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Connerie de contrat de la poste.
Il faut que je l'apporte en urgence.
Je reviens tout de suite.
Est-ce qu'il n'est qu'un pauvre crétin,
ou est-ce qu'il pense
qu'il a accompli quelque chose ?
- Qui ?
- Tu sais très bien de qui je parle.
- Qui êtes-vous ?
- Ça aussi, tu le sais très bien.
Je sais qu'entre le moment
où le shérif t'a enfermé
au coucher du soleil quand je suis
parti, et le moment où je suis revenu,
tu as dû faire une connerie.
- Tu étais ivre ?
- Nous nous sommes rencontrés.
- Au buffet de l'hôtel.
- Oui.
Mais on ne nous a pas présentés.
Je m'appelle George Hearst.
Vous étiez ivre, George Hearst ?
Ce type ne vous a pas
empêché de dormir ?
Il n'a pas trop ronflé
ou pété devant vous, M. Hearst ?
Parce qu'il a...
Merde !
Bon sang !
George, il est mort, cet enfoiré !
Regardez, il a un couteau
dans la poitrine.
Ce n'est pas votre couteau,
quand même, George Hearst ?
Pauvre idiot.
Ce ne sera pas le premier
à se faire dévorer par les vers.
Il mérite plus que d'être jeté
à même la terre par un étranger,
parce que c'était quand même
un grand nègre.
Je ne sais pas
si l'utilisation de cet abreuvoir
a permis de gagner du temps.
Je vais m'occuper
de l'enterrement avec toi.
Je dois aller là-bas, de toute façon.
Ça ne va pas te rendre populaire
auprès de tes petits camarades blancs.
C'est la question que je me pose
au réveil et au coucher :
"Quel est mon niveau de popularité
auprès de mes camarades blancs?"
Je crois qu'il faut aller le chercher.
Il n'est pas très beau à voir.
Toi non plus, Général Nègre.
Après ça, j'ai arrêté Hearst.
Je l'ai pris par l'oreille et je l'ai emmené
en prison, où il est encore.
Hearst n'avait pas de lien particulier
avec M. Hostetler ?
Leur nom commence par un H.
Il va y avoir du grabuge, Martha.
C'est Albert Swearengen.
Je m'excuse de venir si tôt
sans avoir prévenu...
Bonjour. Entrez.
Je sais que je dérange.
- Mme Bullock.
- Bonjour, M. Swearengen.
Voulez-vous
de la viande et des œufs ?
- Je voudrais volontiers du café.
- Asseyez-vous donc.
Elle est jolie, et elle a l'air solide...
Ta maison.
Si vous ne voulez pas manger,
est-ce que vous permettez ?
- Elle fait la classe aux enfants.
- Excellent.
- Je t'accompagnerai.
- Il n'y a pas urgence.
Je suis sûre que M. Swearengen
a des choses importantes à te dire.
La nuit dernière, de mon balcon,
je t'ai vu traîner Hearst par l'oreille
jusqu'au bureau de fret d'Utter.
J'attendais que tu sortes
de chez Utter, je pensais
que tu allais peut-être passer
me dire ce qui se passait,
mais tu n'es pas apparu.
Je me suis enfin demandé :
"Est-ce que notre shérif
a pris un autre chemin pour rentrer ?
Il est peut-être passé
par l'impasse du Chinois ?
Et qu'est-ce que cela veut dire
sur son état d'esprit?"
Cela veut dire
que je n'avais pas envie de te parler.
"Al, nuit chargée.
Pas très drôle".
Tu aurais pu me dire ça.
"Parlons à un autre moment".
Moi aussi, Bullock, quand j'ai
l'impression d'avoir fait une connerie,
je recherche la solitude.
L'heure est mal choisie.
Il a perdu Turner, son homme de main,
et il a été humilié par toi.
Hearst va être sur la défensive,
et puisque nous serons
l'objet de sa colère, nous devons rester
proches et se confier l'un à l'autre.
Notre alternative est la fuite.
- Est-ce que ça te tente ?
- Non.
Ce n'est pas notre genre,
et c'est peut-être dommage.
- Peux-tu m'accompagner à l'école ?
- Oui.
- Merci pour le café.
- Je vous en prie, M. Swearengen.
- Aïe.
- Hé bien, Sofia...
- On a presque fini.
- Il fait froid.
Le feu est éteint.
M. Ellsworth est parti
à la fouille tôt ce matin.
Il n'est pas venu m'embrasser
pour me dire bonne nuit.
Tu ne devais pas être réveillée.
Je me réveille toujours
à cause de sa barbe.
Hé bien hier soir,
sa barbe n'a pas dû te réveiller.
Voilà.
Tu es plus que présentable.
Excuse-moi un moment,
et ensuite je t'emmènerai à l'école.
Bonjour, Dan.
Jewel, t'as un nouveau client.
Moi aussi.
