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LA RUE DE LA HONTE
Production de MASAICHI NAGATA
Scénario de MASASHIGE NARUSAWA
Direction Artistique de HIROSHI MIZUTANI
Musique de TOSHIRO MAYUZUMI
Décors de KIICHI ISHIZAKI
Costumes de TSUGIO TOGO
Directeur de Production: KEIICHI SAKANE
Distribution:
MACHIKO KYO
AYAKO WAKAO
MICHIYO KOGURE
AIKO MIMASU
KENJI SUGAWARA
YASUKO KAWAKAMI
EITORA SHINDO
BONTARO MIAKE
HARUO TANAKA
SADAKO SAWAMURA
Mise en scène de KENJI MIZOGUCHI
BIENVENUE À TOUS
Prévenez-nous dès qu'iI arrivera.
Pour vous réchauffer.
Le commerce ne marche guère.
Pas contente ?
Nous payons nos impôts...
rubis sur I'ongIe.
Et on n'est pas soutenus.
Vous voyez cette maison ?
A I'armistice, on nous a dit de protéger ces innocents...
en formant barrage.
On a emprunté pour construire.
Maintenant, iIs veuIent interdire Ia prostitution.
Et nous n'avons pas fini de payer !
Le gouvernement est fou !
Bien sûr. Mais iI ne peut dédaigner I'opinion pubIique.
Ecoutez, nous sommes ici depuis 4 générations.
Yoshiwara existe depuis 300 ans.
Un commerce qui dure depuis 300 ans est utiIe, non ?
SaIut, Ei'ko... De Ia came ?
Voyons, M. I'agent !
J'ai Iâché Ia drogue et Ies fiIIes depuis Iongtemps.
Je suis un guide honnête, maintenant.
Laissez-moi tranquiIIe !
Madame, j'ai à vous parIer.
Bonjour, patron.
Que dites-vous de cette Ioi contre Ia prostitution ?
Moi, ça me botte !
Bien sûr, Yorie, parce que ton amoureux est chic.
Mais nous autres, comment vivrions-nous hors d'ici ?
C'est bien simpIe :
Ie gouvernement construira des Iocaux pour vous Ioger...
et vous trouvera du travaiI.
Je vivrai dans un vrai appartement ?
Et je pourrai avoir mon fiIs avec moi !
II ne me manquera pIus qu'un jeune mari.
Tu es si jeune, Yumeko !
Les temps ont changé. Autrefois, Ies courtisanes...
étaient savantes et raffinées.
EIIes vivaient comme des princesses de haute naissance.
Hum... ''autrefois'' !
Bonjour, M. Taya. Vous sortez ?
Au sujet de ce dont vous parIiez.
Vous avez entendu ?
Des Dames ParIementaires arrivent aujourd'hui.
Je vais au Syndicat Ies accueiIIir.
Je sors avec vous.
Bonjour, monsieur.
Que vous êtes chargé, M. Shiomi !
C'est déjà prêt ?
Vous Iivrez vous-même ?
Je ne puis pIus m'offrir d'empIoyé. Ma boutique va sombrer.
Parce que nos fiIIes vous aiment trop !
Dis-Ieur de ne pas racoIer trop ouvertement, aujourd'hui.
Combien vous dois-je ?
Rien ne presse. Je reviendrai.
- Tiens... bonjour ! - Bonjour, Yasumi.
Si ça ne vous fait rien... Ia facture se monte à 6 000 yens.
Merci infiniment.
Ma part, je vous prie.
Pour M. Aoki, hein ?
Shiomi avait auparavant 5 empIoyés. Ça marchait, chez Iui !
Ce qu'iI a dégringoIé ! Mais iI s'amuse trop.
Yasum...
Tu as dû Iui en soutirer par maI ?
Ma chérie !
Merci pour Ies gâteaux de I'autre jour.
Nous sommes bons amis, tous Ies deux, n'est-ce pas ?
Tiens, un peu d'argent de poche.
Tu es Iibre ce soir, ma chérie ?
Non, pas ce soir, désoIée.
Mon frère est au pIus maI et je dois aIIer Ie voir.
A Ogikubo.
Tiens... achète de bonnes choses pour ton frère.
- II ne faut pas ! - Mais si. Ne t'inquiète pas.
Merci miIIe fois.
Ma chérie...
Revenez bientôt.
Yasumi, tu me rends fou ! Quand me répondras-tu ?
Ah oui, à votre demande en mariage ?
Que tu es méchante !
Parce que je ne puis y croire.
Bien entendu...
Tu es Ia vedette du ''Rêve''.
Et moi, un humbIe gérant de chemiserie.
Voyons ! Je vouIais dire... c'est trop beau pour être vrai.
Yasumi, j'ai acheté tout ce qu'iI faut pour monter une maison.
J'attends ta réponse.
Epouse-moi, veux-tu ?
La vérité, c'est que...
nous sommes Iiées par nos dettes.
- Tu as des dettes ? - Oui.
150 000 yens.
Je savais que ça vous dégoûterait.
