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Précédemment dans The Unit.
Je vous inflige 200 heures de service
communautaire. Vous pouvez partir.
J'essaie de trouver quelqu'un
qui comprendra et sera flexible...
quant à ma façon
de servir cette peine.
- Wilson... Je voulais voir...
- Qu'est-ce que ce gars a à voir avec ça ?
- Je sais pas, il me fallait...
- Il te fallait quoi ?
Christine, tu peux aller voir
comment ils s'en sortent devant ?
Je dois parler à Tiffy.
Jetez-y un coup d'œil.
Waal, tu voulais le voir.
Alors.
Voilà.
Un, deux...
Hé, quel est le code
pour aujourd'hui à Washington ?
Papillon.
Il doit partir et ne plus jamais revenir.
Comment est-ce payé ?
- Un membre de l'Unité doit disparaître ?
- C'est financé par les impôts.
Une fois entré, on n'en sort pas.
ÉTAT-MAJOR DE LA CIA
LANGLEY, VIRGINIE
Les diamants ont été livrés
selon l'horaire.
Je ne parle pas de l'horaire.
Je parle des diamants.
- Mon équipe a fait la livraison.
- De quelle quantité ?
Quand on a fait notre livraison,
ils étaient tous là.
Une propriété de la CIA d'une valeur
de quatre millions de dollars a disparu.
- Je regrette votre perte.
- Selon nos renseignements...
Vos renseignements sont erronés,
et vos informateurs sont des menteurs.
Si vous étiez positif, vous auriez
déjà émis les actes d'accusation.
C'est votre version
de "Vous ne pouvez rien prouver" ?
Il n'y a rien à prouver.
Une théorie comment quatre millions
de dollars en diamants ont disparu ?
Vous voulez une théorie ?
Pour moi, la CIA a pris les diamants.
Vous êtes venu à mon équipe
pour mettre en cause quelqu'un.
Vous savez la peine pour trahison ?
Je vais vous dire... Quand vous prouverez
que je mens, vous me direz la peine.
Donnez-moi une minute,
et je ne vous ennuierai plus.
- Je n'ai pas déjeuné. Vous avez faim ?
- Merci. Ça va.
C'est une bonne omelette.
En 1783, Napoléon a parié à Maria Luigia
qu'il ferait une omelette parfaite.
Le secret, il a expliqué, était de la
retourner en l'air et de la rattraper.
Quand Napoléon a retourné l'omelette,
elle est tombée par terre.
- C'est vrai ?
- Oui, c'est vrai.
Et la légende dit que c'était
la première défaite de Napoléon.
- On ne fait pas mieux que l'histoire.
- Non, mais on peut forger l'avenir.
Et les signes
d'une défaite potentielle sont là...
pour quelqu'un qui sait
les reconnaître.
- Vous êtes mon interrogateur ?
- Techniquement, c'est correct.
- Et vous êtes de la CIA ?
- Oui. Mais ce n'est pas un interrogatoire.
Aucun homme de mon équipe
ne peut vous dire autre chose.
Si vous étiez positif, vous auriez
déjà émis les actes d'accusation.
On secouera votre équipe
jusqu'à ce qu'on ait des réponses.
Voilà un interrogatoire.
- On a parlé au courrier de Milan.
- Le courrier de Milan ?
Votre collègue lui a fait une commotion
cérébrale et il a donné involontairement...
plus de 14 millions en diamants
à votre équipe.
J'ignore qui "il" est,
et ce "qu'il" vous a dit.
Eh bien, laissez-moi
vous mettre au courant.
Il manquait quatre millions
à la livraison.
Vous avez gardé les diamants, qui sont
allés au fond de retraite de l'équipe.
La mauvaise nouvelle,
c'est qu'on peut le prouver.
La bonne nouvelle, c'est
qu'on s'en fiche. On est là pour vous.
- Pour nous ?
- Pour vous, sergent Lebrun.
Vous savez l'âge moyen de la retraite
pour un opérateur de l'Unité ?
On m'a dit 39 ans,
mais certains finissent vers 50 ans.
Eh bien, le sergent Blane a duré
plus longtemps que la plupart.
- Où sera-t-il l'an prochain ?
- Sur le terrain avec son équipe.
Votre loyauté est admirable, mais il est
âgé et il est un risque pour la sécurité.
C'est vous le risque pour la sécurité,
mon vieux. Vous et les Yalies.
