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Les Sultans de Cœur.
HAYAT BİN KAYS EL-HARRANİ HAZRETLERİ
Ce sont les sultans de nos cœurs.
Ce sont les maitres de l’éternité.
Ce sont des rayons de lumières qui se glissent sur nos route.
Ce sont les éminents de l’islam.
Ce sont les calligraphes de la moral qui gravent nos cœurs.
Ce sont des fontaines qui offrent
la bénédiction, la tendresse,
la charité aux cœurs ignorants.
Ils cernent le temps et l’espace.
Ce sont des colonnes de connaissances et de sciences de notre coupole de moral qui s’élèvent de la terre au ciel.
Vive la fidélité qui de
ces sultans de cœur.
Hayat Bin Kays El Harrani, un des importants érudits,
a passé ses dernières cinquante années à Harran.
Sa tombe se trouve à Harran Urfa
et elle est ouverte pour les visites.
Hazarat Harrani est mort en 1185. Deux ans après sa mort
Jérusalem a été conquis par
le sultan Selahaddin Eyyubi.
Hazarat Harrani est l’un des quatre grands érudits dont les miracles
se sont manifesté même après sa mort.
Vous m’avez demandé cher patriarche.
Leon, tu vas voyager de nouveau.
Où, maitre?
Vers le sud
Chez les musulmans ?
Nos chevaliers ont pris Jérusalem.
Mais ils ne réussissent pas à prendre ses alentours
à cause de Selahaddin Eyyubi.
Selahaddin attaque terriblement notre armée.
Il a pris Urfa, Suruc ve Nusaybin.
Il marche vers Byzance.
Même le roi de Jérusalem nous a demandé de l’aide.
Oui maître. Notre consul a pris une décision.
Le consul veut qu’un agent
courageux tue Selahaddin.
Et il veut aussi qu’on tue
le gouverneur d’Alep Nurettin
qui soutient Selahaddin.
Leon, n t’a choisi pour cette très importante mission.
Tu parles bien le turc et l’arabe.
Tu es courageux. Tu tromperas facilement les musulmans.
Si tu réussis, tu auras dix mille
pièces d’or pour récompense.
Dix mille pièces d’or. Oui. Déguise-toi comme il le faut.
Le plus facile, c’est de te déguiser en derviche.
Les musulmans aiment et respectent les derviches.
Et tu te feras appeler Arslan.
Je crois que vous voudriez que je me mette en route tout de suite.
Bien sûr. Mais fais très attention.
J’attends des bonnes nouvelles de toi.
J’ai confiance en toi. Le monde chrétien
va parler de ton exploit.
Tu comprends ce que c’est.
ne vous inquiétez pas mon cher Patriarche.
Vous allez voir Leon.
Je vais exécuter votre ordre de la meilleure façon.
Comme tu l’as bien compris, ta mission est très compliquée.
Apres avoir fait l’attentat va tout de suite à Jérusalem.
J’ai bien compris maitre. Permettez-moi.
Leon. Vous avez un autre ordre ?
Ce poignard va beaucoup te servir.
Fais attention à son bout. Ne te blesse pas.
Parce que le poison qu’il y a est si puissant qu’il peut même tuer un cheval.
Merci. Je ferai attention.
prends ce sac d’or aussi. Tu en auras besoin.
Allez, ne perds pas de temps. Vas-y.
A vos ordres.
Si Leon ne réussit pas, ce sera une catastrophe pour nous.
As Salamu Alaikum. Alaium As Salamu.
Bienvenue derviche. Que Dieu soit satisfait de vous.
Où vas-tu ? A Alep.
Ta route est longue.
As Salamu Alaikum. Alaikum As Salamu.
Et il fait très chaud aujourd’hui.
Si tu veux, reposons-nous ici un peu.
C’est dangereux de voyager seul.
Pourquoi? Les croisés, ces pillards rodent
dans cette région ces derniers temps.
En plus, ils attaquent les villages musulmans.
Ah bon? Les soldats du sultan Kılıç Arslan
se battent contre eux mais parfois
ils réussissent à entrer dans nos terres.
Donc ils viennent jusqu’ici.
Ils n’ont pas pu tolérer la gifle qu’ils ont reçu des années avant.
Ces païens enragés ne supportent pas que l’Anatolie
soit soumis à la direction de Selahaddin.
Bon. S’ils viennent, ils verront.
C’est vrai.
Eee, eee mon bébé. Allez, mon bébé, dors.
Allez mon bébé, dors.
Qu’est-ce qu’il a votre fils ? Il est malade ?
Je ne sais pas. Il ne dort pas.
Il a de la fièvre aussi. Il a peut-être soif.
Donne-lui un peu d’eau. Il n’y a plus d’eau.
Je viens d’utiliser ce qui restait.
Je vais aller voir. J’ai pris tout ce qui restait ce soir.
Et je l’ai utilisé.
Tu aurais dû en garder un peu pour l’enfant.
Comment ? Il fallait qu’on mange.
qu’on boive de l’eau.
Je n’ai pas gaspillé une seule goutte d’eau.
Tu as raison Meryem, nous n’y pouvons rien.
Donne-moi ce gamin.
Il a beaucoup de fièvre. Mon pauvre enfant.
Il brule.
C’est normal. C’est à cause de la chaleur et de la sècheresse.
Inchallah ça n’aggravera pas.
Que Dieu nous protège.
Meryem. Oui ?
La respiration du bébé a affaibli.
Regarde son visage, il a changé de couleur.
Mon Dieu, qu’est-ce qu’on va faire ?
Calme-toi. Sortons-le au jardin. Le plein air le soulagera.