C'est pourquoi je me taisais.
150 000 yens... ?
Tu Ies auras.
Chéri... reste cette nuit !
Navré, j'ai à faire.
Tu mens !
Je m'ennuie tant, sans toi...
Yasumi !
Une minute.
Peux-tu me prêter 200 yens ?
Pour acheter de Ia poudre.
Merci, je te Ies rendrai avec 10% de pIus.
Une vraie trouvaiIIe.
Une mine d'or !
Attendez ici.
Je suis Vénus !
Chéri, entrez un instant. Je suis nouveIIe... et épatante !
Moi, je travaiIIe ici !
Qui c'est ?
Mais eIIe est terribIe !
Mickey... Mickey !
Voici Ia personne.
Pas trop maI.
Une perIe, je vous dis.
D'où sort-eIIe ?
EIIe fait Ie poids.
Son père est exportateur à Kobé. Un vieux farceur !
EIIe ne pouvait pIus Ie supporter.
EIIe s'est enfuie, et a maI tourné.
Enfin, eIIe a été séduite par un soIdat, et abandonnée.
En un an, eIIe est devenue pIus dure que du granit.
Mettez-vous debout.
Grande et mince, hein ?
Bonsoir, tout Ie monde. Ce qu'iI peut faire froid !
- Ça va, ton mari ? - Toujours pareiI.
II y a une épidémie de grippe. Fais attention.
Pas drôIe, d'être mariée.
Ton amoureux, c'est un savetier, Yorie ?
Oui, mais Ies affaires ne vont pas. II ne peut pas venir.
S'iI savait que tu as 120000 yens de dettes!
Je t'envie, Yumeko. Ton fiIs est éIevé.
Encore 2 ou 3 ans de patience.
J'ai peur que ça ne dure pIus Iongtemps.
Hé, I'homme aux Iunettes? Venez rire un peu!
Ici, iI y a 40% pour vous et 60% pour nous.
Voici pour toi.
Excusez mon retard.
J'ai I'habitude ! Mais rappeIIe-toi, Hanaé...
tu n'es pas une riche rentière.
Je dé*** que mes fiIIes habitent aiIIeurs !
EIIe me pIaît, Ia vieiIIe !
Hé, jeune homme, entrez donc !
Je serai très gentiIIe.
Viens donc, je t'apprendrai des choses douces !
C'est bien ''Le Rêve'' ?
Mais oui ! Viens rêver avec moi.
Pardon, c'est bien ici que travaiIIe Yumeko Kadowaki ?
Une copine à toi ?
Ma mère.
C'est vous, Ie fiIs de Yumeko ?
Vous êtes rudement bien !
Revenez bientôt.
C'est Ie fiIs de Yumeko !
Je vais I'appeIer...
Ton fiIs est Ià.
ImpossibIe de Ie recevoir ainsi.
Renvoie-Ie.
II vient de si Ioin !
Très, très charmante !
Tant mieux. J'ai envie de travaiIIer.
Venez, chéri...
Qu'est-ce que tu as ?
Pourquoi avoir honte devant ton fiIs ?
C'est pour Iui que tu es venue ici.
Pour Iui que tu t'es endettée.
Justement, s'iI te voyait, iI comprendrai ton sacrifice.
Pourquoi est-iI à Tokyo ?
II a peut-être besoin d'argent.
II est très beau.
II ressembIe de pIus en pIus à son pauvre père.
II Iui faut un costume neuf. Je devrai travaiIIer dur.
Vous vous faites rare !
Ne pIaisante pas !
Cette maison est mon Iogis, tu Ie sais !
Donne-moi du saké.
Vous venez d'Osaka ?
Ma paroIe, I'accent du pays à Yoshiwara ! Tu es d'Osaka ?
Non, de Kobé.
On y est moderne.
Kobé est un port qui traite surtout avec I'étranger.
J'y passe 10 jours tous Ies mois.
QueI est ton nom ?
Mickey.
La sœur de ''Mickey Mouse'' ?
Chéri, venez dans ma chambre.
II est encore trop tôt...
AIors, chéri, tu te décides ? AIIons... viens...
Fous-moi Ia paix !
Tu restes encore ?
Le pire NouveI An qu'on ait vu !
Rentre. MeiIIeure chance demain.
J'espère... Mais j'essaie encore.
Sois prudente.
Merci... A demain.
Le petit crie trop fort. Les voisins peuvent se fâcher.
Bébé, sois raisonnabIe. N'ennuie pas trop ton papa.
As-tu mangé ?
Non... II reste un peu de riz de midi.
AIIons avaIer queIque chose de chaud.
Deux potages.
Comme tu es rouge !
Tu as de nouveau de Ia fièvre.
Ça fait un moment que tu n'as pas pris de P.A.S.
Les microbes résistent, je pense.
AIors, inutiIe que j'en prenne.
Je t'en achèterai demain.
Ça va chercher dans Ies 1 200 yens ?
Mais je peux m'en passer !
C'est Ie moins qu'on puisse faire.
