Tip:
Highlight text to annotate it
X
Précédemment...
Toute la ville est remplie d'acheteurs.
Alors, pourquoi on en profite pas ?
C'est pas notre territoire.
Ils s'interposeront pas.
Votre tumeur s'est résorbée de 80 %.
- C'est quoi ?
- Je suis en guérison.
Et tu sais, l'herbe,
ça dépasse les limites.
Qu'est-ce que tu penses faire ?
Vendre ce qu'on a.
Ensuite, je suppose...
que j'arrête.
Rien n'a vraiment changé.
On vend quand on veut, où on veut.
La ville est à nous.
On va être les rois.
Quoi de neuf ?
Besoin de quoi ?
Vous achetez
ou vous vous arrêtez pour baver ?
Petits connards.
Laissez votre message
au 505-1275223.
Parlez après le bip.
Pour laisser votre numéro...
Allez, grouille ! Skinny,
je suis entre la 2e rue et Hazeltine,
je me fais espionner.
J'ai un mauvais pressentiment.
Faut venir m'aider.
Ramène ton cul maintenant.
- C'est quoi, dans ton oreille ?
- J'ai dit quoi ? Vire de là !
T'attends quoi ? Vire !
Traduction : Tyno, Kevin
Synchro : Tyno, Michvanilly
www.forom.com
www.sub-way.fr
Votre traitement
a vraiment été efficace,
et maintenant c'est le moment
d'en finir pour de bon.
Absolument.
Vous le savez,
j'ai d'abord pensé que votre cancer
était impossible à opérer.
Ce n'est peut-être plus le cas.
Désormais, on pense qu'une lobectomie
est une solution viable.
Une très bonne solution, même.
Le Dr Bravenec fait partie
des rares chirurgiens du pays
à réaliser des lobectomies
après des radiations concentrées.
Il a eu de bons résultats.
Assez bons.
Ça a l'air...
agressif.
Extrêmement.
Comprenez que
si vous ne vous faites pas opérer,
le cancer se propagera.
C'est certain.
Votre traitement actuel
vous a fait gagner du temps.
Peut-être beaucoup,
certainement un peu,
mais c'est tout.
À mon avis,
si vous êtes prêt
à prendre quelques risques,
cette opération offre
la meilleure chance.
Ça coûterait combien ?
Mon assurance ne me couvre pas.
Je dirais entre 170 000
et 200 000 dollars, tout compris.
Je veux bien réduire le prix
de mon intervention,
mais ce n'est
qu'une partie du total.
C'est évidemment
une décision importante.
Vous aurez besoin
d'un peu de temps pour en parler.
J'accepte.
Tu ne crois pas qu'on devrait
en discuter, d'abord ?
Je pense qu'il faut
que je sois opéré.
À vrai dire, selon moi,
c'est le meilleur choix.
Je préconise de laisser la pneumonite
guérir encore quelques semaines,
et ensuite on la retirera.
C'est embêtant.
- Vous devez accoucher quand ?
- Le 21.
Dans environ deux semaines ?
Je prévois l'opération
dans quatre semaines.
Comme ça, Walter sera là
pour la naissance de votre fille.
Mais je n'attendrais pas
plus longtemps.
14 messages...
Bon sang.
C'est moi.
T'étais où, merde ?
J'ai appelé bien 20 fois.
Je travaillais.
Qu'est-ce qu'il y a ?
Combo est mort.
Flingué.
C'est lequel ?
J'ai rêvé, t'as pas dit ça.
- Jesse, écoute...
- Ça m'étonne pas de toi.
Qu'est-ce qui se dit, dans la rue ?
Personne ne balance de noms.
Combo m'a appelé juste avant.
Deux types le guettaient,
ils voulaient qu'il se barre de là.
C'est tout ce que je sais.
Pourquoi il fallait
de nouveaux territoires ? Vraiment,
tu t'attendais à quoi ?
J'en sais rien.
T'en sais rien ?
T'as rien de mieux ?
Je soutiendrai la famille de Combo.
Pense à bousiller
et à jeter ton portable.
Je vais nous sortir de là.
Je comprends ce que tu dis et tout,
mais avec Combo qui est mort
et Badger qui se cache en Californie...
Je suis en mise à l'épreuve.
Ça sera direct
la prison de Los Lunas.
On est sur le point
de se faire un gros paquet de fric.
Tu vas quitter le navire
maintenant ?