Vous et vos copains au noeud papillon,
assis sur vos fesses...
attaquant les hommes défendant ce pays
au lieu de ceux qui veulent le détruire.
Vous comprenez mal.
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- C'est surtout ce qu'on peut offrir.
Et je vous offre une autre occasion
de servir votre pays.
J'en ai une à l'instant même,
et elle me convient très bien.
La CIA aurait besoin d'un homme
à l'intérieur de l'Unité.
- Laissez tomber.
- Un homme futé se prépare à l'avenir.
- C'est ce que fait un homme futé ?
- On ne saute pas d'un avion pour toujours.
- Il me reste quelques années, je pense.
- Je pense aussi.
C'est pourquoi je vous demande au cours
de ces années de regarder vers l'avenir.
Je crois que
ça s'appelle "prévoyance."
Quand un opérateur
n'a plus d'utilité...
on trouve souvent en lui
ces mêmes signes.
D'abord, il sous-estime les dangers.
Ensuite, il se ramollit.
Je ne sais pas ce que ça veut dire.
Il devient sentimental,
moins agressif.
Très bien. Je comprends
votre position théorique.
Et si je disais qu'on voit
ces caractéristiques chez Jonas ?
- Je dirais de vous faire voir les yeux.
- Si je disais que vous allez les voir ?
- Je dirais que vous vous trompez.
- Et si je pouvais le garantir ?
Je suis libre de partir, ou voulez-vous
aussi me raconter l'histoire du ketchup ?
Le ketchup, ou cat-sia,
originaire de Chine...
est une sauce marinée
au poisson appelée ke-tsiap.
L'idéogramme "ke"...
signifie "profond."
Ça peut aussi vouloir dire "engagement."
C'est un langage merveilleux.
Je vais supposer qu'on a fini.
On peut accuser votre équipe
du vol des diamants n'importe quand...
avec de graves conséquences.
- Alors, pourquoi ne pas l'avoir fait ?
- Pour permettre cette conversation.
Je crois que
ça s'appelle "couverture."
C'est dans votre intérêt, ainsi qu'à celui
de Jonas de garder cette rencontre secrète.
La CIA vous contactera.
Souvenez-vous des mots "Ambre baltique."
"Ambre baltique" ?
Quand vous les entendrez,
vous aurez à faire un choix.
Et quel choix vais-je avoir ?
Servir votre chef d'équipe...
ou servir votre pays.
GALICH, BIÉLORUSSIE
TROIS MOIS PLUS ***
Notre contact ?
Le propriétaire du club. Un Américain
expatrié. Alcool, femmes, drogues.
Donnez-leur ce qu'ils veulent.
- C'est lequel ?
- Juste là.
De retour.
Quoi ? Tu l'as déjà vu ?
Il ressemble à mon grand oncle.
Tu as travaillé avec ce gars ?
- Quelque peu.
- Et ?
On est sortis de nuit.
Il a des problèmes de loyauté.
- Il ne fait pas ça par pur amour ?
- Il le fait pour l'argent.
Il joue avec l'équipe
qui fait la meilleure offre.
L'agence nous l'a envoyé ?
La CIA ne le toucherait pas,
pas avec ses moeurs.
- Qu'est-ce que vous aimez, l'ancien ?
- Un peu de scotch.
- On le joue ?
- Je ne suis guère joueur.
Comment s'amuse votre ami ?
Votre raison d'être ici ?
Il vient d'arriver.
Eh. Je l'ai.
- Je m'en occupe.
- Non, attends qu'il ne bouge plus.
Cet homme veut être secouru.
Il coopérera.
- Quelqu'un a pris mon portefeuille !
- Du calme.
- Je vais démolir ce bar !
- Il n'est pas fait d'ambre baltique.
C'était vous,
quand vous m'avez étreint !
Je n'ai pas idée
de quoi vous parlez, l'ami.
Je l'avais en arrivant !
- Allons-y. Attends.
- Je le tiens.
- La police locale.
- Où est mon portefeuille ?
- Quelqu'un les a prévenus ?
- Je me demande qui.
- Donnez-moi mon portefeuille !
- Vous voulez me fouiller ?
Je vais faire plus que ça !
Laissez-moi !
Ça ne vous concerne pas !
Jonas, à 5 h !
Attention ! Avancez !
