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- Combien de téléphones ?
- Deux.
- C'est la seule sortie ?
- Oui.
Aucune contrebande
dans cet appartement ?
Aucune.
- Des armes à feu ?
- Non.
D'autres armes en tout genre ?
Des couteaux. Ça compte ?
Puis-je les voir ?
Non, ça va.
Quelle pièce occuperait votre mari ?
Si le juge approuve
la surveillance électronique,
Il me faudra de la place
pour le récepteur.
- Vous avez la Wi-Fi ?
- Oui.
Je vais devoir la tester
pour les interférences.
Je vais devoir poser des questions
à vos enfants si ça vous va.
Quel genre ?
Rien d'intrusif.
Les mêmes qu'à vous.
S'il vous plaît ?
Zach, Grace.
Vous avez de la contrebande
dans vos chambres ?
Des armes à feu ?
D'autres armes ?
Super. Ça devrait aller.
Veuillez m'excuser, shérif.
C'est Diane.
- On a besoin de vous tout de suite.
- Là ?
Désolée, c'est très important.
Vous pouvez apporter des choses ?
Des affaires de toilette, des habits
pour 48 h et une cravate d'homme.
Sonya, je suis vraiment désolée.
De quoi s'agit-il ?
Je vous appelle dès que j'en sais plus.
- Est-ce que ça va aller ?
- Oui, ça va aller.
Mme Kelzick est en bas.
Appelez-la si jamais.
- Peter va vraiment rentrer ?
- Je ne sais pas.
Ils font ça pour préparer.
On verra.
Le visage se transforme
en tête de vache, c'est ça ?
Tu n'as jamais pris de champignons
dans le Peace Corps ?
J'étais un garçon sage.
Ça se produit quand, généralement ?
Environ une heure après.
Cary, je sais que
tu es en congé demain
mais on a besoin de toi maintenant.
Quoi ?
- Cary est défoncé aux champignons
- Pourquoi ?
Je rameute les troupes.
On met le reste en attente
pendant 48 heures.
Cary est défoncé aux champignons
- Vous êtes là ?
- Je viens d'arriver.
Vous avez quoi ?
Diane est avec l'épouse.
De quoi ça a l'air ?
Grave.
Voyez ce que vous pouvez faire.
Kalinda, que faites-vous ici ?
Une déposition vient d'être annulée.
J'ai vu vos phares.
Que se passe-t-il ?
Un homicide en banlieue.
Ça bat le Cirque du Soleil.
Qui est-ce ?
Une femme. Pas d'identité.
À peu près 20 ans.
Le vigile dit que c'est la baby-sitter.
Un cambriolage qui s'est mal passé ?
Allez. Ça me rend nostalgique.
J'ai un scanner de police chez moi
pour me tenir compagnie.
- K., ça roule ?
- Salut, Tony.
Je voulais voir les professionnels
à l'œuvre.
Les civils ne sont pas les bienvenus.
Elle vient en paix.
Un service en vaut un autre.
Il y a le vigile à l'intérieur.
Les filles vont bien.
Elles sont chez les grands-parents.
Je lui ai dit de vous attendre.
Que vous voudriez lui parler.
- M. Rucker était avec elle ?
- Il n'y avait qu'elle.
Où est la voiture
de la baby-sitter ?
- Qui la cherche et la dépose ?
- M. Rucker.
Le mari ?
Il reste à la maison ?
- Il n'a plus de travail.
- Vous savez où il est ?
Au cinéma.
On prend une baby-sitter
le jeudi soir
pour qu'il prenne sa soirée.
Il est à la maison
toute la journée.
Tu as été en contact avec lui ?
Non. J'ai essayé son portable.
Tu peux écrire son numéro ?
MARIJUANA TROUVÉE
SUR LES LIEUX
Ils ne penseront pas que Jason...
Il faut se préparer à tout.
Ici, Jason Rucker,
veuillez laisser un message.
C'est Will Gardner,
du cabinet qui représente
la compagnie votre femme.
Pourriez-vous me rappeler ?
C'est important.
Des signes de lutte ici.
Ici.
Du sang projeté.
Des signes de lutte.
D'auto-défense.
Des empreintes de main sur le mur.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
On dirait un embout en caoutchouc
d'ordinateur portable.
Juste une supposition.
C'est la baby-sitter ?