Comment vas-tu ?
Vas-y, bois ça.
C'est au moins ma troisième tasse.
Je suis déjà sur les nerfs.
Je vais avoir la tremblote,
je vais taper du pied
comme si j'écoutais du banjo !
Merde.
- Al est sorti.
- Où ça ?
Hé bien, je ne sais pas.
Mais je te parie que c'est parce que
Bullock a mené Hearst par l'oreille
de chez Tolliver
jusqu'au dépôt d'Utter.
Qu'est-ce que tu racontes ?
Enfin, voilà Jewel.
On a eu des disputes
mais on les a réglées,
Hostetler et moi.
Il m'avait vendu son écurie,
et il se préparait à partir en Oregon.
Il a pris son flingue,
le Négro, il a trébuché
et s'est fait sauter la tronche !
Bon sang, Harry.
Je n'ai peur d'aucune vengeance,
ni de la part de mon propre Dieu...
ni de la part d'aucun
émissaire du diable
sorti des entrailles de la Terre,
un gri-gri
de plumes, de sang
et de dents de chat
devant lequel
la race nègre se prosterne.
Mes mains sont propres,
et mon cœur est calme.
Bon Dieu.
Harry ?
Dépêche-toi, Richardson.
Retiens l'Abyssinien.
Je ne sais pas
ce que vous voulez dire.
Au cas où il penserait venir ici.
Une, ça suffit.
- Bonjour.
- Bonjour.
- On n'a pas de chambre.
- Mon bébé !
- Oh !
- Ton bébé a grandi, Maman.
Oh, allons.
Entre par derrière.
On va te mettre dans ma chambre.
Tu es magnifique !
Tu as entendu, Richardson ?
- "Magnifique".
- Oui.
Fais comprendre à Tolliver
que tu ne te confieras pas entièrement
et qu'il ne devrait pas s'attendre
à ce que tu le fasses.
C'est l'attitude de base.
- Je t'emmerde, ou quoi ?
- Non.
T'as une blague à me raconter,
- ou on danse et on fait une petite gigue ?
- Je dis à Tolliver que je roule pour toi
et que je ne lui montrerai
jamais ta carte cachée.
Tolliver croit toujours qu'il voit
ce qu'on ne veut pas lui montrer.
J'essaie de ne pas
montrer ta carte cachée.
- C'est ton problème.
- Alors je dis quoi à propos de Bullock ?
Voilà ce que tu dis à Tolliver :
"Je sais pourquoi Bullock a agi ainsi,
mais je ne suis pas prêt à le dire.
C'est confidentiel et exclusif
entre M. Swearengen et moi,
qui me l'a expliqué en détails".
Qu'est-ce qu'il va
penser de ça, Tolliver ?
"Ce gamin ne sait pas ce que fiche
Bullock, et Swearengen non plus.
Mais moi, Cy Tolliver,
je lui ai tiré les vers du nez,
même s'il a tout fait
pour m'en empêcher.
Je sais comment m'y prendre".
Range ton pouce et va lui parler.
Quand tu auras fini de faire la poussière, j'aimerais
que tu envoies ça.
Comment ça va, aujourd'hui ?
Ça peut aller, M. Hearst.
Et vous ?
Ça peut aller.
Qu'est-ce que tu dis sur moi
dans ton journal ?
Je n'ai rien à raconter, monsieur.
- Vous avez quelque chose à dire ?
- Non.
1 ,25 $, s'il vous plaît.
Nos prix ont augmenté de 25 cents.
Je suis ravi qu'on ait eu
l'occasion de parler, Adams.
Al a bien choisi en faisant
de toi son ambassadeur.
En ce qui concerne le fait qu'il a pris
Hearst par l'oreille et la façon dont
- cela affecte vos relations avec Hearst...
- Connard de Bullock.
Al a des idées précises là-dessus.
Dès qu'il aura confirmé les faits,
il me chargera
de vous confier les détails.
Pourquoi tu ne finis pas ta visite
avec un peu de chatte de luxe ?
- Non, mais merci quand même.
- Tu connais Leon.
Tu veux lui apprendre
à jouer aux dés ?
Dès que j'aurai montré à l'eau
comment couler.
Il me croit assez misérable
pour manger les rebuts
que me jette son larbin.
Swearengen...
Alors que moi, j'ai Leon
pour me parler du passe-temps
qu'il partage avec Mme Ellsworth,
ce qui me conduit tout droit
à la porte d'entrée de M. Hearst
et me permet de m'asseoir
en face de lui, à sa table.
- Dieu te bénisse, mon garçon.
- Merci, M. Tolliver.
Je vais à la quincaillerie, Charlie.
J'espère bien.
Un peu tôt pour commencer à boire.
Je me disais que je resterais
un peu avec toi.
- Bonjour, Charlie.
- Bonjour.
On m'a dit que la nuit dernière
avait été mouvementée.
