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Ils sont arrivés.
- Combien ?
- Brey et 3 autres.
- Brosse à dents ?
- Je l'ai.
Et tes affaires ?
On leur dira
de s'arrêter chez toi.
Skyler. Skyler.
- Quoi ?
- Je viens pas.
- Quoi ?
- Je viens pas chez Hank et Marie.
- On est en danger.
- Oui, à cause de moi.
Peu importe. Ce qui...
Ce qui compte,
c'est votre sécurité.
C'est pour ça que
je viens pas avec vous.
La cible, c'est moi.
- Ce sera plus sûr, chez Hank.
- Non, non.
Personne sera en sécurité,
si j'y suis.
Walt, c'est la DEA.
Tu sais pas de quoi
ils sont capables.
- Je...
- Je t'en prie.
Crois-moi.
On a pas le choix.
Ces agents, dehors,
vont pas te laisser ici.
Ils ont des ordres.
Tout ce qu'ils savent,
c'est que Hank est en danger.
Ils nous incluent
pour faire plaisir à Marie.
Comment je vais expliquer ça
à Marie ou Junior ? Ou même Hank ?
Je sais pas.
Mais tu trouveras quelque chose.
Hank sait que Marie réagit
de manière excessive.
Sauf que c'est pas le cas.
Je parlerai à Hank.
Toi, occupe-toi des autres.
Tu crois vraiment que je vais dire :
"OK, Walt, reste ici et..."
Il doit y avoir un autre moyen.
Plus maintenant.
Il y en avait un.
Mais plus maintenant.
Walt...
Quand est-ce que
tu seras en sécurité ?
Quand est-ce que
tout ça sera réglé ?
Skyler.
Je vis avec une épée de Damoclès
depuis un an.
À cause de ça,
j'ai fait des choix.
- Mais je...
- Écoute-moi.
Moi seul dois subir les conséquences
de ces choix, personne d'autre.
Ces conséquences...
Elles arrivent.
Je peux plus repousser l'inévitable.
Passez la ceinture par-dessous.
Hank, j'ai une laverie à gérer.
Tu crois quand même pas
que je suis en danger. Moi ?
Ça va être ma fête.
En fait, c'est Marie qui va me tuer.
Je viendrai dès que je pourrai.
Préviens Steve Gomez.
J'ai déjà parlé à ses hommes.
Et sois prudent.
Je t'en prie, tout ça,
c'est des conneries.
Ouais, peut-être.
Mais on est jamais trop prudent.
D'accord.
Bon, allez. À bientôt.
Je sais.
Je suis là, ma puce.
Tout va bien, mon ange.
Tout va bien.
Doucement, tout va bien.
Ça va aller.
Il risque sa vie
pour une stupide laverie ?
Il comprend ce qui se passe,
au moins ?
Il viendra
dès que possible.
C'est pathétique. Je...
T'as essayé de le convaincre
ou même pas ?
- Hé. T'en prends pas à ta mère.
- Tu sais, Hank,
on aurait pas cette discussion,
si Steve et toi l'aviez obligé.
Vous auriez dû l'embarquer.
- C'est pas le 3e Reich.
- Le 3e Reich...
J'en ai marre d'entendre ça.
Je l'appelle.
Il va ramener ses fesses
immédiatement. Point barre.
Merci, toi, au moins, tu m'écoutes.
- On est tous en danger.
- On est pas tous en danger.
Arrête de dire ça.
Ça va nous attirer des ennuis.
Allez, Walt.
Il répond pas.
On va tous se calmer
deux minutes, OK ?
Restez autant que vous voulez.
On a de la place.
Mais vous faites pas de souci
pour Walt ni pour personne, OK ?
Tout ça,
c'est qu'un écran de fumée.
- Comment ça ?
- Une menace anonyme contre moi ?
Je suis invalide.
Je bosse même pas.
Non, quelqu'un aime pas ma façon
de passer mon temps libre.
Quoi ? C'est tes minéraux ?
Ça te paraît pas bizarre, à toi ?
Je m'intéresse à...
À Fring et tout à coup,
on m'enferme ici.
- Pardon ?
