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"Jeux Interdits d' Adolescents" Sous-titres français de JRS-2007
Bonjour, Fabrizio. - Bonjour.
Je suis ŕ l'heure cette année tu vois. Mais je ne sais pas pourquoi. Alors?
Vraiment ?
L'école est finie depuis hier. C'est les vacances.
Allez, on y va maintenant. - D'accord.
J'avais peur que tu oublies notre promesse.
Il s'est passé un an depuis notre derničre rencontre.
J'attendais avec impatience, je ne veux pas gaspiller un seul jour de nos vacances.
Pourquoi tu ne me parles pas ? Réponds-moi !
Regarde ! ça fonctionne toujours.
Laisse ce jeu sans importance !
Viens !
C' était passionnant de retrouvrer Fabrizio. Mon coeur battait.
J'ai eu un sentiment étrange quand il m'a regardée.
J'étais troublée, parce qu'il n'était plus le męme.
Je ne pouvais voir rien dans ses yeux foncés.
Parfois il était comme un oiseau de proie, d'autres fois doux comme un agneau.
Je ne savais jamais ce qu'il pensait vraiment.
Mais j'étais heureuse de le retrouver dans notre foręt.
Chaque année, quand les vacances étaient finies...
... nous cachions toutes nos affaires prčs d'un mur sous un échafaudage en bois.
Autrefois cet endroit était inondé, mais plus maintenant.
Fabrizio m'a dit que la rivičre avait mystérieusement disparu.
Les pierres étaient devenues blanches, la mousse poussait sur le bois.
J'étais heureuse de retrouver les choses comme nous les avions laissées.
Męme Fabrizio souriait, comme autrefois.
Il me regardait. J'avais un peu peur.
Ses yeux étaient pleins de tendresse et de détermination.
Parfois je pensais qu'il savait tout de moi.
Qu'il pouvait lire dans mon esprit.
Qu'il savait tout de moi.
C'était un sentiment étrange.
Un sentiment un peu fou.
Soudain j'ai pensé ętre une adulte. Un sentiment agréable.
Mais je ne savais pas pourquoi.
Oů est Iro?
Je ne sais pas. Mais il reviendra sűrement.
Ne me dérange pas ! Reste lŕ !
Quand Fabrizio m'a laissée j'étais effrayée. Je me suis assise.
Pourquoi m'avait-t-il laissée seule ? Je n'étais pas aussi ŕ l'aise que lui dans la foręt.
Il connaissait bien la foręt : Les bruits, les animaux, les chemins...
Il m'avait dit qu'il y aurait un silence magique dans la foręt.
La foręt était son domaine, mais je me sentais seule.
J'avais toujours peur de me faire attaquer par un animal sauvage.
Idiote ! Tu as fait fuir les animaux.
Je t'ai déjŕ dit : Ne me dérange pas !
Allez ! Essaye de m'attraper !
Fabrizio! Oů es-tu?
Reviens !
Je te raconterai mon ręve si tu revenais !
S'il te plaît, reviens!
Je sais que tu es lŕ, Fabrizio ! C'est pas drôle !
Sais-tu de quoi je ręvais ?
J'étais dans un petit bateau sur la rivičre.
D'abord j'étais seule ; subitement tu étais assis dans le bateau.
Tu t' asseyais prčs de moi.
Je me couchais et m'endormais.
Je dormais, tu es venu ŕ côté de moi et il a commencé ŕ neiger.
Mais la neige n'était pas blanche, elle était noire. Le ciel entier était noir.
Le soleil, les nuages... tout était devenu noir
Beaucoup de neige glacée tombait sur moi.
La glace était partout...
Le bateau essayait de sortir de la glace, mais sans succčs.
C'était terrible. De plus en plus glace. J'étais terrorisée.
J'ai crié et je me suis réveillée.
Quelle haute montagne. Demain nous y grimperons.
C'était le ręve de Fabrizio d'escalader cette montagne bleue.
Il semblait qu'il avait fait un pari avec lui-męme.
