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L'âme d'une personne
continue de vivre après la mort.
Précédemment...
Il nous suffit d'invoquer son âme
et il reviendra parmi nous !
Des aimants d'âme. William est parti.
Tu ne peux pas le faire revenir.
Ces aimants d'âme ont attiré
votre conscience dans Olivia ?
Elle ne risque absolument rien.
Son cerveau peut le supporter
pendant plusieurs semaines.
Des semaines ? Aucune chance.
48 heures.
Puis vous sortirez de mon agent
ou j'enverrai le Dr Bishop
vous sortir de là.
"The Little Old Lady From Ipanena."
C'est "The Girl From Ipanema".
Et non. Recommence.
On peut essayer avec autre chose ?
Pas de comédies musicales.
Tu n'es pas drôle.
Quelle est la température ?
- On est à 18 degrés.
- Parfait. Êtes-vous prête, Astro ?
Je suis prête, Wally.
- Ça ne risque rien ?
- Rien.
Si tout se déroule comme prévu,
l'électricité va capter la conscience
dominante, celle de Belly,
- et glisser dans son nouveau foyer.
- Je parlais d'Olivia.
Bien entendu.
- Sans vouloir vous vexer.
- Il n'y a pas de mal.
Son esprit se repose paisiblement.
Elle n'aura conscience de rien.
Mais on pourrait reculer
de quelques pas.
Pardon ?
C'est sans danger. Je te le garantis.
Les électrodes sont branchées.
- Prêt, Belly ?
- Oui, capitaine.
- Allez-y, ma chère.
- D'accord.
Trois, deux, un.
Walter, ça n'a pas fonctionné.
Sapristi.
Vous pouvez couper les disjoncteurs
et prévenir l'école de médecine
qu'on leur ramène M. Spencer.
Désolée.
Et maintenant ?
On va chercher un autre receveur
en état de mort cérébrale.
Pourquoi cela se passerait-il mieux ?
Ce corps était parfait.
On a eu de la chance de le trouver.
On devrait chercher une autre idée.
J'ai une autre idée.
Si on n'a pas trouvé de receveur
d'ici 48 heures, vous partirez.
Me suggères-tu de mourir ?
Je veux récupérer Olivia.
Et je perds patience.
- Peter, aide-moi.
- Astrid !
- Que s'est-il passé ?
- Appelez une ambulance.
Femme, 31 ans.
Crise tonico-clonique.
Aucune réponse après une injection
de 4 mg de lorazépam.
- TA à 19/11.
- Salle de Réa 2.
Pupilles dilatées.
Depuis quand convulse-t-elle ?
- Depuis 20 minutes.
- 25 minutes.
Mettez-la sous phénytoïne.
- Ne faites pas ça.
- Pardon ?
- Reculez à moins d'être un parent.
- C'est ma copine.
C'est mon collègue.
Il ne tolère pas la phénytoïne.
- Il est anémique.
- On la perd. Défibrillateur à 360.
- C'est trop !
- Laisse-les faire leur travail.
Et si sa conscience
avait modifié sa physiologie ?
- Une telle décharge dans le cœur ?
- Ils ne peuvent pas ne rien faire.
354. Chargé à 360.
J'ai déjà reçu un choc électrique
aujourd'hui.
Recommencez et vous nous tuerez,
moi et la femme dans laquelle je vis.
Comment cela a-t-il pu se produire ?
Vous m'aviez assuré
que l'agent Dunham ne risquait rien.
C'est ce que je pensais.
Avec les rats, les complications
sont apparues après deux semaines.
- Quels rats ?
- Mes cobayes.
Pour mes premières expériences
sur les aimants d'âme il y a 30 ans.
La conscience du receveur
se perdait après deux semaines.
Je n'avais pas prévu que cela irait
plus vite chez l'humain.
Attendez.
La conscience du receveur
se perdait ?
Au bout d'un certain temps,
le cerveau ne peut plus supporter
deux consciences différentes.
Alors l'une d'elle disparaissait.
J'ai eu beau essayer,
je n'ai jamais pu la récupérer.
J'avais votre parole, 48 heures.
Si vous n'aviez pas de receveur
après 48 heures...
Je sais ce que vous allez dire.
Peter m'a fait cette suggestion.
Mais même si j'en ai très envie,
je ne peux pas simplement partir.
Pourquoi ?
Parce que désormais,
ta conscience est la seule chose
qui maintienne Olivia en vie.
- Exactement.
- Combien de temps avons-nous ?
