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J'ai une confession à vous faire aujourd'hui.
Je suis un « nerd ». Un véritable nerd.
Il y a d'autres nerds ici ? (Acclamations)
(Cris)
(Applaudissements)
Bon, je veux dire, je suis un vrai nerd.
Par exemple, j'ai su que je voulais devenir ingénieur électrique
à l'âge de 8 ans.
J'ai choisi l'université la plus nerd possible.
J'ai choisi la plus nerd, et la plus grande.
Qu'est ce que je peux dire à propos de mon entreprise ?
J'adore cette entreprise,
il y a 32 ans, j'ai trouvé un travail
dans le Vermont, dans une grande entreprise d'ingénierie,
et j'ai toujours le même boulot.
Cette entreprise était tellement « nerd »
qu'elle m'a même fourni une femme ingénieur.
Ce qui n'est pas mal. Elle est charmante.
Mais j'aime mon entreprise.
J'aime ma femme. J'aime plus ma femme.
Mais j'aime ma branche,
et ce que j'aime vraiment,
c'est la science.
J'adore pouvoir déclencher
cette étincelle d'intérêt chez les gamins, en utilisant juste des trucs normaux,
comme de la laine de fer. (Souffle)
Et, je pense, dans l'esprit « Essayez-ça à la maison »,
que nous allons faire un ou deux trucs de ce genre aujourd'hui.
Je pensais par exemple,
ayant travaillé dans cette branche
pendant presque 40 ans
- pendant 32 ans et à la fac avant ça -
jJ'essayais de trouver ce que je pourrais dire à ce sujet,
Et une occasion s'est présentée.
Il y a quelques mois, on m'a demandé
de faire quelque chose de vraiment effrayant.
Bien plus effrayant que ça.
On m'a demandé de faire un exposé au lycée de mes gamins.
Et vous vous rappelez peut-être avoir été dans une de ces conférences
du style remise de diplôme, à écouter un vieux sur l'estrade, prêcher,
« Quand j'avais votre âge... » (Rires)
C'était à mon tour d'être ce vieux,
et je ruminais : « Oh mon dieu, qu'est-ce que je vais leur dire ? »
Parce que quitte à ne pas assurer, autant ne pas assurer ici,
mais pas devant tes enfants -- (Rires)
Et je me disais : « Bon dieu,
qu'est-ce que je vais leur dire ? » j'étais à l'agonie rien que d'y penser.
Parce que je suis d'un naturel assez anxieux.
Mais je suis aussi quelqu'un qui sait s'amuser.
Ça m'est venu d'un coup,
en repensant à ces 40 dernières années,
qu'est-ce que j'ai pu apprendre que j'aurais aimé
que quelqu'un m'ait expliqué un peu plus ?
C'est qu'il est important de jouer.
De vraiment jouer. Je parle pas juste de partir à la pêche
ou de jouer au foot ou de trucs comme ça.
Je pensais plutôt au fait d'avoir l'esprit ludique,
au travail.
Et pourquoi est-ce que je dis ça ?
Parce que quand je repense à mes 32 années de carrière,
en fait les moments pendant lesquels j'ai été le plus créatif,
le plus productif,
le plus influent,
et certainement le plus heureux,
sont les moments pendant lesquels je jouais
et quand j'introduisais le jeu dans ma vie.
Et c'est intéressant parce que juste la semaine dernière,
j'étais au siège de ma société
avec certains de mes collègues parmi les plus hauts cadres techniques
et je les ai passés en revue en quelque sorte.
J'ai fait une espèce de check-list mentale.
Et je me suis rendu compte que la plupart, pas la totalité,
mais la plupart, avait préservé cet esprit un peu espiègle jusqu'à maintenant.
J'examine mes collègues
dans ma branche et dans d'autres.
Pour moi jouer ça correspond à faire l'idiot scientifiquement,
pour vous peut-être que c'est l'origami, ou les haïkus ou le travail du bois,
ou ce que vous voulez,
mais les gens qui réussissent à garder cet état d'esprit,
ont vraiment, vraiment de la chance.
Et c'est dur.
Alors pourquoi est-ce important de garder cet esprit ludique ?
Parce qu'en fait le jeu mène à la créativité.
J'ai lu un papier à propos d'une expérience très intéressante,
menée dans le Dakota du Nord,
pour laquelle deux cent étudiants,
ont été mis dans 2 pièces.