S'élever jusqu'au sommet, pour voir d'en haut les rivičres, les champs et les arbres
Le jour suivant nous avons commencé ŕ escalader la montagne bleue.
Sur notre chemin les arbres et les plantes sont devenus de plus en plus plus étranges
Mais Fabrizio voulait continuer ŕ grimper.
Il insistait pour continuer.
Ainsi un long moment. Puis nous sommes arrivés dans un endroit inconnu.
Qu'est-ce que c'est ? - Allons voir.
C'est fantastique !
Une ville magique apparaissait dans la foręt profonde.
De hautes tours entourées par les arbres foncés.
La ville était envahie de mauvaises herbes et d' arbres.
Une vraie ville avec des places, des escaliers et des ruelles.
Les rues et les murs étaient couverts de plantes
Il semblait que nous étions entrés dans un endroit interdit...
...et quelqu'un aurait pu nous découvrir et nous punir pour ętre entrés lŕ.
Continuons. Reste derričre moi.
Fabrizio, ne vas pas lŕ !
- ça pourrait ętre dangereux ! - Pas du tout !
Non, Fabrizio!
S'il te plaît, n'y va pas. C'est si sombre lŕ dedans. Sortons d'ici.
Nous reviendrons.
Cette ville est notre secret.
Regarde-le, il ne peut plus voler.
Je pense qu'il est tombé du nid.
Tu ne l'aime pas?
Peut-ętre que je peux t' aider.
Sois tranquille et ne bouge pas.
Ne sois pas idiot, ne bouge pas.
Tu veux bien m'aider ŕ réparer la cage?
Pourquoi est-ce que je devrais t'aider? Débrouille toi.
Ces jours lŕ, Fabrizio était trčs agressif. Je ne l'aimais pas ainsi.
ll m'a vexé, quand il m'a dit que j'étais gamine et stupide
Je ne l'ai pas compris.
Il me semblait qu' il s'amusait ŕ me blesser.
Souvent il se cachait derričre des arbres pour m'effrayer.
Fabrizio, arręte ce jeu !
Attends-moi !
Laura ! - Fabrizio ! - Prends-moi dans des tes bras !
Je t' ai eu ! J'ai gagné !
Tu es pénible!
Tu es ma proie ! Tu es ma prisonničre ! - Non !
Personne ne t' aidera !
Tu es fou!
Ne résiste pas!
Tu es ma prisonničre ! - Non !
ça ne sert ŕ rien de résister !
Crie, si tu veux !
Personne ne t'entendra !
Laisse moi partir, Fabrizio!
Tu es fou! Que veux tu faire avec moi?
Tu ne m'aimes plus ?
Arręte ! Je suis plus fort que toi.
Non ! Pourquoi m'attaches-tu ? Non !
Aide-moi ! Voilŕ un serpent !
Pourquoi veux-tu toujours me blesser ? Il commence ŕ faire sombre, mes parents me puniront !
Toujours tes parents ! Nous ne pouvons pas jouer ensemble de cette façon !
Quand vient l'obscurité, tu cesse de jouer et pleure pour ta maman !
S'il te plaît, comprends-moi ! Ils m'attendent ! Ramčne-moi ŕ la maison !
Je ne veux pas te ramener ŕ la maison! Prends le chien !
Le chien ? J'ai peur du chien !
Fabrizio, ne me laisse pas toute seule !
J'ai peur de la foręt sombre !
Comment peux-tu ętre si cruel?! S'il te plaît viens avec moi! - Non!
Nom de dieu! Lâche moi un peu!
Tu es un garçon si cruel! Pourquoi fais-tu ça ?
Attrape-la !
C'est dangereux, la foręt !
Je resterai toujours ici! Je ne rentrerai jamais ŕ la maison !
Pourquoi ne me parles-tu plus ?
C'est entičrement de ta faute.
Ne me suis pas !
Pourquoi ne me comprends-tu pas? J'ai juste parlé de rentrer ŕ la maison quand il faisait sombre!
Tu est un idiot ! Je te dé*** !
Laura... Laura, aide-moi ! - Qu'y a-t-il ?
