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Walter, que fais-tu ?
Je drogue une chenille.
- Avec quoi ? Du L.S.D. ?
- Un mélange spécial.
Je vois. Tu sais quoi ?
Mon père drogue des insectes,
et c'est normal.
Merveilleux, n'est-ce pas ?
Vous savez des nouvelles d'Olivia ?
- Non. Qu'y a-t-il ?
- Elle a disparu.
Qui êtes-vous ?
Que voulez-vous ?
Ce ne sera pas long.
Vous devez dire ça
à toutes les filles.
Retournez-la.
Une des nôtres a été kidnappée.
Le véhicule de l'agent Dunham
a été retrouvé
sur Graniteville Road à Westford
à 5 km au nord-est de Little Hill.
Soyez partout. Vérifiez les caméras.
Questionnez officiers et agents.
Tous les témoins.
Police, travaux publics, auto-club,
tout le monde.
Parlez-leur et trouvez Dunham.
Pour les nouveaux,
Charlie Francis est mon bras droit.
Vous trouvez quelque chose,
prévenez-nous.
Ne bougez pas.
- Ça a marché ?
- Je l'espère. Prépare ma voiture.
- Je retourne au bureau.
- Bien.
Puis-je avoir de l'eau ?
Si vous allez me tuer,
puis-je avoir de l'eau ?
S'il vous plaît ?
Je dois m'asseoir.
S'il vous plaît.
Merci.
Merci.
Transférez des agents d'Albany
à Boston.
Vous savez comment ça a débuté ?
- Sanford Harris sur la ligne six.
- Faites-le.
Sanford ? Écoute...
On est en pleine crise.
Oui, j'appelle à ce sujet.
On se connaît depuis longtemps.
Je tourne autour du pot,
et tu sais le fond de ma pensée.
- Ça concerne Olivia Dunham ?
- Les affaires non résolues.
L'Inspection générale m'envoie
inspecter ton service.
Pour m'assurer que
tout va comme il faut.
Je préférais te l'apprendre.
ÉCHANTILLON
Agent Dunham.
Je veux parler à Broyles.
- Que vous est-il arrivé ?
- Je suis à Watertown.
On doit faire une descente.
Il me faut 20 agents.
Rendez-vous dans 30 minutes
à Talcott Street.
- Ça va ?
- Pas encore.
L'immeuble où j'étais retenue...
Mains derrière la tête et à terre.
- Où est Broyles ?
- Allez !
Que se passe-t-il ?
Ne bougez plus !
Sacrée journée, agent Dunham.
Vous êtes à l'hôpital de Boston.
Vous ne pensiez pas me revoir de sitôt.
Ne le prenez pas mal, M. Harris,
je ne pense pas à vous souvent.
Vraiment ?
Vous devez être satisfaite
de ce que vous m'avez fait.
Vous n'êtes pas fière
de ma condamnation ?
Pourquoi suis-je menottée ?
C'est le genre de chose qui
est en mon pouvoir.
Ma condamnation
pour agression sexuelle,
que vous avez menée à bien,
a été cassée.
Le ministère de l'Intérieur
pour qui je suis consultant,
m'a chargé d'inspecter
les affaires non résolues.
Comme ça.
Cela me donne le droit
de remettre en cause votre raison,
votre loyauté
et votre valeur professionnelle.
Et les gens dont vous vous entourez
sont comme vous en tous points.
À commencer
par votre ancien partenaire
et amant.
John Scott.
John !
Un agent qui vous a trahie.
Un type qui a trahi son pays.
Un traître dont vous avez été
prête à tout pour sauver la vie.
Si vous pensez que je savais...
Vous êtes allée en Irak pour recruter
un homme et pour sauver l'agent Scott.
- Peter Bishop. Sept arrestations.
- J'avais besoin de lui.
Pour libérer son père
d'un hôpital psychiatrique.
Walter Bishop. Envoyé à St. Claire,
car considéré inapte
pour être jugé pour homicide.
Un homme qui a passé sa vie d'adulte
à mener des expériences douteuses
sur des sujets humains.
Il est fou, Mlle Dunham.
Voilà les gens
dont vous vous entourez.
Un traître, un criminel et un fou.
Ça en dit long sur vous.
Suis-je en état d'arrestation ?
Il va sans dire que vous ne pouvez pas
enquêter sur votre enlèvement.
Compris ?
Liv.
- Ça va ?
- Oui.
