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Le Travail de Byron Katie
Le corps parfait
- « Je suis fâchée contre mon corps parce que je n'ai pas pu
accomplir la plupart de mes objectifs dans la vie à cause de lui. »
- Ok, est ce que c'est vrai ?
Tu as besoin accomplir tes objectifs, est-ce que c’est vrai ?
- J'ai passé tellement d'années au lit, à ne rien faire.
- Donc, tu as besoin accomplir tes objectifs, est-ce que c’est vrai ?
- … Oui... - Et tu as réussi à le faire ?
- Non. - Donc ce n'est pas encore vrai…
Donc, comment peux-tu savoir que tu as besoin de les accomplir ?
Comment réagis-tu quand tu crois la pensée : « J’ai besoin d’accomplir mes objectifs »
et que tu es allongée dans ton lit ?
- C'est comme si ma vie n’avait pas encore commencé.
- Donc qui serais-tu... - Et j'ai 40 ans, vous savez. Quand va-t-elle commencer ?
- Donc qui serais-tu sans la pensée : « J’ai besoin d’accomplir mes objectifs ? »
- Qui serais-je sans la pensée que je ne dois pas.... que j’ai besoin....
que : « J’ai besoin d’accomplir mes objectifs ? »
- Que tu as besoin…
- Eh bien, je serais une personne plus simple
- Peut-être plus aimable à l’égard de ton corps…
C'est ça qui a amené cette pensée,
tu sais, « C'est la faute de mon corps si je ne peux pas accomplir mes objectifs. »
C'est comme si on disait : « Vilain, vilain !
Trop gros, trop petit, trop vieux, trop grand, trop...maigre
Vilain, vilain, erreur, erreur ! »
Chaque corps est parfait en ce moment même !
Chaque corps est parfait en ce moment même !
Ca ne veut pas dire qu’il ne changera pas, mais pour l'instant,
c’est le corps dont tu as besoin pour être toi.
Quelqu'un doit faire ce boulot, quelqu'un doit être toi !
Personne d'autre ne peut le faire. Comment puis-je le savoir ? Tu es la seule à pouvoir être toi !
Tu es la seule à pouvoir être toi.
C’est la perfection même qui est à l’oeuvre.
Il n'y a pas une chose qui soit pas en ordre.
Alors chérie, retourne ta pensée... ; lis-la d’abord encore.
- « Je suis fâchée contre mon corps parce que
je n'ai pas pu accomplir la plupart de mes objectifs dans la vie,
à cause de... lui, à cause de ma maladie. »
- Ok, donc : « Je suis fâchée contre mon corps, parce que j'ai pu... »
- « Je suis fâchée contre mon corps, parce que j’ai pu accomplir… - tes objectifs…
mes objectifs », oui !
- Est-ce que quelqu'un ici comprend ?
Ok, alors…
J'ai vécu dans ma chambre à coucher, pendant environ 2 ans.
- C'est une expérience similaire à la mienne…
- Oui, et j’ai réalisé que c'était ça mon travail, que j'accomplissais mon objectif parfaitement.
Mais je ne m'en suis rendu compte qu'après.
- Et les autres vous disaient… Est-ce qu’ils vous disaient, comme ma famille :
« Tu n'accomplis pas ton travail ! » ?
- Eh bien, j'ai presque tout entendu. Ce que j'ai entendu le plus
était : « Maman, lève toi ! »
Mais je vous le dis, en toute vérité : "Je le ferais si je le pouvais !"
"Je le ferais si je le pouvais !", mais la raison pour laquelle je ne pouvais pas…
J'avais la pensée : « Lève-toi ! », ça venait d'un de mes enfants, ou de moi-même,
Mais : « Lève-toi ! » vous savez, c'est une consigne assez simple
et c'est un bon objectif, après deux ans…
Mais comment pouvez-vous, quand la pesanteur agit…
Ca sonnait comme ça :
- « Lève-toi ! » - « Pourquoi ? » - « Tu n'accomplis pas tes objectifs ! »
Personne ne se soucie vraiment de toi, personne ne te comprend.