Oui, Lisa Pruitt.
Elle était dans ma salle de bain.
Désolée de te demander ça,
mais notre enquêtrice dit
qu'il y avait de la marijuana.
Jason fumait de l'herbe ?
À la fac. Pourquoi ?
Vous êtes...
- On vous le fait beaucoup.
- Moins.
Désolé, je suis accroc aux infos.
Votre mari va sortir.
Je ne sais pas.
Ça change tous les jours.
- J'espère que si.
- Merci.
- Quel étage ?
- Vous venez d'appuyer dessus.
Vous travaillez chez Stern, Lockhart ?
Vous savez peut-être. Un problème
avec la compagnie de ma femme ?
Je suis junior.
La dernière à savoir.
Jason.
Qu'y a-t-il ?
- Que s'est-il passé ?
- M. Rucker, vous avez un instant ?
Ce n'est pas un couteau.
Les blessures ne sont pas
assez profondes.
On dirait un objet coupant.
Venant de la chambre peut-être ?
Vérifiez le tisonnier en bas.
Il a disparu.
Mais je viens de la voir.
La baby-sitter ?
En allant la chercher ?
Oui, à sa résidence et je l'ai conduite...
Je vais avoir des ennuis ?
Je suis le dernier à l'avoir vue.
On va me soupçonner ?
C'est pas vrai.
- Je dois aller voir la police ?
- Je viens de les avoir.
J'ai dit vous livrer demain matin.
Les premières heures d'enquête
sont les plus importantes.
Un rien peut être mal interprété.
Ma venue ici le sera aussi ?
C'est un risque qu'il faudra prendre.
Il s'agit d'utiliser les choses
en notre faveur.
Vous avez le droit de ne rien dire.
Tout va dépendre
des infos qu'on donne à la police.
Ils en veulent plus, nous moins.
On est vos gardiens.
Vous allez devoir passer
au détecteur.
Ce n'est pas une question de vérité
ou d'innocence.
Détecteur de mensonges ?
J'ai besoin d'informations.
Pour savoir quand vous laisser parler
ou quand vous faire taire.
Ils arrivent.
Ils n'attendront pas demain.
- Dans combien de temps ?
- 20 min.
10 s'ils viennent de la gare.
Vous avez 15 minutes.
Tenez.
Dans 5 min,
la police va surgir par ces portes.
Vous devez rester en alerte
pendant 48 h.
Le temps pour eux de l'inculper
pour meurtre ou de le relâcher.
Ce seront les 48 heures
les plus cruciales de sa vie.
La liberté provisoire n'est pas gagnée.
Il pourrait passer un an en prison
avant son procès.
Même s'il est déclaré innocent,
c'est un an de sa vie foutu en l'air.
Ces 48 heures sont une sorte
de mini-procès.
Amenez les flics voir ailleurs
et faites-le libérer.
J'étais dans l'ascenseur avec lui.
Soit c'est un excellent acteur,
soit il ne savait rien.
Ce serait bien s'il était innocent.
C'est une meilleure pioche.
On s'était mis d'accord.
- Jason Rucker.
- Oui.
Nous vous arrêtons
pour le meurtre de Lisa Pruitt.
Vous avez le droit de garder le silence.
Tout ce que vous direz
pourra être utilisé contre vous.
Vous avez le droit à un avocat.
- Vous comprenez ces droits ?
- Madame, reculez.
C'est parti. 48 heures.
SECRET D'ALCÔVE
L'alarme a été déclenchée
de l'intérieur.
Oui, madame.
Celui qui l'a déclenchée
n'était pas en effraction,
mais déjà à l'intérieur ?
C'est pourquoi ils accusent le mari.
Parce qu'il sait désarmer le système.
Qui d'autre sait le faire ?
Qui d'autre à part M. Rucker ?
Oui, M. Horner.
La femme de ménage
et Lisa, la baby-sitter.
Mlle Pruitt ?
Quoi ?
- Vous avez dit Lisa.
- Lisa Pruitt. Pourquoi ?
Comment s'appelle
la femme de ménage ?
- Je ne sais pas.
- Vous connaissez le nom de Lisa.
- J'essaie d'être observateur.
- Tout en étant sélectif.
Vous aussi savez désarmer
le système.
Pas seulement la femme de ménage
et la baby-sitter ?
