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LE TESTAMENT DU DR MABUSE
Le Feu magique, mon cher !
Brigade criminelle
vous connaissez, Müller ?
''La Walkyrie.''
Les filles, comme les commissaires morts,
sont emportées au ciel en grande fanfare.
A cheval, à cheval !
vous savez bien.
On ne nous paie pas de frais pour des voitures.
Quand il s'agit de morts,
l'Etat peut parfois
se montrer généreux.
Pensez-vous.
Croyez-moi si vous voulez,
ce soir, pour la première fois,
j'arriverai à l'heure pour le premier acte.
Ne tentez pas le sort, M. le commissaire.
Qu'est-ce que je disais !
Je suis mort.
Préfecture, Lohmann.
Quoi donc ?
Hofmeister voudrait vous parler.
Celui qui était chez nous ? Qui a détourné des fonds ?
La canaille !
Dites à M. Hofmeister que je n'ai jamais vu
un pareil culot !
Qu'il aille au diable !
M. le commissaire Lohmann
est déjà parti, et vous...
Et vous, allez au diable !
Ecoutez, Müller.
Hofmeister,
c'était mon plus grand espoir.
Je lui ai donné sa chance.
Et qu'est-ce qu'il fait ?
ll se laisse corrompre.
Par des trafiquants de devises.
Un homme
pour qui j'aurais mis ma main au feu.
Et j'ai dû le voir
chassé du service
comme un chien !
Pour l'amour du ciel,
il faut qu'il m'écoute !
Question de vie ou de mort !
Je crois que vous devez...
Mon premier acte est foutu !
Je veux me racheter.
Je suis sur une piste, une affaire insensée !
Trois fois ils m'ont raté. Je n'ose plus sortir !
lci Lohmann. Que se passe-t-il ?
Merci...
Pas de baratin.
Dites-moi ce qui se passe.
J'ai découvert...
A tout hasard,
faites prendre ma déposition.
Ecouteurs ! Notez !
Je traquais ces faux-monnayeurs.
Je voulais me racheter à vos yeux...
Pendant quatre jours...
96 heures...
je suis resté sur le toit !
Maintenant je sais qui tire les ficelles !
vous me croirez fou.
Qui donc ?
Je vous jure que c'est la vérité.
J'ai entendu le nom de mes oreilles.
Et ils le savent !
La lumière s'est éteinte !
Lohmann ! Aidez-moi, au nom du ciel !
Repérez d'où il appelait !
Quel est le numéro d'appel ?
Quelle rue ?
N° 23.
C'est affreux. La peur a dû le rendre fou.
Une forme d'aliénation moins inhabituelle qu'on ne le pense.
Sous le choc de catastrophes...
explosions, séismes, accidents de train,
sous l'effet de la terreur
apparaissent souvent des troubles mentaux.
L'exemple le plus intéressant d'une telle aliénation
est celui du Dr Mabuse.
Encore sa marotte.
Je résume les antécédents.
Le malade menait une double vie. C'était un médecin de renom.
Soutenu par une logique presque surhumaine,
il mettait à profit ses connaissances hypnotiques
pour commettre des crimes
jusque-là considérés comme impossibles.
Pendant des mois, la police cherche le cerveau
qui a conçu ces crimes, l'homme derrière le rideau.
Elle retrouve enfin sa trace.
Mabuse décide de ne pas fuir,
mais de résister par les armes
et il se barricade avec quatre fidèles.
ll refuse de se livrer à la police en clamant :
''L'Etat, c'est moi !''
Un feu nourri repousse la police.
L'armée prend la maison d'assaut à la grenade.
Deux hommes sont tués, deux capturés.
Mabuse a disparu.
Un des prisonniers trahit son dernier repaire :
un atelier de fausse monnaie,
d'où il préparait un grand coup contre la monnaie allemande.
La police force l'entrée et le découvre,
mais...
incurablement fou.
A en croire ses propos délirants,
il avait vu cette nuit-là les fantômes de ses victimes.
L'épouvante causée par ces apparitions
a fait basculer ce cerveau phénoménal,
toujours à la frontière entre génie et folie,
littéralement dans la dé-raison.
Mabuse a été interné dans un asile
et à ce jour, il n'a plus échangé un mot avec personne,
restant assis immobile, comme vous le voyez ici.
Le malade s'est totalement retiré dans son propre moi,
nous interdisant de pénétrer sa vie intérieure.
Puis les symptômes évoluent.
Nous observons que la main de Mabuse,
sans cesse,
dans l'air, sur le mur, sur sa couverture,
fait le geste d'écrire.
On lui donne crayon et papier,
qu'il couvre d'abord de gribouillis absurdes.
Mais, il y a deux ans,
apparaissent dans les gribouillis des mots isolés.
Puis des phrases se forment,
d'abord insensées et confuses,
puis de plus en plus conséquentes et logiques,
nous laissant enfin pénétrer
le phénomène unique de ce cerveau.
Ses pensées évoluent
dans le même contexte criminel qu'autrefois.
