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C'est de nouveau Halloween.
Mais cette fois, je vais faire une pause.
Je vais revenir sur une de mes franchises préférées : Castlevania.
Ça ne s'arrête jamais.
Tout comme Dracula n'en finit pas de ressusciter,
ces jeux n'arrêtent pas de s'insinuer dans mon subconscient.
Tout comme les Belmont doivent sans arrêt repousser le mal,
je suis condamné à tester des jeux, et à mentionner sans arrêt Castlevania.
Comme dans les Castlevania...
Ça me rappelle Castlevania...
Castlevania...
Castlevania...
C'est comme dans Castlevania...
Castlevania...
Castlevania...
Une fois encore, c'est comme Castlevania.
J'en parle tout le temps, bordel !
Donc vous savez quoi ? Il faut que je vide mon sac.
Ça va être un bon gros marathon Castlevania, avec mon propre point de vue.
C'est Castlevania, tel que je m'en souviens.
C'est l'époque de la NES. Je suis assis, en train de jouer à Super Mario Bros.
Mon cousin arrive et me dit : "Tu veux jouer à Castlevania ?"
Tout de suite, ça a fait apparaitre dans mon esprit des images de Dracula,
et de toutes les horreurs qui se cachent dans la nuit.
On a mis cette saloperie diabolique dans la Nintendo, et paf !
Oh merde !
Que dire ?
C'est le top de l'action 2D vue de côté.
Il ne faut pas oublier que c'était le début de la NES,
donc je n'étais pas encore habitué aux jeux qui faisaient plus d'un écran.
Quand je suis arrivé à la chauve-souris géante, j'ai cru que c'était Dracula.
Mais non, juste le boss du premier niveau.
J'avais encore tout un jeu devant moi.
C'est non seulement un must de gameplay à l'ancienne,
mais aussi de tous les clichés de l'horreur :
Il y a des momies, des bossus, et Frankenstein, issu des films Universal.
Ça me rappelle aussi les films d'horreur de la Hammer, avec ces décors gothiques.
Il y a aussi des emprunts à la mythologie grecque, comme la Méduse.
Même la Grande Faucheuse est là.
La Mort elle-même reçoit ses ordres de Dracula !
Ce jeu est tout simplement un chef d'œuvre. Je l'adore.
Bon, j'ai jamais dit que ce serait facile !
Je vais parler des aspects les plus frustrants du jeu,
mais d'abord, je voudrais parler des moments les plus bizarres,
ces trucs typiques des jeux vidéo qu'on considère habituellement comme normaux.
Par exemple : dès qu'on bat un boss, un orbe descend et on doit le toucher.
Quel est l'intérêt ? Pourquoi le niveau suivant ne commence pas tout de suite ?
Pourquoi être obligé de toucher un orbe ?
Et d'ailleurs, c'est quoi un orbe, bordel ?
Une couille lumineuse ?
Autre chose que je voudrais savoir : qui est l'architecte de ce château ?
Tous ces blocs et ces escaliers sont disposés n'importe comment.
Et toutes ces chandelles ? Il y en a partout !
Mais pour Simon Belmont, c'est normal :
Tu vois une chandelle, tu la fouettes, et des cœurs en sortent.
Si je fouette une putain de chandelle, est-ce que des cœurs vont apparaitre ?
Je voudrais savoir.
Oh merde !
Dans la plupart des jeux, les cœurs restaurent votre vie.
Mais dans Castlevania, ce sont en gros des munitions pour votre arme secondaire.
Dans le second épisode, les cœurs servent de monnaie.
Donc en résumé, les cœurs dans Castlevania servent à tout, sauf à restaurer la vie.
La seule chose qui restaure la vie,
c'est la nourriture que Simon trouve tout naturellement dans les murs.
J'ai toujours cru que c'était une dinde rôtie, ou un jambon issu d'un cartoon de Tom & Jerry.
Mais le manuel dit que c'est une côte de porc...
OK... plutôt balèze comme côte de porc !
Mais qui l'a cuisinée et l'a cachée dans le putain de mur ?
Et à la place de Simon, vous mangeriez une vieille côte de porc trouvée dans un mur ?
Ça doit être dégueulasse !
Je dois dire que ce serait pratique, si je devais juste fouetter le mur quand j'avais faim.
Allez, je vais casser ce mur !
Il y a une côte de porc dans ce mur, je veux la bouffer !
Parlons maintenant de la difficulté.
Personne ne peut le nier : c'est un des jeux les plus durs jamais créés.
Et tout ça à cause d'un problème simple :
quand Simon se fait toucher, il saute en arrière.
Même si vous avez toute votre vie ; s'il y a un trou derrière vous, vous êtes mort.
C'est un gros handicap qui pourrit tout le jeu et le reste de la série.
