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Nous allons maintenant passer de la télévision
à internet! Si vous nous regardez, c'est sans doute sur un ordinateur,
un smartphone ou un autre appareil mobile. Nous allons attendre quelques minutes
pour que les téléspectateurs se connectent et que l'équipe en coulisses déplace
les câbles et les caméras pour préparer le studio pour le Hangout.
Une fois que tout sera en place, des citoyens vont nous rejoindre,
vous pourrez les voir en bas de l'écran. Ils ont préparé des questions,
qu'ils poseront directement à Mme Reding. Ils seront
10 au total. En attendant le début du Hangout,
laissez-moi vous parler des thèmes qui seront abordés.
Nous évoquerons, pas forcément dans cet ordre, l'égalité hommes-femmes,
notamment dans l'entreprise, la discrimination, la liberté de circulation
et d'expression et l'importance de l'Europe dans la vie des Européens.
Un sujet à la une ces 6 derniers mois a été la protection des données et de la vie privée
en ligne, nous en parlerons. Nous avons une question sur l'Ukraine et pour tous les
amateurs de cigarettes électroniques: nous vous avons entendus sur Twitter!
Le contraire serait difficile! Vous avez été très virulents sur Twitter, mais bravo!
Vous êtes bien organisés et nous débattrons d'une législation très controversée sur
les cigarettes électroniques! Je compléterai les questions des participants
par des questions posées sur les réseaux sociaux. Vous pouvez encore envoyer
vos questions: utilisez les mots-clics #askreding ou #eudeb8.
Envoyez vos questions et nous essaierons d'en poser
le plus possible. Je ne vous promets pas de toutes les poser…
nous n'aurons pas le temps! Mais nous ferons le maximum dans le temps qui nous est
imparti, qui est d'environ une heure. Vous devriez voir 8 citoyens en bas
de l'écran. Ils sont 10 au total. 2 nous rejoindront plus ***, pour
des raisons techniques. Nous ne pouvons avoir que 10 fenêtres en même temps
à l'écran. Mais nous voulions inviter le plus de participants possible.
On me dit dans l'oreillette que nous sommes prêts! Le mieux est
de présenter les participants ou de les laisser se présenter!
Commençons avec Daniella. Daniella, vous êtes là?
Oui, bonsoir! Présentez-vous en quelques mots
ou phrases… Je suis à Tel Aviv, je suis israélo-américaine.
Je fais du marketing dans une start-up en Israël qui traite de données comportementales.
Je ne veux pas parler de la protection des données mais de l'égalité hommes-femmes,
surtout dans les conseils d'administration. J'ai un MBA de l'INSEAD en France; j'ai eu
mon diplôme il y a 10 ans. Mes amies, qui étaient à l'école avec moi, sont toutes des
cadres accomplies qui sont victimes du plafond de verre, de la discrimination,
de perceptions dépassées; les hommes qui ont étudié avec nous s'en sortent mieux dans leur
carrière: ils trouvent leur place, nous pas. Je tiens un blog, et je tweete sur la
place des femmes dans l'entreprise. Je suis vos travaux sur cette question et sur
les quotas dans les conseils d'administration. Et c'est sur ça que je vous interrogerai.
Donc vous parlerez de l'égalité hommes-femmes. Nous passons ensuite à Eszter. Eszter,
vous m'entendez? Oui, bonsoir tout le monde.
Je m'appelle Eszter Soos. Je suis Hongroise, politologue et j'ai 29 ans.
Je m'intéresse surtout à la politique française. Mes questions porteront
sur la politique européenne de la France. Je suis une fédéraliste européenne convaincue.
J'espère un débat intéressant ce soir. Merci beaucoup Eszter. Paul?
Bonjour, je m'appelle Paul Budurca; je suis roumain mais je vis et travaille
en Irlande et je suis très impatient de poser mes questions à la vice-présidente ce soir.
Merci. Merci Paul. Nous avons ensuite Hugh.
