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Nous poursuivons avec le module suivant, «zones de couleur» ...
Celui-ci est un peu plus complexe que les autres.
Il utilise l'interface typique de manipulation de courbes de Dt.
Si vous avez regardé les précédents tutoriels, vous êtes certainement familier avec elle.
Mais je vais vous expliquer les fonctionnalités de ce module,
qui est le plus complexe du groupe couleurs,
et lorsque vous saurez bien l'utiliser,
ce sera le module de référence pour les problèmes de couleur,
car il est très complet
et vous pouvez faire beaucoup de choses de manière simple,
mais sa courbe d'apprentissage est un peu difficile.
Si, pour les autres modules,
l'objectif était de modifier les couleurs au niveau global sur la photo
(application de teintes, augmentation de la saturation, modification des informations de canal),
avec «zones de couleur», nous pouvons faire des ajustements locaux.
Ces ajustements locaux sont appliqués
à certaines zones de couleur de la photo,
ou à d'autres zones que nous allons voir étape par étape.
Commençons : l'interface comprend deux parties.
La première, «sélectionner par » dispose d'un menu avec les options
« teinte », «saturation» et «luminance» et d'une pipette de sélection de couleur.
Le reste de l'interface comporte trois onglets :
« luminance », « saturation » et « teinte »,
une zone centrale avec un dégradé de couleur qui change
en fonction de l'outil choisi,
une ligne noire dont je vais expliquer le rôle ;
la courbe, avec plusieurs « poignées » circulaires ;
un cercle qui délimite l'amplitude,
modifiable avec la molette de la souris ;
une zone grisée qui limite la forme de la courbe
qui peut être obtenue ;
et en bas,
plusieurs marques qui indiquent la position des « poignées » du haut.
La première chose à savoir est que vous pouvez sélectionner les zones de la photo
selon différents critères.
C'est à ça que servent les différentes options disponibles dans « sélectionner par »
et les différents onglets.
Ainsi, dans cette photo, je peux sélectionner plusieurs zones.
Je peux sélectionner une zone par sa teinte (par exemple, les tons rouges).
Je peux sélectionner par saturation (couleurs très saturées ou moins saturées).
Je peux sélectionner par luminosité (zones plus sombres ou plus claires).
Une fois la sélection faite, je peux modifier luminosité,
teinte ou saturation de ces zones.
Ainsi, avec la combinaison de ces deux éléments,
les possibilités sont pratiquement illimitées.
Commençons par quelques exemples :
la sélection par la « teinte » est la plus intuitive.
Nous allons sélectionner une teinte de la photo.
Avec la pipette, sélectionnez une zone de la photo,
vous voyez que la ligne noire bouge
lorsque vous déplacez.
Choisissons les verts, par exemple :
la ligne noire est placée sur la zone verte de la carte des couleurs.
Parce que j'ai choisi « teinte », toutes les nuances de vert que j'ai dans la photo
sont sélectionnées indépendamment de leur luminosité ou de leur saturation.
Que puis-je modifier dans les verts sélectionnés ?
Leur luminosité, leur saturation ou leur teinte.
Pour les modifier, je peux simplement déplacer la courbe
à son intersection avec la ligne noire.
Mais si je veux être très précis,
je dois déplacer le repère du bas le plus proche
pour qu'il coïncide avec la ligne noire
et modifie la courbe à son croisement avec cette ligne noire.
Plus le cercle est grand, plus grande est la zone qui sera modifiée.
Si je l'élargis et fais monter la courbe,
cela va changer la luminosité des verts
et des tons adjacents (jaune, orange, bleu).
Inversement, si je déplace la courbe vers le bas,
cela réduira la luminosité de la même quantité.
Si je réduis la taille du cercle,
l'ajustement sera beaucoup plus localisé.
En déplaçant les marques inférieures contigües
et en les rapprochant de celle avec laquelle je travaille,
la zone affectée sera plus petite
et cela n'ajustera que la couleur sélectionnée.
De cette façon, seuls les verts seront modifiés.
Je peux également augmenter la saturation
en déplaçant le repère inférieur de la même façon, et en augmentant la saturation.
Je peux aussi faire un noir et blanc sélectif
en déplaçant tout vers le bas.
Je peux également modifier la teinte en sélectionnant l'onglet approprié.
Comme toujours, nous devons nous assurer
que les modifications restent très subtiles pour ne pas gâcher la photo,
sinon la couleur changera de façon spectaculaire.