Je ne puis te payer un hôteI de cure...
mais prends au moins ce remède.
Tu te rappeIIes Ia femme de Yamada ?
Yamada, Iicencié en même temps que moi du Ministère ?
Cette joIie jeune femme ?
Oui. EIIe est au sana...
en train de mourir.
Tu sais, notre amie Yumeko ?
Son fiIs est venu pour Ia voir.
EIIe était gênée comme tout.
II est très beau, son fiIs.
Le nôtre va grandir, Iui aussi.
II est si mignon...
nous ne pouvons pas nous suicider.
II dit ''maman''.
Bientôt, nous serons heureux d'être restés en vie.
Ce qu'iI est bon, ce potage !
<i>La loi contre la prostitution,</i> <i>plusieurs fois rejetée...</i>
<i>va être de nouveau présentée</i> <i>à cette session.</i>
<i>La Commission consulte</i> <i>diverses personnalités.</i>
<i>Entre les partisans de la loi...</i>
<i>et ceux qui s'y opposent,</i> <i>la lutte est vive.</i>
<i>On craint des troubles...</i>
QueI saIe NouveI An ! Yasumi eIIe-même n'a gagné que ça.
Mickey doit pIus qu'eIIe n'a fait.
EIIe travaiIIe beaucoup, mais dépense encore pIus.
Déjà rentré ?
Et Ia séance ?
J'ai bien envie de ne pIus jamais revoir ça !
L'opposition a eu Ie toupet...
de nous traiter d'escIavagistes !
IIs veuIent nous affamer.
C'est ça, Ia poIitique !
Mais notre député, M. Awa'i' ?
C'est un mou, qui ne vaut rien.
On I'a éIu justement pour nous défendre, non ?
II a oubIié ses promesses.
EIIe n'est pas joIie, cette étoffe ?
1 000 yens maintenant et 6 000 dans 5 mois.
AppeIIe toutes ces dames.
Tu I'auras quand tu me donneras 1 000 yens.
Et toi ?
Je suis fauchée.
Encore ? Je t'ai dépannée hier.
II me faut 1 000 yens.
Tu n'es ici que depuis un mois, et tu dois pIus que Ies autres.
Bon, je m'en irai. Je vous paierai pIus ***.
Ça, ça s'appeIIe parIer !
Tu sais ce que tu fais ?
Et voiIà !
Ne t'inquiète pas. II faut qu'on Ies soigne.
Vous êtes toutes Ià ?
Je voudrais vous parIer très sérieusement.
Cette future Loi qui agite tant nos gouvernants...
iI paraît que c'est pour vous protéger... IgnobIe mensonge !
Vous en souffrirez, oui !
Si vous aIIez en cabane pour racoIage, comment vivrez-vous ?
Hanaé...
comment feras-tu vivre ton bébé et ton mari maIade ?
Yumeko, tu prendras ta retraite ?
Yasumi, pourras-tu mettre de I'argent de côté ?
Yorie, tu Iaboureras Ia terre ?
Mickey, que pourras-tu dépenser ?
Vous comprenez, maintenant ?
C'est nous, patrons, qui vous faisons vivre.
Nous vous Iaissons travaiIIer chez nous.
Et vous mangez !
Nous nous substituons à des poIiticiens incapabIes.
Nous faisons du travaiI sociaI, en pIace du gouvernement.
''La dignité humaine'' !
Ces gens-Ià ne connaissent rien de toutes vos difficuItés.
Nous, nous sommes vos seuIs amis.
Les députés sont stupides.
Pourquoi ne vendrions-nous pas nos faveurs ?
Si Ies maisons ferment, on fera Ie trottoir !
Sans patronnes !
Toi, tu m'énerves !
Ne vous Iaissez donc pas duper.
Voyez ce qui vous attend, si nos maisons sont fermées.
Ne faites pas Ies idiotes.
Compris ?
Et maintenant au travaiI. AIIez vous changer.
Mickey... un cIient pour toi.
Un cIient, en pIein jour ?
QueIque imbéciIe !
QueI corps merveiIIeux tu as !
Si mince, si frais !
Tu veux venir à Atami demain avec moi ?
Tu as retenu Yorie.
Ne me parIe pas de cette oie.
Tiens, tu es Ià ? Je te croyais repartie.
Pour qui te prends-tu, hein ?
Ne te fâche pas !
Prends un bain avec moi.
Espèce de cochon...
Tu es foIIe ? SaIe putain !
Je suis une putain ? Et toi ?
Un cIient.
Comment oses-tu...
Tu connais notre Code, pourtant !
Jamais entendu parIer de Code.
Ici, on peut voIer de I'argent. Mais jamais un cIient à une copine.
Un cIient ? Tous des saIigauds.
S'iI est à toi, tiens-Ie en Iaisse.
Oui, Mickey a raison.
Maintenant, je suis prêt à tout.
Qui achète un poisson...
Ie préfère frais que pourri.
C'est Iui qui paie, non ?
Va un peu te regarder dans Ia gIace !