Je veux l'argent de mon travail,
et je veux être payé pour les dégâts.
Le marché était que vous auriez
l'argent en livrant notre homme.
J'ai livré votre homme
sur un plat d'argent.
- Vous l'avez mis en danger, il a filé.
- Comment ai-je mis sa vie en danger ?
On vous a payé pour la rencontre,
et le FSB vous a payé pour la saboter.
Vous croyez que
j'ai démoli mon club par exprès ?
Vous avez organisé cette pantomime
pour que notre cible puisse fuir.
Non. Prouvez-le.
Comment j'ai laissé fuir la cible ?
Vous avez pris le portefeuille,
déclenché une bagarre.
Il a dû le laisser tomber.
La *** rend les gens maladroits.
Je suis la seule chose
entre vous et l'hôpital...
et c'est parce qu'on a besoin
de votre assistance.
Mon travail était
de faire venir ce gars.
Votre travail était d'assurer
le secteur. Vous ne l'avez pas fait.
- Vous avez sous-estimé la menace.
- Vous allez nous aider à le trouver.
- Comment je fais ça ?
- La femme avec lui... Une des vôtres ?
- La pro ? Peut-être.
- Elle est proche de Maslin ?
- Oui. C'est sa favorite.
- Vous allez nous conduire à elle.
Salut, à nouveau.
Jonas ne sait pas
que vous êtes de la CIA.
C'est vrai.
Vous ne comprenez pas vite.
Je ne suis pas du genre agence.
Vous n'avez pas parlé à Jonas
de notre rencontre.
Conduisez-nous à la fille.
Un sénateur ? Et vous avez déjà
une réunion avec elle.
C'est plus décontracté que ça,
mais je lui parlerai de l'affaire.
Je ne peux pas vous demander ça, car
techniquement je ne suis plus votre patron.
Considérez ça comme un cadeau.
- Vous êtes étonnante.
- Merci de le remarquer.
Eh bien, j'avais mes soupçons.
Quoi ?
Vous avez complété vos 200 heures
de service communautaire.
Vous êtes libre.
J'ai tellement appris
en travaillant ici pour vous.
- Merci.
- Je vous en prie.
- Qu'est-ce que je vais faire sans vous ?
- Allons ! J'étais simple secrétaire.
Ce n'est pas exactement
ce que je voulais dire.
- J'ai quelque chose pour vous.
- Ce n'est pas nécessaire.
Bien sûr que non.
C'est aussi un cadeau.
C'est un cadeau de départ,
de merci d'avoir parlé à un sénateur.
Appelez ça comme vous voudrez.
Wilson, qu'est-ce que c'est ?
C'est trop. Ce n'est pas bien.
Il y a une inscription.
"Toujours là. Wilson."
- Je ne peux pas accepter.
- Mettez-le.
- Je ne peux pas.
- Dites-moi pourquoi.
Wilson ?
Oui. Christine.
Vous vouliez que je regarde
les dépositions Daltry.
- C'est vrai.
- Elles sont archivées ici.
Eh bien, allez-y.
- Dernier jour, hein ?
- Oui. C'est mon dernier jour.
- Alors, bonne chance.
- Merci.
Désolé.
- Soupez avec moi.
- Je ne pense pas.
Patrino à 19 h.
Retrouvez-moi là-bas.
- Je ne pense pas.
- Il faut qu'on parle.
Je suis mariée.
Vraiment ? Vous êtes mariée ?
Parce que je ne vois pas de mari.
Je ne le vois pas. Je ne l'entends pas.
Il n'a jamais été mentionné.
Soupez avec moi.
On pourra résoudre tout ça,
vous me direz ce que ça signifie.
Soupez avec moi.
Votre mission est de sortir Maslin
du pays sans encombre.
Mais Maslin n'est pas l'ami
de notre pays qu'il vous fait croire.
J'ai les yeux sur la fille.
Je ne vous ferai pas de mal.
J'ai besoin d'informations.
Je ne sais rien !
Où est l'homme avec qui
vous étiez au club hier soir ?
- Où est-il ?
- Comment je le saurais ?
- Vous êtes sa favorite.
- Il voit beaucoup de filles.
- Vous êtes la première.
- C'est juste un client.
- Vous partez en voyage ?
- Non.
- Où vous le rencontrez ?
- Je ne le rencontre pas.
- Donnez-moi ça !
- Assise !
