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J'ai grandi dans un village en Éthiopie.
Un village sans électricité ni eau courante.
J'ai appris à être autonome et indépendante.
Et puis, j'ai eu la chance d'obtenir une bourse d'études
aux États-Unis, où j'ai donc fait mon doctorat.
Je me suis ensuite installée en Amérique latine
pour mes recherches sur la Brachiaria.
Je pense qu'avec son travail,
ma mère rend ce qu'on lui a donné.
Quand on vient d'un milieu pauvre,
on a d'autant plus envie de tout faire pour
contribuer à sauver une vie, voire deux.
C'est ce qui la motive.
L'Afrique connaît de graves problèmes d'insuffisance de fourrage.
À l'origine, on trouvait cette plante en Afrique.
Elle a nourri des millions de bêtes dans la savane sud-africaine
pendant des milliers d'années.
Nous avons découvert dans ses tissus la présence
de micro-organismes qui la protègent des maladies et des organismes nuisibles
et lui permettent de résister à la sécheresse.
Segenet a le don de rassembler les chercheurs de haut niveau
et les acteurs autour d'une table,
mettant de côté leurs différences.
Elle croit en vous.
Elle croit absolument en vous. Elle pousse votre équipe à exceller.
Segenet est passionnée par ce qu'elle fait, et c'est contagieux.
Je suis confiante et optimiste
quant à l'issue de notre travail. Pour moi, l'utilisation de la Brachiaria en Afrique
va contribuer à résoudre ces problèmes de fourrage.
Lorsque je considérais l'idée de réintroduire
la Brachiaria d'Amérique latine en Afrique,
pas mal de gens se sont montrés sceptiques.
Mais ce que ces gens avaient oublié, c'est que cette plante était originaire d'Afrique.
Elle s'y trouve très bien, elle y est chez elle.
Quand je me suis réinstallée en Afrique,
j'ai vraiment commencé à réaliser mon rêve.