Laura... Laura, aide moi! ...Laura!
Laura ! Je suis blessé !
Fabrizio, oů es-tu ?!
Laura, ŕ l'aide !
J'arrive !
Dépčche-toi ! Je suis lŕ !
Je ne sais pas oů tu es !
Viens vite !
Un suicide! C'est terrible!
Abruti ! Tu l'as fait !
Tu l'as tué ! Je te dé*** !
Impossible de jouer avec toi. Je le savais.
Tu entends le tonnerre ?
Qu'est-ce que tu attends ?
Allez ! Est-ce que tu veux que je te porte ? - Laisse-moi partir !
Viens ! Ou nous allons nous mouiller!
Oů veux-tu aller? - Tais-toi !
C'est trčs étrange ici. - Oui, comme un palais des glaces.
Je n'ai jamais vu quelque chose de pareil.
Allez viens, Laura. Peut-ętre que nous trouverons une sortie.
J'ai peur, Fabrizio ! - Reste calme.
Que se passe-t'il avec la lampe? - Je ne sais pas, peut-ętre la batterie.
Qu'est-ce qu'on fait maintenant?
Attends. Je vais chercher une sortie. - Non !
Du calme ! - Non ! S'il te plaît attends ! Je veux rentrer ŕ la maison.
S'il y a une sortie, je la trouverai.
J'ai peur seulement quand tu n'es pas ŕ côté de moi. Y a-t-il une sortie ?
Allons plus loin, ainsi nous trouverons la sortie.
Fais-moi confiance et tout ira bien.
Tu m'as toujours cru.
Il fait froid.
Qu'est ce que tu fais ? Arręte !
Prends-moi dans tes bras et tu auras chaud.
N'aies pas peur. Je ne vais pas te blesser.
Je veux juste voir ton corps.
Laisse moi te prendre dans mes bras.
S'il te plaît, fais attention.
Fais-moi confiance. Je serai trčs doux.
Je sens la chaleur. Et c'est agréable.
S'il te plait, caresse moi. Fais le maintenant.
Non, ça me fait mal.
Oh s'il te plaît, je serai trčs doux. ça sera merveilleux pour tous les deux.
Fabrizio, tu es lŕ ?
Ah, quelle belle ceinture. - Attrape-la !
Ne sois pas comme ça ! Donne-la moi !
S'il te plaît, descends ! Je veux jouer avec toi.
Pourquoi montes-tu ?
Viens ; prends la ceinture si tu la veux !
Écoute cette histoire Laura : Il y avait un roi...
... qui aimait grimper aux arbres. ça lui plaisait.
Un roi trčs étrange. - Non. Seulement le roi s'ennuyait dans sa ville.
Il décida d'en construire une nouvelle dans la foręt.
Il voulait vivre lŕ tout seul, comme moi.
D'accord, mais je veux ętre ta reine.
Mais tu es ŕ mes côtés, nuit et jour.
C'est impossible. Je dois rentrer ŕ la maison quand vient le soir.
Je voudrais rester ici toujours, mais je ne peux pas.
Ne vas pas ŕ la maison. Nous resterons ensemble pour toujours.
Tu es fou.
D'accord, oublie ça.
Fabrizio est resté seul dans la foręt et moi je suis rentrée ŕ la maison.
J'étais au lit, mais je ne pouvais pas dormir.
J'avais un sentiment étrange sur toutes ces choses.
Il semblait, que Fabrizio attendait quelque chose qu'il ne savait pas lui-męme.
Quelque chose d'obscur et mystérieux.
Aprčs avoir découvert cette ville, il n'en a plus jamais parlé.
Il voulait ętre le roi de cette ville, le seul et unique.
Il ne voulait pas partager sa foręt, ni sa ville.
Il était un peu fou. Je voulais en savoir plus sur ses secrets.
Cette fille veut ętre la reine de cette ville.
Tu m'entends ? Reine ! Ha, ha...
Quelle plaisanterie !
Tu ne seras jamais une reine, parce que tu dois rentrer ŕ la maison ! Jamais !