Des billets de bus.
Où vous rencontrez Maslin ?
- Maslin n'est pas qui vous croyez.
- Et qu'est-ce que je crois ?
- C'est l'inverse de ce que vous pensez.
- Qu'est-ce qu'il a fait ?
Non, fera. Il a un enregistrement
des opérations illégales du ministre.
Je croyais qu'il n'y avait pas
d'enregistrements.
C'est ce que tout le monde pense,
et on veut que ça continue.
Charmeur de Serpent,
FSB à 60 secondes.
- Venez.
- Quoi ? Je ne viens pas avec vous !
Je vous conduirai à lui. Pas eux.
Venez.
- Venez !
- Si je fuis, ils me tueront.
Arrêtez !
Venez !
Votre patron aurait dû
lui mettre une balle.
- Ne me dites pas qu'il se ramollit.
- Je n'ai rien dit, c'est vous.
Gare de Hrodna !
- Voilà.
- Merci.
Et j'ai fermement l'intention
d'avoir des audiences au sénat.
- Que Dieu vous bénisse.
- C'est une honte. Des soldats revenant...
- Je suis d'accord.
- À des conditions sans hygiène.
- Sans soins médicaux adéquats.
- Six mois pour être examinés ?
- Je pense que c'est criminel.
- C'est peut-être criminel.
Et Walter Reed n'est pas le seul
hôpital militaire avec un problème.
La seule bonne nouvelle, les docteurs
sont si bien sur le terrain...
que les soldats survivent aux blessures
comme jamais auparavant.
Ce n'est...
Ça n'excuse pas de les abandonner
quand ils rentrent en morceaux.
Il faut apporter les mêmes
soins médicaux et le même sérieux...
que nos hommes reçoivent sur le champ
de bataille aux hôpitaux chez nous.
Certains de vos maris
m'ont sauvé la vie.
Je ne les abandonnerai pas avec leurs
camarades. Voilà ce que je demande.
Je crains que ça termine la partie
récréation de votre visite, Sénateur.
- Déjà ?
- On a à faire.
Oui. Eh bien Charlotte,
merci beaucoup de votre hospitalité.
Et il faut essayer d'empêcher
votre mari d'avoir tant d'accidents.
C'est une corvée constante.
Ravie de vous revoir, Elizabeth.
Mesdames, merci beaucoup d'avoir
si bien accueilli le sénateur.
Et en particulier, merci
de ces desserts magnifiques, Molly.
- Plutôt dans votre bouche que la mienne.
- On vous doit toutes ça.
- Je vous verrai le 14.
- Vous venez à Washington ?
- Je vous appellerai.
- Sénateur.
- Je peux vous parler un instant ?
- Il y a des horaires, Mme Gerhardt.
Juste un instant, Colonel.
Très bien.
Ça fait longtemps.
Quand vas-tu lui parler ?
C'est elle qui ne me parle pas.
- Comment ça va, Tiffany ?
- Assez bien. Merci, Madame.
- Et comment va votre mari ?
- Je n'en sais trop rien.
Il est déployé depuis plus
de deux mois. Je ne sais pas où.
- Comment vous passez votre temps ?
- Les enfants, mais ils sont au camp.
Et j'ai fait du travail volontaire
dans une firme de droit.
Mon patron, Wilson James,
représente un client...
et c'est de quoi je voulais
discuter avec vous.
Ce client va perdre sa maison pour...
Je vous promets... Un malentendu.
Très bien. Continuez.
On a essayé de rencontrer quelqu'un
au ministère de l'Intérieur...
pour débrouiller ce chaos judiciaire,
mais personne ne semble intéressé.
- Tout va bien, Elizabeth ?
- Tiffany a besoin que je téléphone.
- Vous allez le faire ?
- Oui. Le nom de votre client ?
GARE DE HRODNA
Juste au coin. Voilà.
Apprenez votre nouveau nom.
Je ne pensais pas
qu'on venait me chercher.
Ça montre qu'un homme peut
se tromper. On va vous sortir d'ici.
Tout le monde. Papiers.
Bon.
Vous.
Je ne les ai pas.
Pas de papiers ?
À la voiture.
Sortez-le d'ici.
S'il vous plaît...
qu'ils restent.
Qu'ils m'attendent.
Comment je peux voyager...
sans mes amis ?
Avancez.
Inspection.
Venez avec nous.