Calme-toi. Comment veux-tu que je me calme, mon enfant va mourir.
Mon enfant, mon fils. Reviens à toi.
je crois qu2il s’est évanoui à cause de la fièvre.
Qu’est-ce qu’on va faire. Mon enfant, mon bébé.
Ne t’inquiète pas, ne t’inquiète pas.
je vais aller à la maison de derviche pour chercher de l’eau.
Regarde, il recommence à pleurer.
Allez, vas vite chercher de l’eau.
mon enfant, mon bébé. Qu’est-ce que c’est?
Qui peut venir en pleine nuit.
Mon enfant.
As Salamu Alaikum. Bonne nuit.
Alaikum As Salamu. Oui maître.
Es-tu disponible mon enfant ?
Une minute, maître.
Qui est venu à cette heure-ci ?
Hazarat Harrani.
Qu’est-ce qu’il est venu faire chez nous en pleine nuit ?
Excusez-moi maitre, je vous ai fait attendre. C’était un peu désordonné.
Vous avez un soucie mon fils ? Votre bébé pleure.
Qu’est-ce qu’il a?
Il pleure parce qu’il a de la fièvre.
Vous savez, il fait très chaud et il n’y a pas d’eau.
Il a de la chance. J’ai de l’eau de la Mecque dans ma gourde.
On lui en donnera un peu. Inchallah, le Dieu le guérira.
Apporte le bébé ici.
Donne-le-moi. Que vas-tu faire a un bébé malade?
Hazarat Hayat Bin Kays veut le voir.
Mais je ne suis pas obligé de donner mon bébé au bras de ce vieillard.
Comment tu parles. Donne-le.
Tiens mais fais attention. Oui, oui.
Donne-moi cet innocent.
Tiens mon enfant, bois.
Machallah, machallah
Machallah
Mon Dieu, guéri cet enfant innocent.
Amen
J’espère qu’Il lui permettra de boire de l’eau de la rivière du paradis
Avec la permission de Dieu, il dormira tranquillement.
Que le Grand Dieu le protège du mauvais œil et du mal.
Qu’il soit un bon enfant. Amen.
Que Dieu soit satisfait de vous, maitre.
Qu’aurais-je si vous n’étiez pas venu ?
Il faut être patient, mon fils.
C’est un enfant, il guérira.
Tout vient du Grand Dieu. C’est lui qui donne et qui prends.
Maitre, permettez-moi.
Allez, emmène-le, que sa mère ne soit pas inquiète.
Tiens, ton fils a sommeil. Donne-le.
Oh mon enfant, je vais voir sa fièvre.
Il n’a plus de fièvre.
Ma femme, on ne peut pas comprendre cela.
C’est un serviteur sacré du Dieu.
Si on pouvait le comprendre.
Oh si on le pouvait. Mais hélas.
Mon cœur, mon cœur.
n’oublie pas qu’on est toujours dans un examen
La maladie est aussi un examen.
Même si une mère tape ou gronde son enfant
l’enfant ira quand même l’embrasser.
L’homme aussi doit se comporter de la même façon avec Dieu.
Il doit prendre pour grâce les malheurs qu’il vit.
Il doit prier plus au Dieu.
Il doit toujours l’obéir.
Ça suffit. Je dois partir.
Maitre, vous avez apporté de la sérénité à notre maison avec votre visite.
Nous n’avons plus de souci. J’aurai voulu que vous restiez un peu plus.
Je voudrais vous offrir un sorbet.
Les visites doivent être courtes.
J’espère qu’il guérira vite. Merci.
Vous vous êtes donné beaucoup de peine.
Maitre, permettez-moi de vous accompagner jusqu’à la maison de derviche.
Je voudrais partir comme je suis venu.
Comme vous voulez. Au revoir maître.
Il est parti? Oui.
Tu vois comment mon maitre est venu à notre secours.
Il nous a soulagés avec la permission de Dieu.
Mais le petit n’avait pas beaucoup de fièvre.
Il allait guérir.
Et toi, tu penses que c’est Hayt Bin Kays qui l’a guéri.
Comment tu peux penser comme ça ?
Ce n’était pas le miracle de hazarat Harrani
Mais si tu ne veux pas comprendre
je n’y peux rien.
Mais bon. S’il est vraiment un saint comme tu le dis,
pourquoi il ne nous sauve pas de la sècheresse ?
Allez réponds.
Les habitants de Harran sont allés faire la prière pour la pluie plusieurs fois.
Mais est-ce qu’ils ont demandé
à Hayt Bin Kays de venir
prier avec eux ?
Je ne sais pas.
Moi je sais.
Ils ne lui ont jamais demandé.
Mon maitre supporte avec une grande patience
à cette catastrophe.
Mais nous, nous ne sommes pas comme lui.
Nous ne pouvons même pas supporter un ennui qui sera une expiation pour nos péchés.
Une expiation pour nos péchés. C’est bête. L’ennui c’est l’ennui.
C’est insensé d’en tirer d’autre sens.
Meryem. Quoi ?
Tu as beaucoup changé ces dernier temps.
Tu ne parlais jamais comme ça quand nous venions d’être musulmans.
Tu étais plus attentive.
Tu as un problème ?
Quel problème pourrais-je avoir ?
Je ne sais pas. Tu as l’air de me cacher quelque chose.
Depuis que notre fils est né, je ne suis pas content
de tes certains comportements.
Qu’est-ce que tu veux dire ?
Je fais ce que je peux.
Ça ne sers à rien de dire je fais ce que je peux.
La prière est la chose la plus importante.
Le Grand Allah nous l’a permis et nous sommes devenus musulmans.