A quoi bon, de toutes façons ?
Rien ne changera. » C'était trop dur de se lever.
Alors, j’ai entendu la voix qui m’a dit : « Lève-toi ! »
Et parce que j'ai remis en question tout ce qu’il y avait au-dessus de ça,
il ne restait plus rien pour me garder au lit.
« Lève-toi »
C'était comme ça Mais c'était comme ça : - « Lève-toi ! » - « Oh, je suis si fatiguée. »
Rien ne changera jamais.
Je ne vaux rien.
Je suis trop malade. »
Qui peut se lever avec des pensées pareilles dans la tête ?
Je pouvais le faire pendant un moment,
et puis, à la fin, c'était si dur que
que la mort semblait être la seule issue.
Donc, je n'avais pas une maladie physique, les docteurs peuvent le dire.
J’étais agoraphobique, paranoïaque,
pleine de rage,
C'était là.
J’en suis la preuve, maintenant, tu vois.
Quelqu'un pourrait dire, tu vois : « Katie, tu es malade »
et je dirais : « Oh, merci! »
Mais à l'intérieur de moi, je me dirais : « Quelqu'un doit faire ceci ! »
« Quelqu'un doit être moi, puis-je le faire ? Eh bien, oui ! »
Et ça n'est pas malade, je fais juste mon boulot.
- Depuis que je suis ici, j'ai pensé, que ça veut dire que je dois…
je suppose, euh, faire face à la douleur de…
Je veux dire, je n'ai même pas été capable d'avoir des enfants
- Vraiment ? - Ou une relation…
- Oui… - A cause de tout ça…
- A cause des pensées au-dessus de tout ça…
- Probablement. - Oui.
Bien, regardons la prochaine pensée.
- J’ai besoin d’être en bonne santé pour être désirable,
et pour être capable d'élever un enfant.
- Tu as besoin d’être désirable, est-ce que c’est vrai ?
Pour quelle raison ?
- Pour faire un enfant.
- Donc, tu as besoin d’être désirable pour faire un bébé, est-ce que c’est vrai ?
Il existe des banques de sperme.
- Ce n'est pas comme ça que je veux le faire. - Oh, non, et il y a toujours plus, il y a toujours plus, il y a toujours plus…
Mais le mental ne sait pas que tu es juste en train de rigoler,
il croit tout ce qu'il pense.
« Tu as besoin d’être désirable », est-ce que c’est vrai ?
- Non…
- Je ne sais pas,
en ce qui me concerne, je sais que moi, je n'ai pas besoin d'être désirable - C’est vrai ?
- Oh, ma chérie !
Comment pourrais-je manipuler ça de toutes façons ? - Ok…
- J'entre dans une pièce et ils font : « Beurk, elle n'est pas désirable ! »
ou bien : « Waouh, elle est désirable ! »
ou bien : « Oh ! » Tu sais, chacun a sa propre opinion, je n'y suis pour rien !
C'est Leur opinion, et moi, je ne peux la changer !
- « Désirable » est Leur opinion ?!
- Seulement totalement !
- Ok alors, j'ai compris !
- Mais si tu crois que tu n'es pas désirable,
quelqu'un peux te dire: « Tu es si hot!!!! »
"Tu es tellement désirable ! »
et ton mental va penser : « Menteur!!!! »
- C'est vrai !
- « Il veut quelque chose ! » Tu vas le « descendre », le mec !
- Oui, c'est vrai !
- Donc, comment pourrais-tu savoir si tu étais désirable ou pas ?
Ce n'est même pas possible.
- C’est juste… Ce serait comme être au lit et ne pas vouloir me lever
pensant que ma vie ne vaut pas la peine d'être vécue, jusqu'à ce qu’un
bel homme apparaisse ainsi que des enfants et toutes ces choses là
d'abord ! et ensuite je me lèverais !
- Oui, oui, très bien, c'est tout à fait ça !