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[Applaudissements]
[Elizabeth Warren] Merci - merci - merci - merci!
Je suis Elizabeth Warren - merci [Applaudissements]
Merci. Je m'appelle Elizabeth, et c'est ma première Convention du parti démocrate. [Applaudissements, slogans]
Bon. Je n'avais jamais pensé présenter ma candidature au Sénat.
Et certainement, je n'avais jamais rêvé chauffer la salle pour le président Bill Clinton [Applaudissements]
C'est un homme extraordinaire, qui a eu le bon sens
d'épouser une des femmes le plus cool de cette planète [Applaudissements]
Je veux saluer plus spécialement la délégation du Massachusetts.
Je compte sur vous à m'aider à vaincre et à aider le président Obama à vaincre.
Je suis ici ce soir pour parler des gens qui travaillent dur:
des gens qui se lèvent tôt et se couchent ***, préparent les repas et aident les enfants à faire leurs devoirs;
des gens sur qui on peut compter pour aider leurs enfants, leurs parents, leurs voisins,
et la dame au bout de la rue, dont la voiture est tombée en panne;
des gens qui mettent tout leur cœur dans leur travail, mais se heurtend à une dure réalité:
le jeu est pipé contre eux.
Ce n'était pas toujours comme ça.
Comme beaucoup de vous, je suis élevée dans une famille bourgeoise qui marchait sur le fil du rasoir.
Mon papa a vendu de la moquette et a fini en tant qu'employé chargé de l'entretien.
Après qu'il a fait un infarctus,
ma maman a fait du travail au téléphone à Sears pourqu'on puisse retenir la maison.
Tous mes trois frères ont fait leur service militaire.
Pour l'un, c'était sa carrière. Pour le deuxième, c'était un bon travail syndical de bâtiment.
Et le troisième s'est lancé dans une petite entreprise.
Moi, j'étais serveuse à l'âge de treize ans et me suis mariée à dix-neuf ans.
J'ai fini aux écoles publiques et ai enseigné dans une école élémentaire.
J'ai un mari charmant, deux enfants formidables, et trois beaux petits enfants.
Et je suis reconnaissante, jusqu'au bout des pieds, de chaque chance que l'Amérique m'a donnée.
C'est un pays formidable.
J'ai grandi dans une Amérique qui s'est consacré à ses enfants et a construit une bourgeoisie puissante
qui a permis à des millions d'enfants de se sortir de la pauvreté et de s'établir dans une vie stable.
Une Amérique qui a créé la Sécurité Sociale et le Medicare
pourque les seniors puissent vivre en dignité;
une Amérique où chaque génération a créé quelque chose de solide
pourque la nouvelle génération puisse faire quelque chose de mieux.
Mais maintenant, notre bourgeoisie a subi des affaiblissements progressives, des coups de marteau et des reserrements depuis des années.
Parlez à l'ouvrier de Malden, Massachusetts dont j'ai fait la connaissance
qui a passé neuf mois en chomage.
Parlez au patron d'une usine à Franklin
qui essayait de protégér des jobs mais qui s'inquiétait des dépenses en hausse.
Parlez à l'étudiant à Worcester qui travaillait dur à finir ses études,
et, maintenant, il se noie dans la dette.
Leur lutte, c'est ma lutte, et c'est aussi celle de Barack Obama. [applaudissements] C'est ça - oui.
Les gens ont l'impression qu'on manipule le système contre eux.
Et voici la partie la plus douloureuse: ils ont raison.
On manipule le système. Regardez tout autour.
Des sociétés pétrolières bouffent des milliards de profits.
Des milliardaires payent des taux d'imposition plus faible que leur secretaires.
Et des PDG de Wall Street -
les mêmes qui ont ruiné notre économie et ont détruit des millions de jobs -