Je ne sais pas exactement,
mais en me basant sur ce que j'ai vu,
je ne dirais pas plus d'une journée.
Si on veut récupérer Olivia,
on ne va pas le faire ici.
Que penses-tu de cette idée ?
On pourrait activer son qi.
- L'acupuncture ?
- Oui.
On peut stimuler le septième chakra.
La conscience pure.
Même si l'idée me plaît,
cela va nous prendre des jours.
Il faut qu'on arrive à sortir Olivia
d'ici 24 heures.
Et si on ne le faisait pas ?
Si on ne cherchait pas
à la faire sortir.
À quoi penses-tu ?
Au lieu de chercher
comment sortir Olivia,
on pourrait chercher
un moyen d'entrer.
- Peter.
- Pensez-y.
Il a un ego surdimensionné.
Il faut de l'ego
pour fonder Massive Dynamic.
Il laisserait Olivia mourir pour...
Pour continuer de vivre ?
Je ne sais pas.
Peut-être, peut-être pas.
Mais sur la liste
des exploits de William Bell,
tromper la mort
viendrait tout en haut.
Les enfants.
On pense avoir trouvé une solution
pour faire revenir l'esprit d'Olivia.
Et pour ôter celui de William.
"L'émulation cérébrale."
Un autre vieux projet de Belly.
Il explique qu'un hôte inorganique
peut recevoir un sujet organique.
On va mettre Belly
dans un ordinateur.
On a peu de temps.
Pendant qu'on pénètrera son esprit,
vous travaillerez là-dessus.
Tout est très bien expliqué.
Comment allez-vous pénétrer
l'esprit d'Olivia ?
On l'a fait quand Olivia a partagé
le rêve de l'agent Scott.
- C'est une simple variation.
- Walter...
Chaque cerveau génère
un champ électrique mesurable.
Si on se branche sur celui d'Olivia,
on pourra partager son esprit.
- On pourra aller à sa recherche.
- Où sont les capteurs ?
Avec la nourriture des poissons.
Tu avais placé dans son cerveau
une sonde électromagnétique
et tu lui avais donné
une dose énorme d'hallucinogènes.
Bien sûr ! Du LSD.
Cela règlerait le problème du surmoi.
C'est une idée brillante, fils.
C'est une question bizarre,
mais as-tu déjà fait un trip ?
- Tu veux que...
- Évidemment !
On va pénétrer l'esprit d'Olivia.
Ce sera une itération labyrinthique
de sa psyché.
Ses souvenirs, son inconscient.
Tu la connais bien.
Si elle est perdue dans son esprit,
tu devras nous guider.
Astrid, il faut que vous prépariez
2000 mg de LSD
et des morceaux de sucre,
s'il vous plaît.
Toi d'abord, fils.
Ne crains rien.
Tu as vu des choses dans ce labo
tout aussi hallucinantes
que ce que j'ai connu sous LSD.
De plus, c'est un simple conducteur
jusqu'à l'esprit d'Olivia.
Une fois à l'intérieur,
on aura tous nos esprits.
Les effets se font sentir
au bout de 30 à 45 minutes,
mais j'ai ajouté un accélérateur.
Préparez les sédatifs, ma chère.
Je vais aider Belly.
Peter, ne vous inquiétez pas.
Je garderai un œil sur les écrans.
Je veillerai sur vous.
Je ne m'inquiète pas pour moi.
Ce n'est pas sans raison
si on ne pénètre pas les esprits.
Et si on libère quelque chose ?
Pour le moment,
vous êtes son seul espoir.
- Ça avance ?
- Jusqu'ici, tout va bien.
Quoi ?
Vous êtes chauve.
Je crois que c'est un Observateur.
Tout va bien, Peter.
- Walter, on est prêts.
- Bien. Amenez-le ici.
Tout va bien.
- De la drogue ?
- Oui, une bonne dose.
Ça chatouille.
Ici !
Viens m'aider à descendre.
Non ! On n'attrape pas un homme
- par le fond du pantalon.
- J'ai amorti ta chute.
Et tu ne m'as pas épargné la honte.
Tu as dit que rien n'était réel.
Tout est un produit
du subconscient d'Olivia.
Mais mes sentiments
sont bien réels.
- Où est Belly ?
- Aucune idée.
Il est entré ailleurs.
Peu importe. On cherche Olivia.
Quelle est la suite du plan ?
Il y en a une, Walter ? Dis-moi
que le plan ne s'arrête pas là.
Le plan est de retrouver Olivia
et de la guider à l'extérieur.
On doit commencer à chercher.
C'est pas vrai. Walter !