Ce qu'écrit Mabuse,
selon une logique irréfutable,
c'est une méthode pour l'exécution de crimes
élaborés dans le moindre détail.
Avec les méthodes du docteur, on ne risque rien.
Les premiers attentats contre l'indic échouent. Pas de chance.
Suivant les instructions, nous appelons la section 2-B,
qui prend la chose en main, et tout est en ordre.
Et pourquoi pas ?
Si cet indic nous surprenait,
il passait un coup de fil et toute la combine était grillée.
T'en fais pas. On n'en est pas là.
Avant qu'il dise un mot, il sera liquidé.
J'aurais préféré que ça se passe
sans assassinat.
Assassinat ?
ll reçoit quelque chose sur la tête.
Un petit accident bien propre.
C'est pas du camouflage que je parle.
Je ne veux pas être mêlé à un meurtre.
Tu as la trouille ?
Peur de la vue du sang ?
Je vais te dire une chose.
Même si ça ne te regarde pas.
J'ai tué deux hommes.
Le meurtre, je connais.
C'est bien pour ça
que je ne veux plus en entendre parler.
Tire-toi, Fritzi. Tu ne sais rien de Kent.
C'est réglé ? Bravo !
vraiment ?
20 minutes plus ***, déjà ?
Lohmann en personne ?
Notez.
Hofmeister a disparu.
Le tapis est repoussé contre la fenêtre.
ll téléphonait quand la lumière s'est éteinte...
- Où est l'interrupteur ? - lci, à la porte.
C'est venu de là.
Le mystère, l'horreur
qui lui a fait perdre la raison.
ll a reculé pas à pas...
jusqu'à la fenêtre.
Non, pas par là.
Ni vers le bas.
Bon sang !
Des lettres...
gravées dans le verre.
ll a voulu me dire quelque chose.
Ce serait un nom ?
On ne trouvera pas comme ça.
Rapportez-moi la vitre à la Préfecture.
En un morceau, je vous prie. Sinon, gare !
lncroyable.
Qu'est-ce que ça cache ?
30 pages aujourd'hui.
Surveillez-le bien cette nuit. Son pouls ne me plaît pas.
Faites-lui encore une piqûre de calmants.
Une glace au chocolat ?
Pour monsieur, un moka.
- Avec de la crème. - Comme d'habitude.
Dites-moi, Tom,
pourquoi vouliez-vous
me parler aujourd'hui ?
Savez-vous
quel jour nous sommes ?
Dommage.
Allez-vous me le dire ?
Bien sûr.
Ce jour, Lilli...
aujourd'hui,
il y a un an jour pour jour,
à l'agence pour l'emploi...
vous êtes encore là !
Je vous l'ai dit, c'est inutile de venir chaque jour.
Quand il y aura du travail, nous vous préviendrons.
Ça fait trois mois que j'attends.
Soyez donc raisonnable.
Raisonnable !
Quand un homme est en train de crever ?
Je veux du travail !
On est humilié ici.
vous poussez les gens au crime.
ll y a vraiment de quoi devenir un criminel !
Ne vous énervez pas.
Laissez-le, il est malade !
Ne me touchez pas ! Je pars tout seul.
vous ne me reverrez pas !
vous êtes débarrassés de moi !
Attendez.
Ne partez pas comme ça.
voici 20 marks.
Je n'ai que ça, mais je peux vous les donner.
Ça vous aidera peut-être un peu.
Je ne veux pas de charité.
Je veux du travail, pas des cadeaux.
Je ne vous en fais pas cadeau,
je veux vous les prêter.
Je suis sûre que vous me les rendrez.
Après six mois, vous avez trouvé du travail
et vous m'avez rendu l'argent.
Avez-vous déjà aimé ?
Je dois partir maintenant.
voilà mon autobus.
- Restez. - C'est impossible.
Au revoir, appelez-moi !
Entrez, le professeur ne devrait pas tarder. ll termine ses visites.
Merci, je vais trouver ce que je cherche.
voilà, sur le bureau.
C'est dans quel ordre ?
Même pas numérotées !
Qu'est-ce que c'est ?
Notes du Dr Mabuse 1er septembre - 31 octobre
Qui donc...
''Bijou...'' Ça continue où ?
''Bijouterie.''
''Bijouterie spécialisée dans les objets précieux...
''Mesure sûre et discrète pour ne pas être dérangés
''par la police, les passants et les clients :
''baisser le rideau de fer
''et accrocher une pancarte :
''Fermé pour inventaire de 10 à 2 h.''
Fermé pour inventaire de 10 à 14 h
C'est incroyable !
Pour neutraliser le personnel,
une boule de verre remplie de gaz...
Du gaz ! Fantastique !
Presque la même chose.
''Des boules de verre fin remplies de gaz.''
C'est démentiel !
Comme d'après une recette !
Que fais-tu là ?
Baum ! C'est la chose la plus incroyable...
Où as-tu pris ces papiers ?
Tu sais ce que c'est ?