Dans l'une, on a dit : « Faites ce travail de manière créative,
et nous mesurerons vos résultats. »
Et dans l'autre, on a dit :
« Faites ce travail de manière créative,
en faisant comme si vous étiez un gamin de 7 ans. »
Et ceux-là ont été 30% plus créatifs.
Pourquoi ?
Parce que quand on joue,
on est dedans. On est vraiment dans l'exploration.
Sans se préoccuper du résultat.
On est audacieux.
Mes 3 garçons, Max, Sam et Gabe, ont toujours été mes guides à ce sujet.
Une fois je stressais pour - je stresse tout le temps -
mais cette fois je stressais à cause d'un exposé que je devais présenter
et pour lequel je n'arrivais pas à trouver l'inspiration.
Alors mon fils Gabe m'a dit :
« J'ai une super idée papa. »
Donc on a suivi la route qui part de chez nous
jusqu'à ce pont qui fait à peu près 15 mètres de haut
et qui enjambe une rivière peu profonde.
Et là il me dit : « Ça va être bon pour ta créativité. »
Et ça m'a fait : « Ghhh ! »
Donc, j'ai pris une photo de lui
et heureusement j'ai passé mon téléphone à quelqu'un d'autre,
et je me suis lancé. Vous savez quoi ?
J'aimerais vous dire que j'ai eu un coup de génie pendant la chute,
mais ça ne s'est pas passé comme ça.
Je n'ai pensé à rien entre le pont et l'eau.
Mais ça m'est venu plus ***,
et c'était, vraiment, le bonheur.
Comment intégrer cette idée à son travail ?
Parfois il faut être audacieux.
C'est arrivé il y a quelques mois.
J'étais à une réunion.
Et disons que ça ne se passait pas super bien.
C'était un dîner-réunion et le courant ne passait pas vraiment.
Donc je me demandais quoi faire.
Je suis végétarien, et tous ces gars commandaient
des genres de trucs au poulet
à l'air délicieux, très tape à l’œil,
et il m'amènent une assiette pleine de carottes et de panais.
Et là je me répète : « Oh mon dieu ! »
Donc j'ai fait la seule chose à faire dans ce genre de situation.
Comme si j'avais tiré la sonnette d'alarme.
J'ai pris mon chargeur de PC portable.
Et j'ai pris deux fourchettes.
Il se trouvait que j'avais des câbles sur moi.
J'ai pris ce panais,
récité quelques prières et je l'ai embroché là-dessus.
On a du 110 volts, Mais laissez-moi vous dire :
ce cornichon joue le rôle du panais.
Peut-être qu'on peut baisser les lumières un petit peu.
Mais je vais vous dire - (Rires) -
que quand la fumée s'est dissipée,
le ton de la conversation
a complètement changé. (Rires)
Non seulement on se parlait,
mais on était détendu !
(Rires) (Applaudissements)
À vrai dire, ça marche vraiment bien.
Ça marche avec les cornichons, les betteraves et ce genre de trucs.
Pour faire des trucs un peu fous en hiver pour les fêtes.
Oh mon dieu, ça sent vraiment mauvais. (Rires)
Mais des fois il faut juste foncer.
Et c'est intéressant, parce que -
pourquoi est-ce que je vous raconte ça ?
Bien sûr, s'amuser c'est bien, jouer c'est bien.
Parce que la leçon que j'ai apprise,
et vous l'avez sûrement apprise aussi,
c'est que la vie a tendance à vous vider de toute envie de jouer.
Quand on est gamins, on te dit : « joue, vas-y. »
Mais je sais, dans ma propre entreprise, que les temps sont durs.
On a tendance à dépouiller les choses de toute rigolade
et on oublie de jouer.
On oublie d'être créatifs.
On oublie d'être dans cet état d'esprit rieur et fonceur,
Et après, quand on a bien ***éché le travail de toute forme de jeu,
ça devient juste du travail,
et c'est pour ça, je suppose, qu'ils appellent ça le travail.
Vraiment - plus ça arrive,
plus il faut jouer.
Je suis sur le point de vous raconter quelque chose de très triste.
Il a fallu que je réfléchisse pour savoir si oui ou non j'allais vous en parler.
Il se passe parfois des choses qu'on ne peut pas contrôler.
En 2006, mon beau Sam, mon second fils,
était en vacances, a traversé une rue
et a été heurté par une voiture.
Il est mort sur le coup
et ses organes ont été donnés pour sauver 4 autres personnes.
Sa vie a changé.
Les 4 autres à qui il a donné ont pu continuer.
Et nous avons dû continuer.
Ça a été - Je ne peux même pas commencer à vous expliquer
à quel point cela affecte votre vie.