S'il vous plaît Monsieur,
venez avec moi.
Arrêtez-le !
- Où est l'enregistrement ?
- Dans la carte de mémoire.
- Où ?
- Oubliez ça. Je vais chercher Jonas.
- Vous retournez ?
- C'est votre mission.
Il faut me sortir de ce pays
avant qu'ils me tuent !
On rejoindra mon homme.
Quand il trouvera ses papiers, il...
Ils ne trouveront pas ses papiers.
Il se croit invulnérable,
alors il baisse sa garde.
Je ne laisse pas mon homme derrière
parce que vous avez volé ses papiers.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Je l'avais dit. N'est-ce pas ?
- Où est la carte de mémoire ?
- Elle attend qu'on la ramasse.
- Que qui la ramasse ?
- Les Syriens ?
Je ne savais pas que vous veniez.
Je devais la vendre pour partir !
On ne peut pas laisser
ces informations aller à Damas.
- On vient la chercher quand ?
- Bientôt.
- Où ?
- À une heure d'ici.
Si on retourne chercher votre homme,
on sacrifie la mission.
Quels sont vos objectifs,
sergent Lebrun ?
Votre pays a besoin de vos services.
Qu'est-ce que ce sera...
Votre homme ou votre mission ?
Bonjour ?
- Mack ! Quand es-tu rentré ?
- Il y a une heure.
Je voulais te faire la surprise,
mais tu n'étais pas à la maison.
- Tu m'as tellement manqué.
- Toi aussi, chérie.
- C'était long.
- Tu n'as pas à me le dire.
Whoa. Il y a joli,
et puis il y a cette robe.
Il y a un souper de la firme de droit
pour des clients en ville.
Ne provoque pas de crise cardiaque.
Je ne savais pas que tu rentrerais
si tôt. Je pourrais annuler.
Je dois finir des trucs au travail.
Je suis venu prendre des vêtements.
Si tu annules ton truc,
j'annule le mien.
Je dois classer cette mission...
avant que ma tête touche l'oreiller.
Je vais te dire.
Après ton truc, on se rattrape, hein ?
- Bien sûr.
- D'accord.
C'est bon d'être de retour.
- On le saura quand ?
- Le Sénateur Webb a dit bientôt.
Tiffy, merci.
Mack est rentré.
- Quand ?
- Aujourd'hui.
- Ça ne change rien.
- Non ?
Non. Bientôt il repartira,
et alors que vous arrivera-t-il ?
Je m'engagerai.
Comme employée de logistique ?
J'en sais assez sur l'armée
pour savoir que s'il voulait vraiment...
planter des racines
et être avec vous, il pourrait.
Alors, pourquoi vous abandonne-t-il
continuellement ?
C'est plus compliqué que ça.
C'est un homme bien.
Où est l'homme bien, ce soir ?
De retour après
être parti deux mois.
Où est-il ?
- C'est compliqué.
- Oui.
À sa place, je ne vous perdrais pas de
vue une minute, encore moins deux mois.
Je suis mariée.
J'ai deux enfants.
J'ai une vie que
vous me demandez d'abandonner...
ce qui pourrait être
la définition même de l'égoïsme.
Je veux dire, qu'est-ce que c'est ?
Qu'est-ce qu'on a entre nous,
ce n'est même pas réel ?
Qu'est-ce que vous voulez
que je dise à mes filles ?
- Qu'elles méritent le mieux.
- Le mieux ?
- Oui.
- Quel est le mieux ?
Être heureux.
Ça a déjà été fait, vous savez,
souvent avec grand succès.
C'est pour ça que notre société
emploie des juges de divorce...
Pour avoir enfin la chance...
d'être, non pas égoïstes...
mais assez intelligents
pour être heureux.
Vous vendez un fantasme.
Je tombe amoureux de vous.
Eh bien, arrêtez.
J'ai deux simples questions.
Que ressentez-vous pour votre mari...
et que ressentez pour moi ?
Salut. Je suis Christine Ross.
Vous êtes le sergent Gerhardt ?
- Oui, c'est moi.
- Je travaille avec votre femme.
C'était son dernier jour au bureau,
et elle a laissé des affaires.
Je ne voulais pas que
l'équipe de nettoyage les prenne.
- Elle est là ?
- Non, mais merci.
- De rien.
- C'est gentil d'avoir rapporté ça.