Nous pouvons changer de critère et sélectionner « saturation ».
Je vais déplacer la pipette,
et la positionner dans une zone moins saturée.
La ligne noire se situe dans cette zone grisâtre,
pas très saturée.
Je peux alors modifier cette zone en augmentant sa saturation.
Les combinaisons sont les mêmes que pour la sélection précédente.
La même chose se produit si je choisis une zone par sa luminance.
Comme vous pouvez le voir, avec cet outil
vous pouvez faire pratiquement toutes les modifications qui peuvent être apportées à une photo,
ce module est donc une sorte de « couteau suisse » dans Dt.
En ce qui concerne les préréglages, celui du noir et blanc est très intéressant,
et vous pouvez faire avec lui des choses étonnantes dans ce type de photos.
Cela élimine pratiquement le besoin de masques de calques, des brosses ou d'outils similaires.
Le module suivant est « transfert de couleur ».
Si j'aime beaucoup le module précédent,
je n'apprécie pas autant celui-ci.
L'utilisation de cet outil est un peu plus spécial,
car il sert à « voler » les couleurs d'une photo
pour les transférer dans une autre.
Parfois, nous pouvons vouloir la gamme chromatique d'une photographie
dont nous disposons ou que nous avons trouvée en ligne,
et au moyen de cet outil, nous pouvons la transférer à d'autres photos.
Nous disposons d'une palette divisée entre 1 à 5 groupes de couleurs,
et des boutons « acquérir » et « appliquer ».
Si je clique sur le bouton «acquérir», la palette « capte »
les couleurs de l'image dans un dégradé.
Plus il y a de groupes de couleurs sélectionnés,
plus la gamme de couleurs acquises est complète.
Si je vais dans la fenêtre « table lumineuse » pour choisir une autre photo,
et que je clique sur « appliquer », j'obtiens un résultat très étrange,
résultat de l'application de la gamme de couleurs
prises dans la photo précédente.
Logiquement, le module compare les couleurs entre les deux images
et essaye de rester dans la même gamme ;
dans le cas présent, le résultat est désastreux
car les images sont par trop différentes.
Évidemment, l'utilisation de cet outil doit se faire sur des paires de photos
ayant une finalité commune.
J'ai fait des tests et les résultats ne m'ont pas du tout convaincu,
car il manque à cet outil de nombreux paramètres importants
(opacité, modes de fusion, etc.)
« Vibrance » : est lié à la saturation et est le frère de « Velvia »,
que nous avons vu au début de ce chapitre.
Il comprend juste un curseur,
avec lequel nous pouvons « booster » la couleur de l'image.
La bonne chose, c'est que l'effet est très subtil,
mais les changements sont significatifs.
Il travaille sur les couleurs les plus saturées de la photo.
Il est utile pour travailler sur les portraits,
où il est important de respecter la teinte de la peau.
«Velvia» n'est pas adapté aux portraits,
car son utilisation affecte les tons moins saturées.
Si nous voulons vraiment respecter les couleurs moins saturées,
« Vibrance » fonctionne bien avec un maximum de 10%.
Cependant, à ce niveau, les résultats sont presque imperceptibles.
Vous pouvez également utiliser le mode de fusion normal avec une faible opacité.
« Profil de couleur d'entrée » : il s'agit d'un module technique,
dans lequel nous pouvons choisir entre différents profils icc.
Avec certains profils, l'image est assez sombre.
Ceci peut être corrigé en utilisant le module suivant :
« correction du profil d'entrée », en changeant les valeurs dans « linéaire » et « gamma »
afin de retrouver l'image initiale.
Ce n'est pas réellement une modification dans la photo,
mais plutôt un mode d'interprétation différent de l'ensemble du processus
photographique réalisé par le programme.
Ceci est important parce que le travail sera plus précis
si nous avons le bon profil adapté à l'objet final de la photo.
C'est fini ... J'en suis venu à bout ! Je vais continuer dans le chapitre suivant,
avec le groupe «amélioration».
Ce groupe contient les modules qui nécessitent beaucoup de traitement,
alors j'espère que la prochaine vidéo ne se terminera pas par une explosion. alors j'espère que la prochaine vidéo ne se terminera pas par une explosion.
Soit dit en passant, j'ai fait griller le bloc d'alimentation
lors du montage de l'équipement, j'aurais du l'enregistrer,
ça aurait été un document percutant ...
merci pour le visionnnement des vidéos et les abonnements au canal !
Légendes: Marie-Noëlle Augendre