Je ne veux plus répondre
à vos questions.
Vous n'avez pas besoin de le faire.
- Vous avez trouvé l'arme du crime ?
- Le tisonnier ?
Juste à la porte
où le mari l'a fait tomber.
Le mari ?
Et comment ça s'est fait ?
Il entre. Essaie de la violer.
Elle résiste. Il la tue.
Il vole le sac à main rouge,
déclenche l'alarme.
Et fait croire à un cambriolage.
J'ai un faible pour le vigile.
Quelle impartialité.
Il voit la baby-sitter, la désire.
Entre, désarme le code,
essaie de la violer, elle résiste.
Il lui vole son joli sac rouge
et déclenche l'alarme
pour faire croire à un cambriolage.
Le mari a perdu son boulot
de dessinateur.
Il reste chez lui à jouer à la maman
pendant que sa femme
gagne des fortunes.
Il a besoin de réaffirmer sa virilité.
Je suis très psychanalyse
quand ça m'aide à boucler une affaire.
Gardez l'esprit ouvert sur le vigile.
J'ai l'esprit aussi ouvert
qu'un champ de coquelicots.
Vous avez l'air satisfait.
Parfois, le brouillard se dissipe,
la pluie disparaît
et tout paraît logique.
- Vous avez pris une décision.
- Oui.
Alicia est là ?
- Votre offre.
- Laquelle ?
Que je suis libéré
si j'accepte les accusations,
n'exerce plus
et ne peux plus fuir.
Accepter cette offre serait
une sage décision en effet.
Mais vous allez me dire
d'aller me faire voir.
- En version plus longue ?
- J'ai hâte.
À votre place,
je me sentirais moins à l'aise.
Je vais témoigner.
Et si je vous dis que c'est une erreur ?
Si je finis dans une cellule étroite
pendant les 9 prochaines années,
je veux être sûr d'avoir fait
ce que je pouvais.
Vous voulez bien appeler Alicia
pour moi ?
Je l'aimais bien.
Je ne lui aurais pas fait de mal.
Vous étiez au cinéma ?
La Légende des Héros de Condor.
Un film wuxia.
Du wire-fu.
Des acrobaties en plein vol.
Comme Tigre et Dragon ?
Ils passent tous les jeudis
à Armour Square, à Chinatown.
- Vous avez le talon du ticket ?
- Non, je l'ai jeté.
Il va falloir trouver quelqu'un
qui vous a vu.
Cary, je peux vous parler
une seconde ?
Vous avez pris de la drogue ?
Je vous aime bien, Alicia.
Moi aussi. Mais vous devez
reprendre vos esprits maintenant.
D'accord. Je me reprends.
- Je vous ai montré son test.
- Un test partial.
Par un agent du FBI de qualité.
Il a réussi haut-la-main.
- Laissez-moi l'interroger.
- À certaines conditions.
Je pourrais l'inculper maintenant.
Alors faites-le.
Qu'est-ce qui vous en empêche ?
Vous n'avez pas assez de preuves.
Deux de mes avocats
vont rester avec lui tout le temps.
Ils peuvent le consulter
sans la caméra.
Et je veux des pauses de 15 min
toutes les heures.
Rien à manger ?
Des pizzas.
Dans une heure.
Il est un peu flippant.
Il se pavane
comme le sauveur du quartier.
On s'est fait cambrioler
6 mois après son arrivée.
- Qu'est-ce qu'ils ont pris ?
- C'est ça qui est bizarre.
Juste un peu d'argent,
des habits dans mon armoire
et des esquimaux.
Des esquimaux.
Je crois qu'il l'a fait
pour pouvoir venir faire son rapport.
La même chose
pour trois maisons du quartier.
C'est flippant.
Et après ?
Je l'ai déposée à la maison.
J'ai vérifié qu'elle avait mon numéro
et je suis allé au cinéma.
Vous avez vu le vigile
près de la maison ?
Il est toujours là.
Il était là quand vous avez déposé
Lisa Pruitt ?
- Je crois que oui.
- Merci, M. Gardner.
On explore toutes les pistes.
Vraiment ?
Parce que vous avez
une salle d'interrogatoire vide.
Vous êtes en prison parce que
vous avez décliné des dossiers.
- Est-ce exact ?
- C'est exact.
- Expliquez.
- J'ai refusé de poursuivre des affaires.