Quand j'y repense maintenant,
le jeu a eu un rôle très important
dans notre deuil.
Et plus que dans notre deuil,
dans notre continuation.
On ne passe jamais à autre chose, mais on peut aller de l'avant.
Une des choses que nous avons faites,
c'est qu'on s'est tous réuni
pour faire ces petites pierres avec son nom dessus,
des Sam Stones [Pierres de Sam] Il est écrit « samstones.org ».
On a commencé - on les faisait en argile,
on les cuisait, et on les donnait à nos amis.
Ils les emmenaient quelque part
et parfois nous disait où ils les avaient déposées.
Les gens ont commencé à nous en demander.
C'était il y a presque 7 ans.
On en fait encore.
Je pense qu'au dernier décompte, il y en avait à peu près 40 000.
Et au passage, c'est une sacré façon d'apprendre la programmation en php.
En fait j'ai créé une application. (Rires)
Je peux vous donner la permission ? Il n'y a aucun mal à rire.
Parce que la vie continue.
Ces pierres ont fini dans des coins incroyables.
On en entend seulement parler de temps en temps,
où elles ont été déposées.
Elles ont toutes une histoire.
Les gens en ont fait de ces trucs -
des gens les ont trouvées - des trucs fous !
Les gens en ont fait à base de
métal, de verre, de chocolat,
d'atomes ! - on en a même imprimé avec des atomes -
avec des imprimantes 3D.
Oh, en fait, est-ce que je l'ai, celle-là ?
J'en ai une - celle-ci est carrément allée dans l'espace !
Mon ami David a mis cette pierre sur une fusée.
Elle est montée 100 km dans l'espace
et a été repêchée dans l'Océan Atlantique parce qu'on y avait accroché un émetteur.
Donc - (Rires) - je pense que c'est un exemple de jeu
même au moment le plus triste. Plus la vie est dure, plus il faut jouer.
C'est assez difficile de faire la transition et de passer à autre chose,
mais je vais passer à autre chose.
Donc je suis de retour dans le monde, je poursuis mes inventions.
et je vais au boulot et tout,
mais occasionnellement, on a besoin de décrocher.
On a besoin de se détacher du passé.
Donc un jour, j'avais besoin de changement -
j'adore ma famille : je suis allé voir ma belle femme hippie
et je lui ai dit : « Ma belle femme hippie,
comment récupérer la pêche ? »
Parce que quand on s'éloigne du jeu,
il faut pouvoir y retourner.
Alors elle me répond : « Vieux mari miteux,
qu'est-ce que j'en sais ? je suis en train de préparer le dîner.
Va demander aux astres ! »
Et là je dis - (Rires) (Applaudissements) wow, attendez !
Donc je suis sorti et j'ai demandé :
« Ok Cosmos, qu'est-ce que tu me proposes ? »
Il neigeait. Pas de voix colossale.
Donc je suis rentré en me plaignant : « Bon, ça n'a pas marché. »
Mais le lendemain matin, il s'est passé quelque chose de vraiment bizarre.
J'ai reçu un appel d'un agent de casting d'Hollywood,
qui m'a demandé, « Voulez-vous être un scientifique
dans un (Étouffé) programme de télé-réalité ?
Et j'ai tout entendu à part le mot « réalité ».
Au fait les Hollandais ont inventé la télé-réalité pas vrai ?
Vous avez inventé Big Brother ? Public : Oui.
JC : Ouais, je crois que je préférerais
qu'on se rappelle de moi pour les sabots et les moulins. (Rires) (Applaudissements)
Donc, en gros - (Applaudissements) - j'ai fini par aller en Californie,
et je m'attendais à - ils m'ont fait passer une espèce de série de tests.
Ils m'ont évalué. La seule chose que j'ai pu comprendre,
c'est qu'ils m'aimaient bien à cause de ma vilaine coiffure.
C'est le seul truc. (Rires)
Ils sont venus me chercher à l'aéroport, et j'étais sur le point
d'aller à leur rencontre pour leur serrer la main.
A la place ils m'ont bandé les yeux
et jeté dans une bagnole
pour me questionner.
« Les extra-terrestres contrôlent nos pensées, vrai ou faux ? »
C'est plus compliqué qu'on le croit, si c'était le cas, qui contrôlerait vos...
(Rires) Mais en gros, voilà ce que c'était :
J'étais avec 9 ou 10 inconnus.
Je ne veux pas en dire trop.
Vu que c'est disponible sur Netflix et tout.