Bien sûr.
Lis un peu ça.
''Sensationnel vol de bijoux...''
C'est ça, lis.
''250 000 marks de bijoux volés.
''Le gaz utilisé contre le personnel...''
Exactement comme selon la recette
de ton Dr Mabuse.
Une étrange coïncidence.
Une coïncidence, ça ?
Quoi d'autre ?
De telles coïncidences, ça n'existe pas !
ll y a un rapport précis, j'en mets ma main au feu !
J'ai une idée géniale.
Et si Mabuse...
simulait ?
Peut-être qu'il n'est pas du tout cinglé.
Un homme que je traite depuis des années,
et je ne saurais pas s'il simule ou non ?
Je ne dis pas ça !
Mais il doit y avoir quelque chose.
Tu sais quel génie ce type a été.
Peut-être...
Suppose que ce cerveau mort revienne à la vie.
Que Mabuse écrive tout ça
comme... mode d'emploi pour des complices...
Tu as toujours eu une imagination fertile.
Ou que Mabuse,
avec son exceptionnel pouvoir hypnotique,
depuis sa cellule,
dans une sorte
d'hypnose à distance...
Absurde !
Dis ce que tu veux, quelque chose ne colle pas !
Qui d'autre est au courant de ces notes ?
Tu m'interroges comme un policier.
Je pense qu'il faut informer la police de cette coïncidence.
Oui, peut-être.
Tu as raison, ça devrait intéresser la police.
N'est-ce pas ! J'y vais tout de suite.
Je t'appelle de la préfecture.
Roulez prudemment, docteur. ll a plu.
Je ne veux pas être dérangé.
Section 2-B.
Je répète.
Petite DKW bleue,
plaque 1A 7 4259,
angle Grüner Winkel
et Körnerstrasse. On s'en occupe.
Plus vite !
Ou on arrivera trop *** !
sensationnel vol de bijoux
ll y en a pour un quart de million.
Perles, platine, or.
ll y a de quoi faire avec ça.
ll y a... il y aurait !
Mais on va en faire quoi ?
A quoi sert ce quart de million ?
Je te le demande.
Reste au fond.
A quoi il va servir ?
A acheter de la cocaïne,
de la morphine, de l'héroïne, de l'***.
Et au lieu de faire de l'argent avec,
pour nous, qui nous crevons,
on en fait pour ainsi dire cadeau.
Quel intérêt peut avoir le chef
à droguer l'humanité entière,
si ça ne lui rapporte pas ?
Au fond, j'ai dit.
ll n'en tire rien !
Si je rends les gens fous par le chantage et la drogue
et si j'arrive enfin
à pouvoir leur extorquer ce que je veux,
je dois disparaître sans prendre l'argent ?
Seul résultat, dix personnes terrorisées par le scandale ?
En quoi ça vous concerne, mon cher ?
N'auriez-vous pas touché
votre salaire ponctuellement ?
vous vous occupez du chantage, moi de votre alibi.
Nous sommes payés.
De quoi vous plaignez-vous ?
Je ne me plains pas.
Mais ça rapporte quoi, quand une femme saute du 4e
ou qu'un type se tire une balle, comme ce banquier ?
On n'a plus qu'à brûler leurs lettres.
150 000 marks fichus en l'air.
A quoi ça rime ?
Ces vols d'explosifs dans des entrepôts
ou de poison dans des pharmacies, c'est inquiétant !
C'est bien le but.
Mais pourquoi ?
Tu poses un peu trop de questions.
Le chef n'aime pas ça.
Tu le connais ?
Pas plus que toi ou aucun de nous,
et je ne suis pas curieux.
Ton prédécesseur m'a suffi.
ll tenait à voir la tête
de l'homme derrière le rideau, du chef.
ll est entré un beau jour,
sans être convoqué,
dans cette fameuse pièce au rideau.
C'est là qu'on l'a trouvé,
ou plutôt...
ce qu'il en restait.
Arrête !
Tu me coupes l'appé***.
Je te donne un conseil.
Ne te casse plus la tête avec le chef.
On est bien payés, très bien.
En cas de pépin, on a un alibi en béton
ou un avocat de première.
Le chef pense à tout, s'occupe de tout, et...
et ne garde pour lui
pas un sou sur le butin.
Pas un sou !
Justement, pourquoi ?
Pourquoi ne pas prendre un sou ?
Je n'arrive pas à le comprendre,
ça me met mal à l'aise.
Et je ne suis pas le seul. D'autres voudraient tout lâcher,
mais ne savent pas comment.
Chère Lilli, vous êtes partie si vite
que je n'ai pas pu vous dire ce que je voulais.
Cette nuit 1 h. Dr Mabuse
Les faubourgs aussi, oui.
Toujours pas trace de Hofmeister.
vous avez diffusé son signalement ?
M. Lohmann demande si les hôpitaux...
vous avez déjà vérifié ?
Et il n'a été admis dans aucun ?
Trouvez une photo de Hofmeister pour faire tirer des affiches.
votre avis sur cet assassinat en voiture ?