Lesquelles ?
Des enquêtes sur des agences
immobilières soi-disant corrompues.
Les spéculateurs achetaient
des propriétés à prix très bas
sur le terrain situé
près des futurs stades olympiques.
Pourquoi avoir arrêté ces enquêtes
à un moment prometteur ?
Pour une raison très simple.
Lashkar-e-Taiba,
un groupe extrémiste du Jihad,
soi-disant actif à Chicago,
qui aurait été impliqué
dans les attaques de Bombay.
J'ai retiré
les enquêteurs des autres affaires
parce que j'estimais la poursuite
des extrémistes plus importante.
Il y a eu une arrestation en octobre ?
David Coleman Headley,
un membre soi-disant clé de LeT.
Pourquoi ne pas en avoir parlé
à votre procès ?
J'aurais dû.
Mais j'avais en tête
une perspective plus large.
Une défaillance de ma vie personnelle
était utilisée contre moi.
Je voulais protéger ma famille
contre toute atteinte.
Je ne pouvais témoigner sur
ces fausses accusations de corruption
que si j'étais prêt
à témoigner sur ma vie.
Merci, M. Florrick.
M. Landry.
En fait, le témoin est à moi,
M. le juge.
- Objection.
- Pour quelles raisons ?
- Vous n'êtes pas le juge ici.
- Mes excuses.
M. Childs joue un rôle
dans les affaires
qui sont à l'étude aujourd'hui.
Voici les raisons.
M. Florrick est un tel héros
pour notre patrie...
M. le juge.
Il a contribué à la défense
de notre grande nation.
M. le juge ?
Quelques questions très simples
ne l'ennuieront pas.
Mon Dieu, le sarcasme
est féroce aujourd'hui.
Je veux bien être interrogé
par M. Childs, M. le juge.
En fait, je m'en réjouis.
Alors observons une courte pause
pour le déjeuner et reprenons après.
Elle vendait de la drogue.
C'est un deal qui s'est mal passé.
Tu n'en sais rien.
Je la connaissais mieux que toi.
Je crois que c'est le type du quartier
où elle faisait du baby-sitting.
Elle a toujours dit qu'il était pénible.
Vous avez une minute ?
Je dois aller en cours.
À tout à l'heure après l'informatique.
Vous êtes flic ?
Non, de la Brigade Criminelle.
Si vous voulez bien.
À propos de ce que vous disiez
sur Lisa Pruitt.
Elle vous a déjà parlé d'un vigile ?
C'était le père pour qui elle travaillait.
C'est quoi son nom, déjà ? Burkle ?
Burker.
Il devenait trop proche
et la mettait mal à l'aise.
Ils travaillaient sur un truc ensemble.
Un projet.
Elle disait qu'elle allait arrêter.
Donc...
Je dois vous faire une déposition ?
Pas maintenant,
mais on peut se voir plus ***
pour que je la prenne.
La baby-sitter travaillait avec le mari
Vous avez jeté le talon du ticket ?
Et ce film chinois, sur quoi c'était ?
La Légende des Héros de Condor ?
Deux fils qui apprennent
les arts martiaux en Mongolie.
Ça a l'air passionnant.
Vous connaissez le chinois ?
Le chinois ? Non.
- Comment avez-vous compris ?
- Avec les sous-titres.
C'est bizarre.
Il n'y avait pas de sous-titres
ce soir-là.
Généralement il y en a,
mais là, il n'y en avait pas.
Faisons une pause.
Oui, faisons ça, M. Gardner.
Inspecteur, la caméra ?
- Que se passe-t-il ?
- Ça n'a aucun rapport.
Vous ne comprenez pas.
Vous regretterez vos décisions
si elles ne sont pas bonnes.
Vous ne savez pas ce que c'est
de ne pas travailler.
D'être coincé chez soi.
Moi si, alors dites-moi.
J'ai un endroit pour travailler.
Je fais des romans graphiques.
Mais juste à la demande.
Je ne suis pas payé.
Vous faites ça dans un bureau ?
Vous étiez là-bas ?
- Vous n'étiez pas au cinéma ?
- C'est juste un studio pour dessiner.
C'est rien, un placard.
Et Lisa Pruitt travaillait avec vous ?
Notre enquêtrice est en train
de parler à un ami de Pruitt.