- Gus Fring ?
- Quoi ?
- Le mec du restaurant ?
Hank, de quoi tu parles ?
C'est juste mon humble opinion
mais pour moi,
les Frères Poulet sont
une couverture
pour le plus gros vendeur de ***
de la région.
- Seigneur.
- Steve, vous suivez cette piste ?
On suit toutes les pistes
mais avec des faits, du concret.
Et le fait est que les ordures
qui t'ont attaqué étaient du cartel,
pas d'une multinationale allemande.
Et sûrement pas
d'un fast-food.
Si on avait une preuve...
C'est pas pour ça
qu'on te paie ?
Le pressing dont je t'ai parlé.
Je commencerais par là.
- Allez.
- Putain.
C'est idéal,
pour un labo de ***.
Seigneur.
Hé...
Et si j'ai raison ?
Même si t'as raison,
ce qui est pas le cas,
j'obtiendrai jamais
un mandat du juge.
Un mandat ?
Et les visites amicales à l'ancienne ?
Ah, c'est vrai.
J'avais oublié.
T'as jamais été très bon pour ça,
pas vrai ?
- Je peux vous aider ?
- Oui.
On voulait jeter
un petit coup d'œil.
Pourquoi ?
- Vous vous appelez ?
- Dennis.
Dennis, bonjour. Steve Gomez.
Je suis de la DEA, les stups.
Un problème ?
Pour vous ? Non.
On veut juste faire
un petit tour des lieux.
Je vous raconte
une histoire ?
- Oui.
- J'arrête un mec
qui se dit cuistot.
Mais c'est pas parce qu'il vend
des hamburgers à 14 $
qu'il est cuisinier.
Ça reste un employé de fast-food.
- D'après moi.
- Oui.
Bref, on l'arrête
pour possession d'héroïne.
Il nous dit que l'héroïne
trouvée dans sa blouse de cuisinier
vient peut-être de l'endroit
où elle a été lavée. Ici.
- On fait pas ce genre de trucs.
- Je sais bien.
Je pense comme vous.
Son histoire est
un ramassis de conneries.
Y a pas plus d'héroïne ici
que de monstre du Loch Ness.
Pas vrai ?
Le truc, c'est que
le père du mec est sénateur.
Je vous dis pas lequel
mais vous avez deviné.
Du coup, je perds mon temps
à vérifier son histoire à la con.
Sinon, son vieux va
me saquer, moi,
mon supérieur,
toute mon unité.
Ah, la politique...
Alors je peux ?
Il faut que je voie
avec le patron.
Il est pas là et je sais pas
s'il est joignable.
C'est sûrement
le mieux à faire.
Je reviendrai avec un mandat,
que ce soit officiel.
Faudra fermer boutique.
- Pourquoi ?
- 20 agents fouillant partout ?
À nous deux, ça irait plus vite.
Mais c'est vous qui voyez.
Y a que vous deux ?
Vous ferez vite, hein ?
Dennis, on passe
en coup de vent.
- D'accord.
- Vous lui dites ?
- D'accord.
- C'est d'accord.
Vous pouvez faire sortir
le personnel ?
Ça perturbe
le flair du chien.
Bon...
On doit rester
silencieux longtemps ?
Et qu'est-ce qui se passera,
ensuite ?
À supposer
qu'ils nous trouvent pas.
Je vais devoir rester caché
dans ce sous-sol pour l'éternité ?
Cette fois, c'est officiel.
Ça craint.
C'est pour toi.
Tu sais ce qui se passe
en haut ?
J'ai ma petite idée.
C'est à cause
de ton ancien partenaire.
Tu comprends, maintenant ?
Tu vois pourquoi
on doit intervenir ?
Je sais.
Ce mec est un emmerdeur.
Mais je peux pas.
Je changerai pas d'avis.
Comme je l'ai dit,
si quelque chose de définitif
arrive à M. White,
je vais pas apprécier.
Qu'est-ce que vous comptez faire ?
Je vais réagir
de manière appropriée.
Appropriée ? C'est-à-dire ?
Ils sont partis.
C'est bon.
Vous êtes chez Walter White.
