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CHAPITRE LIX. Le Bulletin.
Le duc de Beaufort écrivait à Athos. La lettre destinée au vivant que
atteint les morts. Dieu avait changé l'adresse.
«Mon cher comte,» écrivait le prince, dans la main de son grand écolier, - «un grand
malheur nous a frappés au milieu d'un grand triomphe.
Le roi perd un des plus braves soldats.
Je perds un ami. Vous perdez M. de Bragelonne.
Il est mort glorieusement, si glorieusement que je n'ai pas la force de pleurer tant que je pouvais
souhaitent. Recevez mes compliments triste, mon cher comte.
Ciel distribue des essais en fonction de la grandeur de nos cœurs.
C'est un immense, mais pas au-dessus de votre courage.
Votre bon ami,
"LE DUC DE BEAUFORT." La lettre contenait une relation écrite par
un des secrétaires du prince.
C'était le récit le plus touchant et le plus vrai, de cet épisode lamentable qui
démêlé deux existences.
D'Artagnan, habitués aux émotions bataille, et avec un coeur armé contre la tendresse,
ne pouvait s'empêcher de départ à la lecture du nom de Raoul, le nom de ce garçon aimé qui
était devenu une nuance maintenant - comme son père.
"Dans la matinée", a déclaré le secrétaire du prince, «monseigneur commandé le
attaque.
Normandie et Picardie avaient pris position dans les rochers dominé par les hauteurs de la
montagne, sur le versant qui ont été soulevées les bastions de Gigelli.
«Le canon a ouvert l'action; les régiments ont défilé intégrale de la résolution, le
piquiers avec des piques élevées, le mousquet porteurs avec leurs armes prêtes.
Le prince a suivi attentivement le mois de mars et les mouvements des troupes, afin d'être
capable de les soutenir avec une forte réserve. Avec Monseigneur étaient les plus anciens capitaines
et de ses aides de camp.
M. le vicomte de Bragelonne avait reçu des ordres de ne pas laisser son altesse.
En attendant l'ennemi de canon, qui d'abord tonné avec peu de succès
contre les masses, a commencé à réguler leur feu, et les balles, meilleure direction,
tué plusieurs hommes près du prince.
Les régiments formés en colonne, et, s'avançant contre les remparts, étaient plutôt
malmenés.
Il y avait une sorte d'hésitation dans nos troupes, qui se sont trouvés mal détaché
par l'artillerie.
En fait, les batteries qui avaient été établies avant que la soirée avait, mais un
visent faible et incertain, compte tenu de leur position.
La direction ascendante de l'objectif amoindri la justesse des coups de feu ainsi que leur
gamme.
«Monseigneur, comprenant le mauvais effet de cette position sur l'artillerie de siège,
commandé des frégates amarré dans la petite route de commencer un feu régulier contre les
endroit.
M. de Bragelonne s'est offert une fois pour réaliser cette commande.
Mais monseigneur refuse d'acquiescer à la demande du vicomte.
Monseigneur avait raison, car il aimait et voulait épargner à la jeune noble.
Il était tout à fait raison, et l'événement a pris sur soi pour justifier sa prévoyance et
refus; car à peine le sergent chargé du message sollicité par M. de
Bragelonne gagné le rivage, quand deux
tirs de carabines longues émis des rangs de l'ennemi et l'abattit.
Le sergent est tombé, la teinture sur le sable avec son sang, en observant ce qui, M. de Bragelonne
souri à monseigneur, qui lui dit: «Vous voyez, monsieur le vicomte, je vous ai sauvé la vie.
Rapport qui, certains jours, à M. le comte de La Fère, afin que, à l'apprendre de vous,
il peut me remercier. "
Le jeune noble sourit tristement et répondit au duc: «Il est vrai,
Monseigneur, que pour votre gentillesse, mais j'aurais été tués, où les pauvres
Le sergent est tombé, et devrait être au repos. "
M. de Bragelonne fit cette réponse d'un tel ton que monseigneur lui répondit chaleureusement,
«Vrai Dieu!
Jeune homme, on dirait que votre eau à la bouche en cas de décès, mais, par l'âme d'Henry
. IV, j'ai promis à votre père de vous ramener en vie, et, s'il vous plaît au Seigneur, je
dire de garder ma parole. "
«Monseigneur le vicomte de Bragelonne de couleur, et répondit à voix basse:« Monseigneur,
pardonnez-moi, je t'en supplie.
J'ai toujours eu le désir de rencontrer de bonnes occasions, et il est si délicieux pour
nous distinguons avant notre général, en particulier lorsque ce général est M. le duc
de Beaufort.
«Monseigneur était un peu adoucie par cela, et, se tournant vers les officiers qui entouraient
lui, donna des ordres différents.
Les grenadiers des deux régiments assez près dans les fossés et les
retranchements pour lancer leurs grenades, qui avait, mais petit effet.