Il me semble que mes instructions
étaient qu'à chacune de nos rencontres,
Swearengen devait être représenté.
J'ai bien compris, M. Hearst.
Et j'espère que vous comprendrez
pourquoi j'ai dérogé à la règle.
Expliquez-vous.
Je ne veux pas lire
dans vos pensées,
mais il me semble que l'idée
de nous réunir, Swearengen et moi,
est en rapport avec cette nouvelle
phase dans laquelle nous entrons...
Les affaires officielles
du camp et autre.
Swearengen et moi, nous veillons
sur vos intérêts de manière officieuse.
Parce que le comportement intéressé
et l'étroitesse d'esprit
qui sont si courants dans ce trou à rats font qu'il
m'est impossible
de surveiller efficacement
mes opérations.
Je ne peux qu'imaginer
ce que cela doit être, monsieur.
Pour un homme qui a accompli autant,
devoir habiter
parmi les miséreux,
la lie de la société...
Expliquez-moi pourquoi vous êtes allé
à l'encontre de mes instructions.
J'ai eu connaissance d'un fait,
monsieur,
qui pourrait faire
de cet endroit une ville franchise.
Et je me suis dit
que même si en rapportant cela
en privé à M. Hearst,
je nous écartais, Swearengen et moi,
en tant qu'intermédiaires,
alors merde, ainsi soit-il.
Imaginez que je puisse mettre
la concession Ellsworth
à votre portée, M. Hearst ?
- Comment ?
- La dame a repris goût
à un vice qui détruit
l'être humain.
Un de mes employés
lui fournit la came,
et que Dieu me garde,
ce vice, monsieur,
rend quiconque sujet à toutes
sortes d'accidents et de maux,
qui ont tout spécialement à voir
avec les variances
de qualité du produit
qu'on lui fournit.
J'aurais aimé entendre cela hier.
Je vous avouerai que la volonté
d'honorer vos instructions à la lettre
m'a fait réfléchir 24 heures
avant de venir vous voir.
Mes instructions auraient alors conduit
à faire que l'inévitable arrive.
Entre temps,
j'ai souffert quelques pertes.
Que l'âme du Capitaine
Turner repose en paix.
Je me tairais à présent
si j'étais vous, M. Tolliver.
Des pertes et des infamies,
qui malgré mon impulsion naturelle
pour la simplicité,
m'orientent
vers une approche différente.
- Cela vous plaît-il, monsieur ?
- Non.
- Cela ne vous plaît pas ?
- Non.
Et je préfèrerais que vous arrêtiez.
Non seulement j'ai passé la nuit
dernière incarcéré,
mais on m'a conduit
en prison par l'oreille.
Ce maniaque de shérif.
Par notre maniaque de shérif,
c'est exact.
Et j'ai eu pour
compagnon de cellule,
ou pour être plus exact
dans la description de ma situation,
j'ai cohabité
avec un cadavre en décomposition
dans la cellule voisine,
que le shérif adjoint s'est fait
un plaisir ce matin
de m'accuser d'avoir tué.
Je suis donc bouleversé et en colère,
et je semble pour le moment
passer ma colère sur vous.
Mais sur le long terme,
mes intentions sont autres
et bien plus compliquées.
Est-ce qu'on peut dire que
le long terme est arrivé, monsieur ?
Je vous demanderais
de me relâcher, en fait.
Pardon. Je me suis laissé
guider par ma colère.
C'est oublié, monsieur.
Ne la tuez pas tout de suite.
C'est ce que j'ai compris.
Tu crois que tu peux briller
sur moi comme le soleil ?
"Oh, Leon. Tu es un homme bien.
Tu m'as mis à côté
de la dame de la banque.
Tu auras un futur radieux à mes côtés".
Va te faire foutre !
Tu ne crois pas que je sais
comment cela va finir ?
Quand la dame de la banque
sera morte d'une overdose,
tu passeras une bonne journée,
et moi je me ferai attraper.
Et si ta journée s'est mal passée,
tu t'en prendras à moi aussi.
Je t'emmerde !
T'abandonnes ?
Tu veux tes 83 cents ?
Tu t'es gelé les burnes toute la journée
pour ramasser ça !
Ouais, je peux arrêter si j'en ai envie !
Ne va pas croire
que je n'ai pas d'atout
dans ma manche, M. T.
Mon professeur de père
n'a pas élevé d'idiots.
Ou des gens qui ne savent pas...
tenir la barre...
Bonjour, Mme Ellsworth.
- Bonjour.
- Je sors fumer.
D'accord, Trixie.
Mon Chinois ne répond plus à l'appel.
Je ne sais pas
quand il va revenir.
Peut-être qu'il faut
que vous vous arrangiez autrement.
Leon, je me demande
si nous ne sommes pas arrivés
dans notre conversation
au moment
où il va être question
d'augmenter ton salaire.