Conclusions provisoires :
l'assassin a utilisé un pistolet Dreyse,
calibre 7.65, de 1906,
modèle fabriqué jusqu'en 1916.
La balle n'a pu être tirée à plus de 8 mètres.
On n'a trouvé de douille ni sur la chaussée
ni sur le trottoir.
D'après la trajectoire du projectile,
on n'a pas tiré d'une fenêtre,
mais au niveau de la tête de la victime.
On peut déduire que l'assassin aurait tiré d'une voiture.
D'une voiture ?
lntéressant.
Ça se présenterait d'un tout autre point de vue.
- Habermann pour vous. - Pour cette affaire Kramm.
Nous avons pu reconstituer
l'emploi du temps de la victime jusqu'à 18 h 10.
Ce qu'il a fait ensuite jusqu'à son assassinat,
nous ne l'avons pas retrouvé.
C'est ça qui compte !
Trouvez où il a passé ces dernières heures.
Müller, attendez.
Le texte pour l'affiche sur le meurtre de Kramm.
''ll est urgent d'obtenir des informations...''
Ajoutez une phrase :
''En particulier sur la période
entre 18 et 20 h.''
Changez ça.
Service photo.
Le vieux, pour toi.
Ça sent le roussi ?
Je m'en occupe.
Des agrandissements, bien sûr.
Essayez de compléter les graffitis sur épreuves,
d'obtenir un mot, un nom.
Je suis persuadé que Hofmeister...
On a retrouvé Hofmeister !
Où est-il ?
Au poste de Schöneberg.
On l'a ramassé.
lls l'ont d'abord pris pour un ivrogne, il divaguait.
Puis il a dit votre nom.
Commissaire Lohmann ! Ecoutez-moi, pour l'amour du ciel.
ll faut que vous m'écoutiez.
C'est une question de vie ou de mort !
Ecoutez-moi donc !
Dès qu'il se sent observé,
il se met à chanter.
Et quand il se croit seul, il vous demande.
Je vous laisse seuls.
Hofmeister, vous ne me reconnaissez pas ?
C'est moi, Lohmann.
votre vieil ami Lohmann !
Répondez donc !
Répondez, au nom du ciel.
lci Lohmann.
Qui est à l'appareil ?
C'est vous, Hofmeister ?
Sans espoir.
ll n'y a rien à faire
que d'interner le malheureux
dans un asile.
Pauvre type.
Si j'attrape le salaud qui a fait le coup...
ll a cessé d'écrire et reste là, comme un mort vivant.
Tout à coup il a eu une expression...
et les yeux !
lls sont vivants !
Ce sont les yeux d'un homme
qui, s'il avait sa raison,
sortirait de sa cellule pour imposer sa volonté aux hommes.
- Le professeur doit venir. - ll m'a interdit de le déranger.
ll s'agit de Mabuse !
Pas si fort !
Je ne veux pas être dérangé.
J'ai dû constater
que dans l'affaire Hofmeister,
la surveillance de l'imprimerie
a échoué lamentablement.
Ne m'interrompez pas ! Je me passe de votre avis.
L'affaire aurait eu des conséquences catastrophiques
si l'excellent travail
de la section 2-B
n'avait pas réparé l'erreur.
J'y reviendrai.
Néanmoins, il va falloir renforcer nos méthodes de sécurité.
Ceux qui mettent l'organisation en danger
seront éliminés sans exception.
Kent !
J'ai su que,
malgré votre passé,
vous désapprouvez certaines de mes décisions.
Je vous préviens,
et je ne préviens qu'une fois.
ll vous faudra très bientôt prouver
votre dévouement sans réserve à l'organisation,
et que vous savez pourquoi on vous paie.
Assassinat
2000 marks de récompense
Assassinat !
Ça ne me regarde pas, mais...
vous ne prenez pas au sérieux l'avertissement du docteur.
Si, je sais bien... Section 2-B !
Une fois dans l'organisation, on n'en sort pas vivant.
ll n'y a pas d'espoir.
Pas de retour.
...adieu pour toujours.
C'est la seule solution pour rester un homme honnête à vos yeux.
Vous ne savez pas ce que vous êtes pour moi.
ll est très difficile de me séparer de vous.
Oublie-moi...
je ne t'oublierai jamais !
Fini.
Qu'est-ce que c'est, Mabuse ?
Qu'est-ce que ça veut dire, Mabuse ?
Le graffiti sur la vitre.
J'ai mis longtemps à comprendre qu'il avait écrit à l'envers.
La main dans le dos...
et de la main gauche.
Quand on la retourne...
c'est très clair.
C'était ce...
ce docteur, pendant l'inflation.
Tout juste, commissaire.
voilà : 1920-1921 ...
Dr Mabuse, le Joueur.
Allez, donnez.
On va voir ce qu'il fait sur cette vitre.
Quand Lohmann a démêlé une affaire,
vous pouvez faire le ménage.
Mais si vous touchez quoi que ce soit avant, gare !
