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Après la rupture, un des moments les plus difficiles
a été ce matin de la fin de septembre.
Je rêvais d'être au lit, dans le cœur de la nuit, effrayé et sans défense.
Lui, à mes épaules, il m'enlaçait doucement
et il me murmurait: "Calme toi, je suis là".
Moi, je me sentais en sécurité et la peur s’évanouissait.
A ce moment je me réveillais, me retrouvant seul, tremblant de froid.
Parfois, il m'arrive de penser à ce qu’il peut faire en ce moment.
S’il y a quelqu'un d'autre avec lui, maintenant.
Et puis je me dis à moi même que désormais cela n’a plus d’importance.
J'ai compris que lorsque tu aimes vraiment une personne,
tu veux seulement qu’elle soit heureuse,
même si ce bonheur ne t'inclût pas dans ses programmes.
Le jour où j’ai pu recommencer à penser à moi même,
c’est lorsque j’ai accepté cette réalité.
Maintenant il est temps d'essayer d'oublier,
de se laisser transporter par la chaleur des amis,
du léger étourdissement de quelque verre de vin,
du charme des longues nuits françaises.
Merci à Alexandre Scavo.