Si j'étais vous, madame,
au lieu de faire de l'humour,
je réfléchirais à un meilleur moyen
de passer mon temps libre.
Je ne peux pas m'empêcher de
remarquer que l'absence de ce Chinois
n'a pas d'incidence
sur votre état.
Ah oui ? Je suis défoncé
et j'entends bien le rester.
J'entends aussi rester vivant.
C'est la dernière fois
qu'on se voit.
Fous le camp !
Laisse-la tranquille !
Si tu enlevais ça de mon oreille,
je serais ravi de savoir ce que tu dis.
Si tu continues à lui vendre
de la drogue, je te tue.
Bon, je suis d'accord.
Tu m'as montré la voie.
Je ne veux plus la voir défoncée.
Promets-moi seulement,
espèce de fouine,
que si ça arrive, tu lui demanderas
où elle a pris la came avant de me tuer.
Parce que je ne suis plus
le fournisseur de la dame.
Je peux partir ?
Je suis au courant.
- Ah oui ?
- Oui, madame. Je suis au courant.
Ce pourri de Leon vient de me dire
que vous aviez un nouveau fournisseur.
Tu as tort, Trixie.
Et même si tu as de bonnes intentions,
tu es complètement à côté de la plaque.
Je vous emmerde, Mme Ellsworth.
Je suis en train
de prendre des mesures
pour résoudre
les complications
liées à ma situation.
- Foutaises.
- Ne t'avise pas
de prendre trop de libertés.
Vous avez rechuté
alors que vous avez un enfant.
Je ne vais plus
avoir besoin de tes services.
Ça me fend le cœur.
J'avais tellement espéré
travailler ici pour toujours.
Plus de musique quand je baise.
Je n'ai pas besoin d'amis,
j'en ai déjà assez.
Et j'en ai marre
d'avoir à répondre à l'emmanché
qui est à l'étage.
Un personnage insondable,
ce M. Hearst.
Ce que je voudrais que tu saches,
c'est que s'il agit contre moi
sans que je l'apprenne de ta bouche,
- je te tranche la gorge.
- Doux Jésus.
Tu vois les 200 $
que je t'ai donnés ?
Je vois, oui, du coin de l'œil.
Ça veut dire qu'il y a
une solution.
Occupe-toi de la réception.
Libéria.
Ça ne va pas le déranger
que je sois là ?
Pourquoi est-ce que ça le dérangerait
que tu viennes voir ta mère ?
Ici, dans ta chambre.
Il m'a donné cette chambre.
"Reste ici, Tante Lou.
Si quelqu'un a quelque chose à dire
là dessus, il aura affaire à moi".
C'est bien, alors.
Hé bien...
Tu as de la compagnie
dans ta chambre, Tante Lou.
Mon garçon, M. Hearst,
- mon petit Odell.
- Ton petit ?
- Enchanté, Odell.
- Enchanté, monsieur.
Où étiez-vous passé, M. Hearst ?
Je vais vous faire un petit déjeuner.
Odell, tu t'es installé
ici dans la chambre
que j'ai réservée à ta mère.
Je lui ai demandé
de le faire, monsieur.
Oui, monsieur,
c'est moi qui lui ai demandé.
Bon, alors maintenant
que ta maman t'a invité,
de façon très spontanée,
j'espère que tu accepteras
mon invitation également,
en tant que propriétaire de l'hôtel
et employeur de ta mère.
Acceptes-tu mon invitation ?
Oui, merci.
Merci pour votre gentillesse.
Je n'ai pas encore faim, Tante Lou.
Voilà ta réponse, Al.
Même si tu m'avais offert 10 fois plus,
tu ne m'aurais pas tenté.
- J'aurais dû le savoir.
- Tu confirmes mon opinion, alors.
- C'est toi qui es à la source de l'argent.
- Il se trouve que non, E.B.
Je vois.
Dans ce cas,
tu peux considérer
mon comportement
comme témoignage de ma loyauté.
Si tu t'expliques, tu auras plus
de chance de les récupérer.
Al, cet argent vient de Tolliver.
Il cherche à connaître
les activités de Hearst
dont je pourrais avoir vent, étant donné
que je m'occupe de son hôtel.
Comment ne pas croire que c'était toi
qui orchestrais l'approche
comme une sorte de test ?
L'autre option
serait de penser que Tolliver,
connaissant mon histoire avec toi,
croyait pouvoir tout de même
m'approcher,
faire plier ma loyauté comme si je n'avais
pas plus de morale qu'une pute.
C'est pas le genre de Tolliver
d'être aussi direct.
C'est exactement ce que je pense.
Ça manquait de prélude
ou de prologue.
C'est Hearst...
Est-ce qu'il se prend pour César,
pour organiser ainsi des combats
à mort pour faire diversion ?
Il tue ses travailleurs par caprice ?
Creuse des passages dans le mur !