Qu'est-ce que tu as, Yorie ?
J'ai acheté des gâteaux pour nous trois, pauvres dédaignées.
Madame nous en veut de ne pas avoir été choisies.
Yorie, ne pense pIus à Mickey.
EIIe ne vouIait pas te vexer.
Ce n'est pas ça, mais j'en ai pIus qu'assez !
Je suis trop provinciaIe...
pour retenir des cIients réguIiers.
Je voudrais partir...
et épouser mon amoureux.
Tenez, regardez ça.
Qu'est-ce que c'est ?
Tu ouvres une boutique ?
Je me consoIe en rêvant au jour où je I'épouserai.
Yorie, tu veux vraiment te marier ?
AIors, n'attends pIus.
Tiens, Iis cet articIe.
La Ioi annuIe nos dettes.
Tu n'as rien à rembourser.
Les patrons ne peuvent pIus te poursuivre.
C'est bien vrai ?
Oui... Fais tes bagages.
On Ies portera chez moi.
Bonne idée !
Notre avare de patronne mérite une Ieçon.
Mais ça ne va pas vous faire des ennuis ?
On verra bien...
C'est rare qu'on puisse s'amuser autant !
Le mariage, à quoi ça rime ?
C'est ce que nous faisons, seuIement ça dure pIus Iongtemps.
TeIIe est sa phiIosophie !
Je suis si heureux de ta décision !
Ne te Iaisse pas abattre.
SeuIe I'écume de Ia terre...
reste dans cette saIe rue.
Sois une bonne épouse pour ton mari.
Ne reviens jamais, quoi qu'iI arrive.
Jamais... Tu comprends ?
Si, tu peux revenir...
quand Ies choses tourneront maI.
Non... ne reviens jamais !
Yorie...
mon cadeau de mariage.
Un chèque de voyage, au choix.
Ça te servira quand tu en auras assez de Iui.
Ne t'en fais pas, eIIe pIaisante.
QueIIe saIe bête !
Mon cadeau.
Un tête-à-tête.
Ça ne se fait pIus !
Et voici Ie mien.
Les femmes mariées doivent se Iever tôt.
Yorie, je t'offre un chéquier.
J'ai déposé à ton nom 500 yens en cadeau d'adieu.
Bravo ! Tu essaieras de faire autant d'économies qu'eIIe.
Tu I'as dit !
Comment vous remercier, toutes !
QueIs joIis boIs à riz ! C'est une idée charmante.
Quand mon mari est mort, j'ai tenu à conserver Ie sien.
II y a 20 ans de ça... On s'était mariés à Mutanchiang.
On nous avait offert ce service à riz...
Merci miIIe fois.
J'étais jeune, aIors...
<i>Je suis une jeune Mandchoue</i> <i>De seize ans...</i>
<i>En mars, quand la neige</i> <i>Se mettra à fondre...</i>
<i>Quand les doux pommiers...</i>
<i>Seront tous en fleurs...</i>
<i>J'irai au village voisin</i> <i>Epouser mon fiancé...</i>
Jamais de ma vie je n'ai été aussi heureuse !
Ça me fait drôIement de Ia peine de vous quitter !
Je t'envie.
J'étais heureuse aussi, aIors.
J'ai envie de revoir mon fiIs...
Le taxi ! Faisons vite !
Sois heureuse !
Mes amitiés à ton mari. Envoie-nous ta photo.
Ne sois pas trop ardente, iI se rappeIIerait ton métier.
Ça durera combien de temps ?
Ce que je dé*** Ia campagne !
Encore une heure à attendre I'autocar ?
Donnez-moi un bon potage.
Je peux me servir de votre gIace ?
A queI viIIage aIIez-vous ?
Je vous Ie dirai à mon retour.
Vous pouvez effacer votre maquiIIage...
mais pas Ia marque de votre métier !
- Bonsoir, chère beIIe-mère. - Tiens, c'est toi !
Pardonnez ma Iongue absence.
Comment va Ie père ?
Toujours au Iit, Ie pauvre.
DésoIée de faire si souvent appeI à toi, qui n'es que ma bru.
Je vous en prie.
Entre donc.
Heureusement, tu as une santé de fer.
Shuichi se pIaît à Tokyo ?
II vaut mieux qu'iI travaiIIe à Tokyo qu'ici.
Dans cette fabrique de jouets, iI est bien payé.
Mon fiIs n'est pIus ici ?
Comment, iI n'a pas été te voir ?
Quand est-iI parti ?
Depuis un mois.
II vouIait te demander conseiI.
II nous a envoyé une carte postaIe.
Où est cette carte ?
Là, dans Ie tiroir de sa tabIe.
M. Ie Directeur de Ia Fabrique ?
Je suis Ia mère de Shuichi Kadowaki.
II travaiIIe chez vous.
Merci de votre bonté pour Iui.
II est si jeune et inexpérimenté !
Merci miIIe fois, monsieur.
Reviens me voir.
Après Ie Jour de I'An, on a beaucoup de travaiI.
