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Je m’appelle John Cork. Je suis le capitaine du Samuel Risley,
un navire polyvalent de 235 pieds, de la Garde côtière canadienne. C’est un navire qui, selon les différents mois de l’année, accomplit différentes tâches.
À ce temps ci de l’année, c’est à dire, en hiver, ce navire sert principalement de brise glace.
En été, en général, nous nous occupons des aides à la navigation flottantes, c’est à dire, les bouées qui limitent les voies de navigation.
Nous maintenons les aides à la navigation fixes, comme les phares et les feux de petite dimension. Nous avons aussi d’autres tâches,
comme la recherche et le sauvetage, la lutte antipollution et la dépollution et le nettoyage.
Il nous faut briser la glace pour un certain nombre de raisons différentes; les brise glace de la Garde côtière canadienne aident les navires marchands à passer dans les glaces
parce qu’ils ne sont pas capables de naviguer à travers elles. Nous brisons les accumulations de glace pour prévenir les inondations sur les côtes.
Lorsque la glace est plus mince, nous traçons des voies dans la glace pour que les navires puissent se diriger eux mêmes.
Pour briser la glace, il faut un navire puissant, 9000 CV,
et spécialement équipé d’une étrave qui nous permet de soulever la glace.
Le poids du navire permet de déposer la glace. La peinture du navire est une peinture spéciale, à coefficient de frottement réduit,
qui permet de réduire le frottement entre la glace et le bateau pour que celui ci glisse plus facilement entre les glaces.
Le capitaine de la Garde côtière canadienne est responsable de tout ce qui se passe à bord.
Évidemment, je ne fais pas tout. L’équipage compte 25 personnes et chacun a une tâche bien définie.
Mais, ultimement, je suis responsable de m’assurer que le travail est fait, et qu’il est fait correctement et
de façon totalement sécuritaire. Pour ce faire, j’ai des outils et de l’équipement. Comme je l’ai dit, j’ai 25 personnes à bord,
des mécaniciens maritimes diplômés, des cuisiniers, des stewards et des officiers de navigation.
Toutes ces personnes relèvent de moi. Nous travaillons étroitement ensemble pour bien conduire le navire.
Quel est mon moment le plus mémorable? … Il m’est toujours très difficile de répondre à cette question.
Il y en a tellement…, selon nos différentes opérations.
Dans le cadre d’une opération de recherche et sauvetage, j’ai traversé l’océan Atlantique à la recherche d’un vraquier qui avait disparu
et … il ne restait que des radeaux de sauvetage et quelques objets qui flottaient. J’ai déjà vu des vagues de 70 pieds.
Pour briser la glace, nous devons nous rapprocher très près des autres navires et passer dans des voies navigables très étroites.
Faire passer les navires à travers des glaces, quelquefois, dans des conditions très difficiles est un travail très gratifiant, inoubliable.
J’ai fait des détours avant de joindre la Garde côtière canadienne.
Durant toutes mes études secondaires, j’ai travaillé à la ferme. Pour finir, je suis retrouvé en Alberta, à travailler comme cowboy.
J’ai décidé que ce n’était pas pour moi. Je me suis assis avec ma mère et elle m’a dit : « Que veux tu vraiment faire, qu’est ce que tu aimes? ».
J’ai toujours aimé les bateaux. Nous avons réfléchi et pensé à la Garde côtière canadienne,
Je suis allé au Collège de la Garde côtière canadienne et j’ai obtenu mon diplôme en 1987.
Depuis, je navigue. Peu à peu, j’ai obtenu des certificats de plus en plus spécialisés et occupé des postes de plus en plus importants,
et maintenant je suis capitaine d’un des navires les plus prestigieux de la Garde côtière canadienne.
Je recommande grandement une carrière au sein de la Garde côtière canadienne;
c’est une option pour les personnes qui veulent accomplir des tâches et voir des résultats immédiats.