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Ils sont vraiment professionnels
à la fois dans le ski, mais en dehors aussi
c'est difficile à dire mais
ils s'entrainent dur, et ils s'entrainent ensemble,
ils sont forts, et ils sont bons.
La Marcialonga est la première grande course que j'ai gagnée
donc pour moi cette course est vraiment particulière.
J'ai pris 10 fois le départ et j'ai terminé 9 fois sur le podium
donc c'est une course importante, et la dernière montée est spéciale,
ce sont 2.5 km de montée qui me convient bien.
Mais chaque année, cela devient de plus en plus dur,
plus de skieurs se spécialisent,
et c'est va être vraiment dur cette année je pense.
Je skie pour Atomic depuis 2004,
et nous avons toujours bien collaboré
avec un très bon support,
sachant que dans les longues distances, les skis sont évidemment trés importants.
Notre equipe de farteurs a fait un super boulot
et ils ont testé beaucoup de skis
à différents endroits le long de la piste
parce que les conditions sont différentes au départ et ici prés de l'arrivée.
Ici c'est assez ensoleillé et glacé,
tandis que vers le départ, c'est plus poudreux et froid.
Comme de nombreux skieurs, nous avons fait cette course de nombreuses fois,
et on sait à quoi s'attendre.
Ce qu'il faut c'est arriver en confiance,
et être sur que ce que l'on a fait à l'entrainement est bon.
Se présenter au départ et faire de notre mieux - et peut être qu'on pourra gagner.
Mais il y a tellement de bons skieurs que
rien n'ai jamais acquis,
ce n'est pas si facile
tu dois être dans un bon jour, avoir de bon skis,
et, oui, tu dois vraiment être dans un grand jour.
La Marcialonga se divise en 3 parties:
Les 15 premiers km, du départ jusqu'à Canazei
c'est une montée en continu.
Ensuite on fait demi-tour,
et on descend la vallée, à grande vitesse,
donc le groupe qui est ensemble à Canazei
c'est le même groupe que l'on retrouve 40 km plus loin.
Il ne se passe pas grand chose à la descente,
il faut éviter les incidents
ne pas casser de batons, ne pas tomber...
Ensuite, nous faisons demi tour ici à Molina, et il reste 5 km jusqu'à l'arrivée.
C'est à nouveau de la montée, et les trois derniers km sont vraiment raides.
On doit être vraiment concentré sur les ravitaillements,
et prendre des boissons énergétiques.
Il se passe quelque chose au niveau physique apres plus de 2h ou 2h30 de course,
c'est vraiment à ce moment que l'on voit qui est le meilleur dans les longues distances.
Tu n'es jamais vraiment confiant,
c'est tellement difficile de partir tout seul devant.
Tu ne sais pas dans quelle forme sont les autres skieurs dans le peloton.
Quand je suis arrivé dans la dernière montée, je n'étais pas sûr du tout si j'avais assez d'avance.
Les 500 derniers mètres,
ce sont les meilleures sensations que l'on peut avoir en tant qu'athlète.
Tu t'entraines toute l'année pour y arriver,
Ce sont des sensations fantastiques...
Ces derniers 500 mètres, ce sont les meilleurs minutes de toute la journée.
Vraiment, vraiment content pour cette victoire d'équipe.
Je ne suis pas surpris,
Je savais qu'il pouvait le faire, c'est vraiment bien qu'il ait réussi à gagner la Marcialonga,
parce que c'est une des plus belle courses du monde.