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Je m’appelle Leandro Medina, j’ai 27 ans.
En tant que citoyen à part entière de cette société
Et dans le monde artistique, on m’appelle l’Insurgé.
J’ai été boulanger et j’ai fait du pain,
J’ai été joueur de basketball,
J’ai été cuisinier également, j’ai étudié l’élaboration des aliments,
Mais j’ai obtenu un B en cuisine, je n’ai pas réussi à obtenir A.
Ensuite j’ai travaillé dans les champs quelques temps,
Je chargeais les caisses dans les camions.
Mais ce qui m’a marqué c’est la musique.
Avant de faire du reggaeton, je chantais du Hip Hop, du Rap underground,
Mes thématiques étaient toujours violentes, des thèmes sociétaux.
En 98 quand j’ai commencé avec des cassettes, cinta cromo,
On chantait sur des background américains,
Dr. DRE, TuPac, Notorious B.I.G.
On faisait un festival à Alamar qui s’appelait Habana Hip Hop.
Nous étions de jeunes talents avec un micro et on balançait nos vérités.
Au petit bonheur la chance, on cherchait la fortune.
J’ai dû prendre le chemin que j’ai pris parce que je ne voyais pas la musique comme un passe-temps,
Je voulais vivre de la musique, je voulais chercher d’autres angles,
Chercher sur d’autres terrains pour mon apport personnel en tant que musicien.
Plus ***, je me suis mis au Reggaeton,
Mais pas le Reggaeton d’aujourd’hui.
Ici sur scène, le petit qui ne chante jamais faux,
Celui qui rencontre des personnes des quatre coins du monde,
Nous sommes le 10 octobre près de Santa Catalina,
Celui qui chante s’appelle Leandro Medina.
Il a fait partie du groupe Triángulo Oscuro,
C’est ici que je me suis forgé, que j’ai acquis l’expérience et la maturité.
J’y ai rencontré Loren.
Le Clan 537, c’était celui de La Caperucita, La mujer del pelotero, etc.
Ce Clan 537 a été celui qui m’a donné une identité,
Au fur et à mesure, je suis devenu l’Insurgé, fidèle à moi-même mais
au niveau national et dans le monde.
Je n’ai jamais fait le conservatoire, tout ce que je sais est empirique,
Je suis un talent de la rue,
Je ne sais pas lire la musique, je ne sais pas ce qu’est Do Ré Mi Fa Sol.
Si tu me mets une portée sous les yeux, je suis perdu.
Mets d’abord la clé,
Ensuite les voix,
bien, augmente ça, augmente-le, ici, ici.
J’enregistre la mélodie sur mon cellulaire, Quand je suis inspiré,
Je note sur mon cellulaire
Puis j’envoie la mélodie à mon producteur
Avec les autres éléments que je veux qu’il inclue.
À Belascuaín et Zanja
Une blanche crie et interrompt en présence d’une veillée funèbre…
Je suis en train de terminer et de clôturer le disque Laberinto.
Nous sommes en phase finale, on fait les dernières retouches.
Mais écoute bien, car c’est ça l’important,
Ici dans le studio (ye) Yesi Suarez,
Je suis du Cerro, j’ai la clé,
J’apporte la clé, j’apporte le sirop pour que tu le saches bien…
C’est le Cerro, Ville Havane,
Je suis d’ici, je suis né ici,
C’est là toute mon histoire, la majeure partie de moi-même se trouve ici.
Ce quartier est ma vérité, mon rire, mes larmes, ma victoire, ma défaite,
C’est le mien.
Je dois m’y rendre pour respirer
Chaque phrase prononcée, chaque chanson composée
Composé par les gens, l’homme est à jour.
Je le dis en anglais, je le dis au Japon,
Celui qui chante c’est l’animal du Reggaeton,
solution, conclusion, ce n’est pas une satisfaction,
Car l’Insurgé vient accomplir sa mission,
Je te le dis et te le répète mec
le Cerro ce n’est pas Paris.
Je fête mes dix ans de carrière,
Je découvre de nouvelles choses de moi-même,
Et j’entends mieux la musique,
Je suis à un moment exact de ma carrière.
En ce moment même, j’apporte en tant que personne et artiste
Je suis équilibré et concentré sur ce que j’aime.
Ils continuent avec cette énergie et continuent de grandir en moi, je ne vais pas les décevoir.