Non, ce n'est pas ta ville et ce ne sera jamais ta ville !
Ainsi tu seras jamais la reine de cette ville. Ok ?
Fabrizio, écoute-moi. - Non.
Mais c'est important pour moi. Tu sais que ça me plaît de rester avec toi.
Parfois je veux partir loin de toi, mais je reviens toujours.
Je veux rester avec toi toujours, mais la nuit c'est impossible.
Essaie de me comprendre.
Vas-t-en ! Rentre ŕ la maison ! - Mais pense que...
... mes parents me rechercheraient. Ce serait la fin.
Ils ne me permettraient plus de retourner dans la foręt.
Mais je ne veux pas que ça finisse. - Oh, tu es stupide !
Fabrizio, tu ne veux plus de notre amitié ?
Attends-moi !
Laisse-moi parler !
Ecoute-moi !
Faisons-le encore une fois ! Comme nous l'avons fait dans la grotte !
Nous ne l'avons pas fait depuis. Tu n'avais pas aimé ?
Je pensais que nous nous aimerions. Je veux le faire une fois de plus.
Encore et encore.
S'il te plaît, ne sois plus fâché. Je ferai n'importe quoi pour toi.
Mais la nuit je dois rentrer ŕ la maison.
Je ferai n'importe quoi pour toi.
Fabrizio, je te donnerais ma vie.
Montre-moi tes seins ! Allez !
Je veux sucer, comme un bébé.
Je veux le faire maintenant. - Qu'est qui te prend ?
Non, non. Je ne veux pas.
Que m'as-tu dit tout ŕ l'heure ? Tu ne sais pas ce que tu veux.
J'en ai assez de toi ! Tu m'entends ?
Je t'ai dit de me laisser seul ! - Arręte de parler comme ça.
Pourquoi tu ne peux pas ętre gentil ?
Sais-tu qui vit dans cette maison ?
Non, je n'ai jamais vu cette maison.
Une fille vit dans la maison.
Bonjour, ça te plairait de jouer avec nous ?
Non!
Qu'y a-t-il ? Pourquoi tu ne veux plus jouer ?
Ferme-la ! Tu ne comprends rien.
Si tu es triste, je le suis aussi. - Ferme-la, idiote !
La nuit, quand tout le monde dort, je regarde la foręt par la fenętre...
Fous le camp !
Peut-ętre c'est ta stupidité, qui me rend triste !
Ne me suis pas ! Vas-t-en !
Tu as vraiment eu peur ?
Il ne te ferait jamais de mal. Tu le sais.
Dégage , la bęte !
Effrayer des petites filles ! Tu devrais avoir honte !
Tu te sens mieux maintenant ? N'aie plus peur.
Plus de raison de pleurer comme une petite fille.
J'ai chassé Iro ŕ cause de toi ! Iro est mon meilleur ami !
Seulement parce qu'il te fait peur !
C'est pourquoi je te dé*** ! Je te dé*** !
Peut-ętre je te pardonnerai, mais ŕ une condition.
Tu dois m'amener cette fille blonde.
Me voici ! - Bienvenue dans mon empire !
Tu es idiot.
Je m'appelle Sylvia.
Ton nom est Fabrizio, Roi Fabrizio'.
Joli coup!
Hé, l'oiseau veut s'échapper. Tire !
Il est attaché.
Tire !
Vous ętes complčtement fous ! Fous et cruels !
Meurs petit oiseau !
Fabrizio et Sylvia!
Frabizio, s'il te plaît, arręte !
Tu l'entends pleurer ?
Frabrizio, laisse moi partir!
Ok, si tu pleurniches pour ça.
Allez, prends le masque.
Fabrizio, elle ne veut pas jouer avec nous.
Bouge ton cul ! Nous voulons jouer !
Je ne jouerai jamais plus avec vous ! - Ne dis pas ça !
Nous nous amusons tout le temps ! Tu ne trouves pas ?
C'est juste une blague.
Arręte de pleurer ! - Je te dé*** !