Nous devons être conscients de cette grâce.
Sinon, que Dieu nous protège.
Et si on s’était obstiné à rester chrétien.
Prions pour qu’ils soient musulmans
et qu’ils réchappent a la peine éternelle.
Je fais le ménage à la maison, je travaille dans le champ, dans le jardin.
Et maintenant un enfant. Dis-moi, comment est-ce que je peux m’occuper de tout cela ?
Si c’est ça le problème, c’est facile à résoudre.
Demain je trouverai quelqu’un qui nous aidera aux champs.
Comme ça tu auras moins de travail.
Et tu n’auras plus d’excuse.
J’ai sommeil, je vais dormir.
Avant elle n’était pas comme ça.
Mon Dieu, mon grand Dieu.
Donne-moi de la patience.
Fais que Meryem soit une femme sage.
Un jour ensoleillé, j’ai pris le bateau au Yémen.
Il y eu une tempête quand
nous naviguions sur la mer indienne.
Notre bateau a coulé.
Je me souviens de m’être tenu à une planche.
Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais dans cette île.
Je suis désolé.
Comment vais-je partir de là maintenant ?
Est-ce qu’il y a des bateaux qui viennent ici ? Ne t’inquiète pas.
Ils viendront te chercher prochainement.
Allez n’attends pas, suis hazarat Hayat Bin Kays.
Mon Dieu donne de la vie à la vie.
Ô l’Aimé de tous ceux qui font pénitence.
Ô la source de joie des sages.
Ô le bien-aimé des fidèles, ô l’ami des solitaires.
Ô le refuge des refugié, ô le support de désespérés.
Ô le sauveur de ceux qui ont peur.
Ô mon Dieu donne de la vie à la vie.
Le fait qu’un amoureux aille à son aimé est une chose très importante.
parce qu’il y a un terrible chagrin dans le cœur provenant de la peur.
Ô mon Grand dieu
Je traverse le désert à pied.
Toutes les montagnes et les plaines que je rencontre me guident vers toi.
Ô mon Dieu donne de la vie à la vie.
Ô mon Dieu donne de la vie à la vie.
Bienvenue.
Maitre, où suis-je ?
A la ville Harran.
Nous en avons assez de la sècheresse.
Si cela continue
nous allons périr.
Merci à Dieu, c’est mieux que rien.
As Salamu Alaikum, Alaikum As Salamu.
Je suis un voyageur pauvre. Est-ce que je peux me reposer ici ?
Bien sûr.
Je suis très fatigué.
Tu as l’air de venir de loin.
Oui.
En venant, j’ai vu des ruisseaux et des puits secs.
Je n’ai pas bu de l’eau depuis ce matin.
Il y a la sècheresse à Harran ces dernier temps.
Il n’y a pas beaucoup d’eau mais nous en offrons toujours aux hôtes.
Tiens. Merci beaucoup.
Tu es derviche, n’est-ce pas ? Comment tu t’appelles ?
Aslan. Tu es turkmène ?
Oui. Où vas-tu ?
Je viens de Konya et je vais à Alep.
Je ne vais pas rester longtemps ici.
Est-ce qu’il y a un endroit où je peux passer la nuit ?
Oui, tu peux rester dans notre maison de derviche.
Allons-y alors. Le soleil va bientôt coucher.
Allez Bismillah
Ah, tu as fait tomber quelque chose.
C’est un poignard. Euh, c’est … c’est mon poignard.
Pourquoi tu le porte ? Euh…
Parce que, vous savez il y a des dangers en route. Et comme je voyage seul.
C’est pour ça. Tu as raison.
Et surtout quand on entend que les croisés,
ces pillards rodent par ici.
Tu l’as entendu aussi ?
Oui mais je ne les ai jamais rencontrés.
Qu’est-ce qu’il est sot.
Mon sultan, malheureusement nous ne pouvons pas traiter votre maladie ici.
Nous vous demandons pardon.
Ce n’est pas la peine de s’excuser médecin.
Ne vous donnez pas de peine. Ô Selahaddin, je suis désolé pour
votre maladie. Ô Emir Nurettin
Je vous aime comme mon père.
S’il vous plait, ne soyez pas triste pour moi.
Vous savez que les maladies sont des expiations pour nos péchés.
Je sais mon sultan, je sais.
Mais je crains que vous ne pouviez faire
la guerre à cause de votre maladie.
J’ai vieilli.
Je ne peux plus monter à cheval et me battre.
Ô Emir ma maladie n’est pas si grave.
Elle ne m’empêchera ni de monter à cheval ni de me battre.
Ne vous inquiétez pas.
Je vais continuer à me battre contre les croisés jusqu’à mon dernier souffle.
Que le Grand Allah vous aide.
Médecin, qu’est-ce que vous nous conseiller de faire.
Mon sultan, les meilleurs médecins du pays
se trouve à la maison de derviche de Harran.
Ils guérissent même les maladies d’œil
en les opérant.
Cemalettin, faites les préparations.
Nous allons à Harran.
A vos ordres mon sultans.
Je suis très heureux pour vous.
Quand vous arriverez à Harran, visitez d’abord Hayat Bİn Kays
Portez-lui mes bonjours et mes respects.
Qu’il te bénisse.
Ça fais presque un an que je ne le vois pas.
Je vais pouvoir lui baiser la main grâce à cette occasion.
Inchallah, je vais venir à Harran à la première occasion.
Dites-le aussi à Hayat Bin Kays.
Que l’on annonce notre voyage à Harran à Emir Muzafferuddin Gökberi
par la poste au pigeon.
A vos ordres mon sultan.