Elle a écrit
pour votre roman graphique ?
Oui.
Vous couchiez avec elle ?
Qu'est-ce qu'il y a dans ce studio ?
Qu'est-ce que la police
pourrait mal interpréter ?
Je ne sais pas.
Elle y est allée ? Lisa ?
Oui, une fois.
Je n'ai rien dit parce que je savais
de quoi ça aurait l'air.
Où est-ce ?
Où est ce studio ?
- Alors ?
- Votre client a un petit nid d'amour.
J'ai trouvé ça
sur l'ordinateur de la victime.
Le vigile a déjà vendu de la dope.
Et il a le complexe du héros.
Fascinant.
Continuez.
Trois cambriolages inexpliqués
ces 6 derniers mois.
Les nuits où le vigile était de service.
Je viens d'envoyer Alicia regarder.
Elle a à peu près 10 minutes.
J'appelle tout de suite.
Alicia, où es-tu ?
Je cherche la clé.
Elle n'était pas sur un tuyau ?
Si et sans vouloir
te mettre la pression,
la police arrive.
- Ici ?
- Ils sont à 10 min.
Ce n'est pas un lieu de crime
donc inspecte
et prends ce que tu veux.
C'est-à-dire ?
J'ai la clé.
Écoute...
Je ne sais pas
ce que tu vas trouver,
mais jusqu'à ce que ce soit déclaré
lieu de crime,
tu peux tout préserver
à nos fins.
Jason a dit quelque chose ?
Mais la police pourrait mal interpréter
ce qu'elle trouve.
Kalinda trouve
que le vigile s'agite.
Un truc qu'elle a écrit.
Une nouvelle.
Je crois qu'on peut prendre ça.
Il y a des cheveux blonds
sur la brosse.
Qu'est-ce que je fais ?
Des cheveux longs ?
Oui.
Prends-la.
Pas de cheveux dans le tuyau.
Merci. Bien.
Il y a un soutien-gorge
sur le porte-serviettes.
Une seconde.
Ils sont là.
Faites le tour.
Vous, restez avec moi.
Merci.
- Est-ce que ça va ?
- Je crois, oui.
Tu respectais totalement la loi.
"Totalement" ?
Tu respectais la loi.
Ça donne l'impression
de jouer à un jeu parfois,
mais on n'est pas là pour la vérité
mais pour défendre un client.
- Et s'il est coupable ?
- Alors soit.
La vérité n'est pas de notre ressort.
- Qui est avec Jason en ce moment ?
- Cary.
Prends quelques heures.
Va déjeuner.
Tu retournes aider Cary ?
Vas-y.
Sors-toi ça de l'esprit.
Elle lui dit ?
Ce n'est sûrement pas marrant.
Pourquoi tu n'as pas l'air surprise ?
Tu savais pour son studio ?
Non, mais...
Dans tout mariage,
il y a des petits secrets.
Il leur faut leur caverne.
Tu savais qu'il écrivait
un roman graphique avec elle ?
Je savais quelque chose.
C'est dur pour lui
depuis qu'il ne travaille plus.
Que ce soit moi qui gagne l'argent.
Tu as déjà pensé que lui et Lisa...
Pourquoi ai-je l'impression
d'être soupçonnée ?
La question va être posée.
Si tu as quelque chose à me dire,
c'est le moment.
Alors...
- Est-il innocent ?
- De quoi ?
- Des violences sur elle ?
- Oui.
De ça, il est innocent.
Mais il n'est pas innocent
d'avoir couché avec elle ?
Je ne sais pas.
Je suis désolée, mais Jason
n'est pas franc avec nous.
Y a-t-il quoi que ce soit qui conduirait
la police à croire qu'il est coupable ?
C'est possible.
Commençons par les questions
les plus faciles.
Combien de fois avez-vous couché
avec la prostituée Amber Madison ?
Le sexe n'a pas de rapport
avec la culpabilité de mon client.
M. Florrick a refusé des affaires
en échange de faveurs sexuelles.
Le sexe a donc un rapport direct
avec sa culpabilité.
Le fait, oui, mais pas les broutilles.
Je vais tenter
de faire la part des broutilles.
Vous pouvez continuer,
mais avec grande précaution.
Combien de fois avez-vous couché
avec Amber Madison ?
Pour être précis,
par "coucher", entendez-vous
"avoir des rapports" ?