Regardez-moi ! Je suis blessée !
Tu es folle ? Pourquoi as-tu fait ça ?
Ne fais pas ta fillette ! C'est seulement une éraflure !
Oů est passé ton courage?!
C'est bon. Il ne te blessera plus.
Elle n'est pas blessée ! Elle l'a seulement fait croire pour que je me sente mal !
Tu est si méchant !
Fabrizio, j'ai fait un ręve: "Je me reposais dans un bateau sur la rivičre...
...je ne sais pas ce qui s'est passé... "
...je dormais, Fabrizio. Mais j'ai senti toutes ces choses... "
... soudain il a commencé ŕ neiger... Je ne sais pas pourquoi... "
... le bateau n'est pas sorti de la glace... de la glace partout... "
...je dormais et il neigeait... mais j'ai vu toutes ces choses... "
...j'ai dormi... dormi... comme une princesse... "
Je te demande, Fabrizio : Que s'est-il vraiment passé dans mon ręve?"
Elle a vraiment une douleur dans le cou.
Attachons-la et laissons la se faire dévorer par les fourmis rouges.
Non, nous l'étranglerons avec un foulard.
S'il vous plaît, laissez-moi partir...
Je n'en peux plus.
Si tu veux ętre libre, tu dois te reconcilier.
Nous sommes pręts ŕ te pardonner
Je la tuerais. Elle me tappe vraiment sur les nerfs.
Non, pas cette fois.
Je pense qu'il vaut mieux la tuer.
Non, si on la tuait, on n'aurait plus personne pour nous divertir.
Trouvons quelque chose qui lui ferait honte.
Elle doit enlever sa culotte et nous montrer comment elle fait pipi.
Une fois, je l'ai vue *** ŕ la cascade.
Elle croyait que personne ne pouvait la voir.
Allez, Laura. Montrez-nous comment tu fais pipi.
Fais-le, comme tu le faisais ŕ la cascade.
Nous nous cacherons et nous regarderons.
Allez ! Ta derničre chance d'ętre libre !
Personne ne viendra t'aider ! Fais-le sinon nous te tuerons !
Lčve-toi, dépęche-toi ! Je veux voir ça !
C'est ta derničre chance ! Allez !
Mais je suis si embarrassée.
Je ne peux pas le faire ! - Si, vas-y !
Tu es morte de trouille ! Tu as déjŕ dű mouiller ta culotte !
Tu ne nous crois pas ? Nous te tuerons !
Il pleut ! Fabrizio peut le faire mieux !
Notre bonne a été délogée, mais elle n'a pas voulu partir.
Elle nous a suppliés pour rester.
Nous la pardonnerons.
Mais la bonne doit obéir ŕ nos ordres dorénavant.
Allez ! Donne le symbole du pouvoir ŕ la reine !
Puis-je coiffer tes cheveux ?
Tu es magnifique !
Tu es dehors.
C'est ton tour. Je suis sűr, que tu ne nous trouveras jamais.
Ok, mais n'allez pas trop loin ! - Commence ŕ compter !
1, 2, 3, 4, 5... 10! Je vous trouverai !
Oů ętes-vous ? Fabrizio? Sylvia?
Vous avez gagné ! Je suis fatiguée de chercher !
C'est pas drôle !
Et voilŕ. Tu nous as trouvés.
Dis-moi : tu n'aimerais pas qu'il t'embrasse ?
Tu dois l'admettre ! C'est ta punition de nous regarder !
Tu dois suivre nos ordres !
Elle nous a demandé ŕ rester. Nous la pardonnerons.
Alors, regarde-nous!
Comme ça tu auras honte !
Regarde cet abîme ! Imaginais-tu que tu pouvais tomber si bas ?
J'ai déjŕ peur rien qu'en regardant.
Viens avec moi.
Laura, chante-nous une chanson.
Il était une fois dans une ville magique, il y avait lŕ une fille merveilleuse.
Mais le roi ne l'aimait plus... - Ta gueule !
Tuons-la ! - Pourquoi ?
Je ne l'aime plus. - Ok.
