements.)
Ce soir, nous allons aussi reconnaître qu'il y a des communautés dans ce pays
où, peu importe combien vous travaillez dur, il est pratiquement impossible de progresser.
Des villes industrielles décimées par des années de fermetures d'usines.
D'inévitables poches de pauvreté, urbaine et rurale, où les jeunes adultes continuent à se battre pour leur premier emploi.
L'Amérique n'est pas un lieu où le hasard de la naissance ou de la circonstance devrait décider de notre destin.
Et c'est pourquoi il nous faut construire de nouvelles échelles permettant d'entrer dans la classe moyenne
pour tous ceux qui sont prêts à les grimper.
Nous allons offrir des incentifs aux entreprises qui embauchent des Américains
qui ont ce qu'il faut pour occuper ce poste vacant,
mais ont été sans emploi depuis si longtemps que personne ne va plus leur donner une chance.
Mettons les gens au travail, à restaurer les maisons vacantes dans les quartiers délabrés.
Et cette année, mon gouvernement commencera à collaborer avec 20 des villes les plus durement touchées en Amérique
pour remettre ces communautés sur pied.
Nous travaillerons avec les dirigeants locaux à concentrer les ressources sur la sécurité publique, et l'éducation, et le logement.
Nous donnerons de nouveaux crédits d'impôt aux entreprises qui embauchent et investissent.
Et nous travaillerons à renforcer les familles
en retirant les obstacles financiers au mariage pour les couples à faible revenu,
et nous ferons plus pour encourager la paternité -
parce que ce qui fait de quelqu'un un homme n'est pas la capacité de concevoir un enfant;
mais le courage d'en élever un.
Et nous voulons encourager cela. Nous voulons contribuer à cela. (Applaudissements.)
Des familles plus fortes. Des communautés plus fortes. Une Amérique plus forte.
C'est ce genre de prospérité - large, partagée, construite sur une classe moyenne prospère -
qui a toujours été la source de nos progrès en Amérique.
C'est aussi la base de notre pouvoir et de notre influence dans le monde entier.
Ce soir, nous sommes unis pour rendre hommage à la troupe et aux civils qui se sacrifient chaque jour pour nous protéger.
Grâce à eux, nous pouvons dire avec confiance que l'Amérique terminera sa mission en Afghanistan
et que nous atteindrons notre objectif de défaire le coeur d'Al-Qaïda. (Applaudissements.)
Déjà, nous avons ramené 33 000 de nos courageux soldats et soldates.
Ce printemps, nos forces passeront à un rôle de soutien, tandis que les forces de sécurité afghanes prendront le commandement.
Ce soir, je peux annoncer que l'année prochaine,
34.000 autres soldats américains rentreront d'Afghanistan.
Ce retrait se poursuivra, et d'ici à la fin de l'année prochaine, notre guerre en Afghanistan sera terminée. (Applaudissements.)
Au-delà de 2014, l'engagement de l'Amérique pour un Afghanistan unifié et souverain continuera,
mais la nature de notre engagement changera.
L'accord que nous négocions avec le gouvernement afghan se concentre sur deux missions:
la formation et l'équipement les forces afghanes, afin que le pays ne sombre pas à nouveau dans le chaos,
et les efforts antiterroristes qui nous permettent de poursuivre les vestiges d'Al-Qaïda et de ses affiliés.
Aujourd'hui, l'organisation qui nous a attaqués le 11 septembre n'est plus que l'ombre d'elle-même. (Applaudissements.)
Il est vrai, d'autres groupes d'al Qaeda d'extrémistes ont émergé,
de la péninsule arabe à l'Afrique.
La menace posée par ces groupes évolue.
Mais pour affronter cette menace,
nous n'avons pas besoin d'envoyer des dizaines de milliers de nos fils et de nos filles à l'étranger ou d'occuper d'autres pays.
En revanche, nous devrons aider les pays comme le Yémen, la Libye et la Somalie, à'assurer leur propre sécurité,
et aider les alliés qui luttent contre les terroristes, comme nous l'avons fait au Mali.
Et le cas échéant, en utilisant diverses ressources, nous continueront à agir directement
contre les terroristes qui représentent la plus grande menace pour les Américains. (Applaudissements.)
Mais ce faisa t, nous devons mobiliser nos valeurs dans la lutte.
C'est pourquoi mon administration a travaillé sans relâche à créer un cadre juridique et politique durable
pour guider nos efforts de contre-terrorisme.
Nous avons sans cesse pleinement informé le Congrès de nos efforts.
Et je reconnais que dans notre démocratie,
personne ne devrait me croire sur parole quand je dis nous faisons les choses de la bonne façon.
Ainsi, dans les mois à venir, je continuerai d'interpeller le Congrès pour garantir
non seulement que notre ciblage, détention et poursuite judiciaire des terroristes restent cohérents
avec nos lois et notre système de freins et contrepoids, mais que nos efforts soient encore plus transparents
aux yeux du peuple américain et du monde. (Applaudissements.)
