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Nous attachons beaucoup d’importance au fait de pouvoir participer à cette mission
Alors, quand les gens pensent aux parcs nationaux évidement, on pense souvent immédiatement aux beautés naturelles du pays et aux endroits les plus spectaculaires,
il y a aussi l’aspect historique et l’aspect culturel qu’on ne peut pas dissocier d’un endroit.
Alors c’est aussi notre rôle de faire comprendre et de préserver cette histoire là
Un des vestiges intéressant ici qui restait a découvrir, c’était en fait celui d’un avion de la deuxième guerre mondiale
pour laquelle il y avait encore une quinzaine de témoins à l’époque de la découverte qui nous racontaient cette histoire là,
Alors, on a décidé, en accord avec les responsables de la Réserve de la parc de l’Archipel de Mingan de chercher cet épave là et de voir si on pouvait trouver des vestiges.
L’avion tentait de décoller. Il s’agissait d’un appareil amphibie, donc il était sur l’eau au moment du décollage.
Il y a eu deux tentatives de décollage mais, la deuxième fois,
Quatre des neuf membres de l’équipage ont réussi à s’extirper de l’avion, mais cinq soldats y ont laissé leur vie.
Moi, je souviens assez bien. J’étais à coté de mon grand-père. Puis cette journée là, l’avion décollait, il ventait pas mal.
>. Il dit : >.
Mais il n’avait pas dit la parole qu’elle a commencé à taper puis à taper.
Le jour que l’avion a parti pour voler, pour s’amener se poser à Longue-Pointe, elle a fait cinq plongés avant de caler.
Ça nous a fait quelque chose. Malgré qu’on ne les connaissait pas bien. On a pleuré. C’était du très bon monde.
Quand on a commencé à chercher cet avion là, on pensait à l’époque que c’était vraiment un écrasement donc
on s’attendait à trouver un champ de débris sur le fond marin mais quand on a vu les premières images au sonar latéral,
C'est-à-dire que l’avion était en une pièce et que ce qui se trouvait à l’intérieur
n’avait probablement pas été perturbé autre que le fait que l’avion était à l’envers.
Les spécialistes de Parcs Canada ont repéré un avion au fond de l’océan à environ 37 mètres de profondeur.
ils ont pris contact avec l’ambassade des États-Unis, qui a avisé le JPAC.
qui a été en fait d’identifier la découverte, de bien s’assurer que c’était ce qu’on était à peu près sûr d’avoir
mais aussi d’amasser le maximum d’information pour préparer les opérations intérieures.
est-ce qu’il y avait de la sédimentation à l’intérieur, etcetera, etcetera.
Et de pouvoir livrer à nos amis américains le plus d’informations pour qu’eux puissent à ce moment là
qui a réuni les plongeurs de l’unité mobile de récupération sous-marine (MUDSU) et envoyé le vaisseau USNS Grapple.
Grâce à cet apport en ressources, le JPAC a été en mesure d’envoyer une équipe sur le site
Une partie des artéfacts seront envoyés à Hawaii où ils seront analysés au laboratoire central d’identification, qui est affilié au JPAC.
Voilà pour la partie scientifique. En ce qui a trait aux restes humains, toutefois, ceux-ci seront identifiés puis remis aux familles.
et de faire tous les efforts pour réunir les familles avec la dépouille de leur être cher.
Vous savez, quand nous pouvons compter sur l’appui et l’assistance d’un pays hôte,
cela contribue grandement au succès de la mission.
L’Agence Parcs Canada a fait tout un travail de déblayage sur le plan documentaire, en plus de nous faciliter le processus d’obtention des permis et l’accès au site.
Ce sont là autant d’éléments essentiels à la réalisation du projet.
Alors évidement notre rôle nous c’est de les aider pour qu’ils atteignent l’objectif principal de leur mission
qui est de rapatrier des restes humaines, s’il y en a, aux États-Unis pour leur permettre
d’avoir des hommages qui leur sont dues et de boucler la boucle avec les familles des militaires qui sont disparus ici.