- Incroyable, non ?
- Comment va-t-on trouver Olivia ?
Ils sont tous habillés comme elle.
Elle les a équipés
en fonction de ses préférences.
Notre faute, sûrement.
Les sujets sous Cortexiphan
expriment un désir fort
de se fondre dans le décor.
Ils ont été conçus ainsi.
- "Conçus ainsi" ?
- Peter.
- C'est quoi ?
- Je crois que c'est du morse.
Si je ne me trompe pas,
c'est un SOS.
Que fais-tu ?
De la crème au chocolat,
ma préférée.
Tu ne peux pas sérieusement
vouloir manger maintenant.
Bien sûr que non.
Je viens de déjeuner.
- Que dis-tu ?
- Je demande qui c'est.
C'est Olivia. Elle nous a trouvés.
Dis-lui de rester là-bas. On arrive.
Des changements ?
Non.
Ils sont tous étrangement paisibles.
Peut-on réellement charger
une conscience sur un ordinateur ?
Je ne sais pas.
Je suis les instructions de Bell.
L'ordinateur doit imiter
le fonctionnement des neurones.
Je ne sais pas pourquoi Walter
aime autant le réglisse.
Regardez cette spirale.
C'est l'autel à colonnes de Bernini
dans la basilique Saint-Pierre.
Elle est infinie.
Avez-vous débarrassé cette table ?
Oui, je voulais vous aider.
Avez-vous touché le plateau
avec le sucre ?
Oui. Pourquoi ?
Avez-vous déjà pris du LSD ?
Les tours sont disproportionnées.
On devrait être plus près.
C'est Olivia qui attribue
un ordre d'importance.
Ce qui nous entoure représente
son paysage émotionnel.
Mince.
- Le beau-père d'Olivia.
- Quoi ? Où ?
Là-bas. C'est le beau-père d'Olivia.
Walter,
j'ai un mauvais pressentiment.
Une idée ?
Oui.
Cours !
Le taxi !
- Attends. Tu vas conduire ?
- D'accord.
C'était quoi, ça ?
Fonce !
Peter, j'ai fait un dérapage.
Là-bas, les ascenseurs.
- Walter, Peter, bonjour.
- Nina, toujours aussi ravissante.
- On cherche Olivia.
- Olivia ?
Elle est dans un bureau
du côté nord.
- C'est le bureau de Bell.
- D'accord.
Cet ascenseur est le plus rapide.
Il vous emmènera directement
aux bureaux des étages supérieurs.
Viens.
Elle a essayé de nous tuer.
Tu as vu.
Pourquoi essayent-ils tous
de nous tuer ?
- Je n'aime pas cet endroit.
- Moi non plus.
Olivia, tu es là ?
Attention. Son esprit a pu placer
n'importe quoi de l'autre côté.
Il faut se préparer à tout.
- Belly ?
- J'ai menti. Olivia n'est pas là.
Je craignais que Peter refuse
de venir me secourir.
Pourquoi es-tu un dessin animé ?
Je vous renvoie la question.
C'EST MERVEILLEUX !
Je me suis retrouvé dans la rue,
mais vous n'étiez pas là.
Une voiture a voulu me renverser.
Alors je suis venu ici.
Je pensais être en sécurité.
Puis j'ai rencontré Nina.
Je ne comprends pas.
Si on est dans l'esprit d'Olivia,
pourquoi tout est-il contre nous ?
Dans le labo,
elle nous a demandé notre aide.
Je commence à croire que
quand j'ai pénétré son esprit,
son ego, son sens du soi
a perdu ses repères.
Cela a réveillé les zones
les plus sombres du subconscient,
libérant ses peurs
les plus profondes.
- Explique-toi.
- Ce qu'on veut dire,
c'est qu'Olivia n'a pas conscience
de l'intrusion de Belly.
Pour elle, tout allait très bien,
et tout à coup,
elle est partie à la dérive
dans ses pensées intérieures.
Ce sont ses peurs
qui provoquent les attaques.
Elle n'est pas perdue. Elle se cache.
Quand Olivia a peur,
elle va se réfugier.
- Ce n'est pas bon.
- C'est mieux d'être perdu ?
Oui, c'est mieux.
J'espérais trouver une piste logique
pour remonter jusqu'à elle
parce qu'Olivia voulait
qu'on la retrouve.
Si elle se cache, on cherche
une aiguille dans une botte de foin.
Il a raison. Tout dans son esprit
lui apparaît dangereux et hostile.
Comment la retrouver si elle a peur
de tout, même de nous ?
