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Ici, je souhaite souligner...
un point sur lequel certaines personnes ce sont trompées de nos jours...
dont certains auteurs.
Leurs livres sont étudiés dans les universités, certaines universités.
Ce problème a été causé par le mélange (des jurisprudences), ainsi que par le fait que les avis des juristes ne sont pas tirés de leurs livres.
Ils ont vu que dans les livres Shafi'ites,
et il a constaté que les shafi'ites considèrent que (l'assemblement) des prières en état de voyage est un assouplissement !
Et si cela est un assouplissement,
alors il est possible de l'accomplir ou pas.
O.K.
Ensuite ?
Ensuite, il a lu les livres de la jurisprudence hanafite !
Et là, c'est une catastrophe ! Ce que l'on appelle aujourd'hui "la jurisprudence comparée", c'est l'une des catastrophes.
Un étudiant avant de comprendre quoi que ce soit commence par le livre "Le début de l'Ijtihâf" de l'Imam Ibn Rushd.
Comme cela est fait à certains endroits !
Le début de l'Ijtihâd !
Le début de l'Ijtihâd ?
Alors que tu ne sais même pas... d'ailleurs certains sont des nouveaux convertis.
Il s'est converti hier, et il commence aujourd'hui à étudier ce livre.
Le début de l'Ijtihâd ! Cela signifie que tu as maîtrisé les sciences-outils (grammaire, morphologie,...),
tu as terminé l'étude de l'une des écoles,
et tu as compris leurs preuves, et les points qui ont été critiqués (par d'autres savants),...
Alors seulement, tu peux commencer à aborder les points critiquées des autres écoles sur les autres questions.
Le début de l'Ijtihâd !
Le nom des livres, dans le passé, n'était pas insensé comme il se produit à notre époque.
A notre époque, les compétences étant absentes,
les titres répondent à des considérations purement esthétiques.
Auparavant, ce n'est pas comme cela !
Lorsque l'Imam Al-Ghazâlî dit "vivification des sciences religieuses", il sait ce qu'il dit.
Il sait très bien ce qu'il dit.
Les sciences religieuses sont mortes,
elles sont devenus des corps sans âmes,
Comment insufflez l'âme par la "vivification des sciences religieuses".
il sait ce qu'il dit dans le titre du livre.
Le second qui dit par exemple :
"La distinction entre la négation, et le statut de "zindîq" (dont la réflexion est guidé par le désir de se détacher des responsabilités religieuses)".
Il y a des nuances subtiles entre ces deux statuts.
Quand il dit : "le début de l'Ijtihad", il sait ce qu'il dit...
qu'il s'agit-là de la première étape de l'Ijtihâd.
En ce qui concerne donc l'innovation que représente cette jurisprudence comparée,
il n'y a pas de problème à faire des comparaisons, après avoir maîtriser son école.
Il disposera d'une référence !
Peut-être que certains frères suivaient cet enseignement chez nous au Shâm.
Quant à moi, au premier cours, je posais à mes élèves des questions...
dont j'avais l'habitude.
- Les élèves, c'était l'élite... Surtout la faculté de l'exégèse chez nous au Shâm, c'est l'élite de l'élite -
Au début de chaque année, je leur disais :
Je vais vous poser des questions, et je souhaite que vous me répondiez si vous vous rappeler de quelque chose.
Et, je tire des questions du programme de la première année, pas du programme du Master.
Une question juridique connue telle la différence des points de vision de la lune, et ses implications dans le cadre du jeûne,
ou celui qui a oublié une prosternation dans la prière, qu'elle en est le statut ;
Je leur dit : Qui pourrait présenter la réponse en citant les sources, les critiques énoncées par les juristes, etc...
La plupart du temps, je ne trouve personne qui peut répondre.
La plupart du temps, je ne trouve personne qui peut répondre. Pourquoi ?
car cette jurisprudence comparée est une calamité qui nous est tombé dessus,
une véritable calamité.
Ils qualifient...
celui qui suit une école d’intolérant !
L'intolérance, ce n'est pas cela.
Dans toute l'histoire islamique, il n'y a aucun savant qui n'était pas attaché à une école, à moins de quelques (petites) exceptions.