Faisons-la tomber !
N'essaie pas de t'échapper ! Tu n'as aucune chance !
Vous ętes fous ! Lâchez-moi !
Tu n'as pas juré d'obéir ŕ nos ordres ?
Arrętez ! Vous me faites mal !
Non, je ne peux pas . - Elle dit des mensonges.
Lčve-toi ! - Non... Non...
Allez ! - Qu'est-ce-que je vous ai fait ?
Tu n'as pas obéi aux ordres. - Laissez-moi partir !
Combien de temps faut-t-il pour mourir ?
Ce sera une longue chute pour elle ! Trčs longue !
Écoute, Laura. C'est une exécution légale. Tu es déjŕ jugée.
Par la loi de mon royaume... et maintenant... exécution.
Préparez-toi. Un abîme profond.
Je dirais 50 mčtres.
Tu t'écraseras sur les rochers et tu mourras. Voilŕ.
Je compte maintenant.
Allons, commençons ! - Je n'aime pas ce jeu !
Ce n'est pas un jeu ; J'espčre que tu ne l'aimes pas ! - Non !
1, 2, 3, 4, 5, 6... 7, 8, 9... - Qu'attendez-vous ?
Attention! Tu es devant l'abîme !
Et maintenant... tu tombes !
Comment te sens-tu dans le ciel ?
Au revoir, Sylvia. - Bye.
Salut!
Et toi ? Il est *** ! Allez ŕ la maison !
Sylvia rentre aussi ŕ la maison.
Est-ce que tu veux que je reste ?
Pourquoi ? J'aime ętre seul.
Ok, comme tu veux.
Dis-moi, pourquoi dors-tu dans la foręt ?
Parce que j'aime ça. Je me sens trčs bien ici.
Moi, je n'aime pas tellement ça.
Je préfčre mon lit tout chaud et ma ***.
Une ***? Moi je prends un bain dans le lac.
Tu es étrange. Je n'avais jamais encore rencontré quelqu'un comme toi.
Un jour nous avons remarqué le début de l'automne.
La foręt et les plantes changeaient de couleurs. Le ciel devenait sombre.
Bientôt ce serait fini.
Le jour du départ était proche.
Et maintenant, alors que l'été finissait, Fabrizio devenait de plus en plus renfermé.
Il me semblait souffrir. Il n'était plus drôle.
Męme lorsque nous étions ŕ ses côtés, il semblait ętre seul.
Bientôt les vacances seraient finies.
Nous avons passé de bons moments.
Qu'est-ce que tu penses ?
Tu sens le vent ! C'est un signe d'automne.
Ne me laisse pas seul. Reste avec moi, ici dans la foręt.
Cest impossible, Fabrizio.
Je suis sérieux. Reste avec moi pour toujours.
D'accord, je vais réfléchir.
Je te dirai ma décision. Peut-ętre cette nuit, peut-ętre demain.
Quelle décision ?
Quelle est ta réponse ?
Je ne sais toujours pas. Bye !
Je dois y aller de toute façon. Bye ! - Bye !
Nous partirons demain. Nous devrons ętre ŕ la maison dimanche.
Merde, je dois aller ŕ l'école. - C'était pourtant si bien.
Aujourd'hui c'est le dernier jour de nos vacances.
Nous ne sommes toujours pas allés sur la montagne bleue.
Nous pourrions le faire maintenant !
Partons ! Vite !
Regarde les nuages sur la montagne. Il sera difficile d'y arriver.
Maudit soit cet orage.
La montagne est beaucoup trop haute ! - Allons ŕ la ville magique !
Dépęchons-nous ! Il va pleuvoir des cordes !
Attendez ! Je suis fatiguée ! Stop !
Cessez de parler ! L'orage arrive !
Vite ! Allons ŕ l'intérieur !
ça ressemble ŕ un labyrinthe. - Oui, c'est mon empire souterrain.
Je ne veux pas continuer. C'est trop sombre.
Je suis fatiguée, il est *** et je veux rentrer ŕ la maison.