Bien sûr, les défis que nous devons relever ne se limitent pas à Al-Qaïda.
L'Amérique continuera à mener la prévention de la propagation des armes les plus dangereuses du monde.
Le régime de la Corée du Nord doit savoir qu'il ne réalisera la sécurité et la prospérité
qu'en répondant à ses obligations internationales.
Des provocations comme celle que nous avons vu la nuit dernière l'isoleront seulement davantage,
tandis que nous défendrons nos alliés, renforcerons notre propre défense antimissile
et mènerons le monde dans les réactions fermes à ces menaces.
De même, les dirigeants de l'Iran doivent reconnaître que c'est le moment d'une solution diplomatique,
car une coalition unie exige qu'ils respectent leurs obligations,
et nous ferons ce qui est nécessaire pour les empêcher d'obtenir une arme nucléaire. (Applaudissements.)
En même temps, nous inciterons la Russie à chercher avec nous comment réduire ultérieurement nos arsenaux nucléaires,
et continuer à diriger l'effort mondial visant à sécuriser les matériaux nucléaires
qui pourraient tomber en de mauvaises mains - car notre capacité d'influencer les autres
dépend de notre volonté de mener et de remplir nos obligations.
L'Amérique doit également faire face à la menace grandissante des attaques informatiques. (Applaudissements.)
Maintenant, nous savons que les pirates volent l'identité des gens et infiltrent les e-mails privés.
Nous savons que des nations et des compagnies étrangères volent nos secrets commerciaux.
Nos ennemis cherchent aussi à saboter notre réseau électrique,
nos institutions financières et nos systèmes de contrôle du trafic aérien.
Nous ne pouvons pas regarder en arrière ans dans plusieurs années et nous demander pourquoi nous n'avons rien fait
face à des menaces réelles contre notre sécurité et notre économie.
Et c'est pourquoi, il y a quelques heures, j'ai signé un nouveau décret
qui permettra de renforcer nos défenses informatiques en augmentant le partage d'informations,
et en élaborant des normes pour protéger notre sécurité nationale, nos emplois et notre vie privée. (Applaudissements.)
Mais maintenant, - maintenant le Congrès doit aussi agir, en adoptant une loi pour donner à notre gouvernement
une plus grande capacité de sécuriser nos réseaux et de décourager les attaques.
C'est quelque chose que nous devrions être en mesure de faire sur une base bipartite. (Applaudissements.)
Mais même si nous protégeons notre peuple,
nous devons nous rappeler que le monde d'aujourd'hui ne présente pas que des dangers, ni que des menaces:
il offre des possibilités.
Pour stimuler les exportations américaines, soutenir les emplois américains
et établir l'équilibre dans les marchés en croissance d'Asie,
nous avons l'intention d'achever les négociations pour un partenariat trans-Pacifique.
Et ce soir, je vous annonce que nous lancerons des pourparlers
pour un Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement avec l'Union européenne,
parce qu'un commerce équitable et libre à travers l'Atlantique
soutient des millions d'emplois américains bien rémunérés. (Applaudissements.)
Nous savons aussi que le progrès dans les régions les plus pauvres de notre monde nous enrichit tous -
non seulement parce qu'il crée de nouveaux marchés, et un ordre plus stable dans certaines régions du monde,
mais aussi parce que c'est la juste chose à faire.
Vous savez, dans de nombreux endroits, les gens ont à peine plus d'un dollar par jour pour vivre.
Les Etats-Unis s'unirontdonc à nos alliés pour éradiquer cette extrême pauvreté
au cours des deux prochaines décennies, en connectant plus de gens à l'économie mondiale;
en conférant aux femmes l'autonomie; en donnant à nos jeunes esprits les plus brillants de nouvelles possibilités de servir,
et d'aider des communautés à se nourrir, à devenir autonomes et à s'éduquer;
en sauvant les enfants du monde de morts évitables;
et en réalisant la promesse d'une génération sans SIDA, qui est à notre portée. (Applaudissements.)
Vous voyez, l'Amérique doit rester un phare pour tous ceux qui cherchent la liberté durant cette période de changement historique.
J'ai vu la puissance de l'espoir l'an dernier à Rangoon, en Birmanie, quand Aung San Suu Kyi
a accueilli un président américain dans la maison où elle avait été emprisonnée pendant des années;
quand des milliers de Birmans ont bordé les rues, brandissant des drapeaux américains,
y compris un homme qui a dit:
"Il y a une justice et du droit aux États-Unis. Je veux que notre pays soit comme ça. "
Dans la défense de la liberté, nous resterons le point d'ancrage de solides alliances
des Amériques à l'Afrique; de l'Europe à l'Asie.
