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Doug Rattmann : La réalité est une invention de l'esprit.
Une structure artificielle créée par les échanges d'ions calcium d'un million de jonctions synaptiques.
Cube : Où est-elle à présent ?
Doug : Dans la salle principale.
Cube : Tu veux dire... avec elle ?
Doug : Une vérité si étrange qu'elle ne peut être qu'un mensonge. Et nos esprits peuvent nous mentir, n'en doutez jamais.
Cube : La fin est proche.
Peter Brundle : Tu as manqué le plus drôle ce matin ! On a encore dû utiliser l'arrêt d'urgence.
Doug : Je crois que nous n'avons pas le même humour.
Peter : Doug, écoute. Nous avons de la chance de pouvoir travailler là-dessus !
Doug : Nous n'avons pas non plus la même notion de la chance.
Peter : Non, réfléchis, petit. Chaque génération a des limites à dépasser. Je veux dire, pour Einstein c'était la relativité...
… pour ces cowboys de la NASA, c'était de marcher sur la Lune. Le plus facile est déjà pris !
Peter : Regarde autour de toi !
Peter : On est à la pointe ici. La conscience artificielle EST la nouvelle limite !
Peter : Pour chacun de nous ! La réussite scientifique qui ne rendra pas seulement le monde meilleur, mais nous fera entrer dans l'Histoire, toi et moi, les seuls vrais esprits dans la folie de ce monde !
Doug : Mais à chaque fois qu'on l'allume, ce truc essaie de nous tuer !
Peter : Oui, il reste quelques problèmes... Tout le monde peut avoir des coups de sang, non ?
Doug : Tout le monde ?! Vous en parlez comme si c'était autre chose qu'un... Peter : Oui, ELLE est autre chose, Doug !
Doug : Mais ces "problèmes" vont finir par tous nous tuer.
♫ Jingle du haut-parleur ♫
Cave Johnson : Ici Cave Johnson ! Si les rats de labo pouvaient arrêter de jacasser et retourner au boulot, ce serait parfait ! Annonceur : Ce message est pré-enregistré.
Doug : J'aurais préféré aller sur la Lune.
Cube : Peut-elle vraiment être réveillée après tout ce temps ?
(Bruit métallique lointain)
Doug : Ça recommence. Ces bruits résonnent dans ma tête. Le moindre son provoque quelque chose en moi.
GLaDOS : Le centre d'enrichissement aimerait annoncer la participation volontaire forcée de ses employés à un nouveau programme de test.
GlaDOS : Si l'un des employés d'Aperture ne souhaite pas participer à ce programme, je tiens à rappeler que science rime avec obéissance.
GlaDOS : Et vous savez ce qui ne rime pas avec obéissance ?
GlaDOS : Neurotoxine.
GLaDOS : Il n'y a plus que vous maintenant.
Cube : Tu n'en as plus besoin. Tu vas bien.
Doug : J'en AI besoin. Je les ai mis de côté pour ce moment. Je suis désolé.
GLaDOS : Est-ce une coïncidence que les diagnostics vous disent schizophrène et que désormais vous croyiez qu'un ordinateur psychopathe vous poursuit ? Sérieusement, est-ce bien réaliste ?
Doug : Il y a des jours où je peux presque comprendre la grammaire profonde de cet endroit.
Doug : C'est un amalgame métastasé de compléments, d'additions, d'appropriations... se construisant lui-même, en constante expansion.
Doug : Magnifique... et terrible.
Cube : C'était quoi, ÇA ?
Doug : Le crash système ultime.
Cube : Ne t'arrête pas de courir !
Peter : Tu fuis notre avenir, Doug !
Doug : Arrêtez de me regarder !
GLaDOS : Vous verrez. Rien de tout cela n'est réel.
Doug : "Le dernier cri en matière d'inhibition de la pensée cognitive des IA." Quelle blague.
Doug : Quand vous n'avez rien d'autre qu'une contrefaçon de conscience, eh bien, vous pouvez toujours ignorer votre conscience.
Doug (essouflé) : Elle a dû s'échapper !
Cube : J'en suis sûr.
Cube : Qu'est-ce qu'il y a ? Cours !
Doug : J'entends quelque chose !
Cube : Tu n'as pas à y retourner.
Doug : J'ai passé ma vie à fuir. À courir, à me cacher. Plus maintenant.
GLaDOS : Cela fait des semaines que vous m'échappez. Qu'est-ce qui vous rend si différent ?
GLaDOS : Ah, tout est dans votre dossier. Avez-vous renouvelé votre prescription récemment ?
Doug : Les dossiers !
GLaDOS : Schizophrénie ? Vous avez vraiment de sérieux problèmes... Pourquoi ne sortez-vous pas de votre cachette pour que nous en parlions ? Les humains aiment discuter, je crois ?
GLaDOS : Je vous demanderais bien d'envisager différemment les choses, mais il est clair que quelque chose vous en empêche. Et c'est sans doute la schizophrénie.
Doug : C'est elle, j'en suis sûr.
Doug : C'est trop ***.
Cube : Tu peux encore la sauver.
Doug : Comment ?
Cube : Vite, branche-là sur le circuit de secours. Cela devrait relancer son support vital.
Doug : Est-ce qu'il y a des tourelles ?
Cube : ...
Doug : Pas de date de réveil. C'est le grand sommeil... ou le grand sommeil. Morte et vivante à la fois, jusqu'à ce que quelqu'un ouvre la boîte.
Doug : Pardonne-moi.
Cube : Comment as-tu su ? Comment as-tu su que ce serait la bonne ?
Doug : Quelque-chose dans son dossier... une intuition.
Doug : Je suis... fatigué.
Cube : Tu as mérité de te reposer.
Doug : Mort et vivant à la fois, jusqu'à ce que quelqu'un ouvre la boîte.
(Coups étouffés) Wheatley : Hé ho ! Il y a quelqu'un là-dedans ?