On est pas assez respectés
pour gagner ce petit jeu auquel on joue.
Quand tout le monde pensait
que t'avais tué ***, ça allait,
mais toute cette histoire de tête,
de distributeur ?
Cette salope de camée a avoué.
Toute la ville sait
que c'était pas toi.
Tout le monde le sait ?
- Pourquoi t'as rien dit ?
- J'en sais rien.
On t'aime bien et tout.
Je te dis, reste tranquille.
Ça va aller.
On s'en sortira.
Désolé, Jesse.
J'arrête.
On a essuyé un revers.
Désolé, mais c'est le terme.
Tu veux que je dise que c'est quoi ?
- Ta faute ? T'en dis quoi ?
- Ne rejette pas ça sur moi.
- Tu t'occupes de la distribution.
- Tu voulais agrandir notre territoire.
- Tout en restant prudents.
- Eh, les gars !
J'ai l'air de qui, Jerry Springer ?
Je suis pas conseiller conjugal.
Vous êtes des pros. Montrez-le.
Bon, ce revers. Racontez.
Un de nos dealers a été assassiné.
C'était une dispute de territoire,
et on a perdu, apparemment.
Et là,
tout le monde nous a abandonnés.
On n'a aucun moyen de distribution.
Cette affaire peut-elle
mener à vous ?
Je parle de la police.
Voilà le bon côté.
Et vous ?
Elle en est où, votre santé ?
Ça va mieux.
Tu permets ?
Ça va mieux ?
Ça s'annonce un peu plus optimiste.
J'aurai plus de temps que prévu.
Génial.
En ce qui concerne le mort,
ce sont les risques du métier.
Un dealer qui se fait tirer dessus,
je m'avance peut-être,
mais je pense que ça devait arriver.
Et la quantité disponible, alors ?
Vous avez combien en stock ?
19 et des poussières.
19 onces ? Grammes ?
Kilos.
Vous avez dit de battre le fer
pendant qu'il était chaud.
Les gars !
Pourquoi vous faites la gueule ?
Vous tenez une mine d'or.
Une mine d'or
qu'on ne peut pas vendre.
On a besoin
d'une vraie infrastructure.
On a besoin de petits dealers
qui sachent tout encaisser,
dans la rue.
On a besoin de muscles,
d'hommes de main.
On a besoin de se venger.
Bon sang.
Enfin, toute cette histoire,
c'est tellement...
C'est toujours un pas en avant,
puis deux pas en arrière.
On a besoin de votre aide.
Je vais être méchant,
mais c'est pour votre bien.
Prêts ? Allons-y.
Vous êtes nuls,
pour vendre des amphéts.
Un point, c'est tout.
Alors arrêtez d'essayer
de le faire vous-même.
Putain, ça m'étonne
que vous ayez tenu jusqu'ici.
Écoutez, on ne va pas s'associer
à un autre distributeur influent.
Non, merci. On a déjà donné.
Quoi ? Votre toxico tatoué ?
Vous avez besoin
d'un véritable homme d'affaires.
Quelqu'un qui traite votre produit
comme le simple bien
haut de gamme dont il s'agit.
Quelqu'un qui sort de la ville,
qui achète en gros.
Quelqu'un qui fait ça depuis 20 ans
sans s'être fait choper.
Vous connaissez ce quelqu'un ?
Disons que je connais un mec
qui connaît un mec...
qui connaît un autre mec.
Je vais passer quelques coups de fil,
histoire d'arranger une rencontre.
C'est quoi, son nom ?
Aucune idée.
Il fait vraiment profil bas.
Voilà à quel point il est prudent.
De ce que je sais de lui,
il vous ressemble un peu.
Il faut que tu partes.
Écoute, il y a...
des trucs que tu ignores sur moi.
Que t'es un dealer ?
M'en suis rendu compte.
Tu paies en liquide,
tu utilises un faux nom...
Un de mes gars,
un ami qui bossait pour moi...
a été assassiné.
C'était ma faute.
Je l'ai envoyé vendre là-bas.
Je vais fumer des amphéts,
et tu devrais partir, étant donné
que t'es dans ce programme.
Tu pourrais m'accompagner
à une réunion.
Pas de réunion.
On pourrait tout simplement
partir d'ici.
- Ça servira à rien.
- Si, ça servira.
Et j'ai pas besoin
que tu me dises le contraire.
Il faut...
Il faut vraiment que tu partes.
Monsieur ?