Ne fais pas ça. Je veux aller ŕ la maison.
Impossible ! Il fait noir dehors. Nous ne trouverons pas le chemin de la maison.
Nous devons rester ici.
C'est impossible ! Je dois aller ŕ la maison !
Nous sommes perdus ! Nous ne pouvons pas retourner ŕ la maison !
Si nous cherchions la sortie, nous la trouverions !
Nous passerons la nuit dans la grotte. Malheureusement !
Non, ne me fais pas ça, Fabrizio !
Mes parents vont me rechercher ! Je vais avoir de gros ennuis !
Pas de sortie par lŕ !
Arręte de pleurer et calme-toi, Sylvia.
Fabrizio, laisse-nous sortir d'ici. C'est seulement un jeu, n'est-ce pas ?
Je ferais n'importe quoi pour toi ! Dis-moi, oů est la sortie ?
Sylvia recherchait désespérément la sortie.
Elle trébuchait partout. Elle pleurait.
Elle ne cessait pas de pleurer.
Son arrogance avait disparu.
Seulement une petite fille effrayée dans la caverne.
Une petite fille, pleurant pour sa maman.
Elle est tombée dans des mes bras en pleurant.
Je ne pouvais plus bouger. J'étais trop désemparée.
Je l'ai prise dans des mes bras et j'ai caressé ses cheveux.
Mais je ne lui ai pas dit que Fabrizio connaissait la sortie.
En fait je pouvais facilement la trouver.
Aprčs un moment nous nous sommes assis. En silence .
Un silence, beaucoup plus terrible que le bruit le plus fort.
Je voulais pleurer, mais je ne pouvais pas.
Fabrizo et Sylvia étaient seulement deux ombres sur le mur.
Je ne voyais rien autour de moi.
Je me sentais fatiguée, trčs fatiguée.
J'avais seulement envie de dormir.
Dans mon imagination je voyais les arbres verts quand je me réveillerais.
Je n'avais jamais été aussi fatiguée avant.
Ce labyrinthe était effrayant. La beauté l'avait quitté.
Maintenant Sylvia se montrait sous son vrai jour.
C'est bientôt le matin. Partons maintenant.
Fabrizio, sors moi d'ici.
J'ai trčs peur. Si tu m'aimes, tu me montrera la sortie.
Non, Sylvia. Je ne veux pas te perdre.
Nous resterons ensemble pour toujours. - Non... Non...
Enlčve tes mains ! Ne me touches pas ! Je veux rentrer ŕ la maison !
Je suis morte de peur ! Je deviens folle !
Fabrizio, je veux sortir d'ici...
Sylvia ! Attends ! Oů veux-tu aller ?
Tu ne trouveras pas la sortie! Il n'y a que moi qui la connaîsse !
Sylvia! - Je veux sortir d'ici!
S'il te plaît, attends ! - Laisse-moi sortir ! Aide-moi !
Je veux retourner chez ma mčre ! - Calme-toi, Sylvia!
Reste avec moi. - Non!!!
Pourquoi veux-tu me laisser seul ?
Je ne veux pas te perdre !
Enlčve tes mains! Je veux sortir !
Je suis terrorisée ! Je deviens folle !
Fabrizio, qu'as-tu fait ?
La sortie est facile ŕ trouver.
Nous l'avions trouvé avant, rappelle-toi !
Prends la lampe. S'il te plaît, allez !
Et toi ? Que vas-tu faire ?
Je resterai ici.
Non, je ne peux pas te laisser tout seul !
Allez, viens avec moi. Je ferai n'importe quoi pour toi.
Je resterai ŕ tes côtés dans la foręt.
Je ne retounerai jamais ŕ la maison.
Laisse moi seul !
Va et ne regarde pas en arričre. - Pourquoi ?
Allez, viens avec moi !
Fabrizio, restons ensemble !
Tout est fini maintenant.
Ces deux filles étaient mes premiers amours.
Les années sont passées. Je ne les ai jamais revues.
Quand j'y repense : je dirais que c'était une époque belle et sauvage.