Je voudrais voir ça !
ll arrive, filez !
Appelez le G-919-902.
L'asile du professeur Baum.
Un certain Dr Mabuse y a été interné.
Je veux savoir s'il s'y trouve encore.
Quand ?
Le Dr Mabuse est mort ce matin.
Aujourd'hui ?
Aujourd'hui justement...
Très étrange.
Cette nuit 24 h. Dr Mabuse
vous aussi ?
Comment ça ?
Grande convocation, ce soir.
Nous... les sections 5 et 9...
et la section 2-B.
Mon Dieu !
Ça ne sert à rien, Kent.
Le docteur est plus fort que vous.
votre curiosité est satisfaite ?
Et l'identité de ce mort avec le Dr Mabuse
n'est pas douteuse ?
Hélas non, commissaire.
ll n'est que trop certain
que ce mort est Mabuse,
ou l'était.
Hélas.
Cette appréciation du défunt...
On peut fumer ?
...me semble tout de même, disons...
vous fumez aussi ?
...disons, légèrement exagérée.
Ce Mabuse n'était pas un homme de valeur,
mais un dangereux criminel,
qui n'a échappé à l'échafaud
que grâce à son internement.
Un criminel fou de moins.
Taisez-vous ! vous ne savez pas...
Personne ne sait quel cerveau surhumain
a cessé de vivre avec Mabuse.
Ce cerveau aurait réduit en ruines cette humanité pourrie.
Ce monde sans justice, sans bonté,
fondé sur l'égoïsme, la vulgarité et la haine.
Ce cerveau aurait anéanti une humanité
qui ne sait qu'anéantir,
que seule la terreur peut encore sauver.
Mabuse le criminel ?
Mabuse le génie !
Son testament spirituel aurait bouleversé le monde !
Un testament de Mabuse ?
vous parlez d'un testament ?
Bien sûr, pas un testament au sens courant...
un écrit de Mabuse,
intéressant uniquement pour le médecin
et le scientifique.
Je crois, professeur,
que vous sous-estimez
l'étendue de mes intérêts.
Par exemple, il y a un cas qui me tient à cœur.
Ce matin, on a interné chez vous
un nommé Hofmeister.
Pourrais-je lui parler ?
Je regrette infiniment.
L'homme est sous le coup d'une terreur intense
qu'il revit chaque fois qu'on s'approche de lui.
ll se met à chanter comme un enfant qui a peur dans le noir.
Je dois vous prier,
par égard pour le malade,
de renoncer à cette visite.
On vous attend
en anatomie.
La cellule du docteur est déjà occupée ?
Le nouveau de cette nuit.
Le professeur veut qu'il soit isolé.
Comme la cellule du docteur est libre, on l'y a mis.
C'est curieux,
quand on y pense.
Dix ans que j'ai soigné le docteur, et le voilà en anatomie.
Qu'est-ce qui reste ?
Cette nuit 24 h. Dr Mabuse
Notes du Dr Mabuse 1 5 février- 31 mars
''Empire du crime.''
''L'âme des hommes
''doit être remplie d'angoisse
''par des crimes inexplicables, en apparence absurdes.
''Des crimes qui ne profitent à personne,
''qui n'ont qu'un but : répandre la peur et la terreur.''
Car le but ultime du crime
est de préparer l'empire absolu du crime.
Un état
d'incertitude et d'anarchie
fondé sur la destruction des idéaux d'un monde
voué à la destruction.
Quand les hommes seront
dominés par la terreur,
rendus fous
d'épouvante,
que le chaos sera la loi suprême,
l'heure de l'empire du crime sera arrivée.
Attentats contre voies ferrées, gazomètres, usines chimiques
vous avez les cartes spéciales du nord ?
Les foyers d'incendie dans l'usine chimique,
plan E-9 et K-14...
Répétez.
...doivent être concentrés
pour que le feu atteigne avant tout les entrepôts.
Est-ce clair ?
Une fois les extincteurs touchés,
il ne sera plus possible de combattre le feu.
Section 3
et Dr Hauser, chez le chef.
Actions contre les banques et la monnaie
Section 3 ?
Et le Dr Hauser.
Au rapport !
Suivant les ordres, nous avons refusé
de rendre ses lettres au directeur de la banque,
même contre une très forte somme,
jusqu'à ce qu'il cède à nos exigences.
Nous détenons des doubles des clés des coffres
et de la chambre forte,
et les plans du système d'alarme.
Les lettres ne seront rendues qu'après l'opération.
Remettez les documents à la section 3 et attendez.
La section 3
préparera des liasses de fausse monnaie
portant le *** de la Banque d'Outremer.
A l'aide de ces documents,
demain 23 h,
vous pénétrerez dans la banque
et remplacerez l'argent des coffres
par de faux billets,
pour que la banque même mette en circulation les faux billets.
Les gardiens seront tués...
Seront tués !
...pour effacer toute trace de l'ouverture des coffres.
L'opération accomplie,
vous déclencherez l'alarme
pour faire croire à une effraction manquée.