Bon appé***.
T'es en retard.
Ça rigole plus, maintenant.
Alors,
où est cette grosse pointure ?
J'en sais pas plus que toi.
T'as eu le nom du type ?
Laisse-moi résumer.
Il connaît nos noms,
sait à quoi on ressemble,
mais pas nous ?
Pourquoi tu ne manges pas un peu ?
Pour éviter qu'on soit chacun
devant notre Happy Meal, l'air débile ?
Messieurs, tout se passe bien ?
Oui, merci.
C'est le meilleur moyen
de se faire entuber.
Je te comprends pas.
Y a une semaine,
t'avais l'air de vouloir raccrocher.
Il nous reste presque 20 kilos
à vendre.
Et après ?
Après, tu vas sortir
un nouveau tour de ton sac ?
Genre : "J'ai des factures à payer.
Il m'en faut plus."
Qu'est-ce que tu veux
que je te dise ?
- Les choses ont changé.
- Oh, je sais.
Un de nos gars est mort.
Tu sais quoi ?
C'est des conneries.
Je me casse.
Elle se réveille d'une sieste.
Elle va bientôt vouloir sortir
et se dégourdir les jambes.
On surveillera votre liquide amniotique.
Votre niveau est sous la normale.
Quoi ? Très en dessous ?
Ce n'est rien, sauf si la croissance
ralentit, donc tout va bien.
Il faudra faire une échographie
la semaine prochaine pour surveiller.
Bon sang, ces embouteillages !
Je suis partie
40 minutes plus tôt, moi.
Désolé.
- J'ai raté quoi ?
- Pour afficher sur votre frigo.
Bon sang.
Regarde-la.
Regarde.
Bon sang,
on dirait qu'elle est déjà arrivée.
Je disais à Skyler
que tout avait l'air parfait.
Bon, on en parle depuis des mois.
Il est temps de décider.
- Vous savez de quoi je parle, non ?
- La césarienne ?
Si vous l'acceptez,
il faut décider d'un jour.
Mon dernier accouchement
a été très dur, donc...
Pour le bien du bébé, j'accepte.
Bien, vu votre niveau
de liquide amniotique.
C'est mieux de la sortir plus tôt.
Pourquoi ne pas la prévoir pour...
vendredi prochain ?
Ce n'est pas un vendredi 13 ?
On va bientôt fêter une naissance.
Le 16.
J'aime bien.
En parlant de fête,
je dois passer au bureau.
Je te dis à plus *** ?
La fermeture est dans une heure.
Tu es censée y aller mollo.
On fait une petite fête
pour l'anniversaire de Ted
et je dois passer prendre le gâteau.
Pourquoi toi ?
Parce que j'ai dit que je le ferais.
C'est le moins que je puisse faire.
J'ai envie de sortir.
Qu'on fasse un truc.
Sérieux.
Tu te souviens du musée
à Santa Fe dont tu m'as parlé ?
On n'a qu'à y aller.
D'accord.
Je peux pas renvoyer ce stock.
Il est déjà percé et coupé,
on a fait la moitié du boulot.
M. Beneke est demandé
pour l'atelier.
Bon.
Laisse-moi y réfléchir, d'accord ?
Je dois y aller.
Dean, je dois y aller.
Joyeux anniversaire !
Bon sang. C'est merveilleux.
Merci beaucoup.
Vite. Les bougies vont pas tenir
très longtemps.
Attends un peu.
Tu vas faire un vœu ?
T'es obligé d'en faire un.
Voyons voir.
L'économie se porte mal.
La Chine nous bat sur tous les fronts...
Je sais pas quoi dire.
Attendez.
Je veux l'entendre, d'abord.
Sûrement pas. Hors de question.
Tu dois exaucer le vœu
d'anniversaire de ton patron.
- Pas obligée. Tu vas voir.
- S'il te plaît !
Si c'est ça, ton vœu d'anniversaire,
je suis vraiment triste pour toi.
- Allez. Tu l'avais trop bien fait.
- Ça fait une éternité.
Je suis énorme, maintenant.
Et puis, je ne lui ressemble plus.
Non pas que c'était le cas avant.
Arrête, enfin.
Les bougies mettent de la cire
sur tout le gâteau.
- Vite.
- Oui, vas-y, Skyler.
C'est ridicule.
Joyeux anniversaire
Monsieur le Président
De Beneke Fabrications
C'était génial.
Elle est super, non ?
