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Vue 1 - Maladie sans vaccination Voyons tout d’abord la progression de la maladie
dans une population naïve, c'est-à-dire n’ayant jamais été exposée à l’agent
pathogène de la maladie (virus ou bactérie) ou à un vaccin.
Le halo rouge figure la propagation de l’agent pathogène.
Chaque malade est figuré en rouge.
La contagion est propre à chaque agent pathogène, virus ou bactérie.
Vue 2 - Couverture à 50% Voyons maintenant la même situation,
mais avec un vaccin appliqué à 50% de la même population.
On parle d’une « couverture » vaccinale de 50%.
Les individus vaccinés sont figurés par un halo vert.
La propagation de la maladie est totalement différente. Toute la partie droite est préservée.
Au final, nous avons donc une partie de la population directement protégée par le vaccin, comme attendu
et en plus une autre partie qui aura été préservée par une non-exposition à la maladie.
Ce sont les individus vaccinés, autour de cette population qui auront endigué la propagation de l’agent pathogène.
C’est ce phénomène de protection supplémentaire qui s’appelle « Immunité de troupeau ».
Les individus ainsi protégés sont figurés ici en violet.
Vue 3 - Couverture à 80% Dans cette troisième hypothèse, le taux de couverture vaccinale
passe maintenant à 80%.
La propagation de la maladie est enrayée très rapidement. L’immunité de troupeau joue alors à plein
et une grande partie de la population est protégée soit directement soit indirectement.
C’est le rationnel pour une couverture vaccinale élevée. En effet, ce faisant on protège
non seulement les individus accessibles par le système de santé mais aussi, indirectement,
on protège ceux qui n'ont pas pu bénéficier de la vaccination.
C’est pourquoi le vaccin prend toute sa place dans les politiques de santé publique.