Compris ?
La section 3 peut disposer.
Je t'aime !
Je suis déjà venue aujourd'hui,
mais vous n'étiez pas là.
Et ce soir non plus.
J'ai attendu, Tom...
très longtemps.
voulez-vous au moins m'inviter à m'asseoir ?
C'est joli chez vous.
J'aime les pièces
aux grandes fenêtres.
C'est vrai ?
Mais je vous ai écrit !
Et je vous ai donné ma réponse.
vous ne savez pas qui je suis !
Quelle importance ?
Ça vous est égal ?
Complètement égal ?
On va voir si ça vous est égal.
voilà ! Noir sur blanc, qui je suis.
La preuve officielle,
avec cachet et signature du directeur de la prison.
Et tout ce qui s'ensuit !
La prison...
Quatre ans et demi de prison !
Avec une remise de six mois
pour bonne conduite.
Qu'est-ce que ça peut me faire ? Je t'aime.
vous ne savez pas pourquoi j'étais en prison.
J'ai tué deux personnes.
Mon amie...
et l'homme que je croyais être mon meilleur ami.
Qu'est-ce que ça peut me faire ?
Je dois tout te dire.
Je t'ai menti.
Je t'ai dit que j'avais trouvé un travail.
C'est vrai.
Tu sais où ?
Chez des faux-monnayeurs.
Un ingénieur sortant de prison leur était utile.
Si j'avais su
ce que je sais maintenant !
La destruction des récoltes
et la pollution de l'eau...
toutes sortes d'épidémies,
doivent saper la résistance de la population.
Plus d'avertissement aux éléments douteux.
Le moindre indice de trahison
est aussitôt puni de mort.
Tu vois, Lilli.
Tu ne dis plus rien.
''Qu'est-ce que ça peut me faire ? Je t'aime !''
Quand j'ai reçu ta lettre,
me crois-tu si bête
pour ne pas avoir vu que tes mots cachaient un cœur désespéré ?
Et je me suis dit :
ce qui lui manque,
c'est de retrouver son amour-propre.
J'ai pensé que je pourrais te le faire retrouver
si je te disais que je t'aimais
et que je serais à tes côtés
pour le meilleur et pour le pire.
Et je suis venue à toi.
As-tu décidé de me faire perdre la raison ?
Tu dois signaler son absence !
Attendons encore.
Prêts !
Je n'ai plus le choix.
Section 2-B ?
Je dois signaler que Kent n'est pas venu.
Crois-moi, Tom.
Ta vie ne fait que commencer.
Une vie nouvelle,
propre, claire et bonne.
Mais si !
Nous allons tirer un trait sur le passé,
et sais-tu qui va nous aider ?
L'homme qui autrefois...
quand il a dû t'arrêter,
s'est montré tellement humain.
Quoi encore ?
voberg est là, avec une information importante.
Donnez-moi un cigare
et faites-le entrer.
voilà de quoi il s'agit.
Avec Schultz, on a découvert quelque chose...
Baissez-les !
...quelque chose qui peut nous aider pour les bijoux volés.
On a repéré une fille
qui porte un collier de perles comme ça.
Moi, je n'y connais rien.
Elle peut me dire qu'il vaut 25 pfennigs.
Mais Schultz s'y connaît.
ll jure que le collier est vrai.
On a appris que la fille
est l'amie d'un truand
spécialisé dans les bijoux volés.
Où sont les autres ?
Allez-y,
mais encore une fois, prudence.
vous avez affaire à un bandit international.
Compris ?
vous aviez l'ordre
de préparer l'opération contre la Banque d'Outremer.
vous n'avez pas exécuté cet ordre.
Ce refus d'obéissance
équivaut à une trahison.
Une seule sanction, la mort !
Relâchez cette femme !
Laissez-la partir !
vous et cette femme
ne sortirez pas vivants de cette pièce.
vous ne sortirez pas
vivants de cette pièce.
ll vous reste trois heures
avant de mourir.
Qu'est-ce que c'est ?
Quoi que ce soit,
nous devons le trouver
et le désamorcer.
Tu vas reprendre le travail de Kent.
ll ne pourra plus le faire.
ll est pris ailleurs.
Qui est-ce ?
Peut-être le facteur.
va voir qui sonne.
Minute.
Qui est là ?
Compagnie du gaz.
Relevé du compteur.
C'est pour le compteur ?
ll faudra repasser.
J'ai de la visite.
Ça va pas ?
Pas d'histoires ! Police, ouvrez !
La police !
Ne tire pas !
Par la porte de service !
ll n'y en a pas.
Crétins, une seule issue !
Par la fenêtre ?
Au quatrième ? ll doit y avoir une sortie.
Je voulais un ascenseur.
On est foutus.
Qu'est-ce que tu veux ? Si tu n'avais pas tiré !
Fous-moi la paix !
ll faut arriver à fuir. Peut-être par les toits !
Je vais essayer de me faire le type qui est à la porte.