Au Moyen-Orient, nous appuierons les citoyens qui réclament leurs droits universels,
et nous soutiendrons la transition vers la démocratie stables. (Applaudissements.)
Nous savons que ce sera un processus chaotique,
et nous ne pouvons pas prétendre dicter le cours du changement dans des pays comme l'Egypte,
mais nous pouvons insister - et nous insisterons - sur le respect des droits fondamentaux de tous les êtres humains.
Nous maintiendrons la pression sur le régime syrien qui a assassiné son propre peuple,
et nous soutiendrons les dirigeants de l'opposition syrienne qui respectent les droits de tous.
Et nous nous tiendrons fermes aux côtés d'Israël dans la recherche de la sécurité et d'une paix durable. (Applaudissements.)
Ce sont les messages que je transmettrai quand je me rendrai au Moyen-Orient le mois prochain.
Et tout ce travail repose sur le courage et le sacrifice
de ceux qui servent dans des endroits dangereux au péril de leur vie:
nos diplomates, nos agents de renseignement, et les hommes et les femmes des Forces armées des États-Unis.
Tant que je serai le commandant en chef, nous ferons tout ce que nous devons
pour protéger ceux qui servent leur pays à l'étranger
et nous maintiendrons la meilleure armée que le monde ait jamais connu. (Applaudissements.)
Nous investirons dans de nouvelles ressources, tout en réduisant le gaspillage et les dépenses de guerre.
Nous assurerons un traitement égal à tous les membres des forces armées,
et des subventions égales pour leurs familles - homosexuelles et hétérosexuelles. (Applaudissements.)
Nous ferons appel au courage et aux compétences de nos sœurs, de nos filles et de nos mamans,
parce que les femmes ont prouvé sous le feu des armes qu'elles sont prêtes pour le combat.
Nous tiendrons nos promesses à nos anciens combattants, en investissant dans des soins de niveau mondial,
y compris dans les soins de santé mentale, pour nos soldats blessés - (applaudissements)
en soutenant les familles des militaires, en donnant à nos anciens combattants les avantages et l'éducation
et des possibilités d'emploi qu'ils ont méritées.
Et je tiens à remercier mon épouse, Michelle et Dr Jill Biden, pour leur dévouement continu
à servir les familles de nos soldats aussi bien qu'ils nous ont servis.
Merci, chérie. Merci, Jill. (Applaudissements.)
Cependant, la défense de notre liberté n'est pas que le travail de notre seule armée.
Nous devons tous faire notre part pour garantir que les droits que Dieu nous a conférés soient protégés ici, chez nous.
Cela comprend l'un des droits les plus fondamentaux d'une démocratie:
le droit de vote. (Applaudissements.)
Quand un Américain, où qu'il vive et quelque soit son parti,
se voit refuser ce droit parce qu'il ou elle ne peut pas se permettre d'attendre cinq ou six ou sept heures
juste pour déposer son bulletin de vote, nous trahissons nos idéaux. (Applaudissements.)
Alors ce soir, j'annonce une commission non partisane
pour améliorer l'expérience de vote en Amérique.
Et elle a vraiment besoin d'amélioration.
Je demande à deux experts ayant une longue expérience en ce domaine -
qui, soit dit en passant, ont récemment été les premiers avocats pour ma campagne
et pour la campagne du gouverneur Romney - de la diriger.
Nous pouvons résoudre ce problème, et nous le ferons.
Le peuple américain et notre démocratie le réclament. (Applaudissements.)
Bien sûr, ce que j'ai dit ce soir a peu d'importance
si nous ne nous unissons pas pour protéger notre ressource la plus précieuse: nos enfants.
Deux mois ont passé depuis Newtown.
Je sais que ce n'est pas la première fois que ce pays a débattu de comment réduire la violence armée.
Mais cette fois, c'est différent.
Une écrasante majorité d'Américains,
d'Américains qui croient en le Deuxième amendement,
se sont réunis autour d'une réforme de bon sens, comme la vérification des antécédents,
qui rendra plus difficile pour les criminels d'obtenir une arme à feu. (Applaudissements.)
Des sénateurs - des sénateurs des deux partis - travaillent ensemble à de nouvelles lois sévères
pour empêcher quiconque d'acheter des armes pour les revendre à des criminels.
Les chefs de police demandent notre aide pour éliminer de la rue les armes de guerre
et les armes à répétition multipe,
parce que ces chefs de police sont fatigués de voir leurs gars et leurs filles en infériorité d'armement.
Chacune de ces propositions mérite un vote du Congrès. (Applaudissements.)
Maintenant, si vous voulez voter non, c'est votre choix.
Mais ces propositions méritent un vote.
Parce que dans les deux mois qui ont suivi Newtown,
plus d'un millier anniversaires, de fêtes de diplômes, d'anniversaires de mariages
nous ont été volés par une balle provenant d'une arme à feu - plus d'un millier.