Laissez votre nom,
votre numéro et votre message.
Merci.
Vous avez
six nouveaux messages.
Salut, c'est Goodman.
Appelle-moi, tu veux ?
Hé, il faut que je te parle.
J'espère avoir été clair.
Appelle-moi dès que possible.
Pinkman,
amène-toi tout de suite.
Débarque immédiatement,
tu veux bien ?
On parle la même langue ou quoi ?
- Salut. Il m'attend.
- Une petite minute.
Tu fous quoi ?
Me touche pas. Hé, Goodman !
Sortez de votre bureau !
- Éloignez votre gorille.
- Pas lui, crétin.
Laisse-le. Désolé,
on est jamais trop prudents.
Allez, entre.
Ferme la porte à clé, andouille.
AVOCAT
Fais une pause, J.N.
Arrête ou je te pends
avec ta cravate.
Fais pas la maligne
devant le client.
"Joli Nichons",
c'est un surnom affectueux.
Alors, qu'est-ce qu'il y a
de si important ?
Elle est là.
La fin des temps.
- La fin des temps.
- C'est-à-dire ?
Pourquoi je suis là ?
Tu veux ton argent, non ?
J'imagine que oui.
Quoi, tout de suite ?
Tu sais ce que c'est,
un pet dans le vent ?
Ce sera moi, d'ici une heure.
Je trace, je me barre d'ici.
- Pour de bon ?
- Tant qu'il faudra.
Le climat est un peu
trop chaud à mon goût.
Je pige rien
à ce que vous dites.
Il se passe quoi ?
- T'as parlé à ton partenaire ?
- Pas depuis hier.
Il s'est pas pointé au boulot
et la DEA a fait une descente.
Quelle coïncidence, hein ?
Je suis pas au courant.
Quand il me dit que
ton employeur l'a kidnappé
et a menacé de tuer sa famille,
je prends acte.
Je suis aussi
un peu de la famille.
De quoi vous parlez ?
C'est arrivé quand ?
Je sais pas.
Laisse tomber.
Il exagère toujours.
Tu le connais.
Écoute, rends-moi service.
Recommande-moi à Fring,
en souvenir du bon vieux temps.
Je peux pas me permettre
de m'en faire un ennemi.
D'accord ?
Rien, hein ?
Pas la moindre trace.
En apparence.
Vous êtes chez Walter White.
Laissez votre nom,
votre numéro et votre message.
Merci.
C'est encore moi.
Il faut vraiment
que tu décroches.
J'ai juste...
Rappelle-moi, d'accord ?
Je veux juste...
Rappelle-moi,
s'il te plaît.
Excusez-moi, je peux mettre
le nez dehors quelques minutes ?
Oui, mais restez ici.
Excusez-moi.
Vous auriez pas une cigarette ?
J'en aurais bien besoin.
Oui.
Merci.
Merci.
Salut, quoi de neuf ?
Quoi ?
Qu'est-ce qu'il a ?
Quel hôpital ?
URGENCES
Andrea.
Jesse.
- Où est-il ?
- Dedans avec grand-mère.
- Je dois remplir ces papiers.
- Comment il va ? Dis-moi.
Les docteurs savent pas exactement.
C'est comme s'il avait la grippe.
Mais c'est de pire en pire.
Jesse, je comprends pas.
Il allait bien, ce matin.
Il allait bien.
- Andrea Cantillo ?
- Oui.
On va emmener votre fils
aux soins intensifs pédiatriques.
- Vous remplirez ça là-bas.
- OK.
- Vous êtes le père du petit ?
- Non.
Désolée, on essaie
de limiter les visites.
Vas-y, je serai là,
si t'as besoin de moi. Vas-y.
Allez, allez.
Allez.
- Ne criez pas.
- Je dois...
- Restez pas là.
- Je dois lui parler.
- Je dois lui dire.
- Alors sortez.
- Mon fils a besoin de moi.
- Suis-moi.
Qu'est-ce qu'il y a ?
Je peux pas partir.
Mon fils est là-dedans.
Écoute, je crois que
Brock a été empoisonné.
Quoi ?