En arrière !
Prévenez...
Brigade criminelle ! Lohmann !
C'est inutile. Nous n'en sortirons pas.
La fenêtre !
Essayons de percer !
Du ciment !
Que faites-vous ? Je ne tiendrai pas longtemps !
Lohmann est là avec sa bande !
Là, je ne marche plus !
Qu'est-ce que c'est ?
Je vais te dire !
va à la porte !
Sois raisonnable ! ll n'y a rien à faire !
On ne passe pas par en haut.
Laisse-moi négocier.
Ecoute-moi.
Celui qui s'approche de la porte,
dehors ou dedans,
c'est un homme mort.
Compris ?
Retourne là-bas ! vite !
Alors ?
Rien à faire.
ll y a une plaque d'acier.
ll est mort ?
Annie ! Des serviettes !
Ça ne sert plus à rien.
Garde la porte.
Tu vas me laisser négocier, idiot !
Tu descends ceux qui approchent de la porte !
Là, je vous tiens.
Ouvrez ! C'est Lohmann !
Lohmann est à la porte !
Reste ici ! Je t'interdis !
Tu tiens à la prison ?
Tu crois que je me laisserai faire ?
Soyez raisonnables.
Ça ne sert à rien.
Nous avons des grenades !
Je vous donne une chance.
Faites-moi confiance.
Bravo.
Ça fait chaud au cœur.
Ouvrez !
Mains en l'air !
- vous êtes combien ? - Cinq, commissaire.
Anna-les-Bijoux ! Tu ne me reconnais pas ?
Où est le cinquième ?
Un pistolet Dreyse.
Comme par hasard.
Justement un Dreyse.
1906, calibre 7.65.
ll appartenait sans doute
à votre ami.
Bizarre.
C'est écrit ici que vous étiez très proches.
Signé par Karetzky, Anna-les-Bijoux et son amant.
On ne renie pas un ami mort.
Je ne le renie pas.
Tu vois bien !
Ton ami a dû garder ce vieux flingue
parce qu'il s'y était habitué.
En fait,
c'est plutôt vieillot, non ?
Je connais rien aux armes.
C'est vrai.
vous, c'est les voitures.
Quelle était la marque de la voiture du Dr Kramm ?
Le Dr Kramm, que vous avez tué depuis votre voiture.
Je sais pas de quoi vous parlez.
Rien.
Je ne trouve rien.
Ma petite...
ll y a peut-être une chance !
Une faible chance.
Si nous arrivons à inonder la pièce...
- Que cherches-tu ? - Mon couteau.
La puissance de l'explosion...
va peut-être nous ouvrir une issue.
Et sinon ? Si l'eau monte et que nous...
Essayons.
Alors vous ne savez rien de l'assassinat de Kramm ?
Jamais entendu parler.
Je vais te montrer, viens voir.
Regarde cette nature morte.
Ça, tu connais : Dreyse, 7.65, de 1906.
ll était à ton ami,
il s'est tué avec.
Mais sais-tu aussi
ce qu'il y a là ?
Regarde.
Prends ma loupe,
regarde ces deux œufs de Pâques.
Tu vois une différence ?
Pas du tout.
Tu vois ! C'est ce qu'il y a de remarquable.
La police non plus n'a pas trouvé la moindre différence.
Ni sous la loupe, ni à la photo.
Les deux balles sont parfaitement identiques,
comme ne peuvent l'être
que des balles tirées par la même arme.
Mais l'une vient du crâne du Dr Kramm,
l'autre du cerveau de ton ami Harry.
Qu'en dis-tu ?
Alors, pourquoi Harry a-t-il assassiné Kramm ?
Je n'en sais rien !
Je ne sais pas qui a donné l'ordre.
Qui a reçu l'ordre ?
Pas moi ! Harry.
Et de qui ?
Je ne sais pas ! Je ne l'ai jamais vu !
Le grand inconnu !
ll ne manquait que lui.
L'homme dans l'ombre. Dans les coulisses.
vous ne savez pas son nom ?
Parole, je ne sais pas qui a donné l'ordre.
Rien à faire.
Faites une déposition de ce que vous savez.
voilà ce qui s'est passé, M. le secrétaire de police.
Je venais de laver la voiture.
Nickel. Avec la concurrence...
Le téléphone sonne. Harry répond, quand il revient,
il dit qu'on doit rattraper la voiture de Kramm
à l'angle Körnerstrasse-Grüner Winkel.
On y va.
ll arrive par Grüner Winkel...
Emmenez-le.
L'asile de Baum n'est pas à Grüner Winkel ?
C'est donc là que Kramm a passé ses deux dernières heures.
Cherchez si nous avons un dossier
sur le Dr Baum, le psychiatre.
Rien dans nos dossiers ?
Appelez-moi
le professeur Baum.
Le commissaire Lohmann vous demande.
L'homme affirme avoir été en traitement chez vous,
sans doute pour son alibi. J'aimerais vous confronter.
Sans qu'il vous reconnaisse, bien sûr.