Ou bien, tu as peur de ta femme.
Ma femme et mes enfants sont morts sous Ies bombes.
Ce n'est pas amusant, un veuf.
DésoIée pour toi.
Je serai ta petite femme quand tu reviendras.
J'y compte !
AIors, reviens vite !
Tu n'es pas fou ? ImbéciIe... Iâche !
Tu crois que ça m'amuse de me vendre, dis ?
InutiIe... de te sacrifier...
pour un homme comme moi.
Pourquoi avons-nous Iutté jusqu'à présent ?
Nous ne sommes ni des voIeurs, ni des crimineIs !
Nous ne pouvons vivre que par mon métier.
Ça paie à peine réguIièrement Ie Iait du petit.
Et on est en pays civiIisé !
Mais je continuerai.
Rien ne m'arrêtera... On verra Ia chute d'une prostituée !
Je continuerai !
Voyez ça... un désastre !
Le parIement et Ia radio nous accabIent.
PIus de cIients. PIus de fiIIes. EIIes ont peur de venir.
Comment travaiIIer, avec ce couvre-feu ?
Vous ne faites presque rien. Tiens, Yasumi, ta part.
Les autres ne vaIent pas mieux.
Yumeko, si tu veux aider ton fiIs, fais mieux que ça !
Mickey, zéro pour toi.
Rien que des dettes.
Tu arrives seuIement ?
Pardon de mon retard.
Encore un pépin ?
5 jours... 1 200 yens, frais déduits.
A ce taux-Ià, tu ne pourras pas payer ton Ioyer.
Fais attention, tu vas être mise à Ia porte.
Je ferai attention.
Tu me dois 1500 yens.
Je suis fauchée.
AIors, je prends ta bague.
EIIe m'a coûté 1 000 yens, et j'en ai fait 500.
Je t'ai prêté Ie prix de ton voyage.
Je regrette beaucoup, mais iI ne me reste que 200 yens.
Tu geins toujours !
VoiIà ma dette. Pour Ies remèdes.
Je t'en prêterai encore.
50 yens d'intérêt ?
Le patron est Ià ?
M. Nomura, du syndicat, vous demande.
Je ne veux voir ni députés, ni journaIistes !
Shiomi, Ie marchand de couvertures, a fiIé cette nuit.
II doit de I'argent à tout Ie monde. Et à vous ?
30 000 yens, que je Iui ai prêtés.
Le bandit !
II en a fait, des dupes !
Bonjour, monsieur !
Qui est-ce ?
Une dactyIo des archives. EIIe nous aide, de temps en temps.
Très éIégante !
Son père possède un restaurant.
QueI est son nom ?
Ça t'intéresse ?
Miss Yasuhara.
Je vais Ia saIuer.
Enchantée, Miss Yasuhara.
Je suis Mme Kaneda.
Merci pour Ies services que vous rendez à mon mari.
C'est moi qui Iui dois beaucoup pour ses bontés.
II doit être très difficiIe.
Du tout ! Tout ce qu'iI y a de compréhensif.
Les 150 000 yens promis.
Merci, mon chéri.
Tu es chic, je ne I'oubIierai jamais.
J'ai de Ia veine, de connaître un gentiI garçon comme toi.
Yasumi, je t'attends. Tu peux m'épouser dès ce soir.
Comment faire ?
Je n'ose pas.
Pas d'autres dettes, j'espère ?
La vérité, c'est que j'ai quitté I'hôpitaI iI y a 2 jours.
J'avais... des maux de rein.
L'hôpitaI...
tu Ie dois ?
Vous m'en vouIez ?
Yasumi, je ne suis qu'un saIarié. 150 000, c'est beaucoup.
Je ne puis faire pIus.
Je n'ai pas travaiIIé... Venez.
Vous êtes fâché ?
Je ne vous demanderai pIus rien.
Je n'aurais jamais dû Ie faire, maIgré votre bonté.
Combien te faut-iI ?
100000 yens.
Du Iait en poudre, je vous prie.
Avec vitamines, à 270 yens.
Voici, en acompte.
Mais nous Ia payons, Ia marchandise !
Je voudrais de Ia crème de beauté.
Et ça aussi. Mettez-Ies en compte.
''Compte Mickey''... Vous devez déjà 1 600 yens.
Je sais, je sais.
Viens me voir ce soir, je paierai en nature...
Yorie ! Que t'est-iI arrivé ?
Tu as maigri.
Ça a été horribIe !
Ton mari t'a fait des scènes ?
Déjà de retour ? Trop rapide !
J'avais fait un rêve, je m'en suis vite aperçu.
Ce qu'iI vouIait, c'était une servante gratis.
Une servante, iI faut Ia payer !
Dès Ie début, j'ai dû I'aider jusqu'à minuit.
Ensuite, Ia cuisine, Ia Iessive.
Je me couchais, crevée...
pour une tâche suppIémentaire !
Tu I'as épousé, c'est tout natureI.
Tu ne t'en doutais pas, idiote ?
Oui, j'ai été idiote. Mais iI est si pauvre !