Hugh? Je ne vous entends pas et je ne suis pas sûr qu'on vous voie. Hugh?
Passons à la personne suivante: Yves… Oui, je suis là. Mon nom est Yves Leroux,
je suis le plus vieux du groupe! Je suis français, ça s’entend. Mon domaine: la sécurité
et la confidentialité des TIC. Je poserai des questions sur l'informatique, la protection
des données et l'informatique en nuage. Nous avons ensuite Maria…
Bonsoir, je suis bulgare, journaliste et criminologue. Je partage de nombreux
centres d’intérêt avec les autres: je m’intéresse à l’égalité hommes-femmes,
à la protection des données et à la libre circulation dans l’UE.
Je suivrai le débat et poserai des questions sur tous ces sujets et
je suis impatiente de connaître l'issue des discussions.
Merci Maria. Ensuite, nous avons Jakub? Bonsoir, je suis Jakub, je suis tchèque,
mais je vis en France. J’étudie les sciences politiques, surtout la politique française,
comme une des autres participantes. Mais je m’intéresse à la politique au sens large.
J’attends avec impatience les élections européennes cette année. Je poserai des
questions sur la citoyenneté et ce que les gens pensent de l’Europe.
Merci beaucoup Jakub. Nous devrions voir Timur en bas? Timur?
Bonsoir Mme Reding, mesdames, messieurs. Je suis très heureux de participer au Hangout.
J’ai 16 ans, j’habite en Ukraine. C’est ma dernière année de lycée.
Je m’inquiète de l’avenir économique et politique de mon pays. Je poserai
des questions là-dessus. Ok. Qu’en est-il de Hugh?
Est-ce que Hugh est là ou peut-on l’entendre? Ok pas de Hugh
pour l’instant, mais ça n’est pas grave, nous pouvons commencer quand même!
Mme Reding, voulez-vous saluer nos participants?
Bonsoir à tous! J’attends vos questions! Allons-y et commençons avec Daniella!
Bonsoir! Ma question concerne l’égalité hommes-femmes,
surtout dans les conseils d’administration, et vos actions dans ce domaine. En 2012,
vous sembliez très active et selon moi vous dominiez le discours
international. Mais en 2013, vous n’êtes pas beaucoup intervenue dans ce domaine.
J’ai l’impression que l’Europe est à l’arrêt sur ce point. Je sais d’expérience que
l’INSEAD fait partie d’un groupe mondial en faveur des femmes «prêtes à siéger»,
mais c’est juste un groupe sur LinkedIn, ça n’aide pas vraiment les femmes.
Ma question est donc: prévoyez-vous de nouvelles initiatives pour les aider
à briser le plafond de verre, une idée dont nous pourrions nous réjouir en 2014,
qui sera différente et aidera les femmes dans les conseils d’administration et dans
leur ascension dans l’entreprise? Je suis tout à fait d’accord avec Daniella.
60% des diplômés universitaires sont des femmes et ensuite nous nous en privons dans
l’entreprise: elles n’arrivent pas en haut de l’échelle même si elles sont bien préparées.
On a d’abord proposé des programmes volontaires, sans succès. Puis j’ai soumis un
acte législatif pour que les entreprises accueillent plus de femmes à leur tête.
(Je peux continuer? J’ai l’impression qu’on a été coupés.) Cet acte est sur la table.
Le Parlement européen l'a adopté à une écrasante majorité.
Nous l'examinons maintenant avec les gouvernements pour qu'ils l'adoptent
aussi. Outre nos travaux sur cette législation,
nous tentons d’obtenir des progrès concrets. Et des miracles se sont produits!
Depuis que cette législation existe, les entreprises recherchent des femmes de talent.
Et les femmes se sont organisées elles aussi. De plus en plus d’organisations
de femmes aident celles-ci à parvenir en haut de l’échelle, présentent des
candidates avec un CV solide pour qu’elles aient une chance dans le monde de l’entreprise.