Allez, c'est parti.
- Il était pas là.
- Mais si, il était là.
C'est quoi, cette histoire ?
Après deux heures, toujours personne.
Je sais juste que mon contact dit
qu'il était là.
Vous êtes sûr que c'était
le bon restaurant ?
Oui, j'en suis certain.
- Il était où ?
- Qui sait ?
Il est peut-être resté
sur le parking,
à vous observer avec une longue-vue.
Il a pas aimé votre style.
Bref,
ça change rien,
puisque d'après mon contact, c'est mort.
Quoi ? Comment ça ?
C'est fini. Foutu.
La fin des haricots.
Attendez. Il a décidé ça
sans même m'avoir rencontré ?
Je vous ai dit qu'il était très prudent
pour choisir ses partenaires.
S'il a pas confiance, il se tire.
Comme une biche.
Rappelez-le.
Désolé. C'est impossible.
Mais non. Appelez-le, Saul.
Primo, je l'ai jamais appelé.
J'ai appelé un mec qui a appelé un mec
qui a appelé un mec.
Secundo, c'est fini.
Vous captez ? Avec ce mec-là,
y a pas de deuxième chance.
Bon,
je vais voir si je peux trouver
autre chose,
mais rêvez pas trop.
Personne d'autre s'occupera
d'un stock pareil.
Et merde.
Lucy, pensez à nettoyer
les salières et les poivrières.
Je peux vous aider ?
Un Coca light, s'il vous plaît.
Et cinq minutes de votre temps.
Que puis-je pour vous ?
Asseyez-vous.
S'il vous plaît.
J'aimerais savoir pourquoi
vous avez refusé de me voir, hier.
Excusez-moi. Je ne comprends pas.
J'étais ici, hier,
j'attendais quelqu'un.
Je pense que c'est vous
que j'attendais.
Vous devez me prendre
pour quelqu'un d'autre.
Je ne crois pas.
Monsieur,
si vous avez une réclamation,
je vous propose
de nous la soumettre par mail.
Je me ferais un plaisir
de vous indiquer notre site.
On m'a dit que l'homme
que je devais rencontrer
faisait très attention.
Qu'il était prudent.
Je crois qu'on se ressemble,
sur ce point.
Si vous êtes celui que je crois,
vous devriez m'accorder
une deuxième chance.
Je crois qu'on ne se ressemble
pas du tout, M. White.
Vous n'êtes vraiment pas prudent.
Votre associé était en retard,
et défoncé, en plus.
Oui, c'est vrai.
Il est souvent défoncé,
je me trompe ?
Vous manquez de discernement.
Je refuse de collaborer avec vous.
Vous connaissez mon produit ?
J'ai entendu dire
qu'il était excellent.
Il est parfait.
C'est le plus pur
chimiquement de tous les produits
sur le marché, où que ce soit.
Il n'y a pas que ça qui compte.
Vous pourriez faire payer
ce que je produis
deux fois plus cher que le prix actuel,
et vos clients accepteraient de payer.
Sans hésiter.
En ce qui concerne les partenaires
que je choisis de mon côté,
ça ne vous regarde pas.
Vous ne le verrez pas.
Vous n'aurez aucun lien avec lui.
Oubliez son existence.
Je dois vous demander.
Pourquoi ?
Pourquoi lui ?
Parce qu'il m'obéit.
Parce que je peux
lui faire confiance.
Quelle quantité
vous avez sous la main ?
19 kilos.
Prêts à être vendus n'importe quand.
Vous me recontacterez ?
J'ai vos numéros.
On ne peut pas faire confiance
à un toxicomane.
Enfin, ça s'accumule petit à petit,
mais juste là,
regarde Keller, par exemple.
Deux cents dollars par-ci,
quelques milliers par-là.
Petit à petit.
Mais si on met tout bout à bout,
et avec Keller,
ce qui est indiqué est inférieur de 10 %
à ce qu'on a vraiment reçu.
C'est pareil tous les trimestres
depuis deux ans.
Ça m'a inquiétée, donc j'ai vérifié
nos créances sur d'autres clients.
J'ai trouvé six autres exemples
de revenus enregistrés
à une valeur trop basse.
Et je commence à peine
à m'y intéresser.
On a signé des contrats d'expression
de besoins avec beaucoup d'entreprises.
Ils prévoient leurs besoins
pour le trimestre d'après.
La plupart du temps,
ils voient trop grand.