Le Grand Dieu qui a créé les univers et les créatures qui y vivent
a le pouvoir de faire tout ce qu’il veut.
Il prolonge une seconde en mille ans.
Et si il veut il rendra très courte.
une distance de dix mille lieues
C’est le propriétaire de tout.
C’est le commandant.
Si le diable, l’ennemi de Dieu peut traverser le monde en très peu de temps,
il ne faut pas être surpris
qu’un ami d’Allah puisse le faire aussi.
Ce qui est important c’est d’obéir Allah
et de suivre notre prophète Muhammed
Si vous voyez quelqu’un qui vole
et qui fait quelque chose qui contredit l’islam.
le fait qu’il vole n’a aucune importance.
Mustafa, est-ce que votre petit fils est en bonne santé ?
Oui, merci à Dieu. Et la petite, elle va bien?
Oui, merci. Il n’y a aucun problème, n’est-ce pas ?
Non, maitre.
Le bon musulman est celui qui protège sa femme et sa famille de tous les malheurs.
C’est ainsi que vous protègerez vous et
votre famille des flammes de l’enfer.
C’est un de nos premiers devoirs.
Mustafa, tu n’as pas besoin de quelqu’un qui t’aidera ?
Ce n’est pas correcte que ta femme t’aide aux champs.
Oui maitre.
Zekeriya. Oui maitre.
Mon fils, désormais tu vas aider Mustafa.
Facilite son travail.
Bien sûr maitre.
Merci, maître. Vous m’avez rendu très heureux.
Notre devoir c’est de facilité le travail des musulmans
Et de soulager leur ennuis.
Notre prophète le faisait très bien.
Nous devons toujours essayer
de ressembler à notre prophète.
Mustafa, mon fils, celui qui est assis à côté de toi est ton ami ?
Je ne vois pas son visage à la claire de lune.
C’est un derviche turkmène. Il s’appelle Aslan. Il va à Alep.
Il cherchait un endroit pour passer la nuit.
Je l’ai amené ici.
Derviche, Pourquoi vas-tu à Alep ?
Je suis chargé d’une mission.
Mon maitre m’a donné une mission.
Bon. Les amis vous montreront un endroit pour dormir cette nuit.
Inchallah, vous sera à l’aise.
Maitre, si vous me permettez.
Oui mon fils, allez va chez toi.
Ne t’inquiète pas pour notre hôte.
Demain Zekeriya va venir t’aider. Bonne nuit.
Bonne nuit. As Salamu Alaikum. Alaikum As Salamu.
Zekeriya, les hôtes sont très importants pour nous.
Faites tout pour qu’il soit à l’aise.
Servez-le bien. Oui, maître.
Salim, emmenez demain notre frère Muzaffer à Emir Gökberi.
Annoncez-lui que nous voulons qu’il soit chargé d’une mission convenable.
Que Dieu soit satisfait de vous maitre.
Je vais dans ma chambre. Bonne nuit.
Mon Grand Dieu, nous somme impuissants et pécheurs.
Je me réfugie à ton pardon et ta charité éternels.
Pardonne-nous pour l’amour de notre prophète Muhammed.
Aide Selahaddin Eyyubi qui essaie de protéger l’islam contre les croisés
et donne de la force à ses soldats.
Fais qu’ils triomphent.
Protège les guerriers qui travaillent pour que
l’islam domine le monde.
Mon Dieu, fais triompher
l’armée de Selahaddin.
Le derviche est à côté de notre maitre. Il n’est pas encore parti.
Peut-être qu’il a aimé cette ville. Peut-être.
Bienvenue les harraniens. Bienvenue.
Ô Hayat Bin Kays, Ô l’ami d’Allah
Vous êtes au courant du souci que nous avons depuis des semaines.
Le manqué d’eau nous a épuisé.
Nos ruisseaux et nos puits ont séché.
S’il vous plait, priez pour que cette catastrophe prenne fin.
Nos bouches ont séchés, nous somme épuisés.
Nous sommes misérables.
On a fait pénitence plusieurs fois
en pensant qu’on avait beaucoup péché.
On a fait des sacrifices pour la satisfaction d’Allah.
On a donné de l’aumône. Mais il n’a quand même pas plu.
Mes frères, si les hommes ne reçoivent pas la grâce d’Allah,
c’est parce qu’ils Lui tournent le dos.
Bien sûr que ceux qui Lui tournent le dos n’auront rien.
Un pot à la bouche fermée ne peut se remplir de pluie d’avril.
D’abord vous devez faire pénitence avec sincérité
pour tous vos péchés et vos fautes.
Mon Dieu pardonne nous, Mon Dieu pardonne nous, pardonne-nous.
Puisque vous avez tous fait pénitence avec sincérité
prions tous ensemble pour qu’il pleuve.
Inchallah, le Grand Allah acceptera nos prières.
Inchallah
Les hadiths dissent que la prière est un culte.
Même si elle n’est pas acceptée c’est une œuvre pieuse.
Mes frères, Notre prophète dit qu’Allah évite
de refuser les prières de ses serviteurs
qui lèvent les mains pour prier pour Lui.
C’est pour cela que nous allons faire notre devoir.
J’espère qu’Allah ne refusera
pas nos prières.
Maintenant nous allons aller au désert pour la prière
de pluie comme notre prophète.
Mais je vous le rappelle, les femmes ne doivent pas
se tenir à côté des hommes.
Nos voisins qui ne sont pas musulmans
ne doivent pas faire partie de la foule
Derviche, toi, retourne à la maison.
Moi, moi
D’accord
Mon Dieu, tu es le seul à être grand.