Oui, merci.
Et pour être encore plus précis,
j'entends aussi
tout rapport bucco-génital.
18 fois.
Et qualifieriez-vous
l'un de ces rapports de bucco-génital ?
Objection.
Détails sans importance.
Merci, M. le juge.
Ces rendez-vous avec Amber Madison
avaient-ils eu lieu à l'hôtel ?
- Oui.
- Les 18 ?
Dans une chambre d'hôtel ?
De ce que je me souvienne, oui.
Voyons si on peut vous rafraîchir
la mémoire.
Avez-vous couché
avec Amber Madison
chez vous
quand votre femme n'était pas là ?
Objection.
L'accusé a été très clair.
Il pense avoir payé ces sessions
avec Amber Madison.
Nous souhaitons êtres sûrs
que c'était les seules.
Rejetée.
M. Florrick, avez-vous déjà couché
avec Amber Madison chez vous,
dans votre lit,
en l'absence de votre femme ?
Vous savez que vous êtes
sous serment.
Qu'il soit noté que je sais
que je suis sous serment,
que je sais que M. Childs
veut me piéger pour faux témoignage
et que ma réponse est toujours non.
Merci, M. Florrick.
Aucun problème.
Elle a installé une caméra
dans le salon
pour voir si son mari couchait
avec la baby-sitter.
C'aurait été utile à savoir.
Plus de secrets
qu'une pièce d'O'Neill.
Dans un réveil digital
sur la table de chevet.
Je ne suis pas sûre
de pouvoir entrer.
- J'en informe la police ?
- Je ne sais pas ce qu'il y a dessus.
Il y a une clé sous le tapis
de la porte d'entrée.
Je vais voir ce que je peux faire.
Elle a un ordinateur portable
avec elle ?
- Oui. Pourquoi ?
- Quand vous en avez l'occasion,
regardez si l'un des embouts
en caoutchouc n'y est plus.
Une raison en particulier ?
La police pense que l'ordinateur
a servi à assommer la baby-sitter.
Avis d'information
A : S. Rucker
Mlle Sharma ?
Message du tribunal.
Vous êtes assignée à comparaître.
- Pour quelle affaire ?
- L'appel de Florrick.
Amusez-vous bien.
Je ne témoignerai pas.
- Alors vous irez en prison.
- Je n'ai rien à offrir.
Vous avez tout à offrir.
Vous le savez.
Vous savez que
Florrick a menti à la barre.
Dites la vérité
et il passe 9 ans de sa vie en prison.
- Glenn.
- Quoi ?
- Ne faites pas ça.
- Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
Vous avez toujours tout fait
dans votre intérêt.
- Vous direz la vérité.
- Vous ne savez pas.
Je sais que demain le soleil se lèvera,
que vous direz la vérité
et que Florrick retournera en prison.
Point final.
Est-ce que ça va ?
- Quelle heure est-il ?
- Minuit.
- Depuis combien de temps je suis ici ?
- Un jour et demi.
J'étais défoncé.
Je sais.
Vous l'avez dit à Will ?
Que vous étiez défoncé ?
Non, pourquoi ?
C'était une copine de Peace Corps.
J'avais un jour de congé.
Je ne lui ai pas dit.
Pourquoi pas ?
Avec cette compétition,
pourquoi n'avoir rien dit ?
Il y a tellement de gens contre nous.
Je ne veux pas un de plus.
Je ne veux pas que vous perdiez.
Je sais.
Ni que vous perdiez.
Je vous aime bien.
Ça m'étonne
mais je vous aime bien aussi.
Je ne peux pas m'empêcher
de rivaliser. C'est tout moi.
Pas le scorpion et la grenouille.
Le scorpion sur le dos
de la grenouille. Je dé*** aussi.
Pourquoi on la raconte
tout le temps ?
Parce que ça excuse
le comportement des gens.
- Comment il va ?
- Il vaut mieux ne pas le savoir.
Allez-y.
- Quoi ?
- Tu étais au bureau toute la soirée
jusqu'à ce que tu reçoives
un appel du vigile ?
Oui, pourquoi ?
Tu n'es pas rentrée avant ?
Non, pourquoi ?
Notre enquêtrice a vérifié la caméra.
Elle n'a pas été allumée.
Je l'avais peut-être oubliée ce jour-là.