Je n'ai rien à voir avec
la façon dont on t'a arrêtée.
Je sais.
Harris a agressé trois femmes,
je l'ai arrêté. C'est pour ça.
Je ne lui dirai rien.
Je retourne à cet immeuble, seule.
On a envoyé une équipe
à l'adresse où tu étais retenue.
Il était vide.
Il n'y avait rien.
Et le téléphone que j'ai ?
La voiture ?
Rien à signaler.
Il n'y a que tes empreintes.
Il y a autre chose.
Une femme veut te voir.
Rachel. Tu l'attendrais.
Qui est-ce ?
Ma sœur.
- Tu es superbe.
- Mais non.
- Si.
- Non.
- Tu es dure avec toi-même.
- Je sais. Bref, merci.
- Tu es une géante.
- Salut, tante Olivia.
Bonjour.
Quand es-tu devenue si grande ?
Qu'as-tu au visage ?
C'est...
Je t'ai apporté ça.
C'est quelque chose de sa chambre.
J'en avais justement besoin.
Merci beaucoup.
- Tu es sûre que ça va ?
- C'est une longue histoire...
- Je suis sur une affaire...
- Vas-y. Nous, ça ira.
On peut rester avec toi, ce soir ?
Bien sûr. On se retrouve ici à 17 h.
- Parfait. Va sauver le monde. Bisous.
- Oui.
- À tout à l'heure.
- Merci beaucoup.
- Allô ?
- Peter, c'est moi.
Olivia. Dieu merci.
Tu vas bien ? Où es-tu ?
J'arrive. Rendez-vous dehors
dans 10 minutes.
On aura besoin de ton père.
C'est obligé ?
On m'a fait une ponction lombaire.
Des électrodes
avec des capteurs sur la tête.
Pourquoi faire ça ? Que veulent-ils ?
Que font-ils ? Qui est-ce ?
Une vraie machine
à poser des questions.
Ils n'ont rien trouvé ?
L'immeuble était vide,
mais j'ai gardé quelque chose
d'un de leurs labos et je l'ai caché.
C'est quoi ?
Vous pouvez l'identifier ?
Oui, j'en ai bien peur.
Si votre prof de bio vous a dit que
les humains étaient en haut
de la chaîne alimentaire,
il était à côté de la plaque.
UNIVERSITÉ DE BOSTON
Des millions et des millions d'organismes
se repaissent de nous,
se reproduisent en nous.
Virus, bactéries,
protozoaires et champignons :
les quatre mousquetaires
du monde pathogène.
Dr Kinberg ?
Appelez une ambulance !
Dunham, la journée a été chargée,
mais un événement réclame
notre attention.
Où ça ?
Hémorragie interne,
détérioration cellulaire accélérée.
Il semble avoir suffoqué
de l'intérieur.
Sûrement à cause de la limace gluante
sortie de sa bouche.
Oui.
J'ai une théorie
sur ce que ça peut être.
J'en suis sûr. Tu m'en fais part ?
- On verra.
- Alors, Peter ?
Je dois calibrer
les caméras thermiques.
- Que sait-on de lui ?
- Ce qu'on m'en a dit.
Miles Kinberg. Un immunologiste.
Un cador dans son domaine.
Je ne sais rien d'autre.
Quoi que ça ait été,
ça a déchiré son œsophage en sortant.
Il est mort en enseignant.
Une profession vertueuse.
Attends voir.
- Je le tiens.
- Restez là.
- Là. Juste là !
- Regardez.
- La fièvre hémorragique simienne.
- Sous la chaise.
Les cellules infectées ressemblent
à une toile d'araignée.
Le V.I.H. est un banal rhume
en comparaison.
- Walter.
- Le virus Ebola. Maux de tête.
- Puis la peau devient du riz au lait.
- Walter.
Les anticorps n'ont pas le temps
de réagir.
Je l'ai perdue.
- Comment ça, perdue ?
- Disparue ou rapide.
- Très rapide. Là.
- Bloquez les sorties.
Elle descend. Là.
- Attrapez-la !
- Là !
Attrapez-la.
Ça m'arrivait tout le temps au labo.
Ça me rend nostalgique.
Fougueux, n'est-ce pas ?
Tu as envisagé de la tuer ?
Tuer, c'est facile, fils.
Ramener à la vie, impossible.
- Vous y arriveriez.
- C'est vrai.
- Vous savez ce dont j'ai envie ?
- Pas de nourriture.