Donc je les laisse intégrer les surplus
à la commande d'après
car si je refuse,
ils iront voir ailleurs.
Il semblerait qu'on ait oublié
d'y retoucher
et de corriger les entrées d'argent.
Je sais que c'est mal d'un point de vue
comptable, mais comme tu le vois,
l'argent finit par arriver.
D'accord.
D'accord, mais...
J'ai récupéré les factures
et les bons de commande aux archives,
pour essayer de régler ça.
Et la plupart du temps, il n'y a pas
du tout de trace des revenus déclarés.
Dans certains cas,
j'ai trouvé des photocopies
où les dates sont changées.
D'accord.
Tu m'as eu.
Ça fait presque 1 million de dollars
de revenus pas déclarés.
- À quoi tu penses ?
- Je pense
à sauver une entreprise.
Je pense au boulot des employés,
à leurs hypothèques,
à leur retraite,
à leurs économies
pour mettre leurs gamins à la fac.
Sans parler des miens.
Tu dois quand même respecter la loi.
Non, c'est faux.
Ça se voit dans les comptes.
Les affaires vont mal.
J'ai la banque sur le dos,
le fisc me colle au cul.
Si je continue pas...
Tu pourrais aller en prison.
Mon père a monté cette entreprise
à partir de rien.
Ici, on veut réussir.
Les gens qui travaillent ici sont comme
une deuxième famille.
Je ne vais pas laisser la boîte couler
à cause d'une mauvaise passe.
Ne le signale pas.
Je t'en prie.
Je ne vais pas te dénoncer.
Mais je ne veux pas être impliquée.
Je sais.
Je sais. J'aurais aimé...
Je suis désolé.
Je veux pas que tu partes.
Si je te connais, laisse un message.
C'est Skinny Pete.
Je voulais prendre de tes nouvelles.
Dommage d'avoir raté l'enterrement.
Toute la bande était là. Même Badger
a fait le déplacement depuis Fresno.
La mère, la grand-mère,
les cousins de Combo,
tout le monde était trop triste.
Mec, y avait trop d'émotion.
T'aurais dû voir le cercueil.
Blanc et brillant, comme une perle.
Je suis sûr que j'ai vu
une Lexus peinte comme ça.
C'était le top du top, sérieux.
Bref, tu devais avoir un truc
plus important à faire.
Fais gaffe à toi, mon pote. Peace.
J'aime mettre des amphéts avec.
Tiens-moi ça.
Ça fait quel effet ?
T'as des frissons.
T'inquiète pas. Ça dure pas.
Et après...
tu verras.
Je te rejoins là-bas.
Enlève ça.
Éteignez vos téléphones.
Les tuyaux, j'imagine.
Bon, regardez tous votre copie.
Regardez votre copie.
Excusez-moi, où est le directeur ?
C'est moi-même. Je peux vous aider ?
J'ai vu un homme noir assez maigre,
avec des lunettes, la semaine dernière.
Oui. C'est le propriétaire.
Ah oui ?
Il possède 14 restaurants
Los Pollos d'ici au Nevada.
Il pourrait être
dans n'importe lequel.
Est-ce qu'il y a un numéro
où je pourrais...
Désolée, monsieur.
Je ne peux pas vous le donner.
C'est une réclamation ? Je me ferais
un plaisir de vous indiquer notre site.
- Comment il s'appelle ?
- Gustavo.
Gus.
19 kilos
pour 1,2 million de dollars.
Sur l'aire réservée aux poids lourds,
à 2 km de la sortie 13 sur la route 25.
Dans 1 h.
- Quoi ?
- Dans 1 h. C'est bon ou pas ?
Bien sûr que c'est bon.
Mais il me faut plus de temps.
Dans 1 h. Si vous loupez l'horaire,
ne venez plus jamais ici.
La sortie 13 sur la route 25,
les poids lourds...
- Réponds ! Réponds !
- Si je te connais, laisse un message.
Décroche le téléphone.
Décroche le téléphone !
Je passe chez toi.
J'ai besoin du produit.
J'en ai besoin tout de suite !
Réveille-toi !
Réveille-toi.
Tu l'as mis où ?
- Où il est ? Où est le produit ?
- Lâche-moi.
Où il est ?
Où t'as mis les amphéts ?
- Dans la cuisine.
- Où ça ?
Sous l'évier.
LE BÉBÉ ARRIVE !
Pas maintenant !