On pensait que seulement quatre
personnes savaient désarmer l'alarme.
Jason, ta femme de ménage,
la baby-sitter
et le vigile.
Mais on t'avait oubliée.
Qu'est-ce qui ne va pas ?
On a trouvé un avis de défaut
de livraison d'un paquet chez toi.
Notre enquêtrice a vérifié.
Tu as signé pour une livraison.
À 19 h 30, quand tu disais
être au travail, tu n'y étais pas.
Ce n'est pas moi qui l'ai tuée.
Alors que faisais-tu chez toi ?
J'étais jalouse.
Je croyais que Jason
couchait avec elle.
Je suis rentrée pour les surprendre.
Et ?
Il n'était pas là, mais elle oui.
Elle faisait la lecture aux filles.
Je suis partie honteuse
avec l'intention de ne plus être jalouse.
- Et c'est tout ?
- C'est tout.
Puis-je vérifier ton ordinateur ?
- Pourquoi ?
- S'il te plaît.
Fatiguée ?
Fatiguée serait un mot trop faible.
Voilà ce qu'on va faire,
ériger un mur de Chine.
Tu ne peux pas me dire ce qu'elle a dit.
Une séparation complète.
Tu représentes Jason et moi elle.
Chacun a un mobile
et dans environ 12 heures,
l'un d'eux va être inculpé,
donc on ne peut plus se parler.
Compris.
Bonne chance.
Toi aussi.
L'un d'entre nous sera
le grand gagnant ce soir.
Je dois comparaître.
- Pour quoi ?
- Le procès de ton mari.
Pourquoi toi ?
Je sais certaines choses.
Ça n'annonce rien de bon.
Tu vas me dire ?
Tu veux savoir ?
Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
La vérité avait l'air si simple.
Mentir, ne pas mentir.
Tu veux qu'il sorte ?
Je veux juste que les choses
s'arrêtent de tourner.
Tu as raison,
je ne veux pas savoir.
Ne viens pas au tribunal demain.
Merci de m'avoir rappelée.
Lisa Pruitt est...
Je vois.
Merci.
Quoi ?
C'était cette avocate.
Je l'ai trouvée près des affaires
de la victime dans le studio.
Beaucoup d'avocats sur cette affaire.
Je ne sais plus qui on défend.
C'est devenu très déroutant.
L'avocate n'a pas voulu me dire
si Lisa était venue la voir.
Bien sûr que non.
Ce serait trop facile.
Mais elle m'a dit ce qu'ils faisaient.
Ils font coïncider des femmes
enceintes avec des familles adoptives.
Je vous demande d'arrêter
l'interrogatoire.
Je posais juste une question.
Vous finirez plus ***.
Que se passe-t-il ?
Vous lui avez fait un enfant.
- Elle était dans votre petit studio.
- Quoi ?
Elle est allée voir un cabinet d'avocats
pour adoption.
Dites-le-moi parce qu'ils vont
le découvrir lors de l'autopsie.
- Vous lui avez fait un enfant.
- C'est impossible.
- Elle était dans votre studio.
- Je n'ai rien fait.
- Dites la vérité.
- C'est impossible.
Je me suis fait stériliser.
Je me suis demandé
quand vous reviendriez.
Désolée pour le retard.
De nouvelles questions
ont surgi au sujet de Lisa Pruitt.
Elle vous a parlé de sa grossesse ?
- Qui a dit ça ?
- Une avocate.
Elle était en contact avec un cabinet
pour faire adopter un bébé.
Elle me l'a dit.
Et qui était le père ?
Celui pour qui elle travaille, Rucker.
Vraiment ?
C'est pour ça que je pense
que c'est lui qui l'a tuée.
Il voulait qu'elle avorte,
elle a dit non.
Elle vous a dit ça ?
Il ne voulait pas se retrouver coincé.
Tout ceci m'aide beaucoup.
Vous voulez que je dise
la même chose aux flics ?
Vous pouvez venir maintenant ?
Donnez-moi un petit instant.
Bien sûr.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien.
L'accusé vous a renvoyée
du bureau du procureur.
- N'est-ce pas ?
- Oui, c'est exact.
En vos termes,
pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Il disait que j'avais deux emplois.
- C'était le cas ?
- Oui.
Vous travailliez pour lui et pour...
Vous.
Quel était votre travail ?
