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Ce qui me motive au jour le jour
c'est le fait
d'avoir un vrai impact sur la vie des gens.
Ils viennent et te disent, par exemple,
"Oh, merci! C'est grâce à toi que j'ai adhéré!"
Ca me rend vraiment heureuse et fière
de faire partie d'une organisation
qui soit ouverte à tous et en particulier à ceux
qui peut-être dans d'autres groupes
n'auraient pas eu une telle opportunité.
Comment créer une nouvelle section JEF
Partie 1: Motivation
Ce qui me permet de rester motivé par rapport à la JEF c'est le fait
- et c'est aussi l'argument que j'utilise pour parler aux gens -
c'est le fait de rencontrer des personnes différentes,
avec leurs opinions différentes.
C'est le fait de pouvoir discuter avec des personnes de différents milieux.
Ce n'est pas juste...
la vision d'un parti.
C'est plus ouvert d'esprit.
Comment gères-tu la frustration?
Parfois les gens ne viennent juste pas.
Je me rappelle par exemple d'une conférence
où très peu de gens étaient venus.
Tu mets beaucoup d'effort
pour organiser quelque chose, faire ça vraiment bien,
préparer une action de rue.
Et là, personne ne vient et tu ne peux pas la faire.
Mais un bon moyen, je pense, de dépasser ça
c'est d'engager les autres dans la préparation
longtemps en avance.
Leur donner quelques responsabilités
par rapport à l'évènement en question
ou sur le projet
qui les concerne et que à la fin
ils se sentent obligés d'être là.
Donc, en organisant une conférence ou un débat,
il faut par exemple essayer de demander à une personne d'en contacter une autre,
qu'une autre en contacte encore une autre...
C'est-à-dire partager les responsabilités,
et alors ils *doivent* être là.
On peut s'attendre à ce que ces gens aient des amis
qui ne sont pas dans l'organisation.
Ils les feront venir, en disant
"Hey, j'ai fait un projet, j'ai préparé ça.
Il faudrait que tu viennes, ça fait partie de mon travail!"
Alors, on crée une dynamique
qui te permet de faire venir plus de monde à l'évènement.
Il y en aura toujours qui feront plus que les autres.
Ce n'est pas vraiment un problème.
Je veux dire, on n'est pas obligés d'en faire un problème
si ce n'est pas trop marqué.
Et je pense que c'est vraiment important de savoir que
d'autres ont été là avant toi
à faire les mêmes choses,
à se battre avec les mêmes problèmes.
C'est normal qu'il y ait cinq,
six personnes qui travaillent très dur
et les autres, ils sont
... tu sais que... si tu en as besoin
ils sont là et...
ne t'attend pas à plus.
Juste... oui... attend leur décision,
leur moment.
Comme gardes-tu ta motivation?
Je reste motivée grâce aux séminaires
où tu rencontres d'autres personnes
d'autres pays,
d'autres régions,
qui font des choses complètement différentes et tu es comme
'Oh, vous faîtes des dégustations de vins européens?
C'est génial. Je n'y avais jamais pensé!'
Et tu échanges des idées, ça te garde motivée.
Tu as le sentiment de faire partie de quelque chose de grand,
de quelque chose qui est transnational.
L'ensemble du séminaire, tout, les activités,
ça te donne un sentiment positif
et quelques très bonnes idées à ramener au Royaume-Uni.
Les séminaires sont très motivants,
oui,
parce que tu sens que tu n'es pas seule,
en fait.
Et tu peux...
discuter avec des gens qui ont une culture différente
avec une approche différente sur les choses...
et aussi une manière différente...
... de comprendre le Mouvement.
Va à un séminaire, va à un séminaire, va à un séminaire!
Aussi souvent que tu peux!
C'est une expérience géniale.
Tu vois... tu vois des villes européennes,
tu rencontres d'autres gens, des idées différentes.
C'est génial pour la créativité
et aussi juste pour le fun.
Chaque séminaire est toujours...
une nouvelle aventure.
Je pense que l'amitié au sein de la JEF est très importante.
Parce que tu es heureux de voir les mêmes personnes
encore et encore.
Tu peux te sentir appartenir à...
à un groupe,
j'aime vraiment ça.
Je crois personnellement, c'est devenu...
... JEF ...
c'est devenu non seulement un moyen de faire quelque chose
pour la société mais aussi pour... pour moi.
Je peux mieux comprendre...
ce qui se passe. Oui...
ça m'a donné une connaissance
plus grande que ce que l'université peut offrir.
Et une autre manière d'avoir... de rester motivée,
c'est de parler aux gens dans la rue,
ou à ceux qui ne font pas partie de la JEF
de l'Europe et de voir
tout ce qu'il reste encore à faire.
C'est ce sentiment très profond
que ce que je crois est bien.
Dans un endroit
où on n'en discute même pas.
Et, je ne sais pas,
ça construit une sorte de ressenti,
une mentalité de résistance
et une vraie envie d'améliorer les choses
de faire passer le message là-dehors.
Je pense... je pense qu'il s'agit
de vouloir régler les problèmes du pays, j'imagine
je pense que c'est ma raison principale.
Et aussi parce que ça [l'euroscepticisme britannique] m'affecte personnellement.
Je suis conscient du fait que ça m'affecte, très peu de gens le sont.
Alors, il faut que quelqu'un s'y mette.
Je suis très motivée par la JEF
parce que c'est exactement
ce que je veux faire pour l'Europe.
Je suis aussi conduit par la peur.
En fait, les membres des Jeunes Européens au Royaume-Uni ont historiquement été des non-britanniques.
Je suis britannique.
L'idée du "Brexit" m'affecte plus qu'eux.
Donc, oui, je dois le faire.
C'est mon point de vue.
Nous remercions les invités
Musique disponible sur freemusicarchive.org
Les entretiens ont été réalisés en mars et avril 2013 pendant la Session de Formation de la JEF Belgique à Bruxelles
et pendant le Séminaire de Strasbourg-Stuttgart organisé par les Jeunes Européens France, la JEF Baden-Württemberg et la JEF Italie.
Je ne peux pas juste rester et attendre quelque chose,
quelqu'un qui fasse le changement.
Je pense que nous devons commencer nous-mêmes.
Traduction: Claire Darmé