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Mes sannyasins célèbrent aussi la mort
car, pour moi, la mort n'est pas la fin de la vie mais l’apogée de la vie.
présente
Oui, Nous Célébrons Aussi la Mort - une nouvelle façon de célébrer la fin de la vie.
Lorsque quelqu'un meurt,
quelqu'un que vous avez connu, aimé, avec qui vous avez vécu
quelqu'un qui en quelque sorte est devenu une part de vous-même,
quelque chose meurt en vous aussi.
La vie doit être vécue pour être connue -
elle vous a été donnée pour être vécue.
c'est un cadeau de la nature.
Ce n'est pas une punition.
C'est tout simplement un don de l'existence, réjouissez-vous en
et brûler la chandelle de la vie d'un bout a l'autre.
Vivez le plus intensément possible
et le goût-même de la vie
vous donnera l'indice
pourquoi la mort n'est pas à craindre.
Dans ma religion,
nous fêtons la mort car il n'y a pas de mort.
Faisons nos adieux avec des danses, avec une célébration,
une festivité.
Dansez le plus possible.
Laissez votre énergie toute entière devenir une danse.
Dansez jusqu’à l'orgasme,
oubliez-vous complètement.
Lorsque vous êtes heureux
et que vous débordez de joie inconnue,
vos yeux deviennent limpides;
ils bénéficient d'une clarté.
Et pour ce moment, une profonde clarté est indispensable,
pour pouvoir regarder le corps brûler sur le bûcher funéraire,
et aussi pour voir
l'esprit s'éloigner.
Si vous dansez,
et chantez, joyeusement, gracieusement
c'est difficile, je sais
mais pas aussi difficile que vous le pensez.
Une fois que c'est fait, que l'habitude est prise, vous comprendrez que c'est facile.
C'est un moment de réjouissance
lorsque vous faites vos adieux à la personne sur le bûcher funéraire...
Après avoir vécu dans votre corps pendant plusieurs années
un certain attachement au corps en découle naturellement.
Mais lorsque la conscience voit le corps brûler -
avec le corps qui brûle, tous vos attachements avec le corps,
toutes vos
prisons qui
vous ont emmener vers plusieurs corps dans beaucoup de vies,
commencent à disparaître.
On ressent une immense liberté
qui s’élève avec les flammes jusqu'au ciel
Il faut se réjouir, et danser, et faire la fête.
Une telle mort est rare.
Très peu d’être humains ont cette chance.
Même les jeunes enfants, s'ils veulent y aller, emmener-les avec vous.
Laissez-les affronter les vérités.
Et lorsque les
flammes du bûcher funéraire commencent à monter,
rappellez-vous pourquoi
dans ce pays, depuis des milliers d’années
nous ne choisissons pas
d'enterrer les morts,
mais de les offrir au feu.
Il y a une raison particulière à cela.
Le feu est la seule chose qui ne permet aucune gravitation.
Les flammes se dirigent toujours vers le haut.
Le feu est un symbole de votre spiritualité; les flammes se dirigent toujours vers le haut.
Vous y voyez des flammes, et très vite elles disparaissent.
Elles ne sont visibles que pour quelques instants,
ensuite elles deviennent invisibles.
Le feu est un excellent symbole
de purification,
de détachement,
de s’élever verticalement vers l'espace ultime
qui est notre maison,
nous venons de là-bas, et nous y retournons.
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