Je m'occupais des éruptions de ***.
Pourriez-vous expliquer ?
M. le juge, nous nous opposons
à ce genre de question.
C'est notre dernier témoin.
Nous vous demandons de l'indulgence.
Accordé. Rejeté, M. Golden.
Expliquez.
Vous craigniez que des avocats
et des juges ne soient manipulés
par des forces dominantes utilisant
des prostituées pour les faire chanter.
Quand vous avez commencé
ce travail,
vous avez découvert que M. Florrick
fréquentait Amber Madison.
Comment a-t-elle été utilisée
pour manipuler M. Florrick ?
Un proxénète assignait
certaines prostituées
à flatter et suivre certains clients.
Les clients étaient désignés
par des numéros.
Par exemple, l'un des clients
était le numéro 12.
Et que faisaient ces femmes ?
Ces prostituées ?
Elles dénichaient le statut marital et
les prédilections sexuelles des clients.
Pour prendre l'exemple du client n° 12,
on a découvert que c'était
un juge marié qui avait trois filles
et qu'il était considéré s'intéresser
aux prostituées afro-américaines
et à l'imagerie des plantations du Sud.
Une fois que M. Florrick
a fréquenté Amber Madison,
aucune somme d'argent
n'a été échangée.
Oui, c'est exact.
Si un client essayait de payer,
un proxénète remboursait son argent.
Comme quand le client n° 12
a essayé de payer sa soirée
avec deux Afro-Américaines,
son argent a été remboursé.
Inutile d'évoquer
un client en particulier.
Répondez juste à ma question.
Vous m'avez demandé de répondre
en mes termes.
Ce sont mes propres termes.
Vos termes pourraient être
un peu plus précis.
M. Florrick a-t-il eu
des rapports sexuels
avec Amber Madison chez lui ?
Pour répondre à cette question,
je dois parler de mon travail
et de l'importance pour moi de
connaître les noms de tous les clients.
Y compris le n° 12.
J'ai été assignée à comparaître.
Si on me demande de nommer
les clients, je dois le faire.
N'est-ce pas ?
Nous nous opposons
à l'aspect sexuel de ces questions.
C'est sans rapport,
tout comme le nom de ces clients.
Nous soumettons avec respect
que c'est indigne de ce tribunal.
Je penche de votre côté.
Il y a un moyen d'obtenir
ce témoignage.
Dans votre bureau ?
Pas sans que les noms des clients
ne deviennent publics.
- N'est-ce pas, Mlle Sharma ?
- J'en ai bien peur.
J'ai donné trop de liberté
à ce témoignage,
M. le procureur.
Je dois y mettre un terme.
- M. le juge...
- Non, maître.
Il est 16 h et je n'ai pas été convaincu
par vos arguments concernant
la culpabilité de M. Florrick.
Ce n'est rien d'autre
qu'une chasse aux sorcières.
Mais ce n'est pas à moi de décider.
J'ai seulement à déterminer
s'il y a assez pour un nouveau procès.
Et je crois que c'est le cas.
M. Florrick, je suis désolé.
Je regrette que cela vous soit arrivé.
Je regrette de ne pouvoir vous
accorder plus qu'un nouveau procès.
Mais c'est exactement
ce que je vais faire.
M. Florrick, un nouveau procès
vous est accordé.
Le gosse de la résidence
avait raison pour le mobile.
C'était le sien, pas celui de Jason.
Elle ne voulait pas avorter ?
Ils se sont disputés,
il l'a tuée.
Qu'est-ce que le soutien-gorge de Lisa
faisait dans le studio de Jason ?
Il lui a donné les clés
et Max et elle y allaient
quand il n'y était pas.
Du moins, c'est ce que dit Jason.
Ils n'ont pas l'air très heureux.
Je ne comprends pas le mariage.
C'est une institution mystérieuse.
Tu n'as jamais voulu te marier ?
- C'est une demande ?
- Oui.
Je t'ai observée de loin.
C'est bizarre.
Vous devriez peut-être regarder la télé.
Il n'y a rien.
On peut jouer au jeu des 20 questions.
- Il a une clé ?
- Il frappera.
Il y a aura
une surveillance électronique ?
Il devra rester ici ?
Oui et on devra tous s'adapter.
On devrait faire comme si de rien...
Et voilà.
Je vous aime.