En attendant, M. d'Estrées, qui commandait la flotte, ayant vu le
tentative du sergent à l'approche des vaisseaux, comprit qu'il fallait agir
sans ordres, et ont ouvert le feu.
Puis les Arabes, se trouvant gravement blessés par les balles de la
flotte, et voyant la destruction et la ruine de leurs murs, les plus prononcées
cris craintifs.
Leurs cavaliers descendirent de la montagne au galop, courbés sur leurs selles, et se précipita
Full Tilt sur les colonnes d'infanterie, qui, traversant leurs piques, cet arrêté
agressions fou.
Repoussés par l'attitude ferme du bataillon, les Arabes se jetèrent avec
colère envers l'état-major, qui n'était pas sur ses gardes, à ce moment.
«Le danger était grand; monseigneur tira son épée; ses secrétaires et les personnes imitées
lui, les officiers de la suite engagé dans un combat avec les Arabes furieux.
Il était alors M. de Bragelonne était capable de satisfaire le penchant qu'il avait si bien
montré dès le début de l'action.
Il a combattu près du prince avec la vaillance d'un Romain, et a tué trois Arabes avec sa
petite épée.
Mais il était évident que sa bravoure ne résulte pas de ce sentiment de fierté pour
naturelle à tous ceux qui luttent.
Elle était impétueuse, affectée, même forcé, il a cherché à surabondance, s'enivrer
conflits et le carnage. Il s'excitait à un degré tel que les
Monseigneur lui cria de s'arrêter.
Il a dû entendre la voix de Monseigneur, parce que nous qui étaient proches de
lui ai entendu. Il n'a cependant pas s'arrêter, mais a continué
son cours à l'retranchements.
Comme M. de Bragelonne était un officier bien disciplinée, cette désobéissance aux ordres de
tous monseigneur très surpris, et M. de Beaufort redoubla
sérieux, criant "Arrêtez, Bragelonne!
Où allez-vous? Arrêtez, répéta Monseigneur, je commande
vous! "" Nous avons tous, en imitant le geste de M. le
Duc, nous avons tous levé la main.
Nous nous attendions que le cavalier tourner bride; mais M. de Bragelonne a continué à
rouler vers la palissade.
»« Arrête, Bragelonne, répéta le prince, d'une voix très forte: "Stop! au nom de la
votre père!
»À ces mots, M. de Bragelonne se retourna, son visage exprimait une vive
chagrin, mais il ne s'est pas arrêté, nous avons ensuite conclu que son cheval doit avoir fui
avec lui.
Quand M. le Duc a vu la cause de conclure que le vicomte n'était plus maître de son
cheval, et avait regardé le précéder les premiers grenadiers, Son Altesse cria,
«Mousquetaires, tuer son cheval!
Une centaine de pistoles pour l'homme qui tue son cheval!
Mais qui pourrait s'attendre à frapper la bête sans avoir au moins blesser son cavalier?
Personne n'osait la tentative.
Enfin, un se présentait, il était un tireur d'élite du régiment de Picardie,
nommée Luzerne, qui s'en est pris à l'animal, a tiré, et l'a frappé dans les quartiers, car nous
vu le sang rougir les cheveux du cheval.
Au lieu de tomber, le genet maudit fut irrité, et le porta sur plus
furieuse que jamais.
Chaque Picard, qui a vu ce malheureux jeune homme courir à répondre à une mort certaine,
a crié le plus fort dans la manière, "Jette-toi off, monsieur le vicomte - off! -
off! vous débarrasser!
M. de Bragelonne était un officier très aimé dans l'armée.
Déjà le vicomte est arrivé à portée de pistolet des remparts, quand un
la décharge a été versé sur lui qui lui enveloppé dans le feu et la fumée.
Nous avons perdu de vue; la fumée dissipée, il était à pied, debout, son cheval a été
tuées.
«Le vicomte fut sommée de se rendre par les Arabes, mais il leur fit un signe négatif
avec sa tête, et a continué à mars vers la palissade.
Ce fut une imprudence mortelle.
Néanmoins, l'armée entière était heureux qu'il ne serait pas reculer, puisque les mauvais chances
avait conduit si près. Il marcha encore quelques pas, et les deux
régiments frappaient dans leurs mains.
C'est à ce moment la seconde décharge a secoué les murs, et le vicomte
Bragelonne a encore disparu dans la fumée, mais cette fois la fumée dissipée, en vain;
nous n'avons plus vu debout.
Il était en bas, avec sa tête plus bas que ses jambes, entre les buissons, et les Arabes ont commencé
de penser à quitter leurs retranchements pour venir lui couper la tête ou prendre son corps-
-Comme c'est la coutume avec les infidèles.
Mais Monseigneur le duc de Beaufort avait suivi tout cela de ses yeux, et le
triste spectacle a attiré de nombreux soupirs de lui douloureux.