Ensuite, il y a des ennemis qui me font carrément chier.
Il y a les bossus qui sautent partout.
Je pensais que c'était des singes...
Et bien sûr, il y a les ennemis qui volent à travers l'écran,
comme les têtes de méduse,
et les chauves-souris.
La partie la plus difficile du jeu, à part Dracula,
c'est la grande salle avant la Mort.
Il y a des têtes de méduses qui viennent des deux cotés.
Et deux chevaliers qui lancent des haches à deux hauteurs différentes.
Non mais regardez moi ce pattern !
Chaque coup vous enlève un quart de vie.
Donc 4 coups et vous êtes mort !
Et les chevaliers ? Il faut 9 coups pour les tuer ! 9 coups, putain !
C'est impossible de se concentrer sur eux parce qu'il faut éviter les méduses.
Mais impossible d'éviter les méduses parce qu'il faut éviter les haches.
Mais impossible d'éviter les haches parce qu'il faut frapper le chevalier.
Mais impossible de frapper le chevalier parce que ce jeu vous fait péter les plombs !
C'est comme un test.
C'est le test... de la merde.
Quand vous arrivez à Dracula, n'essayez pas de le combattre avant d'avoir fait le plein de cœurs.
Descendez les marches, remontez, et toutes les chandelles sont revenues.
Et recommencez.
C'est très fastidieux, et personne n'a envie de le faire,
mais pour avoir la moindre chance contre Dracula, il faut le faire.
Dracula n'a pas l'air bien méchant au début,
surtout une fois que vous avez expédié sa tronche sur la lune.
Mais ensuite...
Oh mon Dieu !
Nom de Dieu de cul, qu'est-ce que c'est que cette puterie ?
Attendez, c'est pas un mot ?
Eh bien, ça devrait.
Donc vous combattez l'affreux... Macaron le glouton.
Votre vie n'est jamais restaurée, donc c'est une épreuve d'endurance.
Si vous vous faites toucher une seule fois par Dracula,
vos chances contre Macaron le glouton sont aussi élevées que le cul d'un rat.
Ouais ! Ça m'a pris vingt ans, mais j'ai enfin fini ce jeu !
Ta mère !
Et il faut encore attraper l'orbe ?
Oh, vous restaurez ma vie une fois que j'ai fini le jeu ?
Trop aimable...
Le château de Dracula s'écroule, et puis arrivent les crédits.
Hum, "Trans Fishers" ?
Ça me rappelle Terrence Fischer, qui a réalisé de nombreux films d'horreur de la Hammer.
Drôle de coïncidence.
Attendez : "Vram Stoker" ?
Comme Bram Stoker, l'auteur de Dracula ?
Oh, "Christopher Bee" ?!
Est-ce que c'est une blague ?
Je ne comprends pas.
Est-ce qu'ils veulent dire que Christopher Lee ressemble à une abeille [bee] ?
Non, impossible. C'est probablement juste une série de fautes de frappe involontaires...
"Belo Lugosi" ?
"Boris Karloffice" ?
Ils déconnent...
"Love Chaney Jr." ?
"Mix Schrecks" ?
"Green Stranger" ?
C'est censé être drôle ?
Genre, prendre le nom d'une célébrité et changer les lettres ?
C'est comme si je prenais le nom Steven Spielberg et que je l'appelais "Steven Jielberg".
C'est pas drôle, c'est du niveau école maternelle !
Non, les élèves de maternelle ne trouvent pas ça drôle.
Même les aliens ne trouvent pas ça drôle !
Enfin bref, voilà pour Castlevania. Un bon jeu, mais putain qu'il est dur.
Maintenant, comme promis, nous allons voir tous les autres.
Tous les Castlevania old-school, ceux avec lesquels j'ai grandi...
"Q
"Qu
"Quel
"Quelle
"Quelle h
"Quelle ho
"Quelle horr
"Quelle horri
"Quelle horrib
"Quelle horribl
"Quelle horrible
"Quelle horrible nu
"Quelle horrible nuit
"Quelle horrible nuit p
"Quelle horrible nuit pou
"Quelle horrible nuit pour un
"Quelle horrible nuit pour une
"Quelle horrible nuit pour une ma
"Quelle horrible nuit pour une malé
"Quelle horrible nuit pour une malédi
"Quelle horrible nuit pour une malédic
"Quelle horrible nuit pour une malédicti
"Quelle horrible nuit pour une malédiction
"Quelle horrible nuit pour une malédiction."
Pas celui-là. Le prochain sur la liste, c'est Castlevania III,
qui à bien des égards est la vraie suite...
Non, j'ai déjà testé ce jeu ! Bref...
Non !
Arrête !
Arrête !
Arrête !!
À suivre...
~ Traduction par Piccolo ~