Un steak au fromage.
- Comment peut-il penser à manger ?
- C'est répugnant. Pourtant...
- T'en veux aussi.
- Avec supplément de provolone.
- Tel père, tel fils.
- Ne dis pas ça.
Ma théorie est correcte. Je le savais.
Cet organisme est similaire à celui
qu'Olivia a dérobé à ses ravisseurs.
- On doit la prévenir.
- Tu es sûr ?
Je ne suis pas sûr qu'on existe tous
sur le même plan d'existence.
Mais oui, il le faut.
On m'a informé pour Olivia Dunham.
Je la pensais dangereuse.
Tu ne devais pas la traiter
comme un chien enragé.
C'est inacceptable.
Dunham est un agent exemplaire,
et c'est mon service.
Tu fais deux erreurs.
Le doute pèse sur Dunham.
Pour moi,
elle n'est pas si géniale que ça.
Normal, tu veux te venger.
Deuxièmement,
tant que j'enquête,
ça relève de ma compétence.
Une enquête ?
Ce matin, c'était une inspection.
Le Pentagone est inquiet, Phillip.
Pense à la façon
dont ce service a été monté.
Le vol 627 atterrit, et d'un coup,
tu diriges vingt agents ?
Je crois que tu es là
pour une autre raison.
Ce n'est pas une chasse aux sorcières.
Je ne suis pas venu punir un agent
qui a voulu détruire ma vie
pour la gloire.
J'ai un boulot à faire.
Fais-en autant.
UNIVERSITÉ DE BOSTON
Quelqu'un d'inhabituel en cours ?
Vous a-t-il confié quelque chose ?
- En privé ?
- Pourquoi ça ?
Vous étiez l'assistante de son prof.
Il aurait pu parler
d'un événement inhabituel.
Non. Rien du tout.
On veut savoir
ce qu'a fait Kinberg cette semaine.
On a parlé à sa femme, il est rentré
avant minuit les deux derniers soirs,
mais selon son emploi du temps,
son dernier cours était à 18 h.
Il a fait des heures sup'.
Puis-je savoir à qui il a parlé ?
C'était informel. Je ne suis pas sûre.
Désolée.
Après ce qui s'est passé...
j'ai l'impression que rien n'est réel.
C'était dingue.
Depuis quand êtes-vous avec lui ?
Le professeur Kinberg.
Trois mois.
Il allait accepter le poste,
mais ne l'avait pas encore dit
à sa femme.
Quel poste ?
Je ne devrais pas...
- Il ne devait pas me le dire.
- Ça ira.
Au C.C.M.
Centre de contrôle des maladies.
On lui a proposé
un poste important à Atlanta.
J'ai pensé que ce serait fini pour nous.
- Ça consistait en quoi ?
- Une mission.
Superviser la préparation du pays
face à une épidémie.
Ça avait l'air important.
- Je peux entrer ?
- Je dé*** ça.
Quand on demande
et qu'on est déjà entré.
Le Dr Kinberg,
le prof mort à l'université de Boston,
a accepté un poste au C.C.M.
pour superviser une mission
dont la responsabilité
était de combattre les épidémies.
- Et ?
- Il n'était pas le seul.
Il y a un autre scientifique.
Le Dr Russell Simon de Cambridge.
- J'essaie de le retrouver.
- Il est en danger ?
Oui, et les gens qui ont tué Kinberg
sont les mêmes qui m'ont enlevée.
- C'est tiré par les cheveux.
- Walter
pense que la chose
qui a tué le Dr Kinberg
est génétiquement similaire à la preuve que
j'ai prise à mes ravisseurs.
Pourquoi vous ? Quel lien ?
Pourquoi tuer ainsi ?
Je ne sais pas,
mais pourquoi tuer un épidémiologiste,
sauf si on veut lancer une épidémie ?
Se débarrasser du pompier
pour lancer un incendie.
Je ne l'apprends que maintenant ?
Sanford Harris, m'a interdit
d'enquêter sur mon enlèvement.
Harris.
Il ralentit nos affaires
et exige que
je lui fasse tout approuver.
- C'est possible ?
- Apparemment.
Je vous demande de sauver une vie.
Vous n'avez pas l'autorité
de me laisser faire mon travail ?
Trouvez Simon.
Placez-le sous protection.
- Merci.
- Je m'occupe de Harris.
J'en suis sûre.
Rach, c'est moi.
On se voit plutôt chez moi, d'accord ?