Tu es si grand que les grands et les petits
te prient quand ils ont des soucis.
Seul ceux qui te prient trouveront le bonheur.
Tu es le seul qui libère tout le monde de ses soucis.
Aide-nous dans ce monde et dans l’autre.
Amen. Tue s le seul à aider les indigents.
Envoie-nous tout ce qui est profitable
dans ce monde et dans l’autre.
Ne nous laisse pas dans le besoin dans ce monde et dans l’autre. Amen
Mon Dieu, donne-nous une bonne pluie.
Ne nous permet pas de faire partie de ceux qui perdent l’espoir de toi.
Mon Dieu, libère notre ville et les autres
de la faim et de la pauvresse.
Mon Dieu, fais pousser nos moissons. Amen.
sauve-nous de la pauvresse et de la faim.
Eloigne-nous de toutes les catastrophes. Tu es le seul qui puisse le faire.
Mon Dieu nous te prions.
Car tu es miséricordieux.
Donne-nous une pluie abondante.
Mon Dieu donne-nous de la pluie. Amen.
Maitre, c’est Emir Muzafferuddin Gökberi qui m’a envoyé.
Il désire quelque chose ?
Non. Il vous a envoyé ses bonjours et ses respects.
Et il a voulu que je vous annonce que le sultan
Selahaddin Eyyubi vient à Harran.
Le sultan va vous rendre visite pour recevoir
votre prière et votre aide.
Le sultan sera le bienvenue.
Que le Grand Allah facilite leur voyage.
As Salamu Alaikum. Alaikum As Salamu.
Maitre, la construction continue avec vitesse.
Inchallah on va pouvoir prier dans notre nouvelle mosquée avec l’hiver.
Inchallah
Il faut lever des bons élèves ou des bons enfants pour que nous puissions
faire des œuvres pieuses après notre mort.
Ou bien il faut faire construire des mosquées,
des médersas ou des maisons à soupe.
Oui, derviche.
Est-ce que je peux rester un peu plus ici et avoir un petit travail.
Avec Zekeriya tu aideras Mustafa et
tu gagneras ta subsistance.
Merci beaucoup. Que Dieu soit satisfait de vous.
Que le Grand Dieu soit satisfait.
de nous tous, derviche
Allez, va trouver Zekeriya.
As Salamu Alaikum. Alaikum As Salamu mon frère.
Tu as aimé notre ville?
Oui maitre.
Je voulais vous demander quelque chose. Oui mon enfant.
Comment est-ce qu’on est venu si rapidement
d’une île de la mer indienne jusqu’ici ?
Cela m’a beaucoup étonné.
Il n’y a rien d’étrange.
Si le Grand Allah, le créateur de ce monde et de toutes créatures le veut,
il raccourcira les grandes distances.
Nous n’y sommes pour rien. Nous ne sommes que des serviteurs indigents et pécheurs.
Notre devoir est de prière et de souhaiter.
Si le Grand Dieu le veut, il acceptera nos prières.
Ce que tu as été témoin c’est
la grâce que le Dieu nous a faite.
As-tu rencontré une autre personne avant moi ?
Maitre, j’ai rencontré cheik Abdulkadir Geylani à Bagdad.
Mais je n’ai pas eu l’occasion d’assister à ses cours.
J’ai vécu longtemps près de
hazarat Abdulkadir Geylani.
j’ai beaucoup profité de sa sagesse.
Il avait un si grand esprit
qui couvrait le grand ciel avec sa lumière.
Tous les saints profitaient de sa lumière.
Hazarat Abdulkadir Geylani a rendu
son âme avec joie.
On a beaucoup travaillé. J’ai soif. Peux-tu me donner cette gourde ?
Merci.
La soif est horrible.
Merci à Dieu.
Grâce à la prière de hazarat Harrani,
il a plu. On a de l’eau à boire. La terre est rassasiée.
C’était incroyable, la catastrophe
qu’on a vécu depuis des semaines.
La pluie a commencé avant votre retour à la maison de derviche.
C’est surprenant.
C’est un home sacré.
Pourquoi est-ce qu’il s’est installé ici ?
Parce qu’il est née ici.
Et aussi parce qu’il a été chargé ici quand
le sultan Selahaddin
a pris Urfa et Harran.
Il soulage les cœurs souffrants à Harran depuis des années.
Quand est-ce que Selahaddin Eyyubi va venir ? Vous le savez ?
Je crois qu’il viendra dans quelque jour.
Notre sultan est très généreux.
Il viendra avec plein de cadeaux.
Mais notre maître est plus généreux que lui.
Il donne les cadeaux qu’il reçoit aux harraniens.
Et il prie pour eux aussi.
Formidable.
Mustafa a bien fait de s’installé ici
après être devenu musulman.
Sinon les chrétiens ne l’auront pas laissé tranquille.
Ça va être un beau jardin.
As Salamu Alaikum, Alaikum As Salamu.
Le soleil va Presque coucher.
le travail, ça suffit. On arrêtera tout à l’heure.
Je pars, je dois aller à la maison.
Meryem, entre à la maison tout de suite.
Qu’est-ce que tu as ? Pourquoi tu es si agressif ?
Tu parles encore? Entre!
Tu ne vois pas que je mets les linges à sécher.
Ce n’est pas le moment. Regarde autour de toi. Il y a plein de monde
et toi, tu t’habilles comme si tu étais à la maison.
Tu es fou où quoi, laisse mon bras. Entre !
Ça suffit. J’en ai assez de toi.
Pourquoi?
Je te l’ai dit mille fois.
Je ne te dis pas de te couvrir complètement avant de sortir dehors ?
