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On va sans doute devoir bouger,
les éclairs arrivent.
Oh !
Oui, c'était très beau.
Le monde est un endroit merveilleux.
Je ne pense pas avoir à déformer quoi que ce soit
pour montrer la réalité.
Lorsque vous photographiez la nature,
rien n'est faux.
Les orages m'intriguent, parce qu'ils sont
tous différents.
Avant de commencer à chasser les orages, j'ai consulté Google Images,
j'ai cherché "tempêtes", "supercellules", "vaisseaux mères",
ce genre de choses.
Cela m'a donné une idée de ce que d'autres avaient vu.
Des mésocyclones, des barrières de nuages,
des murs de nuages.
J'ai énormément appris en météorologie.
Le défi, c'est qu'on ne sait pas ce qui va se passer.
Il faut être prêt pour ce que la nature
va vous offrir à ce moment-là.
C'est une très belle supercellule.
Un très gros orage.
Nous ne voulons rien manquer du spectacle.
Je crois qu'après une longue préparation,
La nature me fait parfois
des cadeaux.
Ça commence juste à changer.
Le mur descend.
Regarde les assiettes sur le dessus.
On est assez près.
Je dois me trouver au bon endroit, au bon moment,
et attendre que la nature se révèle.
Je sais qu'il est parfois difficile de se dire que l'on assiste
à quelque chose de spécial, mais aucun orage n'est parfaitement identique
à un autre.
On ne verra plus jamais exactement la même chose,
le même orage, dans ce même champ.
Si j'arrive à mettre cet instant en valeur, c'est déjà une bonne chose.
C'est tout ce que je souhaite.