S'il était moins riche, on lui aurait
passé les menottes.
C'est un phénomène nouveau.
J'emmerde la nouveauté !
Bon Dieu, Al.
- C'est fini pour nous, ici ?
- Retourne à l'hôtel, E.B.
Sauve-nous.
Trouve quelque chose.
Ne l'ai-je pas toujours fait ?
On reparlera de l'argent plus ***.
- On pourrait quitter le camp.
- Non.
Non, je...
Non.
Il y a une chose...
S'il avait vu la chose venir,
Bill aurait dégainé le premier.
Au lieu de cela,
Seth a mis Hearst en cellule.
Ah, je comprends.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Cela veut dire, M. Star,
qu'après l'avoir mené par l'oreille
dans tout le camp,
Seth a installé Hearst dans une cellule
à côté d'un homme qu'il avait fait tuer,
qui avait encore
le couteau dans la poitrine.
Et bien que nous ayons discuté,
Hearst et moi,
je lui ai dit de parler à mon cul.
Alors n'allons pas faire
semblant de croire
que Hearst s'est senti traité
de manière juste ou civilisée,
ou qu'il en a fini avec nous.
Hearst va nous faire la peau.
Ce qui nous ramène à Bill
et à l'idée de dégainer le premier.
Ce qui devrait peut-être impliquer
un petite visite
aux fouilles de Hearst.
Et si tu ne le tues pas
avant qu'il s'énerve,
il te poursuivra jusqu'au camp
et tu pourras saigner ces enfoirés...
les hommes de Swearengen et Tolliver
seront pris dans une embuscade
pendant qu'on s'occupera de Hearst.
Il ne restera plus rien du camp.
Tu crois qu'il restera quoi,
si ça dépend de Hearst ?
Il est vrai que si je suis
les instructions de Tolliver
et que je provoque la mort
de Mme Ellsworth par overdose,
parce que j'en serai témoin,
devine qui sera
le prochain sur la liste.
Ta position est tragique.
Alors elle dit :
"Non, je veux cinq bœufs
et un poulet".
- Un sens de l'humour rustique.
- M. Tolliver.
Viens avec moi, Leon.
Laisse Con se calmer.
Attends.
- Attendre ?
- Attends.
N'augmente pas la pureté de la came.
Tu continues à lui vendre
ce que tu lui vends d'habitude.
Un homme sage connaît ses propres
limites. Maintenant va, mon fils,
et continue à faire le mal.
Oui, M. Tolliver.
Couille molle.
- Ça va ?
- Laisse-moi tranquille !
J'aurais bien besoin d'un travail.
Fous le camp,
sors de là !
On n'embauche pas.
Va te faire foutre, Al, si tu ne peux rien
prendre au second degré.
Le second degré a rien à faire
dans ta bouche, connasse.
C'était qu'une remarque,
un commentaire.
J'aurais bien faire une
ou deux passes.
Si tu te mettais
à l'arrière de son magasin,
tu pourrais lever ta jupe
sans problème.
Les gars dégueulasses
qui reviennent de la mine,
l'haleine pourrie
par leurs dents cassés,
puant la pisse et la merde,
viendraient te baiser par tous les trous.
Qu'est-ce qui te prend ?
Je perds patience avec les connes
qui sont trop bêtes pour voir
que leur sort s'est amélioré.
- Elle a repris la came.
- De qui parle-t-on maintenant ?
Mme Ellsworth.
Je lui ai dit que je le savais,
qu'elle allait foutre sa gamine en l'air et
que je démissionnais de son boulot nul.
Ça va la remettre
dans le droit chemin, c'est sûr.
Qu'est-ce que j'aurais dû faire ?
T'occuper de ton cul, pauvre folle.
Maintenant fous le camp !
Bonjour.
Bonjour.
Je pensais que tu serais à la banque.
Je n'ai rien pu trouver.
Tu devrais te dépêcher,
Sofia va être en retard.
- Où as-tu passé la nuit ?
- Aux fouilles.
Est-ce que Sofia était triste ?
Comme tu peux l'imaginer.
Puis-je te demander de réfléchir ?
Je n'ai pas besoin d'être ton mari
pour être le père dont Sofia a besoin.
J'ai beaucoup d'affection pour toi.
Un tel arrangement
ne serait pas plus tolérable
pour toi que pour moi.
Je ne pourrais pas supporter
de te voir te détruire.
Tu reviendras
dans le droit chemin si je pars.
Je ne peux pas m'empêcher
de remarquer, M. Blazanov, euh...
- Je suis triste.
- Je vois.
Je pense
à mes parents assassinés.
Ils ont été tués dans leur ferme
quand j'étais étudiant à Petersburg.
J'imagine leurs corps
comme celui de l'homme
qu'on a trouvé en marchant.
Ne sommes-nous pas balayés
par les grands événements
et les forces de notre temps ?