Tu n’as pas le droit de te mêler de mes affaires.
Je m’habillerai comme je veux.
Regarde comment les autres femmes musulmanes se couvrent.
Pourquoi tu ne t’habilles pas eux ?
Tu es content, tu as réveillé le bébé.
Je travaille depuis le matin.
Je m’occupe de tout et toi tu me parle de n’importe quoi.
Mais je ne dis pas que tu ne travailles pas
Pour l’amour de Dieu, fais un peu attention à tes vêtements.
On dirait que je me balade nue.
Quoi que je fasse je ne peux pas te satisfaire. Ma peine ne finira jamais.
S’il te plait, ma femme, écoute-moi.
Je te le dis pour ton bonheur éternel dans ce monde et dans l’autre.
Si tu fais ce que je te dis tu auras beaucoup d’importance à mon égard.
Allez promets-moi. Si tu le promets je ne te désolerai plus jamais.
Mon bébé.
Ça ne t’arrange pas, n’est-ce pas ?
C’est si difficile pour toi de te couvrir ?
Tu dois être comme
toutes les femmes musulmanes.
Sinon n’attends pas de sourire de ma part.
Aujourd’hui ça suffit.
D’accord. On va quitter toutes les habitudes chrétiennes.
Ce n’est pas d’accord. Ce n’est pas d’accord.
J’en ai assez de toi.
Attends, attends. Où vas-tu ?
Tu verras.
Je vais me plaindre de toi à Hayat Bin Kays.
Tu parles derrière lui mais
tu vas te plaindre à lui, c’est ça ?
Oui, j’y vais.
Maitre, il fait presque soir. Vous avez envoyé tôt les ouvriers.
Arrêtez aussi de travailler.
D’accord maître, ça suffit pour aujourd’hui.
Maitre, une femme vient par ici.
J’espère qu’il n’y a pas de problème.
Vous savez où est le cheik ?
Pourquoi tu pleures ma fille ?
Hayat, c’est moi.
Maitre, je suis la femme de Mustafa.
Je vous en prie, dites quelque chose à Mustafa.
Il me tape, il m’opprime.
Pourquoi tu ne regardes pas mon visage ?
Vous n’allez pas écouter aussi ?
Qu’est-ce que je vais faire ? Personne ne m’écoute.
Ma fille, tu es très triste.
Rentre chez toi maintenant. Je parlerai avec Mustafa.
Soit patiente. Ne t’inquiète pas. Allez, rentre chez toi.
Mustafa doit être inquiet pour toi.
Je suis dans un pays étranger ? De qui vais-je demander de l’aide ?
Allez, mon bébé, allons à la maison.
Ma fille, va à côté de ton mari. Ne t’inquiète pas.
Selahaddin Eyyubi n’est toujours pas arrivé ?
Je crois qu’il sera là dans quelques jours.
Bon.
Pourquoi tu te soucis tant de cela ?
Parce que c’est un honneur de voir une personne si importante.
Tu as raison.
Soucions nous pour notre fin.
Nous devons nous inquiéter pour notre fin.
Mustafa n’a pas apparu depuis ce matin.
Il est parti quelque part ? Il est allé les bétails.
Je crois qu’il retournera avant le soir.
C’est un home de bien. Oui.
J’ai soif. Reposons-nous un peu.
Cette femme
Ce n’est pas la femme de Mustafa ?
C’est une très belle femme.
Zekeriya, Zekeriya qu’est-ce qu’il y a? Mon œil, mon œil !
Mais comment ? Il n’y a personne.
Une gifle pour un regard et un autre pour un deuxième.
C’est la voix de Hayat Bin Kays. Je suis fichu. Je suis fini.
Attends, attends. Fais voir ton œil. Mon Dieu, pardonne moi.
Attends, attends. Non, je ne veux pas. Attends je vais voir ton œil.
Je le regrette beaucoup. Je dois partir.
Je ne peux plus regarder les yeux de mon maitre. Je dois partir.
Je n’ai pas mal vu, n’est-ce pas ?
Reviens à toi. Tu ne vas pas croire à des choses pareilles.
C’est vrai. Mais
Oui mais c’est toi qui t’es fait attrapé.
C’était quoi ?
Mon Dieu, pardonne-moi.
Je dois tuer Selahaddin dès qu’il sera là.
Je n’aurais plus jamais une occasion pareille.
Alors que je la poursuivais, ma proie vient à mes pieds.
Mais j’ai un mauvais sentiment.
Si je réussi, comment vais-je me sauver de là ?
En plus Hayat Bin Kays est dangereux.
Et si il comprenait mon attention ?
Non, non, il ne comprendra rien.
Ce n’est pas le temps de penser à lui.
Mais je n’arrive pas à oublier la gifle que Zekeriya a reçu.
Et si il m’arrivait quelque chose pareille.
Ah Leon, Leon à quoi tu penses ?
Tu as commencé à craindre un vieil homme ?
Quitte ses pensées stupides.
Même mon poignard empoisonné s’impatiente.
Le patriarche m’a honoré en
me donnant son poignard.
Je dois mériter cela.
Il doit avoir tué plusieurs personnes ce poignard.
Et les pièces d’or que je vais avoir.
Qu’est-ce que tu murmures tout seul, derviche ?
Tu as un problème?
Maitre, je ne vous ai pas remarqué.
Tu étais dans un rêve si profond que tu n’aurais même pas entendu la foudre.
Je me sens pas très bien aujourd’hui.
Tu n’es pas allé travailler ?
Je crois que Zekeriya est tombé malade.
Sans lui je ne suis pas parti.
Donc il est tombé malade.