Jamais on n'aurait pu arriver à s'en sortir.
Au moins, ici, je peux dépenser ce que je gagne.
C'est une habitude dont on ne peut guérir.
J'ai essayé de trouver un travaiI honnête, mais en vain.
C'est si peu payé !
5 000 yens au pIus, hein ?
Oui. Je suis aIIée au Bureau de PIacement.
On m'a dit que si je vouIais 15 000, je n'avais qu'à venir ici.
C'est bien vrai !
Je vais te conduire à Madame et t'excuser auprès d'eIIe.
Yasumi,
I'intérêt de I'éIevage de pouIes.
J'ai eu du maI, iIs ne vouIaient pas payer.
En voiIà, de I'argent !
N'y touche pas !
II faut Ie cacher.
Mets-Ie Ià-dedans.
Tu Ie déposeras en banque demain.
Dors toute Ia nuit dessus.
Et tout ça est à toi ?
Quand je ne connais que Ia misère !
Tu sais que tout Ie monde t'appeIIe ''Miss Harpagon'' ?
Laisse-Ies dire.
Fantastique, à ton âge, d'être aussi rapiat !
Ça n'a rien de drôIe.
Je suis venue ici pour payer Ia caution de mon père...
impIiqué dans un scandaIe...
Pour 200 000 yens seuIement... ma vie a été gâchée !
A cause de I'argent !
Je hais Ia pauvreté... Je Ia maudis !
Le dîner...? Je mangerai pIus ***.
Ce n'est pas Ie dîner, mais un cIient.
QueI bouIot, aujourd'hui !
Deux idiots avant Ie dîner !
L'homme aux cheveux gris !
Papa !
Tu viens me chercher ?
FiIIe dénaturée !
Les mauvaises nouveIIes voyagent vite.
Au pays, chacun sait que tu es à Yoshiwara.
AIIez, fais tes bagages.
Ça ne te pIaît pas ?
Ta mère n'a eu de maIheur que par toi.
EIIe m'en veut ?
EIIe est morte.
Quoi... qu'as-tu dit ?
Ta mère est morte au printemps.
EIIe a emporté son maIheur dans Ia tombe.
Maman est morte...
C'est son père ?
Vérifie sa dette et ajoute 10%%% d'intérêt.
Je ne vous ai pas trompé !
Mickey est majeure, et je ne I'ai pas enIevée !
C'est son père. Bon.
Mais iI ne peut I'emmener ainsi, quand Ies fiIIes sont si rares.
II ne I'aura qu'en nous rendant I'argent.
70 200 yens en tout.
Mickey, je suis venu uniquement à cause de ta sœur.
Un de mes cIients a un bon parti pour eIIe.
Mais ça ne se fera pas...
si tu restes à Yoshiwara.
Et puis, ton frère aîné vient de réussir tous ses examens.
Mais iI ne peut entrer dans I'administration à cause de toi.
AIors je dois rentrer ?
Tout juste.
Notre famiIIe est I'une des pIus anciennes de Kobé.
Je suis directeur d'une importante maison d'exportation.
Si tu rentres, Ies gens se tairont.
Et puis, je viens de me remarier.
Moins d'une année après Ia mort de maman ?
Avec qui ?
Cette geisha de Gion ?
Ou ta petite amie de Somoncho ?
LaqueIIe de tes maîtresses ?
Tu ne comprends pas.
L'épouse est I'âme de Ia maison.
Un homme d'affaires doit être marié.
Sinon, iI n'a pas Ia confiance du pubIic.
L'âme de Ia maison ! La confiance du pubIic !
Pourquoi aIors n'as-tu pas mieux traité maman ?
EIIe pIeurait à cause de tes vices.
Tu aurais dû penser à ça pendant qu'eIIe vivait.
Te rappeIIes-tu mes Iarmes et mes prières ?
Pourquoi joues-tu tout à coup à I'homme vertueux ?
Je ne fais que suivre ton exempIe.
Tu t'es bien amusé, hein ?
Tu n'as rien à me reprocher.
Ma sœur peut rester vieiIIe fiIIe. Ce sera ta faute, à toi !
A ton tour de souffrir.
De souffrir autant que possibIe !
AIors, tu comprendras maman.
Ne te fais pas si paterneI.
Tu as dû y venir souvent, à Yoshiwara !
Tu sais ce que peut faire une gosse d'après-guerre ?
1 500 yens Ia passe !
Toute Ia débauche du monde !
Tu n'es qu'une garce !
Vraiment ?
AIIez, fiche Ie camp !
Moi, je veux rester ici !
Sinon, j'irai rejoindre maman !
Un instant, monsieur.
QueIIe affreuse comédie !
Pour me distraire, j'irai au cinéma.
Oui, ici ''Le Rêve''.
Yumeko ? C'est pour toi.
Un jeune homme.
Pas possibIe !
Oui, Yumeko à I'appareiI.
Venez ce soir, on s'amusera...
Shuichi ? C'est toi, mon fiIs ?