Ils avaient tellement économisé
pour que je puisse étudier.
Je vais goûter le gâteau.
J'avais remarqué que tu ne l'avais pas
goûté, ne va pas croire le contraire.
Oh, c'est délicieux !
Dieu soit loué pour la vitesse
à laquelle le courrier arrive !
Parce que je t'ai écrit
il y a moins d'un mois.
27 jours.
Je note la date
de chaque lettre que je t'envoie
pour savoir quand je peux espérer
une lettre de toi en retour.
Et ça fait 27 jours
que je t'ai écrit
pour te dire qu'il allait
me faire venir ici.
Je n'arrive pas imaginer,
en te sachant si loin au Libéria, Odell,
que tu aies pu recevoir ma lettre,
avec tout le temps
que cela a dû prendre,
et que tu aies eu le temps
de revenir en Amérique,
d'aller de New York City en enfer
et de venir ici ensuite,
tout cela en 27 jours.
Je n'arrive pas à croire
que cela soit possible.
Dieu soit loué !
Tu sais, Maman,
je me suis peut-être mis en route
sans avoir reçu la lettre.
Mais alors, tu n'aurais pas su
que j'étais ici.
Je n'en aurais pas eu
la preuve, tu veux dire.
Je l'ai fait à l'aveuglette.
Après avoir lu dans le journal
qu'il était ici,
j'ai pensé que tu y étais aussi.
J'ai décidé qu'il était temps.
Te voilà.
- Nous voilà.
- Odell.
J'avais pensé te trouver à l'intérieur.
J'espère que
vous ne me trouvez pas ingrat.
J'ai l'impression
que tu es intelligent, Odell.
J'ai l'habitude d'être dehors,
avec tout ce temps passé
sur le site.
De quel site
parles-tu, mon fils ?
Celui du Libéria.
On a trouvé de l'or.
Maintenant il t'invite
à manger à sa table...
"Assieds-toi en face de moi
et dînons ensemble, Odell".
Avant que tu aies parlé d'or,
il voyait d'un très mauvais œil l'idée
que tu sois dans sa maison.
On dirait que l'or
l'a fait changer d'avis.
Tu ne voudrais pas dire
"Oui, Mère" ou "Oui, Maman"
avant ou après tes phrases, Odell,
pour que je sente
la douceur de ton cœur ?
Non, Mère.
Montre-moi que tu es gentil,
honnête et croyant tel que je veux
que mon garçon le soit.
Il est revenu de là
où tu l'avais envoyé,
il est devenu un homme,
en sécurité parmi les siens.
Au Libéria... libre.
Libre ? Merde.
Ne me parle pas sur ce ton !
- Quel ton, Maman ?
- Ne parle pas de la sorte devant moi !
Pas de vérités ? Oui, Mère.
Le Libéria... libre.
Dieu soit loué !
Je sens le Saint Esprit
descendre sur moi.
Ne prononce pas Son nom en vain !
D'accord, Maman.
Très bien.
Alors, quelle est la vérité ?
Sur le Libéria ?
Pas de travail manuel.
On a les nègres africains pour ça.
Ils sont paresseux et bêtes, Maman.
Les nègres américains pillent
les nègres africains
jusqu'à ce que les Anglais
nous pillent à notre tour.
Il fait tellement chaud
qu'on peut à peine respirer.
Rien ne sèche. Je dé***
l'atmosphère.
Je dé*** respirer cet air.
Le Libéria.
Est-ce qu'il y a de l'or, Odell ?
Une belle quantité, Maman.
Dieu soit loué.
Il nous a donné Son fils
pour racheter nos péchés
et M. Hearst pour nous aider.
Où vas-tu, mon garçon ?
Chercher un endroit
où un nègre a le droit de boire,
avant de s'asseoir avec M. Hearst.
Il doit être en train de renifler
les reins du macchabée,
va savoir ce qu'il foutent
pour invoquer leurs démons.
Ils frappent sur des poêles
avec des os de poulet.
En sautillant et en tordant les fesses.
Un autre ?
Harry, est-ce que je suis
à ce point immonde,
pour que dans un bar vide,
le propriétaire se sente obligé
de se déplacer
le plus loin possible de moi ?
C'est peut-être ta présence
qui éloigne la clientèle.
C'est peut-être
le froid qu'il fait ici,
alors que tous les autres
bâtiments du camp
ont été réparés et rénovés.
Regarde-toi dans la glace
avant d'accuser les autres.
Bienvenue au No 10.
Je m'appelle Tom.
Harry va prendre votre commande.
Lui, c'est Steve.
Whisky.
Bonjour.
Où est mon compagnon de table ?
Je ne sais pas
où est passé le gamin, monsieur.
Il faut croire que nous avons tous
des idées différentes
de la ponctualité.
Tout le monde fait
ce qui lui chante, monsieur.
C'est de plus en plus vrai.