Daniella a mentionné l’initiative des femmes prêtes à siéger, à laquelle son
université, l’INSEAD, contribue beaucoup. Lancée par des écoles de commerce
françaises et britanniques, elle a pris une dimension mondiale,
regroupant des milliers d’écoles de commerce du monde entier sur un site web interactif
où chasseurs de tête et entreprises peuvent voir les CV de milliers de femmes prêtes à
siéger. Vous le voyez, le fait que l’Europe ait pris les choses en main a entraîné un
mouvement qui devient planétaire. Je le constate aussi au nombre de femmes promues
à des postes élevés. Voilà ce qu’il nous faut: des femmes et des hommes travaillant
ensemble; ne gaspillons plus les talents! Puis-je poser une autre question? Elle concerne
le directoire de la Banque centrale européenne, qui fait partie du Conseil des gouverneurs.
Il ne compte que des hommes, 6 en tout. Les mandats sont très longs, ils seront
renouvelés dans 4 ans! On dirait que l’Union ne fait pas ce qu’elle préconise.
Peut-on espérer qu’un de ces hommes cède sa place, ou devra-t-on attendre un départ
à la retraite? En vérifiant la composition du directoire sur internet, j’ai vu une
photo de la direction de la BCE: une vingtaine d’hommes, tous blancs. Elle aurait
pu être prise au 19e siècle en noir et blanc. Quel est votre avis sur la question
et que peut-on faire? Vous avez tout à fait raison: le monde
financier est un monde gris, sans couleur! Je suis donc heureuse de pouvoir vous annoncer
que les choses évoluent: une première femme, Danièle Nouy, française, a été nommée
à la tête du Comité de surveillance de la Banque centrale européenne.
Et une Allemande est pressentie pour remplacer le membre allemand du directoire de la BCE.
Je pense donc que le message a également été entendu dans les banques
centrales: les premières femmes arrivent. Je leur souhaite beaucoup de succès,
afin de montrer qu’elles sont aussi capables que les hommes d’y faire du bon travail.
Merci. Merci, Daniella. Une question connexe,
qui concerne davantage les droits des femmes que l’égalité hommes-femmes, a été postée
sur Twitter par «EuroParisienne», une Française, je suppose. Elle aimerait
demander à la vice-présidente ce que pense le PPE de ce qu’elle appelle un recul
des droits des femmes en Espagne. Elle utilise le mot-clic «avortement».
Je sais que la législation en Espagne fait l’objet d’un débat très virulent, le Parlement
européen en a d’ailleurs discuté aujourd’hui. Vous devez savoir que la question de
l’avortement et les questions liées sortent complètement des compétences de l’UE;
il s’agit de décisions nationales qui doivent être prises par les gouvernements
et les parlements nationaux. Passons à notre deuxième
participant, Eszter. Vous avez eu de vives discussions avec
le gouvernement français au sujet des Roms en France, et je voudrais élargir ce débat
au niveau européen. À ma connaissance, tous les États membres ont dû établir des
stratégies nationales d’intégration des Roms. Ces stratégies sont prêtes, la Commission
les a évaluées il y a 2 ans. Vu la situation actuelle, quelles sont les réactions politiques
à cette évaluation? Quels sont les obstacles à l’application de ces stratégies? Quel est votre
avis sur la situation en Europe par rapport au débat sur la libre circulation et les
droits de l’homme au niveau européen? Chacun sait que la situation des Roms
est un problème très grave et profond. Ils représentent entre 10 et 12 millions
de citoyens européens, et beaucoup vivent dans la précarité. Ils tentent de quitter
leur pays d’origine, où il n’ont aucun avenir, et de s’installer ailleurs.