On l'aime tous beaucoup, au bureau.
- C'est là qu'elle est ce soir.
- Au bureau ?
Elle est à un soupé de la firme.
- Un souper de la firme ?
- Avec des clients.
Je n'en ai pas entendu parler,
mais je suis au bas de l'échelle.
- Elle va nous manquer.
- J'en suis sûr.
Wilson commençait à s'appuyer sur elle
pour beaucoup de choses.
Les filles et moi sommes heureux
qu'elle soit de retour ici à temps plein.
- Désolée de vous avoir dérangé.
- Merci d'avoir rapporté ça.
De rien. Au revoir.
À bientôt.
Et ils ont étalé
des pétales de rose sur le sol...
pour le confort de la princesse.
Quoi ?
Un conte de fées
que ma tante me lisait.
Tu bois.
Je n'allais pas prendre la dernière,
mais elle voulait accompagner les autres.
Tu es soûl.
C'est un diagnostic médical
ou une simple opinion de profane ?
Il est arrivé quelque chose
à la mission ?
La quoi ?
La mission. Tu es parti longtemps.
Il est arrivé quelque chose ?
Ryan m'a donné ses ordres.
Je les ai suivis.
Je sais, tu ne peux pas être spécifique.
Dieu, tu ne peux pas parler à ta femme.
Alors, blâmons juste le travail.
Il y a autre chose ?
C'est une excuse comme une autre.
Ça me convient.
La rentrée est toujours dure.
C'est un fait ?
C'était un déploiement
plus long que d'habitude.
Alors, c'est juste
un truc de rentrée.
Si tu n'es pas heureux,
dis-moi pourquoi !
C'est moi ? C'est les enfants ?
Tu es heureux ?
Pour l'instant,
je veux juste être hébété.
S'il te plaît, non.
Hébété te plairait plus
que l'alternative.
- Montrez-moi.
- Le premier à gauche.
- Allez.
- Comme vous voudrez.
Allez, la dame.
C'est lui ?
Désolé. Non, non, non.
Vraiment désolé. C'est ma faute.
Attention où vous allez.
Peut-être que vous pouvez m'aider.
Je cherche sur ma carte.
Vous savez si c'est le nord...
Hors de mon chemin.
Merci. Je trouverai.
Bonnes nouvelles.
J'ai parlé ce matin au Sénateur Webb.
Votre client voit le numéro deux
de l'Intérieur la semaine prochaine.
C'est merveilleux.
Mon patron sera si excité.
Ça aide d'avoir
des amis haut placés.
Avec le sénateur, ça remonte loin ?
Ça remonte à notre ancien quartier.
Qu'est-ce qu'il vous faut ?
J'aimerais que vous parliez
à votre mari de ma part.
- À quel sujet ?
- Au sujet de Mack.
Vous m'avez dit que
si vous pouviez faire quelque chose.
- Et vous pouvez faire quelque chose.
- Très bien.
Mack rentre d'une mission...
Une longue.
Et il est rentré...
- Oui ?
- Il est revenu changé.
Mais si j'allais voir votre mari,
le colonel...
Et que vous disiez que votre mari
a changé, alors c'est officiel.
- Oui.
- Évaluation psychiatrique.
Une femme indiscrète,
et la fin de la carrière de Mack.
- Oui, c'est ça.
- Alors, à la place ?
À la place, vous pourriez
exprimer un souci général...
d'après vos propres
observations récentes ?
Demandez à votre mari de parler à Mack,
et que Mack parle à quelqu'un.
- Il ne vous parle pas ?
- Non.
Je vois.
Je suis heureuse de faire quelque chose
pour m'acquitter en partie de ma dette.
Très heureuse.
- Vous avez mis du temps.
- J'ai été retenu.
- Comment es-tu revenu ?
- De quelque façon que ce soit.
Oui. Quelqu'un aurait pu
te sous-estimer.
- Félicitations. Donnez-moi l'argent.
- On n'a pas besoin de lui.
- Restez avec nous jusqu'à la frontière.
- On n'a plus besoin de lui.
Si on s'en débarrasse, ça lui donne
une chance de faire un profit.
Le FSB aimerait sûrement savoir
vers où on se dirige.
- Donnez-moi mon argent.
- Le moment venu.
Je prends des dispositions avec
nos courageux alliés de l'autre côté.