Serait-ce possible tout de suite ?
Très aimable à vous, Professeur.
Si je suis sur la bonne piste,
je rirai bien ce soir !
voilà l'ouverture ! Nous pouvons sortir !
Commissaire ! Sortez-moi de là.
Nous sommes trop heureux
de vous y avoir !
Connaissez-vous cet homme ?
C'était lui ?
Non, je ne l'ai jamais vu.
Je m'en doutais.
Je vous ai dérangé pour rien.
Une signature urgente.
Pardon, rien qu'un instant.
Allez donc dans mon bureau.
204, au bout du couloir.
vous le connaissez ?
vous connaissez cet homme ?
Non, commissaire. Pas du tout.
Sûr ?
Triste histoire, hein ?
Pour vous aussi, qui étiez son ami.
Nous nous entendions très bien.
ll vous a rendu visite le jour de sa mort, le pauvre.
vous nous auriez évité du travail
en en informant la police.
Toute information sur la période entre 1 8 et 20 h.
Cet avis était dans tous les journaux, sur tous les murs.
Je ne lis que la presse spécialisée,
et ne suis pas venu en ville depuis quatre semaines.
Le Dr Kramm est venu me voir
pour consulter un ouvrage spécialisé.
ll est parti d'excellente humeur.
Quant à sa mort,
j'en sais aussi peu que vous.
Je regrette de vous avoir dérangé pour rien.
C'est Kent !
vous connaissez cet homme ?
Cet homme !
Le connaissez-vous ?
- D'où le connaîtrais-je ? - vous venez de dire son nom.
vous, commissaire.
Je dois vous parler !
Je vous quitte, mon temps est très...
Naturellement.
Un instant, Kent.
Merci beaucoup d'être venu.
Entrez.
C'est très important...
Minute ! Encore plus important :
connaissez-vous l'homme qui sort d'ici ?
Absolument pas.
Lui vous connaît, j'en suis sûr.
Je suis sûr de ne l'avoir jamais vu.
Qu'est-ce qui vous arrive ?
Nous sommes là pour ça.
Comment s'appelle ce ''chef'' ?
Nom de Dieu !
Encore Mabuse ! Le type est mort !
Non, commissaire. ll est très vivant.
Moi-même je l'ai vu mort.
A vos souhaits.
Nous en sommes la preuve vivante.
vivante, par hasard.
Commissaire, je suis entre vos mains.
Cette nuit...
j'aurais pu fuir.
Mais ça dépasse ma vie ou ma liberté.
Comment vous convaincre ?
Est-ce une preuve pour vous ?
Tapé à la machine.
Ça pourrait être un autre...
Un autre ?
Je n'y suis pour personne, sans exception.
Toutes les pistes ramènent à cet asile.
La voiture.
Même si je fais chou blanc,
j'y vais encore une fois.
Avec vous, Kent.
vous avez peut-être raison...
et Mabuse vit encore.
Je voudrais voir le professeur Baum.
lmpossible, il ne peut recevoir personne.
Dites-lui que c'est le commissaire Lohmann.
Je regrette, il travaille. La consigne est formelle.
Pas d'histoires, je dois lui parler !
Annoncez-moi !
Bon, ne m'annoncez pas !
Je ne veux pas être dérangé.
C'est sa voix !
La voix du chef !
Je la reconnais entre mille !
C'est lui !
Où est l'homme qui vient de parler ?
venez voir.
C'est sa voix.
Joli mécanisme,
très astucieux.
voilà pourquoi vous n'avez pas reconnu sa voix.
vous ne connaissiez que sa reproduction mécanique.
Baum, naturellement.
Où est-il passé ?
Qu'est-ce que c'est ?
Un plan du nord de la ville ?
Ce doit être l'usine chimique
de Stegerwald.
Et la date d'aujourd'hui ?
Très étrange.
Qu'est-ce que ça peut vouloir dire ?
Et ça, au crayon.
20 h 30...
A la date d'aujourd'hui.
ll est 21 h 10.
Appelez l'usine.
ll doit y avoir des gardiens.
Encore autre chose...
''Notes du Dr Mabuse'' ?
Kent ! Attentat contre l'usine chimique !
lncendie dans l'usine chimique.
Pompiers impuissants.
Les réservoirs explosent sous l'effet de la chaleur,
dégageant des gaz mortels
qui envahissent le quartier.
Qu'est-ce qu'ils fabriquent ?
lls répondent, commissaire.
Dans le projecteur !
Rien.
Où est le chauffeur ?
Je conduis.
Reculez l'autre !
Pourvu qu'elle tienne le coup !
L'empire du crime... L'empire du crime... 1098 01:51:48.500 --> 01:51.52.500 Gloria... Belles sont les filles de Batavia...
Permettez-moi de me présenter.
Je m'appelle Mabuse.
Qui a ouvert la porte ?
Nous cherchons...
L'homme s'appelle Mabuse, commissaire.
viens, petit.
Un simple commissaire
n'a plus rien à faire ici.