Bien sûr. J'ai la clé. Tout va bien ?
Oui. Je ne rentre pas ***.
Si tu as faim, regarde dans le frigo.
Il y a des cartes
si tu veux commander à manger.
Ne t'en fais pas. Ella s'amuse bien.
À ce soir. Bisous.
Bisous.
Je vais à Cambridge
chercher Russell Simon.
- Qui est-ce ?
- Un homme qu'on doit protéger.
- Je t'expliquerai en route.
- Je t'accompagne ?
Rendez-vous en bas.
- Salut, Mitch.
- Salut.
Olivia, je coordonne l'enquête
sur ton enlèvement.
Tout est dans ton compte rendu.
Je te tiens au courant.
On va le retrouver.
Super, Mitch. Merci.
Dr Simon,
merci pour votre coopération.
C'est à moi de vous remercier.
Le F.B.I. dit qu'il veut me sauver,
j'écoute.
- Ce doit être perturbant.
- Pour le moins choquant.
- Miles était un bon ami.
- Désolée.
On fait tout notre possible
pour arrêter les responsables.
Le C.C.M. m'attend dans trois mois.
Qui d'autre sait pour ce poste ?
Personne. Ma femme.
On m'a dit de ne rien dire.
Quelqu'un pourrait-il
vous en vouloir ?
Des étudiants
mécontents de leurs notes.
Excusez-nous.
Je dois parler à mes agents.
Bien sûr.
Vous nous laissez une minute ?
Vous avez demandé qu'on place
le Dr Simon sous notre protection.
Je crois sa vie en danger.
C'est l'argent du contribuable,
et je ne l'ai pas approuvé.
J'ai une question.
Je suis contente de vous voir,
mais vous restez encore longtemps ?
Jusqu'à ce que j'ai fini d'évaluer
comment fonctionne ce service.
Broyles a approuvé votre demande ?
Non.
M. Harris, vous ne m'aimez pas,
ne me respectez pas
et vous pensez que je suis nulle.
Ça ne doit empêcher
d'agir comme il faut.
Cet homme risque de mourir,
si on ne l'aide pas.
Je ne demande pas à être aimée,
mais de faire ce qu'il faut.
On va le protéger.
Merci.
- Dunham.
- Walter essaie de déterminer
ce qu'est cette chose,
on a fait une découverte.
- Bien. C'est quoi ?
- C'est activé par un liquide.
Quoi ? Le parasite ?
La poudre jaune des ampoules,
c'est comme des œufs.
Le catalyseur,
c'est les sucs gastriques.
- La victime doit l'ingérer.
- Oui. Puis ça grandit rapidement.
- Merci.
- Pas de problème.
On peut savoir d'où ça provient ?
Walter ne le pense pas.
Dr Simon. Avec votre permission,
on aimerait vous emmener à notre Q.G.
On va poursuivre là-bas.
Puis on vous cachera en lieu sûr.
Ça va ?
Des agents seront de garde 24 h/24...
Agent Francis.
Envoyez un médecin en salle 6.
J'ai demandé un médecin...
Mon Dieu.
C'est viral.
Rhino-pharyngite,
un spécimen gargantuesque.
Ça veut dire quoi ?
Cet organisme est un simple spécimen
de virus du rhume.
C'est une seule cellule ?
Ce n'est pas sans précédent.
L'œuf d'autruche monocellulaire
grandit et pèse plus de 2 kg.
Un rhume géant, c'est répugnant.
- Quelqu'un joue avec nous.
- Ils friment.
- Tuer des épidémiologistes ainsi.
- Impressionnant.
Je veux savoir ce qu'ils te voulaient.
On se fiche de moi.
Je veux empêcher d'autres meurtres.
Je ne me fiche pas de toi.
Si on peut savoir
pourquoi ils ont besoin de toi,
on pourra empêcher d'autres morts.
Je vais continuer à chercher
un lien avec Kinberg et Simon.
Elle est belle, non ?
- Qui ?
- La limace.
- J'aurais pu cuisiner.
- Merci, j'ai déjà goûté ta cuisine.
Je me suis améliorée.
- Non, c'est faux.
- Je m'en doutais.
Dure journée ?
Je ne saurais pas comment t'en parler.
Et si je le fais, c'est un crime.
- Tu as un boulot de fou.
- Oui, en effet.
Santé.
Des nouvelles de Greg ?
Comment vais-je faire toute seule ?