- Et si j'allais le chercher ?
- Tu crois qu'il a oublié ?
Je ne sais plus, monsieur.
Laissez-moi passer.
Et s'il revient pendant que tu es partie ?
Qui va nous servir le dîner ?
Je passe devant vous, M. Hearst,
je vous prie de m'excuser.
Où se trouve l'écurie ?
Je suppose que tu ne sais pas
reconnaître ta gauche de ta droite,
sinon j'aurais dit quelque chose.
Je n'ai jamais fait ça
quand j'étais sobre.
Te *** dessus ?
Si j'entends parler de ce petit incident,
je saurai d'où ça vient.
À qui veux-tu que je le dise ?
Je n'aurais même pas remarqué
si tu n'avais pas commencé à hurler.
Se *** dessus
sur la tombe de son meilleur ami,
la personne qu'on a
le plus admiré dans sa vie,
tu ne crois pas que c'est assez
pour se sentir en plein désarroi ?
La Bible nous enseigne
que lorsque deux personnes de race
différente rentrent du cimetière,
l'événement doit être célébré
avec de l'alcool.
Dieu soit loué ! Merci, Jésus.
Je viens te voir,
moi qui ai cuisiné pour toi et ton ami
alors que vous m'étiez inconnus.
- Qu'est-ce qui vous arrive ?
- Sauvez mon garçon, monsieur.
Il n'a plus besoin de sa mère.
Ouais ?
- Comment va le moral, chef ?
- Ça va.
Ne me raconte pas de conneries, Dan !
La tâche que je t'ai confiée est cruciale.
- Je vais bien.
- Et c'est tout ce que tu me racontes ?
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
- Rien.
Tu m'as donné l'argument décisif.
Je ne t'enverrai nulle part.
Je me fous de savoir
où tu allais m'envoyer !
Et je me fous de savoir
ce que tu allais me faire faire !
Ton indifférence
me conforte dans mon opinion.
Je suis sur le point de te frapper.
Je serais tenté d'interpréter cela
comme la preuve que tu as surmonté
le meurtre du géant.
J'attends depuis longtemps
que tu me le dises.
Alors pourquoi
ne me l'as-tu pas demandé ?
Parce qu'une opinion forcée ne vaut pas une
opinion librement exprimée.
C'est ce que j'avais prédit à Johnny,
presque mot pour mot.
- À propos de quoi ?
- Ta réaction à ce meurtre.
"Dan n'aime pas tuer pour mettre fin
à une bagarre équitable".
"Pourquoi, Al ? " a demandé Johnny.
J'ai dû lui expliquer :
"Parce que ça devient comme
un concours, une joute".
Voir leurs yeux s'éteindre.
L'œil que tu n'avais pas arraché,
tu veux dire ?
Autant que ce soit le sien
que les tiens, non ?
Je voudrais que
tu ailles à Cheyenne
pour t'occuper de recruter
des hommes armés.
D'accord.
J'aimerais trouver une alternative.
- Tu veux que j'ailles à Bismarck ?
- Une alternative aux hommes armés.
Oui, les poches de Hearst sont
plus grandes que les nôtres.
Et sa bite aussi, ce que Bullock
a sans doute sous-estimé
quand il l'a pris par l'oreille.
Vous croyez que le Général Nègre
convaincra le petit de prendre l'argent ?
Personne ne le fera mieux que lui.
Il a du talent, ce Général Nègre.
Il fait ce qu'il doit faire avec vous
et ensuite, il poursuit son chemin.
Il vous laisse émerveillé.
"Pourquoi mon humeur
a-t-elle changé ?
Ou mon opinion, ma décision..."
Il vous fait accepter de l'argent que
vous n'auriez jamais accepté,
qu'il pleuve ou qu'il vente.
C'est lui tout craché.
Je prie pour que vous ayez raison.
N'ayant pas de poids
dans cette affaire,
je suis confiante.
Je peux boire un coup ?
Voilà le premier pas de géant
vers une amitié durable.
Ne te sers pas dans une tasse,
ou la prochaine étape serait
de porter des gants blancs.
Très bien.
Ah oui...
Il y a un nouveau règlement
au saloon No 10 :
tout le monde peut boire,
emménager et s'installer,
le règlement n'en a rien à foutre.
Je ne pense pas rester ici longtemps.
Je ne suis pas ici pour boire.
Steve, je suis simplement ici
pour parler à cet homme.
Allez-y, faites des pirouettes
ou pelez des bananes ensemble
si ça vous chante, je m'en fous.
Cet endroit est un vrai merdier,
de toute façon.
- Qu'est-ce qu'on a à se dire ?
- Ta maman m'a gentiment
demandé de venir te parler.
Je dois aussi te dire
qu'elle m'a donné 742 $ pour toi
afin que tu dégages du camp.
- Comment t'appelles-tu ?
- Général Nègre Samuel Fields.