Il se trouve que ceci est ma charmante épouse.
C'est la seule que j'ai, en fait, donc elle est charmante.
Mais pour résumer la situation, voilà ce qui s'est passé :
Voix : les infrastructures tombent en panne.
seul règne le chaos. (Hurlement).
JC : Mon ami sur facebook.
Voix : C'est dans ces conditions que s'établit la Colonie.
JC : Ouais, prend ça !
(Musique effrayante)
Voix : La Colonie est une expérience contrôlée
pour observer si 10 étrangers peuvent rebâtir la société
suite à une catastrophe globale.
JC : Ouais, c'est ça.
Donc - (Rires) - C'était une expérience extraordinaire.
Surtout parce que je suis l'un des cadres ingénieurs
dans mon entreprise.
Et disons juste que c'est une entreprise très stable,
et je n'étais pas préparé.
Nous étions 10 personnes à dormir par terre,
avec 2 lits et 3 brosses à dents en tout
et pas beaucoup d'eau pour se laver.
Je suis végétarien, vous vous souvenez ?
Ma première viande rouge, ça a été du rat.
J'ai mangé beaucoup de pâtée pour chat, de pâtée pour chien.
mais le plus important,
c'est qu'on construisait des trucs.
C'était Discovery Channel.
Et il y avait plein de trucs autour
qu'on pouvait trouver
pour construire ce dont on avait besoin.
Donc quand on ne nous tourmentait pas, on passait le plus clair de notre temps
à construire des trucs.
C'était génial. Un peu comme le toaster project (projet grille pain).
C'était exceptionnel. On fabriquait des trucs.
Par exemple comme sur cette photo :
Des objets nécessaires
au quotidien post-apocalyptique comme un lance-flammes. (Rires)
Mais le truc intéressant,
c'est qu'il y avait toujours ce
« N'essayez pas ça à la maison ! »
Et vous savez quoi ?
C'est la meilleure manière pour pousser quelqu'un à essayer quelque chose. (Rires)
Ce qui était cool, c'est que j'ai pu voir tout ça en application sur la blogosphère,
sur Twitter par exemple,
et j'ai pu dire : « wooh, mec, regarde,
je me suis presque grillé les sourcils ! » - On s'en fout !
Donc, j'ai pu regarder ça,
et depuis je peux l'utiliser
pour parler avec les gamins, et je l'utilise beaucoup.
Le truc cool dans ce projet,
c'est que c'était vraiment comme un jeu.
Le truc bizarre c'était que,
une partie du jeu consiste à faire des erreurs.
Par exemple, on n'avait pas beaucoup d'eau pour se laver,
mais un jour, il s'est mis à pleuvoir.
Et c'était à Los Angeles.
Mes 9 collègues travailleurs se sont rués dehors
pour essayer d'attraper la moindre goutte d'eau.
Et j'ai dit - je ne peux pas vous dire ce que j'ai dit
parce que c'est de la télé réalité, j'ai dit « biiip, biiip » (Rires)
Et j'ai couru à l'arrière
j'ai jeté mes habits par terre.
Il pleuvait des cordes
je lavais enfin l'odeur et la crasse qui me collait à la peau
Et là je me retourne et je vois un mec avec une caméra à 100 000 dollars.
Et je me dis : « Mec tu me ferais pas ça ! »
Et lui il me fait signe : « Si j'étais toi je ramasserais ce drap. »
Donc, avance rapide.
Je suis de retour au boulot,
j'essaye de revenir à la vie réelle.
en tant qu'ingénieur sérieux,
et je reçois un appel pour me dire que je suis censé descendre
au siège pour parler aux chargés de communication,
parce qu'ils voulaient plus d'informations,
« Parlez-nous de ce programme éducatif où vous apparaissez ! »
Donc j'ai conduit - (Rires) - les 500 km jusque là-bas.
Pour parler au grand patron.
On a discuté. C'était censé durer 20 mn. Ça a duré 1h20.
Ok. Je repars en voiture.
Et je suis un brin névrosé, donc j'appelle un des gars qui était là-bas
et je demande: « Comment tu dirais que ça s'est passé ? »
« Oh, ils ont adoré, c'était formidable,
ils sont super pressés de le regarder ! »
Je pensais au genre de langage que j'ai pu utiliser,
tu vois, « biiip, biiip, biiip ».
Il répond: « T'inquiète pas, tant que tu as gardé tes habits. » (Rires)
Une quinzaine de jours plus ***, je suis là devant 160 personnes.
Ça c'est après que j'ai ramassé le drap.