Vais-je faire de l'exception une règle ?
Tu ne trouveras personne qui ne suit pas l'une des écoles suivies.
Ils ont voulu mettre à la place du "suivisme d'une école", la formule de l' "intolérance juridique".
Quelle est la solution ? Quelle est l'alternative (selon eux) ?
La solution et l'alternative, c'est la jurisprudence comparée.
Qu'est-ce que la jurisprudence comparée ?
Le professeur bricole des bouts par-ci, des bouts par-là,
il imbrique les choses l'une dans l'autre,
puis il tranche selon la méthode des hanafites ;
et pour la question qui suit, il choisit la méthode shafi'ite ;
et ensuite, il condamne les deux méthodes ;
et ainsi de suite.
Comment en est-il arrivé là ?
Il a lu les livres hanafites, et s'est rendu compte...
que les hanafites imposent de raccourcir les prières pendant le voyage,
et ils disent que celui qui délaisse le raccourcissement pendant le voyage commet un péché.
Voilà l'avis de l'école.
Il commet un péché.
Que disent les Shafi'ites ?
Ils disent le raccourcissement est un assouplissement.
S'il applique cet assouplissement, il n'y a pas de problème ; et s'il le délaisse, il n'y a pas de problème non plus.
L'école Shafi'ite est une école responsable !
Par contre, si tu prend l'avis hanafite pour l'appliquer à un principe shafi'ite pour en tirer une conclusion mauvaise...
Notre ami a considéré...
que les hanafites considèrent que le recours aux assouplissements est obligatoire.
Et il s'est mis à les contredire !
Est-ce qu'un hanafite a déjà dit que les assouplissements sont obligatoires.
Personne parmi les savants hanafites n'a imaginé même
- et j'ai essayé de trouvé ici et là - et je n'ai pas trouvé.
Les hanafites n'ont jamais dit : le recours au assouplissement est obligatoire.
Jamais !
Ce n'est jamais passé par leur esprit
Ils ont dit au contraire : le raccourcissement des prières n'est pas un assouplissement,
il s'agit d'un statut originel.
Statut originel !
En effet, ils distinguent deux types d'assouplissement :
l'assouplissement au sens propre et...
l'assouplissement au sens figuré.
Cet assouplissement dans le cadre de la prière, c'est un assouplissement au sens figuré,
c'est un assouplissement qui annule le statut de base.
Pourquoi dites-vous cela, cher hanafites ?
Sur base de la tradition qui nous est parvenue d'après notre maîtresse 'Âïshah qui est authentique (rapporté par l'Imam Ahmad)...
Elle a dit : Lorsque le Prophète (Paix et Bénédictions sur Lui) a reçu la révélation qui stipulait l'obligation de la prière, celle-ci était de deux unités par deux,
excepté la prière de Al-Maghrib qui comptait 3 unités ;
ensuite le Seigneur a complété les prières de AdDhuhr, Al-'Açr, et Al-'Ishâ' jusqu'à 4 ;
et il a conservé la prière dans son modèle originel pour le voyage.
Compris ?
Le raccourcissement chez les hanafites n'est pas un assouplissement,
c'est un acte originel.
Il n'existe pas autre chose que deux prières dans le cadre du voyage.
Il n'existe pas de complément !
Cette prière est restée sous le premier modèle.
Par conséquent, celui qui va à l'encontre de ce modèle originel est en état de péché auprès de Dieu.
La prière n'a été complétée que pour l'état de résidence,
et elle garde sa forme originelle pendant l'état de voyage.
Ca s'est la conception hanafite... Si tu es shafi'ite applique autre chose, et critique cette position. Pas de problème.
Néanmoins, de passer de l'école hanafite à l'école shafi'ite, et d'imputer au hanafites ce qu'ils n'ont pas dit,
toutes ces confusions sont causées par ce que l'on appelle "la jurisprudence comparée".
Il en existe des facultés aujourd'hui... Professeur de jurisprudence comparée à l'université de telle.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
Termine d'abord... Pas de problème... Nous comparons depuis toute notre vie... Depuis le premier cours jusqu'au dernier, nous comparons.
Mais après avoir maîtrisé une école.
Comme ont fait les grands.