Elle a fait exactement comme vous.
Elle s'est cachée
dans un lieu qui lui paraît sûr.
Il y a tout un monde dehors,
sans rime ni raison.
Par où veux-tu commencer ?
Ça va ?
Vous ne vouliez que de l'eau
mais ça vous ferait du bien
de manger un peu.
Si vous voulez, je le reprends.
Ce n'est pas grave.
Comme vous voulez.
Merci.
Vous ressentez les effets du LSD.
- C'est temporaire.
- Non.
C'est infini.
C'est tout autour de nous.
Vous ne le voyez pas.
Je ne le voyais pas.
Mais je sais maintenant.
Et je sais que cela m'a suivi.
Qu'est-ce qui vous a suivi ?
La mort.
J'ai vu la mort.
Toute la mort.
Et c'était moi.
Pouvez-vous me tenir la main ?
S'il vous plaît ?
Alors, Peter ?
Je commencerais par Jacksonville.
- Elle n'irait jamais là-bas.
- Justement. Je connais Olivia.
Elle sait
qu'on ne la chercherait pas là-bas.
Notre temps est compté, Peter.
Tu es sûr de toi ?
Oui. Allons à Jacksonville.
Je suppose que c'est pour nous.
Le dirigeable.
Viens, fils !
On devrait contourner les courants.
J'aurais dû m'en douter.
Te douter de quoi, Walter ?
Quand on est partis là-bas
récupérer Peter.
Quand on était sur la scène.
Tu m'as dit adieu.
J'aurais dû me douter que tu n'avais
aucune intention de mourir.
Depuis que je te connais,
tu as toujours détesté les adieux.
C'est sûrement vrai.
J'ai besoin de toi, William.
Je ne sais pas quoi faire,
pour Peter, pour la machine,
pour ce qui l'attend,
pour ce qui attend le monde,
à cause de ce qu'on a fait.
Quand on était jeunes et écervelés,
quand on avait trop de pouvoir
et trop de rêves, quand personne
ne pouvait nous faire obstacle,
on avait besoin l'un de l'autre.
Je ne comprends pas.
On avait besoin l'un de l'autre
pour s'équilibrer.
Et maintenant ?
Tu possèdes à présent
sagesse et humilité.
On n'avait rien de tout ça avant.
Tu prendras des décisions justes.
La voie que tu choisiras
sera la bonne.
CARBURANT
C'est quoi ?
La jauge de carburant.
SALLES DES MACHINES
Combien êtes-vous ?
Il n'y a que moi.
Vous ne voulez pas que je tire
avec un pistolet lance-fusées.
- Peter.
- Walter, n'approche pas.
Qui êtes-vous ?
Quel est votre nom ?
- Peter.
- Peter comment ?
Peter Bishop.
Ce fut un plaisir.
Walter ! Vous êtes avec nous.
Vous êtes dans le labo.
Tout va bien.
Tout va bien. Je suis revenu.
Tout va bien. Je suis revenu.
Bon sang.
Je suis revenu.
Ne t'inquiète pas pour ton père.
Il sait
qu'il n'a pas le temps de revenir.
Même s'il essayait,
il ne nous retrouverait jamais.
On est livrés à nous-mêmes.
Qui était ce type ?
Une personne déplaisante
de son passé, je suppose.
Par ici.
Il faut qu'on s'empare d'un véhicule.
Sais-tu conduire une moto ?
J'adorerais monter en moto.
Attendez.
Vous partez dans le mauvais sens.
J'ai vécu dix ans à Jacksonville.
On est sur East Union Street.
Elle mène à la voie rapide.
Pour aller à la garderie...
Elle ne sera pas à la garderie.
On doit aller par là.
Je croyais qu'elle était par là-bas.
Je croyais
que vous vouliez monter en moto.
L'ordinateur est bientôt prêt
à recevoir la conscience de Belly.
Passez-moi ces tubes, ma chère.
Ils devraient se caler juste là.
- Maudites mains !
- J'en prends un autre.
Il n'y en a pas d'autre.
Je vais devoir modifier le tube
de mon phonographe.
Il faut de l'aluminium, de la colle
et une ampoule de 60 watts.
Dépêchez-vous.
JACKSONVILLE
BASE MILITAIRE
Où va-t-on, Peter ?
Olivia m'a dit qu'elle avait vécu
sur la base militaire.
Elle m'a raconté que parfois,
elle se demande
comment ce serait d'être normale.
Elle s'endort parfois
en s'imaginant ce que sa vie serait
si elle n'avait pas pris
cette direction.
