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Quand nous débutâmes notre randonnée vers la chaîne des Himalayas
vers le pied des Himalayas, dans la région Kamal,
c'était un après-midi ensoleillé, et c'était l'hiver
et à 8000 pieds, il faisait assez froid, bien que le soleil brillait.
Le soleil chauffe pas mal en Inde, dans l'Himalaya,
même à une altitude de 8000 pieds…
et nous marchâmes sur les Padandes, les chemins battus,
parmi les conifères, les feuilles séchées, nous continuions à marcher.
Après quelque temps, le chauffeur qui était avec moi
qui m'a conduit jusqu'à l'endroit, se reposa au daak bungla (?),
et j'ai continué ma route dans les longues ombres du soir. Le crépuscule vint.
et nous marchions toujours. Nous devions atteindre un certain endroit,
et je connaissais la région. Quand j'atteignis l'endroit
c'était le soir et le soleil était couché, le ciel orange,
c'était Rudraprayag, le lieu sacré et saint,
très cher aux Sages du brouillard de feu,
qui emplissent encore l'Himalaya de leur Amour et leurs bénédictions spirituelles,
communiquant l'essence et le sacrifice, de 18,5 millions d'années en arrière
quand le cycle mondial était à sa moitié,
le cycle n'en était qu'à sa moitié. On l'appelle le parardh.
Les Sages du brouillard de feu vinrent sur notre planète
pour donner impulsion et évolution à la vraie nature de nos propres êtres,
appelez-le l'Unique, l'Ame, l'Atma, ce que vous voulez,
mais l'essentiel fait est que le Hamsa fera un humble effort
pour vous donner la vraie nature de votre Etre qui est Non-Etre,
et c'est l'histoire qui rejoint cela.
Donc, alors que nous avancions avec nos lourds manteaux et couvertures,
il y avait un autre groupe de gens et ils bifurquèrent vers un autre site.
J'étais seul sur mon côté de la confluence du fleuve Alaknanda,
qui coule très vite, et du fleuve Mandakini, qui est très doux et lent.
Ils se rencontrent à Rudraprayag.
Rudraprayag et Karnaprayag sont dans le Dotirkand des Himalayas,
un lieu spirituel sanctifié et béni par ces Grands Maîtres,
qui nous précédèrent dans leurs robes de lumière et c'est certain et clair
que même de Grands Maîtres comme Moïse et Jésus y sont allé
et y résidèrent pour se reposer et se renouveller
pour la suite du chemin vers l'Infini,
et cette nuit était celle de la pleine lune,
mais la lune n'est pas montée, elle est devenue,
- il existe une certaine phase de la pénombre -
et alors que j'allais vers ces régions peu peuplées
je trouvais que je perdais le sens du "moi", eh bien,
mais j'étais conscient que je perdais sens du moi
et pourtant je n'étais pas mon moi.
Je perdais une autre sorte de sens du moi, qui n'était pas mon Moi.
Ce n'était pas mon Moi, donc je disais c'est sûrement le "je",
la "je-suis"-tude ou l'ego qui me donne
l'impression que je suis le corps et non l'Ame,
donc je perdais le sentiment d'être le corps,
mais je ne perdais pas le sens de ma conscience comme Etre sans borne,
et quand je m'assis et attendais, la froide brise se mit à souffler
donc j'avais la couverture autour de moi
mais, toujours, la brise s'infiltrait par quelque coin, quelque recoin,
quelque tunnel, quelque entonnoir, donc j'avais froid tout du long
ce qui n'est pas propice pour entrer en état de Dhyan ou Samadhi,
pour contacter votre vrai Etre, mais même sans cela,
même avec toute la distraction, il y avait une dissolution du "je",
de l'ego et une conscience automatique vint en moi,
qui se concentrait sur la confluence, et je pensais
que si je vais en cela, la confluence de l'Alaknanda et du Mandakini,
les eaux rapides et la lente,
alors je serai baptisé dans les Eternels Esprit et Eaux des Sages des Ages,
et dès que je dis cela, les eaux étaient un chatoiement profond,
parfois écarlate profond, parfois lilas, parfois vert.
Je ne sais pas d'où ces couleurs venaient,
mais, pour sûr, ce n'était pas mon imagination,
car reflétées sur les neiges, certaines auras...
Je commençais à avoir l'impression qu'elles étaient imaginaires,
et puis, par cette imagination à moi, qui était sans pensée,
l'imagination n'était pas la mienne, mais la conscience était là.
Je ne peux pas expliquer parce que j'étais en dehors du mental.
Je n'avais pas de qualité de chose mentale en moi, si bien que je n'avais pas de pensées.
Je suis désolé si je ne peux pas expliquer dans la bonne langue,
car le langage est désorganisé.
On dirait qu'il fond dans une expérience, que je ne peux vous dire.
Donc le langage est très inadéquat, et surtout la langue Anglaise ou Américaine,
qui est très jeune. Elle est encore en train d'ajouter des mots à son vocabulaire,
donc c'est très difficile à expliquer
une expérience qui est spirituelle, éthéréelle, ou quelque-chose, quoi qu'elle est.
Je peux seulement vous envoyer la saveur et les couleurs,
mais pas les mots, car il n'y en a pas.
Pensant que c'est de l'imagination, et puis, une formation de lumière eut lieu,
venant de l'autre côté, semblant être une présence d'être.
Je pensais que cette lumière, encore, était quelque chose que je n'avais jamais vue,
et pourtant m'était très familière. Et cette lumière vint sur l'eau,
et elle se trempa dans l'eau, et elle était lilas électrique, vous savez,
une sorte de tourbillon de lumière. Elle faisait comme une aurore boréale,
comme les lumières du Nord, donc je frottai mes yeux
et je dis "OK, c'est beau de prendre cette lumière dans le centre du 3e oeil, juste ici."
Le lilas électrique, le lilas est une couleur très précieuse,
la lumière opale devint opalescente, un lilas électrique.
Vous pouvez voir Le lilas électrique dans une opale.
C'est la couleur, et... j'avais un intense désir sans désir.
J'avais un désir sans désir. Cela dit-il quelque chose ?
Cela peut-il être compris ? Je ne pense pas. Non ?
Car si c'est un désir sans désir, alors ce n'est pas un désir du tout !
Je ne sais pas, quoi que c'était, c'était.
Je voulais fusionner dans cette lumière,
sans effort ou quelconque désir ou soif,
et je suis juste allé dedans, et cette lumière se trempa,
l'électrique lumière lilas opalescente se trempa dans
cette grand confluence de fleuves et quand je,
quand j'ai fusionné, je perdis sens du moi pour juste une fraction de seconde
et la lumière sortit.
C'était la forme d'Un des Grands Naths de tous les temps
et Il se baignait, et la lune était là,
et j'étais assis là dans ma couverture.
Soudain, je sentis un chaud rayonnement monter vite dans mon corps,
puis je sentis un rayonnement froid descendre mon corps, comme si on me recontruisait,
ou me purifiait avec de l'eau chaude et de l'eau froide, un bain interne,
comme si je prenais un bain interne
puis j'ai essayé de me lever d'aller vers cette Etre, mais je ne pouvais bouger. J'étais enraciné sur place. J'essayais, mais ne pouvais bouger. Donc j'étais content de m'absorber d'où j'étais. Puis Sa voix vint de l'intérieur de moi-même, de partout et nulle part, "N'essaie pas de bouger. Sois où tu es."