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Je pense
que l'excellence au foyer
n'a rien d'inné.
Je suis sûre qu'il y a des mères bonnes par nature,
avec un grand instinct maternel, cependant, pour la plupart d'entre nous,
c'est une discipline acquise.
Il s'agit d'une profession. On doit savoir faire,
il ne s'agit pas de faire n'importe quoi. Il y a des techniques pour arriver
à de bons résultats dans des temps records et pour avoir ainsi un rayon d'action plus large.
Un jour, quelqu'un a ramené en cours tous les produits
d'entretien dont il se servait: il y en avait presque une centaine
alors que j'avais dit que cinq
suffisaient largement.
Si on s'y connaît en chimie,
on sait parfaitement que la plupart des produits dits spécifiques
ont la même composition.
Avec cinq produits on arrive parfaitement
à entretenir toute la maison. C'est une grande économie.
Bien évidemment, il faut se former, étudier.
Pour arriver à être compétents, il faut être formé.
La maternité
s'apprend au jour le jour.
Être mère tient aussi à surfer sur internet, à feuilleter des revues, à échanger avec les amies, avec sa propre mère,
à lire
e qui conduit à mieux faire.
Voilà ce qu'est que d' "être mère".
Au fil des ans, j'ai écouté des centaines de femmes me parler de leur rôle au foyer,
de leur travail de mères
et j'en ai retenu l'essentiel: l'important pour elles
c'est la formation, être préparées
pour devenir compétentes dans la maîtrise de leur foyer.
Il est important d'avoir
des atouts pratiques pour mener une maison. La cuisine est le savoir faire le plus pratique,
il demande un long apprentissage
et touche directement à la santé.
Nous proposons un programme tout à fait spécial à Lexington Collège. Je suis fière de faire partie de l'équipe
qui apprend aux femmes les savoir-faire techniques et scientifiques dont elles ont besoin
pour réussir dans l'hôtellerie
et pour leur propre réussite personnelle.
Nous leur proposons un large éventail de matières culturelles,
scientifiques et techniques.
Nous discutions un jour, entre amies
et nous disions que notre génération
qui avait été formatée au travail dehors, pour une carrière professionnelle
n'avait pas été outillée pour appliquer toutes ces compétences au service du foyer.
Personne ne saurait nous apprendre à former notre propre famille.
Il y en a qui ont eu la chance de voir leur mère et leur grand-mère aux fourneaux,
mais qui n'ont pas appris à cuisiner de façon professionnelle.
Je crois que c'est une lacune à combler dans notre cursus.
Il y a des femmes qui savent apprendre de leur côté
et d'autres qui ont vraiment besoin d'une formation professionnelle dans ce sens.
Cela les rend
compétentes au niveau du travail au foyer bien fait.