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Je suis président de Maison Beausoleil,
aussi président d’Aquaculture acadienne
qui est une ferme d’huîtres de long de la côte Est du Nouveau-Brunswick, à Richibucto.
Ça fait vingt-cinq ans que je fais la culture d’huîtres.
Moi c’est Amédée Savoie, je suis directeur général de la Maison Beausoleil
et aussi président de Scène Aquaculture qui est une compagnie de production à Neguac.
Moi, ça fait depuis une quinzaine d’années,
ça fait quinze ans qu’on travaille dans l’industrie des huîtres.
L’industrie a commencé au niveau de l’aquaculture,
la culture d’huîtres en suspension
il y a peut-être une vingtaine d’années
mais après plusieurs voyages
on est allé voir en France, au Japon
on a importé des techniques européennes et japonaises au Canada.
Ça fait qu’on a appris à gérer nos poches d’huîtres
à travers la glace et comment les récupérer l’hiver.
Au Nouveau-Brunswick, on a quand même nos compagnies d’élevage,
mais on achète des autres producteurs donc,
à l’usine on est environ une quinzaine d’employés,
et dans le partenariat – entre moi et Maurice
on est peut-être une quarantaine d’employés dans le partenariat,
en plus de toutes les autres activités régionales.
C’est une des raisons d’être de la Maison Beausoleil :
de s’assurer d’avoir du produit pour aller développer des marchés.
Puis au niveau d’avoir du produit,
on s’est dit qu’il faut que les gens embarquent là-dedans,
ça fait que c’est de même que ça a commencé vraiment.
L’avantage : ça a créé un revenu local –
pour les communautés – qui n’existait pas avant,
un revenu assez important.
On « emploie » des gens huit mois par année dans les régions
alors qu’avant ils travaillaient peut-être dix semaines…
ça serait ça, l’autre avantage de l’industrie.
Et puis aussi, on a commencé – dans les premières années –
avec seulement quinze tonnes métriques. Aujourd’hui, on produit environ cinq cents tonnes métriques,
au niveau de production, et puis l’usine est ouverte
à l’année, donc on a des emplois permanents.