Ella est belle, intelligente et forte,
elle tient ça de toi.
Moi ? Non, c'est toi
qui a toujours été forte.
Rach...
Je n'ai fait qu'une chose bien
dans ma vie.
Il faut que tu sois forte pour elle.
Si tu as besoin, je suis là.
Vous pouvez rester ici
tant que vous voulez.
Merci.
Il y a autre chose que
tu ne me dis pas ?
Non, il n'y a rien d'autre.
C'est comment ?
Horrible.
On va trouver la personne responsable.
Ceci pourrait t'aider.
Je dois te parler.
Charlie, je sais qui a tué Simon,
c'est la personne qui m'a enlevée.
Qui ?
Mitchell Loeb.
Je t'expliquerai tout plus ***.
- Livvy, c'est impossible.
- Si. Je peux le prouver.
Harris me surveille comme un vautour.
Tu dois m'aider.
Tu as besoin de quoi ?
- Walter, c'est du L.S.D. ?
- L.S.D. ? Pourquoi je...
C'est un décongestionnant.
C'est un virus du rhume géant.
Oui.
Peter.
Tu as un moment ?
Qu'y a-t-il ?
Olivia pense savoir qui l'a enlevée.
Mais elle a besoin d'aide.
- Moi, je ne peux pas.
- Pourquoi ça ?
Disons que parfois,
quand on doit faire respecter la loi,
on doit aussi la respecter soi-même.
Et moi, je peux l'enfreindre.
- Désolé, je ne...
- Non, tu as raison.
Je suis ton homme.
Tu as besoin de quoi ?
Une mise sur écoute.
Sur qui ?
Mitchell Loeb, du F.B.I.
Bonjour ?
- Samantha.
- Olivia, bonjour.
J'étais à Marlborough.
Je suis passée voir si tu allais bien.
Je ne comprends pas.
Je ne t'ai pas parlé
depuis l'opération de Mitchell.
Que c'est gentil de ta part.
Tu veux entrer ? Prendre un thé ?
Oui, merci.
J'ai beaucoup pensé à toi
et à tout ce que Mitchell et toi
avez traversé.
- C'est super qu'il soit revenu travailler.
- Il est ravi d'avoir repris.
Sa guérison s'est passée sans accrocs.
Que faisais-tu à Marlborough ?
Je suis sur une affaire.
Quelle affaire ?
Je soupçonne un agent double.
Excuse-moi.
Je m'occupe du thé.
Je peux utiliser tes toilettes ?
- Au bout du couloir.
- Merci.
Kyle. Salut...
Passe-moi ce téléphone, s'il te plaît.
Oui, vas-y.
Je tape ce numéro et j'entre ce code.
Kyle, t'es le meilleur.
Je te l'ai déjà dit ?
Oui, merci, toi aussi.
Il travaillait pour les télécoms,
j'ai jamais compris pourquoi.
- C'est un génie.
- Oui.
Pourquoi gâcher un tel potentiel ?
Il a mis le téléphone
de Loeb sur écoute.
On devrait pouvoir écouter
les appels passés.
Mitchell.
- Olivia Dunham est chez nous.
- Pourquoi ?
Elle serait passée
prendre de tes nouvelles.
Ça marche ?
Kyle, ça ne marche pas.
Je n'entends rien.
- Elle est au courant.
- Je ne vois pas comment.
Je ne sais pas quoi faire.
Moi, si.
Tu vas devoir agir vite.
Tu dois la tuer.
Sur-le-champ.
On doit savoir qu'elle est là.
Comment...
On soupçonne déjà Dunham
d'être déséquilibrée.
On la croit dangereuse.
Bon, je vais réessayer.
On dira qu'elle t'a agressée,
tu t'es défendue.
- Il doit y avoir un autre moyen.
- C'est le seul moyen.
Dunham ne doit pas repartir vivante.
Dans le placard de l'entrée,
l'étagère du haut, il y a une arme.
Rappelle-moi après.
- Qu'y a-t-il ?
- Olivia a des ennuis.
- Que se passe-t-il ?
- Un instant.
Allez, décroche.
C'est moi.
Sors de la maison, elle va te tuer.
- Quoi ?
- Samantha Loeb va te tuer.
Sors tout de suite.
Olivia.
Le thé est prêt.
Samantha.
Tourne-toi et pose ton arme.
Pose ton arme.
À terre !
Samantha.
S'il te plaît. Ne me fais pas de mal.
À terre.