On m'a pixelisé, dieu merci.
(Rires). Mais je me dit: « Oh, mes gamins regardent ça.
(Rires) Mes parents regardent ça.
Oh mon dieu, mes patrons regardent ça ! »
Quand j'ai revu le gars de la comm,
son seul commentaire a été :
« Mec, t'as besoin de prendre le soleil ! » (Rires)
Du coup je me suis dit -
En gros, ça ne sert à rien de trop s'en faire.
Mais voilà un truc intéressant, quand même.
Je me suis vraiment branché aux réseaux sociaux
et aux possibilités qu'il y a de projeter des trucs sur la toile.
C'est plutôt stupéfiant
de voir comment cette histoire a pris des proportions énormes.
J'en ai eu un avant-goût -
Mais comment ça marche ce truc ?
C'est un peu bizarre à dire.
Mais j'ai appris à jouer avec les réseaux sociaux
avec mon voisin de 15 ans.
Il m'a dit; « Eh, John, est-ce que tu as déjà entendu parler
du plasma au micro-onde? »
Je lui réponds : « Quoi ? »
Il avait mis une vidéo de lui sur Youtube
où, en gros, il faisait du plasma dans un four à micro-ondes.
Vous avez déjà fait ça ? Là j'utilise de la laine de fer.
Parce que je n'ai pas réussi à faire fonctionner cette expérience ici,
donc j'improvise. Ce gars, Tom, dans le ciel,
qui est - le projet grille-pain ?
Je suis sur le point de faire fondre du fer dans un four à micro-ondes.
La réalité dépasse même la fiction, non ?
On va voir si ça peut fonctionner.
On va voir si –
N'est-ce pas formidable ? (Rires)
Je vous suggérerais de faire ça
dans le four de quelqu'un d'autre. (Rires)
Il y a toute une sous-culture de mauvais fours de micro-onde.
Les gens y mettent n'importe quoi. N'y mettez pas d'animaux vivants, mais...
C'est une façon de stimuler
votre esprit scientifique tout en vous amusant.
Une histoire intéressante
- du moins, je la trouve intéressante -- c'est celle de ce bandeau.
C'est drôle
comment les choses peuvent prendre des proportions sur internet,
comment vos jeux peuvent vous échapper et toucher d'autres personnes.
Il y a quelques années, en 2007, j'étais à Shanghai.
Sur un immeuble j'ai vu ces lumières criardes
et j'ai pris la seule décision que je pouvais prendre.
Je me suis dit: « Je dois me faire un chapeau avec ça ! »
Donc j'ai acheté de ces trucs
Et je suis rentré au labo
et j'ai passé les machins à l'oscilloscope
et j'ai résolu à peu près 80% du problème.
Mais je n'ai pas été assez intelligent pour trouver comment programmer
certains des effets les plus cools. Donc j'ai mis ça sur internet.
Je l'ai mis sur un de ces blogs de techos.
Un gamin deux fois plus jeune et deux fois plus intelligent
a résolu le problème.
Il a codé quelque chose qui s'appelle l'Arduino.
C'est sorti. Une femme à New York est partie de ça,
sans avoir aucune idée de qui j'étais,
mais elle a réussi à prendre une photo de mon fils
et à la mettre sur son site internet.
J'en suis vraiment ravi,
Et je l'utilise ici.
Alors, la coïncidence étrange c'est que
si je suis ici avec vous aujourd'hui,
c'est parce qu'au travail j'ai commencé à expérimenter avec des microcontrôleurs.
J'ai commencé à observer certaines choses sur internet
qui m'ont mené à participer à un projet avec TU Delft
appelé Digital Delta,
pour lequel ils ont payé mes frais de déplacement.
Et c'est pour ça que je suis ici. (Rires) (Applaudissements)
Donc je suppose, que je pourrais dire,
dans cet esprit, et pour le mot de la fin,
« Essayez-ça à la maison » ,
Je voulais vous dire, quelque chose d’intéressant à ce propos,
le titre de mon exposé, « Essayez ça à la maison ! »
c'est un exposé que j'ai présenté
pendant plusieurs années
sans savoir que ça serait le nom de cette conférence.
Je pense que c'est plutôt intéressant.
Donc ce que j'aurais à suggérer que vous pourriez faire,
ça serait juste -comment sont mes cheveux ? -
de trouver ce qui vous motive vraiment
et faites-vous plaisir avec cette passion,
essayez des trucs,
et essayez ça à la maison ! (Bruit sec)
Merci beaucoup !
(Applaudissements)