Il faut que Maslin leur parle. Il faut
leur confirmer que vous êtes vivant.
Venez avec moi.
On a besoin de votre aide
pour une autre tâche.
Mon équipe et moi
avons terminé notre boulot.
Qu'est-ce que vous savez
de votre chef d'équipe ?
Il y a plus que des diamants chapardés,
dans son historique.
Jetez un coup d'oeil
au Noël passé de Jonas.
C'est juste un tas de papiers.
Vous connaissez Jonas depuis deux ans ?
On le traque depuis 20 ans.
On fait partie de la même équipe,
et la mission a changé.
Vous ne pouvez pas laisser Maslin
quitter le pays.
Il faut le tuer maintenant.
Vous avez perdu l'esprit.
Il veut vendre les secrets de cette puce
aux ennemis des États-Unis.
Il a organisé une rencontre
avec des officiels en Syrie.
Si ces informations sont transmises,
c'est une nouvelle guerre tribale...
le déploiement de milliers
de soldats américains...
Peut-être des hommes
avec qui vous avez servi.
Vous ne voulez pas avoir leur sang
sur la conscience.
Si vous voulez Maslin mort, tuez-le.
Je ne trahirai pas mon chef.
Votre chef n'est plus utile
comme membre de l'Unité.
- Il est revenu avant nous.
- Parce qu'on avait besoin de lui ici.
La CIA a distrait le FSB
pour qu'il revienne ici sans encombre.
C'est peut-être la vérité, ou
un mensonge commode après les faits.
Il y a trois mois,
j'ai dit que vous auriez le choix...
entre sauver votre ami,
et sauver le pays.
Et que fait Jonas dans l'équation ?
Vous allez tuer Maslin...
et Jonas sera accusé.
C'est une belle journée pour tirer.
Dieu en a inventé une mauvaise ?
Pas jusqu'à cet échange.
Du beau travail dans cette mission.
Une sale affaire, là-bas.
Pas pire que d'habitude.
Eh bien, c'est d'habitude
qui m'inquiète.
Vous devez voir le docteur quand ?
- Pour la tête ou le bilan de santé ?
- La tête.
Deux mois.
Et si vous y alliez plus tôt ?
Vous avez un problème
avec ma performance, colonel ?
Pas du tout, fiston.
Il est possible qu'on vous ait mis
sur les épaules plus que votre part.
- Il est peut-être temps d'une pause.
- Je n'en ai pas besoin.
- Vous êtes qualifié pour en décider ?
- Qui l'est plus que moi ?
C'est la question.
J'ai un ou deux problèmes.
Très bien.
Mais je suis cinq par cinq
et prêt pour une mission.
- Vous êtes sûr ?
- Absolument.
Bon, car vous faites
un travail du diable, Mack.
Poursuivez.
Vous êtes arrivée au stationnement.
Vous allez venir au bureau ?
Je suis venue vous dire
que je ne peux pas faire ça.
Dites-moi que
vous êtes heureuse avec lui.
Ce n'est pas la solution.
Alors, pourquoi on ressent ça ?
- Ce n'est que temporaire.
- Ça n'a pas à l'être.
Je suis déjà passée par là...
et j'ai été blessée.
Je ne vous blesserais jamais.
Beaucoup d'autres gens ont été blessés,
et je ne vous ferai pas ça.
Je cours ma chance.
Vous ne pouvez pas courir un risque
que vous ne connaissez même pas.
De quoi vous parlez ?
Je dis juste que
ça ne peut pas arriver.
Et je suis désolée,
mais ça ne peut pas arriver.
- Attendez ici.
- Et moi ?
- Vous ?
- Vous êtes là. Un marché est un marché.
- Rentrez par vos propres moyens.
- Certainement.
- Vous avez pris mes papiers.
- Vous venez de prendre les miens.
Vous avez toujours du papier blanc ?
On ne sait jamais quand
on va vouloir écrire quelque chose.
- La frontière est loin ?
- Environ deux kilomètres.
Montrez-moi.
Mets-le dans le coffre
pour passer en sûreté.
Le FSB doit avoir sa photo
à tous les points de contrôle.
Venez.
Vous êtes sûr que
votre partenaire sait ce qu'il fait ?
Il sait.
Je ne sais pas.
Il y a une autre option
que je ne connais pas ?
C'est le numéro un.
Numéro deux, si un homme au monde
peut vous protéger, c'est lui.