- J'ai obéi à mon mari.
- Samantha, à terre.
- Je n'hésiterai pas à tirer.
- Tu vas me blesser ?
Bon sang, Samantha,
la ferme et à terre.
À terre...
Rien du tout.
Loeb savait qu'il allait fuir.
- Et aucune piste.
- Non, pas pour l'instant.
Il me faut plus de temps
pour retracer l'origine du virus.
C'est impossible
à savoir avec précision.
Liv, désolé de te le demander.
Tu as d'autres souvenirs ?
Je n'ai rien entendu,
je ne m'en souviens pas.
On peut pister le portable de Loeb ?
- Le service technique a tout essayé.
- Peut-être pas.
Des agents surveillent le coin ?
Aucun signe de Loeb ?
- Pour l'instant.
- Il ne sait pas pour sa femme.
- En effet.
- Elle pourrait le contacter.
- Je vois. Je monte une équipe.
- Qu'est-ce que j'ai loupé ?
Il nous faut le téléphone de Samantha.
- Je m'en charge.
- Beau boulot.
Merci.
Boîte de réception - Samantha
VA À LA CABINE PUBLIQUE
DE CLARK ET COMMONS
C'est tendu, n'est-ce pas ?
Il va venir.
S'ils s'envoient des textos.
Tu le vois ?
Non, pas encore.
Peter était inquiet pour vous.
- Walter...
- C'est vrai.
- Bien sûr que j'étais inquiet.
- Très inquiet.
On l'a repéré.
Restez ici.
Mitchell. Posez votre arme.
Ne bouge plus.
Pose ton arme.
Tu es en état d'arrestation.
Beau boulot.
Merci.
Pour qui travailles-tu ?
Ne sois pas bête, Loeb.
C'est ta seule chance de coopérer.
Tu pourrais
ne pas savoir ce qu'on va te faire,
sauf que si.
Je veux voir ma femme.
Tu n'auras rien si tu ne parles pas.
Alors, c'est pas de chance.
Pourquoi les avoir tués ?
Kinberg et Simon ? Pourquoi ainsi ?
Il y a plus facile
pour liquider quelqu'un.
Je ne dirai rien.
Elle n'arrivera pas à avoir ses aveux.
Les preuves chez lui sont suffisantes.
Ce ne sont pas des aveux.
Posez autant de questions
que vous voulez.
Pourquoi m'avoir enlevée ?
Et pourquoi cette ponction lombaire ?
C'est ta dernière chance de coopérer.
Sinon quoi ? Tu vas me torturer ?
Laisse-moi seule avec lui.
Que fait-elle ?
Tu veux ta femme, Mitch ?
Oui, Olivia.
Et la personne
qui a pressé la détente ?
Mitch.
Elle est en face de toi.
Tu les as tués ?
- Tu les as...
- Oui !
Tu ne comprends pas les règles ?
Ni qui est notre ennemi ?
Qui sont les deux belligérants ?
Tu sais au moins ça.
- On ?
- On avait un plan.
On avait une chance.
- Et tu l'as gâchée.
- Pourquoi m'avoir enlevée ?
Enlevée. Idiote.
- On t'a sauvée.
- De quoi ?
On allait te relâcher. On t'a sauvée.
Tu n'as pas idée de ce que tu as fait.
Aucune idée.
Voilà vos aveux.
Allez vous reposer.
- Vous l'avez mérité.
- À demain. Merci.
Il a raison.
Rentre chez toi.
Il m'a sauvée ? Que raconte-t-il ?
- Il a voulu t'embrouiller.
- Je ne sais pas.
Tu l'as vu ?
La façon dont il a dit que...
Il est fou, Olivia.
Je suis d'accord
et je parle en connaissance de cause.
- Il semblait perturbé.
- Pourquoi moi ?
Ils voulaient te blesser.
Tu enquêtais sur eux.
- Ils voulaient t'éliminer.
- Pourquoi ne pas me tuer ?
Il infecte les gens
avec un virus géant.
Si tu n'avais pas fui,
qui sait ce qu'ils t'auraient fait ?
Tu lui as dit que
tu avais tué sa femme.
Il a voulu te faire réagir,
pour t'atteindre.
Oublie ça.
Tu as ses aveux.
Rentre chez toi.
J'étais inquiet aussi
lors de votre enlèvement.
Merci, Walter.
Pas autant que lui, bien sûr.
- Walter...
- C'est vrai.
[FRENCH]