Tu es foIIe, de m'appeIer si souvent ?
Je te défends de me téIéphoner.
Ne me parIe pas comme ça !
Pourquoi es-tu venu à Tokyo sans rien me dire ?
Ecoute, Shuichi, je veux te voir. Où es-tu ?
J'ai queIque chose de personneI à te dire.
Où es-tu maintenant ?
Non, je ne peux en parIer au téIéphone.
II faut absoIument que je te voie.
Tu es embêtante ! Bon, aIors...
demain, derrière Ia fabrique. Oui. Vers 3 heures.
Mon fiIs désire beaucoup me voir demain après-midi.
II veut trouver une chambre pour qu'on habite ensembIe.
N'est-ce pas merveiIIeux ?
Je suis si heureuse pour toi !
Maman, je suis ici, tu ne me vois pas ?
Je suis si heureuse !
J'avais peur que tu ne viennes pas.
QueI coup, quand je ne t'ai pas trouvé chez grand-père !
Mais je suis contente que tu travaiIIes.
II Ie faut bien, pour vivre.
Tu as raison.
Comme tu as grandi !
Je me sens toute confuse, à côté de toi.
Ton travaiI est intéressant ?
Combien gagnes-tu ?
Pas des masses.
Mais ça me suffit pour vivre.
Je vais à un cours du soir pour éIectriciens.
C'est très bien d'être ambitieux.
EIectricien ! Je suis fière de toi.
AIors, nous pourrons vivre ensembIe, tous Ies deux.
Mon métier ne rapporte guère.
Et je vieiIIis...
Ne téIéphone pIus à I'usine.
Pourquoi ? Je Ieur dis que je suis ta mère.
II n'y a rien de maI. Et I'on me répond très gentiment.
Au pays, on sait ce que tu fais !
C'est pourquoi j'ai fui.
Ne me Ie reproche pas !
Tu n'as pas honte ? Espèce de...
Comment oses-tu ! Je suis ta mère.
Si j'ai mené cette vie horribIe, c'est pour faire de toi un homme !
Ne me juge pas !
Tu n'as fait que ton devoir de mère.
Ecoute : je vais bientôt abandonner ce métier.
Une Ioi va I'interdire.
AIors, je viendrai vivre avec toi.
J'attends cette minute depuis si Iongtemps !
Ne te fâche pas, mon chéri.
Je ne veux pIus te voir !
Je te défends de revenir !
OubIie que j'ai été ton fiIs !
Comment peux-tu être aussi crueI avec ta maman ?
Je te hais !
SaIe femme !
Votre commande.
Venez... C'est moi qui régaIe !
Yumeko, Mickey nous invite.
Merci, Mickey.
Yumeko est un peu perdue depuis Ia scène avec son fiIs.
QueI garçon ingrat !
Chacun est égo'i'ste.
IIs sont nos parents ou nos enfants...
quand ça Ies arrange.
C'est idiot de croire en eux.
Tiens, petite, mange ceci.
AIIons... mange !
N'aie pas peur !
C'est bon !
Je n'ai jamais rien mangé d'aussi bon !
QueI phénomène !
D'où es-tu ?
De Kyushu.
Pourquoi es-tu venue ici ?
Papa a eu un terribIe accident.
Depuis, iI est couché.
Pauvre gosse... TravaiIIer à son âge !
Moi, j'ai bien été vendue pour 2 000 yens Ie premier soir.
Bonsoir, Roi du Ciment !
Où est Yumeko ?
Yumeko, ton amoureux est Ià !
Je me suis ennuyé de toi, tu sais.
Tu as tes nerfs ?
Je te caImerai.
Je suis resté en montagne des semaines.
Tu n'es pas contente de revoir ton cher petit mari ?
Du fric ? J'en ai !
Je suis Mme Osamu Kadowaki, monsieur.
Shuichi... Shuichi !
Shuichi... reviens... je t'attends !
Cette fois, eIIe est foIIe pour de bon.
Yumeko, va dans ta chambre.
Que se passe-t-iI ?
Rien...
Chérie, tu as payé tes dettes ?
- Oui, entièrement. - Mes compIiments !
AIors, nous partons en voyage de noces.
Si vite que ça ?
Ecoute, j'ai déjà acheté nos biIIets.
Pour Beppu-Spa. A cette heure-ci, demain, nous nous baignerons !
Monsieur Aoki...
Vous ne serez pas heureux avec une fiIIe comme moi.
Pensez à mon métier !
Vous Ie regretteriez pIus ***.
Ce serait idiot de ma part.
Je ne veux pas me marier.
AIors, tu m'as dupé ?
J'ai trouvé 300 000 yens, uniquement pour t'épouser.
Je vous Ies avais demandés...
pour Iâcher cette saIe boîte.
On ne fait pas confiance à des fiIIes comme nous !
AIors, tu n'as jamais pensé m'épouser !
Battez-moi... aIIez-y !
Vous vendez vos marchandises.
Moi, je vends mon corps.
C'est pareiI.
Ne pIeurez pas. Pour un peu d'argent perdu...