Y a un produit
qu'on appelle la ricine.
Retiens ce nom.
Tu dois en parler aux docteurs.
Pourquoi tu dis ça ?
Peu importe.
Dis-leur que c'est une intuition.
La ricine.
Ils sauront ce que c'est.
Jesse, si tu me caches
quelque chose, tu dois me le dire.
Je dois aller voir quelqu'un.
- Jesse.
- Désolé, il le faut.
Dis-leur, d'accord ?
Allez, vas-y.
Vous pouvez me faire entrer ?
Faites-moi entrer !
Qu'est-ce que tu veux ?
Il faut qu'on parle.
- Qui est avec toi ?
- Personne.
Laissez-moi entrer.
T'es malade de venir ici.
Et merde.
Quelle importance ?
Tout est en train de s'effondrer.
T'as une petite idée
de ce qui se passe ?
De la gravité
des événements ?
Ils m'ont emmené dans le désert
avec un sac sur la tête.
J'étais dans le désert à genoux.
Ils ont menacé ma famille,
et pas seulement Hank.
Ma femme, mes enfants.
C'est qu'une question de temps,
à présent.
Jusque-là,
j'ai pu les protéger, mais...
Gus va passer à l'action.
Je sais pas...
Je sais pas quand.
Je sais pas où ni comment.
Je sais juste que ça va arriver.
Et j'ai aucun moyen
de l'en empêcher.
Qu'est-ce que tu fais ?
Pourquoi vous avez fait ça ?
- Pourquoi ?
- Jesse.
Gus m'a pas laissé le choix.
Je devais appeler la DEA
pour protéger ma famille.
Non, espèce de salopard.
Vous savez de quoi je parle.
D'accord, écoute...
Baisse ton arme, OK ?
Pose-la et on va discuter,
tu veux bien ?
Dis-moi ce que tu penses
que j'ai fait.
Brock.
Pourquoi l'empoisonner ?
- Qui ça ?
- Vous l'avez vu, hier soir.
À ma porte, vous l'avez vu,
me dites pas le contraire.
Le petit garçon ?
Jesse, je sais pas
qui sont ces gens.
S'il te plaît.
Je comprends, c'est Brock.
Il a été empoisonné ?
La ricine !
Il est en train de mourir
parce que quelqu'un lui en a donné.
On était les deux seules personnes
au monde à savoir.
Attends une minute.
Réfléchis.
Il a peut-être fouillé dans...
Non ! Je l'avais.
La cigarette empoisonnée était
dans le paquet, ce matin.
J'ai pas vu Brock
depuis hier soir.
Ce matin, je l'ai mise
dans un nouveau paquet.
Brock a pas pu la prendre.
Jesse, c'est pas logique.
Tu l'as dit toi-même,
tu l'avais ce matin.
Quand veux-tu
que je l'aie prise ?
C'est Saul
qui vous l'a donnée ?
- Quoi ?
- Ouais.
Ouais, j'étais à son cabinet.
Il m'a appelé,
c'était urgent.
Son garde du corps
m'a fouillé.
C'est là qu'il me l'a prise,
c'est ça ?
C'était ça, le plan ?
Hein, c'était ça ?
Pourquoi ?
Au nom du ciel, pourquoi
j'aurais fait ça à un enfant ?
Pour vous venger de moi !
Parce que j'aide Gus
et que vous voulez me faire souffrir
avant de disparaître.
Admettez-le.
Admettez ce que vous avez fait.
Admettez-le !
- C'est pas moi !
- Fermez-la !
Arrêtez de mentir !
Je te jure, je mens pas.
Je mens pas. Écoute-moi.
Qu'est-ce que ça m'aurait apporté ?
Pour quelle...
Pour quelle raison je...
Qui... Qui aurait...
Oh, mon Dieu.
Arrêtez de rire.
Arrêtez de rire !
J'ai attendu...
J'ai attendu toute la journée
que Gus envoie un de ses hommes
pour me tuer.
Et c'est toi.
Tu connais quelqu'un
qui utilise des enfants ?
Quelqu'un qui autorise
des meurtres d'enfants ?