La dernière fois
qu'elle s'est sentie normale,
c'était la veille de vous rencontrer
pour les essais de Cortexiphan.
Elle est quelque part par ici.
Elle se cache dans sa maison.
Elles se ressemblent toutes.
Comment va-t-on la trouver ?
Son père avait peint la porte
en rouge. Pour porter chance.
C'était contre le règlement
de l'armée,
mais c'était un homme important,
alors ils ont laissé faire.
Il ne reste pas beaucoup de rues.
Ils ont peut-être repeint la porte
en vert après leur déménagement.
Non.
Qu'attends-tu ?
Et si je m'étais trompé ?
Et si elle n'était pas là ?
Je nous ai emmenés si loin.
Tu aurais dû y penser
dans le dirigeable.
Tout va bien.
J'ai si peur.
Je ne sais pas ce qui se passe.
On a voulu s'en prendre à moi.
C'était l'endroit le plus sûr.
Je sais et je suis venu t'aider.
Je ne peux pas t'expliquer.
Mais tu ne risques plus rien.
Tu peux revenir.
Peter, ça ne va pas ?
Peter, tu me fais peur.
Tu n'es pas elle.
De quoi parles-tu ?
Ce n'est pas toi.
Je le vois dans tes yeux.
Ce n'est pas toi.
Je voulais m'assurer que c'était toi.
- Olivia ?
- Des gens ont voulu me piéger.
Mais je savais
que le vrai toi me reconnaîtrait.
Oh, non.
Courez !
Peter, par ici.
Tout va bien. Calme-toi.
Elle est là. Je l'ai trouvée.
Il faut que j'y retourne.
Ils vont l'attraper.
- Walter, que dois-je faire ?
- Rien.
Il faut qu'on attende.
Tout est entre les mains de Belly.
Respire. Inspire un bon coup.
Je l'ai perdue.
Je l'ai perdue.
Fuis.
C'est fini.
Je n'ai pas peur de vous.
Comment ?
Je pense savoir ce qui s'est passé.
Mon expérience était concluante.
Tu aurais dû être à l'abri
dans ton esprit.
Mais il s'agit de toi,
et tu ne t'es jamais sentie
en sécurité.
Tu es ta propre ennemie, Olivia.
Tu as laissé tes peurs
prendre le dessus.
Mais tu t'es défendue.
Tu es aussi forte que Walter
et moi l'avons toujours pensé.
Tu le sais aussi désormais.
Et maintenant ?
Tu vas repartir.
Mais pas moi.
Pour que tu survives, je dois partir.
Je ne comprends pas.
Ce n'est pas nécessaire.
C'est Walter.
Pile à l'heure.
Dis à Walter que je savais
que le chien ne chasserait pas.
Ne vous fatiguez pas.
Une conscience.
Une seule conscience glorieuse.
Que m'est-il arrivé ?
De quoi te souviens-tu ?
Je me souviens de toi.
Et je me souviens
que William Bell était là.
Transfert incomplet
Recherche de données
Ça n'a pas fonctionné.
Erreur
Disque de données vide
Il est parti.
William est mort.
Bell m'a donné un message.
Il a dit : "Je savais
que le chien ne chasserait pas."
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Quand on expérimentait,
il disait cela quand il savait
que ça ne marcherait pas.
Mais l'ordinateur était son idée.
Exactement.
Il savait que ça n'aboutirait pas.
Belly a horreur des adieux.
Bon retour parmi nous, Olivia.
Merci.
J'ai téléchargé zoom pour vous.
Je peux regarder avec vous
si vous voulez.
Si ça ne vous dérange pas,
j'aimerais rester encore un peu seul.
D'accord.
Prenez votre temps.
Tu as meilleure mine
que tout à l'heure.
Oui, on peut faire des miracles
en deux heures.
- Tu as faim ?
- Non, merci.
Comment te sens-tu ?
J'ai l'impression de me réveiller
d'un rêve très étrange.
Merci d'être venu me chercher.
C'est moins dangereux que passer
dans un autre univers, mais j'essaie.
De rien.
- Que va-t-il encore nous arriver ?
- Je ne sais pas.
Mais je n'ai plus peur
d'aller de l'avant.
- Tu ne veux pas un toast ?
- Non, ça va.
Qui est ce type ?
Je l'ai vu dans ton esprit,
enfermé dans un dirigeable.
Il volait, piégé à l'intérieur.
Je ne sais pas. Je ne l'ai jamais vu.
Mais je crois que c'est l'homme
qui va me tuer.
[French]