Maitre. Oui, mon enfant.
Je cherchai Zekeriya. Il n’est pas venu travailler aujourd’hui.
Seulement lui? Quand Zekeriya n’est allé au travail, le derviche
s’est inquiété et a attendu ici.
Mai ne vous inquiétez pas. Il sera là tout à l’heure.
Zekeriya
Qu’est-ce que tu as ? Qu’est-ce que tu as à l’œil ?
Il est tout rouge. Attendez.
Calme-toi.
Maitre, je vous en prie. Pardonnez-moi.
Mon enfant, le pardon est propre à Allah.
Je prie depuis hier pour demander pardon.
Je n’ai plus de larme aux yeux à force de pleurer.
Regarde-moi mo fils. Ne sois pas désespéré de la grandeur de tes péchés.
N’oubliez pas que vous êtes dans un examen.
J’ai très honte, je ne peux pas regarder dans vos yeux.
Je vais prier pour toi pour que le Dieu te pardonne.
Inchallah notre Grand Dieu acceptera ton pardon.
Réfugie-toi à la maison de derviche
Ceux qui ne sont pas pardonnés ne retourneront pas les mains vides.
Je ne mérite pas d’être chez vous.
Tais-toi et écoute-moi attentivement.
Les signes d’un musulman fidèle sont cela :
Il ne doit pas cesser de penser au Dieu
même pour une seconde.
Et il doit continuer à obéir à ses ordres.
Il ne doit pas donner de la place dans son cœur aux plaisirs du monde.
Il doit toujours avoir l’amour de Dieu dans son cœur.
Tu as bien compris? Oui, maitre.
Allez, maintenant vas à la maison.
Je vous en prie.
Mustafa, mon enfant, rentre chez toi.
Je vais vous rendre visite ce soir.
Ce sera un grand plaisir pour nous.
Je vous en prie.
Mon sultan les soldats se reposent.
Reposez-vous un peu aussi.
J’aurais voulu aller à Harran sans faire de pause
si je n’étais pas malade.
Vous vous pressez beaucoup.
Cemalettin, je me presse parce que j’ai hâte de voir
hazarat Harrani et
recevoir sa prière.
Si les hommes sacrés comme lui n’existaient pas
nous auront eu beaucoup de difficultés
pendant la guerre contre les croisés.
Tout le monde avait vu qu’il était venu nous aider
pendant la conquête de la forteresse Askalan.
Cemalettin, pas seulement pendant la conquête d’Askalan
aussi pendant celle d’Urfa, de Suruc, de Harran.
On voyait soudain hazarat Harrani se battre avec l’ennemi avec son épée.
Et des centaines de soldats
aux turbans verts avec lui.
Que le Dieu ne nous prive pas de la prière
de ces hommes sacrés. Amen.
Ce sont des érudits de la religion qui n’ont pas de tendance
aux plaisirs du monde et au prestige.
Ce sont aussi les soldats de l’armée de prière.
Sans l’armée de prière l’armé d’épée
sera incomplète, Cemalettin.
Mustafa, mon fils, raconte-moi. Quel est votre problème ?
Comme vous voulez maitre.
Ta femme va pouvoir nous entendre aussi ?
Oui, elle est juste à côté.
Alors, écoutez-moi bien.
Les maris et femmes raisonnables ne se blessent pas.
Donner de la peine et blesser son conjoint est le signe de l’idiotie.
Le conjoint d’un personne cruelle et rageuse aura toujours
de la peine et sera finalement névrosé.
Je le suis déjà.
Quand on est névrosé, on aura plusieurs autres maladies.
Celui qui a un conjoint malade périra.
Il ne sera jamais heureux.
Il sera privé du service et de l’aide de son conjoint.
Il passera sa vie à écouter ses problèmes.
Vous avez raison. Pense que le mal que tu fais
à ton conjoint te retournera.
Essayez d’être souriant envers l’autre.
Si tu peux le faire, tu vivras dans le calme
et tu gagneras la satisfaction de Dieu.
Si elle a des fautes, il faut les résoudre
avec bienveillance.
Le temps est le meilleur remède.
Mon fils, j’ai plus que quatre-vingt ans.
J’ai des grands enfants.
Mais malgré cela, nous avons aussi des problèmes a la maison.
Il faut être calme dans ces cas.
Tu as compris? Oui, maître.
Si tu es bienveillant, ton conjoint le sera aussi envers toi.
Ne laisse pas ta colère te vaincre. La colère vient du diable.
Tu dois prier pour ta femme et tes enfants.
Notre prophète dit que la prière est
l’arme du croyant. Prions tous.
Inchallah vous résoudrez vos problèmes.
Inchallah, inchallah
D’accord, mon fils. D’accord maître.
Que Dieu soit satisfait de toi. De nous tous. Amen.
Et n’oubliez pas, celui qui ne prie pas n’obtiendra pas ce qu’il veut.
Celui qui ne veut pas faire la prière quand il est temps de prier
ne pourra pas dire les mots sacrés en mourant.
Maintenant je dois partir.
Mustafa, pardonne-moi
je te promets d’être un conjoint
comme hazarat Harrani l’a décrit.
Crois-moi.
Meryem, ne t’inquiète pas. Je t’ai pardonné.
Pardonne-moi aussi.
Je ne vais plus jamais me disputer avec toi.
Moi non plus. Je ne vais plus jamais te donner de la peine.
Moi aussi.
Que Dieu soit satisfait de toi.
J’espère que tu seras une bonne femme musulmanes.
As Salamu Alaikum maitre. Alaikum As Salamu mon sultan. Vous êtes le bienvenue.
Je vous en prie. Non, non.