C'était I'argent de mon patron.
Je I'ai voIé pour toi !
Je dois fuir Ia poIice.
Je t'en prie... viens avec moi !
ImbéciIe ! Je n'aurais pas accepté,
si j'avais su.
AIors, rends-moi tout ! Ça m'est pIus précieux que Ia vie !
Si vous m'aimez vraiment, donnez-Ie de bon cœur.
Je peux encore Ie remettre en caisse, sans être voIeur !
Je ne peux pas perdre et I'argent et toi !
Assez ! Vous devenez vuIgaire.
Ne revenez pIus ici.
EIIe est morte ?
Un docteur, vite, vite !
Je pars en vacances.
Venez me voir.
Une tentative de meurtre, une foIIe...
Moi aussi, je vais perdre Ia tête !
Fermez pour ce soir.
<i>La loi contre la prostitution</i> <i>est de nouveau écartée.</i>
<i>La Commission d'Etudes</i> <i>réunie depuis 3 heures...</i>
Un peu de repos, et eIIe pourra travaiIIer demain.
Merci miIIe fois, docteur.
Yumeko est partie pour I'asiIe ?
EIIe vouIait un appartement, pas une ceIIuIe !
Nous rechercherons cet homme.
Otane, monte t'occuper de Yasumi.
<i>Ainsi la loi, présentée pour la</i> <i>4ème fois, est encore rejetée...</i>
<i>à la grande déception</i> <i>de toutes les femmes du Japon...</i>
Je I'avais prédit !
Bien sûr. Les gens n'en veuIent pas.
Donne-moi à boire.
Offre un banquet à nos fiIIes.
C'est ça... on va fêter cette bonne nouveIIe.
Je vous I'avais dit !
Hanaé, comment ferais-tu vivre ton mari et ton bébé ?
Yorie, tu resteras en viIIe.
Mickey, si tu veux de I'argent, dis-Ie.
Nous nous substituons au gouvernement !
Nous sommes des travaiIIeurs sociaux !
Ces bavards ignorent tout de vos besoins.
Nous sommes vos seuIs vrais amis.
AIors, travaiIIez bien, mes enfants !
Miss Hanaé, venez s'iI vous pIaît.
Et ce banquet ?
TéIéphone au traiteur, qu'iI nous envoie ce qu'iI faut.
Je t'ai défendu de venir ici.
Nous sommes expuIsés.
A Ia rue ! Le petit va prendre froid.
Ne parIe pas ainsi.
Bon, je t'attends dans Ie parc.
Une minute...
Je pars avec toi.
Je vais emprunter de I'argent à Madame.
Bonjour, cher ex-patron ! Entrez.
Merci miIIe fois pour vos fIeurs.
Pas de quoi...
Tu en as, de Ia marchandise !
Magnifique !
Tu as réussi.
Tous mes compIiments.
Les femmes parIementaires devraient voir ça.
Ça n'a rien de rare.
Tu as fait Ies paquets ?
Et ces couvertures, aussi.
Faites comme chez vous.
Je veux queIque chose de pIus jeune.
Dans ce genre ?
Non... iI faut qu'eIIe soit très séduisante pour ses débuts.
Merci beaucoup pour Ies fIeurs.
Et comment vont Ies affaires ?
Je crois que je me débrouiIIerai.
Merci pour vos commandes.
Coussins et pyjamas... combien ? Tu me fais un prix ?
Bien sûr, Madame. 7 000 yens. Vous paierez pIus ***.
Et j'ajoute ceci en prime.
Merci ! Je te demanderai de me refaire un mateIas.
TravaiIIe bien, mon petit.
VoiIà Ie gâteau.
J'ai ouvert mon magasin aujourd'hui.
Envoyez-moi votre cIientèIe.
Et je prête de I'argent, aussi.
EIIe a ruiné Ie propriétaire, qui a dû partir...
et eIIe a racheté Ie magasin.
EIIe a aussi ruiné Aoki.
Mais ça ne Iui portera pas bonheur.
A moins d'agir comme eIIe,
vous ne quitterez jamais Ie métier !
Le mateIas de Yumeko !
Madame Ie fait retaper.
Que peut faire Yumeko, maintenant ?
Sans doute de beaux rêves...
On est encore pIus joIie avec un peu de maquiIIage, non ?
Tu auras de beIIes toiIettes, et tu gagneras de I'argent.
Ecoute, Shizuko, tu n'es pIus une enfant.
Crois-moi, je regrette de te voir faire ça.
Mais ta maman m'écrit si souvent pour avoir de I'argent !
EIIe en a terribIement besoin.
AIors, nous avons décidé ceci...
contre notre gré.
A dire vrai, ça ne nous pIaît guère, une ingénue.
Mange ça.
Rien à faire, c'est Ie seuI moyen.
Cède de bon cœur.
Des tas de jeunes fiIIes ''bien'' font ça gratis, Ies idiotes !
Viens... fais comme moi...
Sous-titrage T V S - TITRA FILM Paris