Il a dix longueurs d'avance sur moi,
depuis le début.
La dernière chose qu'il lui fallait
pour se débarrasser de moi,
c'était ton consentement.
Et apparemment, il l'a.
Non seulement t'es d'accord
mais en plus, il t'a manipulé
pour que tu le fasses.
On était les seuls à savoir,
pour la ricine.
Non !
Comment tu peux croire ça ?
Gus a des caméras partout.
Réfléchis.
Réfléchis un peu.
Il sait tout, depuis le début.
T'étais où, aujourd'hui ?
Au labo ?
Tu penses pas que Tyrus a pu
prendre la cigarette dans ton casier ?
Réfléchis.
Tu vois pas ?
T'es la dernière pièce du puzzle.
T'es la solution à ses problèmes.
T'es son chimiste, à présent.
Et t'as prouvé que tu pouvais
faire tourner le labo sans moi.
Et maintenant,
t'as une raison de me tuer.
Réfléchis !
C'est du génie.
Alors vas-y.
Allez.
Si tu me crois capable de ça,
alors vas-y,
mets-moi une balle dans la tête
et tue-moi tout de suite.
- Je vais le faire.
- Fais-le !
- Fais-le.
- Je vais le faire.
Fais-le.
Fais-le.
- Où tu vas ?
- Retrouver ce fils de pute
- et le tuer.
- Non.
Fais pas ça.
Il te verra venir.
Tu seras mort
avant même de l'avoir approché.
Je m'en fous.
Jesse, monte dans ta voiture.
Va-t'en.
Conduis sans t'arrêter.
Je vais le faire d'une façon
ou d'une autre, M. White.
Alors laisse-moi t'aider.
Voyons, M. Pinkman, combien de fois
je vais devoir vous le dire ?
Sans l'accord de la famille,
vous n'avez pas le droit.
Vous ne pouvez pas
venir ici comme ça.
Vous m'entendez ?
Vous comprenez ?
M. Pinkman, je vais devoir
appeler la sécurité.
Très bien, j'appelle.
Soyez raisonnable.
M. Pinkman,
dernier avertissement.
Tu devrais être au boulot.
Je vous ai déjà dit.
Je viens pas.
On va perdre une fournée
et ton employeur va être très fâché,
si ça arrive.
J'en ai rien à branler.
Je bouge pas d'ici.
Si mon employeur est pas content,
il a qu'à me le dire lui-même.
Au lieu d'envoyer son coursier.
Crétin.
Je connais pas ce type !
Appelez la sécurité !
On m'agresse !
Exactement.
On a un problème.
Je crois que
j'ai son attention
Il veut te parler.
Je vous ai dit,
je bouge pas d'ici.
Il est en bas.
Tyrus m'a dit ce qui se passe.
L'enfant malade.
Je comprends ta préoccupation,
mais j'ai une affaire à faire tourner.
Il faut que
tu finisses la préparation.
Tu pourras revenir
quand ce sera fait.
Je peux pas.
Comme tu le sais, c'est dans
notre intérêt à tous les deux.
Ce gamin, là-haut,
est en train de mourir.
Je peux pas le laisser.
Je devrais même pas être ici.
Je dois être là, s'il lui arrive...
Je suis profondément désolé.
Je peux faire quelque chose ?
Je suis actionnaire de l'hôpital.
Je peux recommander
des médecins,
m'assurer qu'il a
tout ce qu'il faut,
le meilleur traitement.
Il est pas malade.
Il a été empoisonné.
Comment c'est arrivé ?
Les médecins...
Ils savent pas.
La fournée en cours,
c'est trop ***, n'est-ce pas ?
Reste avec le petit.
Tyrus va vider
et nettoyer les cuves.
Tu commenceras une nouvelle
fournée quand tu seras prêt.
La semaine prochaine.
Te voilà.
Te voilà.
Continue.
Pourquoi tu t'arrêtes ?
Pourquoi tu t'arrêtes ?
Pourquoi ?
Allez. Allez.
Allez, allez.
Non, non.
Pars pas, pars pas.
Et merde.
Traduction :
Adriano Brigante