Maitre, nous sommes venus pour vous prier pour nous.
Que le Grand Dieu vous donne de la force et de la fermeté.
Venez mon sultan.
Nous venons tous au monde pour mourir un jour.
Pour passer de la mortalité à l’éternité.
Pour distinguer la raison et l’erreur.
Pour voir la matière et le sens.
Zekeriya. Oui. Mustafa. Oui maitre
Préparez un repas pour nos visiteurs. Bien sûr maitre.
Ô le sultan des cœurs.
Quand est-ce que nous pourrons vaincre nos ennemis
grâce à vos prières et à votre bénédiction.
Que le Grand Allah vous donne une longue vie.
Maitre vous avez l’air d’avoir de la peine.
Qu’est-ce qui vous trouble ?
Je vous en prie. Mon sultan s’est donné de la peine pour venir jusqu’ici.
Que le Grand Allah réalise tous vos vœux.
Amen.
Chacun va faire tout ce qu’il peut en combat pour l’islam.
Sinon Allah n’estimera pas
ses prières ses jeûnes.
Cette religion nous est venu grâce aux dévouements
que nos ancêtre ont fait en donnant leur vie et leur bien.
S’ils n’avaient pas fait la guerre, aujourd’hui nous n’étions pas musulmans.
Pour que nos précédents ne vont pas à l’enfer, vous allez vous battre avec
vos épées et nous, nous allons nous battre avec nos prières.
Maitre, je veux participer à la guerre pour la satisfaction de Dieu.
Je désire être martyr.
Priez pour ça.
Tout le monde voudrait être martyr, mon fils.
Inchallah nous auront l’honneur de servir l’islam jusqu’à notre dernier souffle.
Inchallah. Maitre, je veux tellement être martyr
avec une lance au cœur et
du sang dans la bouche.
Nous allons tous mourir un jour. Ce qui important c’est d’avoir une belle fin.
Si le jour ne notre mort n’est pas arrivé
personne ne peut nous tuer
Mon sultan priez pour moi aussi.
Priez pour qu’Allah permet d’être martyr a ce vieillard
que vous avez rendu visite.
Et aussi pour nos frères
et pour les derviches.
Notre prophète dit que l’amour pour le monde est la base de tous les malheurs.
Certains veulent être riches, avoir un statu
et être montrer par le doigt.
Ceux-là risquent même leur vie pour cela.
Il parle comme s’il avait compris.
Tout est clair. Réfléchis bien.
Ces gens supportent beaucoup de souffrances
pour le bonheur éternel des autres.
Voilà, c’est Selahaddin Eyyubi, celui qui commande nos armées de
cent mille soldats, le courageux, le brave.
Regarde et prends ta leçon.
Et toi, tu veux tuer des hommes exceptionnels.
En plus pour quelque bien sans valeur
Et ce n’est pas sûr que tu puisses te sauver.
Et s’ils me tuaient ?
Leon revient à tes esprits et devient musulman.
J’ai vu un groupe de croisés et j’ai eu pitié.
Ils vont tous bruler dans l’enfer jusqu’à l’éternité.
Comment est-ce qu’ils vont le supporter ? Ça m’a fait mal au cœur.
Ils ne savent pas. J’ai eu mal au cœur. Nous devons les aidez
pour qu’ils n’aillent pas en enfer.
Nous devons les aider même s’ils se fâchent contre nous, même s’ils nous tuent.
Voilà, Selahaddin Eyyubi, voilà les guerriers.
Ils combattent pour un seul but
pour sauver les gens de l’enfer
pour qu’ils ne soient pas privé du bonheur éternel.
calme-toi. Apportez un peu d’eau.
On ne sait jamais où et comment on sera sauvé.
Allez dis. Bismillahirrahmanirrahim
Je veux avouer quelque chose.
Calme-toi.
J’étais
chrétien.
J’ai compris mon erreur.
Et quand je vous ai connu, je n’ai eu plus aucune doute.
Ma fin est arrivée.
Parce que le poignard était empoisonné.
Maintenant, je me sens très chanceux
même dans cet état.
J’ai eu l’occasion de connaitre des gens
de bien comme vous. Soyez témoin.
Je suis musulman.
Pardonnez-moi.
Celui qui se trouve entre les hommes de bien sera libéré.
pour leur faveur. Il était venu pour autre chose.
Il a vu beaucoup de chose et il est mort avec une belle fin.
Mustafa, Zekeriya, allongez le derviche comme ça.
Couvrez-le.
Mon Dieu, tu es miséricordieux.
Permets nous aussi de mourir avec croyance.
L’islam efface toutes les péchés faites avant être musulman.
On devient comme un nouveau-né.
Allah estime la croyance.
Ce qui est beau c’est la croyance.
Donc celui qui a de la croyance est beau et précieux.
Aujourd’hui je suis heureux et très malheureux en même temps.
Parce qu’on a vu tous ensemble
une personne être honoré par la croyance.
Mais je suis triste de le quitter si vite.
On y peut rien, on est des hommes. En plus des hommes indigents
et misérables. Mes frères, la vie
est pleine d’évènements exemplaires. Prenons notre leçon.
N’oublions pas, ce qui est important c’est de mourir croyant.
Maitre. Oui.
Il me semble que la direction de la Mecque de la mosquée est erronée.
Mais c’est impossible maitre. Elle est correcte.
Contrôlons le une fois de plus.
Ne vous inquiétez pas. Ce n’est pas la peine. Elle est correcte.
Et si vous le contrôliez encore une fois. Je viens de le dire, ce n’est pas la peine.
Regarde où est la direction de la Mecque.