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Salut, je m’appelle Dawn et je suis technicienne du contrôle de la qualité à l’usine d’embouteillage de Pepsi.
J’ai choisi de travailler dans ce domaine parce que je suis diplômée du collège Red River et que j’avais déjà fait un stage chez Pepsi au programme coopératif.
Donc, j’étais stagiaire ici pendant ma première année et j’ai aimé le travail, alors j’y suis retournée.
L’essentiel de mes responsabilités est de m’assurer de la qualité du produit. C’est ma tâche de voir à ce que le produit soit salubre et bon pour le client et pour le marché.
Je dois m’assurer que le produit se conforme aux normes de notre siège social ici chez Pepsi Cola.
Je travaille dans un milieu dynamique.
Si on fait marcher trois chaînes à la fois, tout seul, c’est-à-dire la chaîne d’embouteillage, la chaîne des canettes, le cubiteneur et le pré mélange, on court partout.
Il y a tant à faire, c’est rare qu’on s’ennuie. C’est un défi. C’est rapide, mais c’est amusant.
Pour commencer le procédé dans mon travail, on analyse les niveaux de sucre, les niveaux de pH et la température.
C’est lorsque le sucre s’ajoute et c’est ce qu’il y a d’important au début du procédé.
On analyse l’eau aussi. On analyse la pureté de l’eau pour notre station de traitement d’eau. Une autre chose qui se fait est de retirer le produit de la chaîne.
On appelle ça un enlèvement.
Disons qu’on produit 250 bouteilles de 2 litres par minute; il faut prendre 12 bouteilles consécutives pour faire un enlèvement.
Il faut analyser le couple et la force nécessaire pour enlever le bouchon.
Le couple est le poids que la bouteille peut soutenir lorsque les bouteilles sont empilées.
La force est la pression et la force nécessaires pour dévisser un bouchon.
Évidemment, il faut y avoir un minimum et un maximum parce qu’on veut empiler autant de bouteilles que possible,
mais on ne veut pas que le bouchon soit si serré que les clients ne seront pas capables d’ouvrir leur bouteille de boisson gazeuse.
Une bonne journée au travail, c’est lorsque tout va bien.
Lorsque ceux qui font le remplissage n’ont pas besoin de vider leur produit parce qu’il n’est pas conforme à la norme.
Les chaînes fonctionnent bien, il n’y a pas d’arrêt-machine. Tout se passe très bien et je ne suis pas en retard, croyant que je ne me rattraperai jamais.
Mais ça n’arrive jamais, alors.
Une mauvaise journée, c’est lorsque les chaînes sont en panne. Quelque chose ne fonctionne pas et personne ne sait pourquoi. On ne peut rien réparer.
Le produit est défectueux. Ceux qui font le remplissage ne sont pas contents. Et quand ça va mal pour eux, ça val mal pour moi.
Si ce n’est pas prêt, il faut attendre. Ca arrive toujours s’il faut vider le sucre ou si l’autre chaîne s’arrête. Tout arrive en même temps et c’est stressant.
Il faut avoir étudié, sans aucun doute, en sciences. J’ai un diplôme en sciences biologiques et chimiques du collège Red River.
Ma collègue a son baccalauréat en sciences alimentaires.
C’est certain que le niveau de salaire, au début, est un peu moins de 30 000,00$.
En moins d’un an, on gagne de 30 000,00$ à 60 000,00$. C’est un très bon salaire.
Il faut absolument s’intéresser aux sciences. Il faut être capable de gérer le stress, dans un milieu dynamique;
ce n’est pas tout le monde qui est capable de le faire. Moi, je dis : « Si vous voulez le faire, allez-y. » C’est un lieu de travail merveilleux.