Une des personnes que nous avons perdues était une jeune fille nommée Hadiya Pendleton.
Elle avait 15 ans.
Elle aimait les biscuits aux figues et le brillant à lèvres. C'était une majorette.
Elle était si bonne pour ses amis qu'ils pensaient tous être son meilleur ami.
Il y a trois semaines, elle était ici à Washington, avec ses camarades de classe,
à offrir une représentation pour son pays lors de mon investiture.
Et une semaine plus ***, elle a été abattue dans un parc de Chicago après l'école,
à juste un mile de ma maison.
Les parents de Hadiya, Nate et Cleo, sont ici ce soir,
avec plus de deux douzaines d'Américains dont les vies ont été déchirées par la violence armée.
Ils méritent un vote. Ils méritent un vote. (Applaudissements.)
Ils méritent un vote. (Applaudissements.)
Gabby Giffords mérite un vote. (Applaudissements.)
Les familles de Newtown méritent un vote. (Applaudissements.)
Les familles d'Aurora méritent un vote. (Applaudissements.)
Les familles d'Oak Creek et de Tucson et de Blacksburg,
et les innombrables autres communautés dévastées par la violence armée -
elles méritent un simple vote. (Applaudissements.)
Elles méritent - elles méritent un simple vote.
Nos actions n'empêcheront pas tous les actes de violence insensée dans ce pays.
En fait, aucune loi, aucune initiative, aucune décision administrative ne pourra parfaitement
relever tous les défis dont j'ai parlé ce soir.
Mais nous n'avons jamais été envoyés ici pour être parfaits.
Nous avons été envoyés ici pour faire la différence que nous pouvons, pour garantir la sécurité de cette nation,
multiplier les possibilités, défendre nos idéaux par un travail dur, souvent frustrant,
mais absolument nécessaire de l’auto-gouvernance.
Nous avons été envoyés ici pour veiller sur nos compatriotes américains
comme ils veillent les uns sur les autres, tous les jours,
généralement sans tambour ni trompette, dans tout le pays.
Nous devrions suivre leur exemple.
Nous devrions suivre l'exemple d'une infirmière de York New nommée Menchu Sanchez.
Lorsque l'ouragan Sandy a plongé son hôpital dans l'obscurité,
elle n'a pas pensé à ce qui arrivait à sa maison.
Elle n'a pensé qu'aux 20 précieux nouveau-nés dont elle était chargée
et au plan de sauvetage qu'elle avait mis au point et qui les a tous sauvés.
Nous devrions suivre l'exemple d'une femme du nord de Miami, nomméeDesiline Victor.
Lorsque Desiline est arrivée à son bureau de vote,
on lui a dit que l'attente pour voter pourrait durer six heures..
Et comme le temps s'écoulait, elle ne s'est pas préoccupée de son corps fatigué ou de ses pieds endoloris,
mais de savoir si les gens parviendraient à dire leur mot.
Et pendant des heures, une foule de personnes est restée à faire la queue pour l'appuyer,
parce Desiline a 102 ans.
Et ils l'ont applaudie quand elle a finalement mis sur un autocollant qui disait: «J'ai voté». (Applaudissements.)
Nous devrions suivre l'exemple d'un officier de police nommé Brian Murphy.
Quand un homme armé a ouvert le feu sur un temple sikh dans le Wisconsin,
Brian a été le premier à arriver, et il n'a pas pensé à sa propre sécurité.
Il a contre-attaqué jusqu'à l'arrivée des secours et il a ordonné à ses collègues policiers de protéger les
la sécurité des Américains qui priaient l'intérieur,
alors même qu'il saignait de 12 blessures par balle.
Et quand on lui a demandé comment il avait fait ça, Brian a dit, "C'est juste la façon dont nous sommes faits."
C'est juste la façon dont nous sommes faits.
Nous avons peut-être des emplois différents et portons des uniformes différents,
et nous avons des points de vue différents que ceux de la personne à côté de nous.
Mais en tant qu'Américains, nous partageons tous le même titre fier: nous sommes des citoyens.
C'est un mot qui ne décrit pas seulement notre nationalité ou notre statut juridique.
Il décrit la façon dont nous sommes faits. Il décrit ce que nous croyons.
Il saisit l'idée persistante que ce pays fonctionne seulement
quand nous acceptons certaines obligations les uns envers les autres et envers les générations futures,
que nos droits sont enveloppés dans les droits d'autrui;
et qu'après plus de trois siècles commenation, la tâche de nous tous,
en tant que citoyens de ces États-Unis,
reste d'être les auteurs du prochain grand chapitre de notre histoire américaine.
Je vous remercie. Que Dieu vous bénisse.
Et que Dieu bénisse ces Etats-Unis d'Amérique. (Applaudissements.)