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Je suis tombé dedans de naissance, parce que j'avais
un père et une mère, qui adoraient les Saint-Émilion.
J'étais toujours depuis le début dans Saint-Emilion, donc évidemment
je n'ai pas un souvenir précis du premier, mais j'ai plein de souvenirs.
En Angleterre, il y a un opéra en plein air
et on sort sa table de pique-nique,
il y en a beaucoup qui sortent le champagne, et je me souviens très bien avoir amené un Saint-Emilion,
un Saint-Emilion assez génial puisque c'était Clos Fourtet de 1929
qui était absolument sublimissime.
et d'ailleurs, j'ai partagé aussi avec mes voisins,
j'étais pas tout seul
parce qu'il faut toujours boire évidemment accompagné, c'est quand même ça qui est charmant
mais j'ai aussi deux trois voisins qui m'ont expliqué
qu'ils adoraient ça,
donc une bouteille pour deux c'est sympa mais
à quatre ou cinq c'est encore mieux.
Saint-Emilion, c'est un terroir complexe,
donc ici, il y a en première approximation quatre terroirs, mais en fait, il y en a plutôt treize
et donc, pour moi je vois très bien le chat
il faut beaucoup de temps pour l'acclimater, pour comprendre vraiment tous les terroirs,
la magie des terroirs est absolument géniale parce que là on est sur le plateau de Saint-Emilion
donc là on est sur des vins très fins, très élégants, qui vieillissent de manière assez extraordinaire,
on a l'impression qu'ils sont un peu frêles dans leur jeunesse,
mais au fur et à mesure qu'ils vieillissent ils deviennent plus costaux.