Quant à mes plans personnels...
Un grand nègre m'a laissé 1200 $
après avoir vendu sa putain d'écurie
à Steve ici présent,
et s'être fait sauter la tête...
À part te donner les 742 $
que j'ai dans la poche,
je prévois d'aller à San Francisco,
d'acheter assez de chattes blanches
pour les aligner du port
jusqu'à la chambre la plus proche
qui voudra de moi
et baiser ainsi
jusqu'à l'océan Pacifique.
Elle a dit qu'elle t'avait
envoyé au loin.
Pas très loin.
- En Afrique.
- Merde.
- Qu'est-ce que tu lui as fait ?
- Je l'ai appelée Maman.
Alors maintenant, tu veux jouer
un mauvais tour à son patron.
Ce serait dommage d'abîmer
ta peau café au lait, Odell.
On n'a plus rien à se dire,
Samuel.
Le bar est tout à toi.
Le nègre à qui j'ai demandé
de venir dîner n'est pas là.
De même,
sa mère n'est pas là pour nous servir.
Que sais-tu de la nuit dernière ?
J'ai eu mal à l'estomac.
J'étais pas bien.
Tu es vraiment bête, hein ?
Oui, monsieur.
Plus que certains.
Cet endroit ne me plaît pas.
Je suis en train de prendre
des mesures pour le détruire.
D'accord.
Il parle de l'hôtel ?
Ou d'autre chose ?
Ils sont armés et
ont les yeux ouverts,
mais ça ne veut pas dire
qu'ils sont engagés.
Quand je sentirai une envie de chier,
je veillerai à baisser mon pantalon.
L'évident mérite d'être dit.
Le tempérament, c'est important.
Si je dois partir, je devrais y aller
avant qu'il fasse nuit.
L'obscurité va donc
s'abattre sur nous.
Bullock.
Est-ce qu'on pourrait
parler, lui et moi ?
Bien sûr, discutez entre vous.
Charlie Utter pense
qu'il faut en venir au sang.
Il se peut fort
que Charlie Utter ait raison.
Et si on en arrive là,
il faut frapper en premier.
Crois-moi, même en ce moment,
dans la forêt, j'aurais la lame
entre les dents,
pendant que toi et moi,
on avancerait furtivement.
Et en ce qui nous concerne,
s'il faut finalement en arriver au sang,
dans 100 ans
on ne verra plus que la forêt.
La rosée du matin
n'est plus aussi séduisante qu'avant.
Je préfère me réveiller
à l'intérieur. Dan !
Tu ne pars pas ce soir.
Viens. On a besoin
de pêches en boîte, Johnny.
Allons chercher
les sages du camp
et s'interroger
entre amis, hein ?
J'ai essayé, madame.
Non.
Non, non.
Messieurs.
M. Hearst.
Odell !
Odell !
Bonjour, M. Hearst.
Un nouveau nègre ?
T'es en retard, petit.
Oh, désolé, monsieur.
- Ta maman est en retard, elle aussi.
- Tiens donc ?
Ce n'est pas grave,
nous l'attendrons en parlant d'or.
Oh, ce serait merveilleux, monsieur.
- Comment va votre doigt ?
- Ça va, M. Hearst.
Et votre putain d'oreille ?
Bien, Bullock, bien.
En dissimulant nos sentiments,
on garde l'avantage stratégique.
Vous ne l'aurez pas.
Vous ne me le prendrez pas.
Oh, non. Vous ne l'aurez pas.
Vous ne me le prendrez pas.
Elle est peu rapide,
mais elle semble fort déterminée.
Les gens se baisent
les uns les autres,
et ça c'est dégueulasse !
Tu ne sais même pas de quoi je parle,
parce que tu ne connais pas
les êtres humains.
Moi...
Je les connais,
et je sais comment ils fonctionnent.
À qui tu parles, Jane ?
En quoi ça te regarde ?
Je me demandais où tu étais.
J'avais espéré que tu viendrais avec moi
au lieu de revenir ici.
Je ne sais pas ce que tu veux dire,
mais j'ai récemment été impliquée
dans des négociations compliquées
avec des nègres...
qui sont comme tout être humain,
capables de se foutre en l'air.
J'ai pris une chambre
chez Shaunessey.
Mon offre tient toujours, Jane.
J'aimerais beaucoup
que tu viennes avec moi.
J'ai mes habitudes,
ma petite routine.
Et j'ai du mal à m'endormir.
Si ça ne me dérange pas de me ***
dessus pour pouvoir dormir,
je ne suis pas
du genre à supprimer
mes habitudes pour dormir dans
un endroit complètement différent.
Allez, Jane. On y va.
Tu n'as pas la force
- de lever mes fesses.
- Allez.
Tu t'exposes
à un grand danger, mon amie.
Un très très
très très grand danger.
Ce n'est pas grave, Jane.
Allez.