Il s'écria alors, en voyant les Arabes courir comme des fantômes blancs parmi les
lentisques, «Grenadiers! lanciers! Les laisserez-vous prendre ce noble corps?
»En disant ces mots et en agitant son épée, il se se dirigea vers l'ennemi.
Les régiments, se précipitant dans ses démarches, a couru à leur tour, en poussant des cris terribles comme
ceux des Arabes étaient sauvages.
«Le combat a débuté sur le corps de M. de Bragelonne, et avec acharnement tel était
elle a combattu que cent soixante Arabes ont été laissés sur le champ, à côté d'au moins
Au moins une cinquantaine de nos troupes.
Il était lieutenant de Normandie qui a pris le corps du vicomte sur ses épaules
et l'ont amené sur les lignes.
L'avantage était toutefois poursuivis, les régiments de la réserve ont pris avec eux, et
palissades de l'ennemi ont été entièrement détruits.
A trois heures le feu des Arabes cessa; le combat au corps-à-main a duré deux
heure, c'était un massacre.
À cinq heures, nous avons été victorieux à tous les points; l'ennemi avait abandonné son
positions, et M. le Duc a ordonné le drapeau blanc pour être planté sur le sommet de la
montagne.
Il a ensuite nous avons eu le temps de penser à M. de Bragelonne, qui avait huit grandes blessures dans les
son corps, à travers lequel presque tout son sang avait jailli loin.
Toujours, cependant, il avait respiré, qui offrait une joie indicible à monseigneur,
qui a insisté pour être présent au premier pansement des plaies et la consultation
des chirurgiens.
Il y avait deux d'entre eux qui a déclaré M. de Bragelonne vivrait.
Monseigneur a jeté ses bras autour du cou, et leur promit mille louis
chacun s'ils pouvaient le sauver.
«Le vicomte entendit ces transports de joie, et s'il était dans le désespoir, ou si
Il a beaucoup souffert de ses blessures, il exprima par sa physionomie une
contradiction, qui a donné lieu à
réflexion, en particulier dans l'un des secrétaires quand il avait entendu ce qui suit.
Le troisième chirurgien était le frère de Sylvain de Saint-Cosme, le plus savant des
eux tous.
Il a sondé les plaies à son tour, et ne dit rien.
M. de Bragelonne yeux fixés sur la constante habile chirurgien, et semblait
sa interroger chaque mouvement.
Ce dernier, après avoir été interrogé par monseigneur, répondit qu'il voyait bien
trois blessures mortelles sur huit, mais si forte était la constitution du blessé,
si riche qu'il était dans la jeunesse, et si miséricordieux
a la bonté de Dieu, que peut-être M. de Bragelonne pourrait récupérer, surtout si
il ne bougea pas de la moindre manière.
Frère Sylvain a ajouté en se tournant vers ses assistants, «Par-dessus tout, ne permettent pas
lui de se déplacer, même d'un doigt, ou vous allez le tuer; 'et nous avons tous quitté la tente dans de très
esprits faibles.
Ce secrétaire, je l'ai mentionné, en sortant de la tente, crut apercevoir une légère et
sourire triste glisser sur les lèvres de M. de Bragelonne quand le duc lui dit, dans un
***, voix douce, «Nous allons te sauver, vicomte, nous vous sauverons encore.
»Dans la soirée, quand on croyait les jeunes blessés ont pris quelque repos, l'un des
les assistants entra dans sa tente, mais se précipita hors de nouveau immédiatement, poussant des cris.
Nous avons tous couru dans le désordre, M. le duc avec nous, et l'assistant a souligné le corps
de M. de Bragelonne sur le sol, au pied de son lit, baignant dans le reste de
son sang.
Il est apparu qu'il avait subi une convulsion, certains délire, et qu'il avait
tombé, que la chute a accéléré sa fin, selon le pronostic de Frere
Sylvain.
Nous avons soulevé le vicomte, il était froid et mort.
Il a tenu une mèche de cheveux blonds dans sa main droite, et cette main était hermétiquement pressé
sur son cœur. "
Puis a suivi les détails de l'expédition, et de la victoire obtenue
sur les Arabes. D'Artagnan s'arrêta au compte de la
la mort du pauvre Raoul.
«Oh!» Murmurait-il, «malheureux garçon! un suicide! "
Et se tournant ses yeux vers la chambre du château, dans lequel Athos a dormi dans
sommeil éternel, «Ils ont gardé leurs mots les uns avec les autres», dit-il, à voix basse: «Maintenant
Je crois qu'ils sont heureux, ils doivent être réunis ".
Et il est retourné dans le parterre à pas lents et mélancoliques.
Tout le village - tout le quartier - ont été remplis avec les voisins de deuil relatives aux
l'autre la double catastrophe, et les préparatifs pour les funérailles.