D'accord.
- Pourquoi là-dedans ?
- Le FSB vous recherche.
C'est la façon la plus sûre
de vous faire passer de l'autre côté.
On a deux minutes. Pourquoi ne pas
vous étirer les jambes et en fumer une ?
Merci.
Que diable ?
- Jonas, reste baissé.
- Que diable est-il arrivé ?
- Un franc-tireur a tué Maslin.
- Où ?
Là-haut, je pense.
Très bien.
La police locale sera bientôt là.
Dans la voiture à trois.
Un, deux, trois !
- Comment diable c'est arrivé ?
- Je ne sais pas.
- Pourquoi il était dehors ?
- Je le mettais dans le coffre.
- Il était à 10 m du véhicule.
- Je l'ai laissé faire un tour.
- Un tour ?
- Il voulait fumer !
Je t'ai donné l'ordre
de le laisser marcher à découvert ?
Non.
N'appelle pas.
Il est temps que le colonel sache que
l'homme qu'on devait protéger est mort.
- C'est ma faute. J'en accepte le blâme.
- Ça ne marche pas comme ça.
C'était mon erreur.
La mission tourne mal, j'en réponds.
Tu n'as pas appris cette règle ?
Prenez un verre.
- Pourquoi moi ?
- Je vous demande pardon ?
Pourquoi vous m'avez choisi ?
Parce que vous êtes
un opérateur formidable.
Vous avez trois diplômes
et vous parlez quatre langues.
Vous avez prouvé
être apte à la discrétion.
Et aujourd'hui, vous avez rendu
un grand service à votre pays.
- À quel coût ?
- Eh bien...
La compagnie vous rappellera.
Désolé.
Je ne suis pas votre homme.
Vous voulez savoir pourquoi
on vous a choisi, Bob ?
Voilà la vérité.
On ne l'a pas fait.
On vous a juste fait une offre.
Vous nous avez choisis.
Mack ?
MONT DE PIÉTÉ
ACHATS VENTES EN LIQUIDE
OUVERT 9 H - 20 H
$ COMPTANT
ALCOOL
Beaucoup de mousse !
BIÈRE EN FÛT
- Ici, mon vieux.
- C'est ma tournée.
Qu'est-ce que vous buvez avec vos
motards, des daiquiris à la fraise ?
- Tu veux quelque chose ?
- Non, mon vieux. Désolé.
Voilà 200 $ en signe de contrition.
Disons 500.
Très bien. Je prends deux pichets.
Un billet de cent pour ta peine.
Je divorce.
Ma femme a trouvé quelqu'un.
Devine ce que j'ai fait ce matin.
J'ai nettoyé le compte épargne,
le compte chèques, tout le truc.
Trente-cinq mille au total,
en liquide.
Tout à moi. Tout le magot.
Et je vais tout dépenser avant qu'elle
se réveille à côté de ce nouveau gars...
et qu'elle le réalise.
Ce n'est pas le meilleur endroit
pour exhiber ton argent, mon gars.
Hé, quand on ne peut pas
faire des amis, on les achète.
Très bien.
Bien sûr, tu acceptes l'offre.
C'est ce qu'il faut faire.
Comment tu vas expliquer
pour aujourd'hui ?
J'ai expliqué pire.
Pourquoi je dois travailler
pour la CIA ?
Pour les raisons mêmes
qu'ils t'ont dites.
Tu ne pourras pas
sauter d'un avion éternellement.
- Tu sembles le faire.
- Non.
Anno Domini nous rattrape tous.
Pourquoi cette réticence ?
Si j'accepte leur offre,
la CIA aura un homme dans l'Unité.
Ça signifie que l'Unité
aura un homme à la CIA.
- Ces espions n'étaient pas très futés.
- Non ?
Ils ont essayé
de me retourner contre toi...
en utilisant des allégations
et des documents truqués.
Qu'est-ce qui te fait croire
qu'ils sont truqués ?
Dépense-le sans compter.
Hé !
Pourquoi ne pas nous donner
le reste de cet argent ?
Tu sais mon gars, il faudra plus
qu'un couteau pour avoir mes économies.
Ça fait l'affaire ?
Très bien. Du moment que la garce
à la maison n'a pas un centime...
vous pouvez l'avoir, d'accord ?
Je vais avoir besoin de ça.
Merci... et bonne nuit.