S’ils ne s’intègrent pas dans ces pays, si les enfants ne vont pas à l’école, si les
problèmes de logement ne sont pas résolus, alors le problème demeurera entier
pour les prochaines générations. C’est pourquoi la Commission a pris les choses
en main en amenant tous les gouvernements à adopter leur propre stratégie
d’intégration des Roms. Il leur incombe à présent de les mettre en œuvre,
de s’atteler à l’intégration des Roms, de les sortir de la pauvreté, de s’assurer que leurs
enfants vont à l’école afin que la prochaine génération puisse mener une vie normale.
Cette année aura lieu un sommet sur les Roms. Des représentants des gouvernements,
des Roms et des parlements nationaux et européen feront le point sur ce qui a été
décidé. Pour la première fois, la Commission a présenté une législation qui vise à
concrétiser cette intégration par des actions communes dans tous les États membres.
Ces propositions ont été adoptées à l’unanimité par le Conseil des ministres.
Mais vous l’avez dit très justement: entre une proposition, une législation, un engagement et
la réalité, la route est longue. Nous savons tous que la situation des Roms ne peut pas 159 00:19:14,650 --> 00:19:21,110 se régler en quelques semaines ou quelques mois. Il faudra un véritable engagement,
non seulement des États membres mais aussi de la communauté rom, une volonté de s’intégrer
et de mener une vie normale dans la société dans laquelle ils ont choisi de vivre.
Puis-je encore poser une question? Pensez-vous que les pays d’Europe orientale et occidentale
(anciens et nouveaux États membres) devraient coordonner deux séries de stratégies,
les problèmes étant différents selon que les personnes migrent vers ou hors de ces pays?
Comment voyez-vous ces «blocs» dans l’UE? Il existe des Roms de toutes les nationalités
en Europe. Mais nous parlons en général de ceux qui vivent dans des pays
ou des régions pauvres et qui les quittent parce qu’ils n’y ont aucun avenir.
Notre stratégie est double: nous tentons d’apporter notre aide
en Roumanie et en Bulgarie. Nous mettons des fonds à la disposition des gouvernements
pour qu’ils puissent investir dans les logements et l’emploi, construire des écoles
et donner des formations et un enseignement adaptés aux enfants roms. Il s’agit de
lutter contre la pauvreté pour que les gens ne doivent plus quitter leur pays.
Mais s’ils le font, ils doivent évidemment être intégrés dans leur société d’accueil.
L’intégration est toujours à double sens: elle requiert la volonté des sociétés
d’accueil et celle des migrants, qui doivent s’adapter à leur nouvel environnement. C’est
un processus difficile. Parfois, l’une ou l’autre des parties n’est pas d’accord, mais
si les deux parties n’ont pas cette volonté, nous ne pouvons pas résoudre les problèmes.
Avant de nous tourner à nouveau vers Twitter, rejoignons Paul, en Irlande…
Bonjour, Madame Reding. J’aimerais savoir pourquoi l’UE tolère que les hommes politiques
et les médias anglais dévalorisent les citoyens roumains dans le débat sur la levée
des restrictions au marché de l’emploi. Merci. Nous n’acceptons de discrimination à l’égard
d’aucun citoyen européen. Nous sommes 507 millions de citoyens avec les mêmes droits et
les mêmes obligations. Cette semaine, un vaste débat s’est tenu au PE sur
le droit à la libre circulation des Européens. J’ai été très soulagée de voir
que l’immense majorité des parties concernées et des nations avaient le même avis.
La libre circulation est un des biens les plus précieux, un des droits les plus
importants des Européens. Il n’est pas négociable. Soyons clairs, c’est un droit
fondamental pour les citoyens européens. Les Européens ont des droits, mais aussi
des obligations: la libre circulation permet de travailler, d’étudier ou
de passer ses vacances à l’étranger. Mais elle ne permet en aucun cas de
profiter illégalement des systèmes sociaux. Les États membres peuvent donc
intervenir pour que cela n’arrive pas. Je constate que de nombreux pays repoussent
les tricheurs. Tricher n’est pas un droit, les gouvernements sont donc
autorisés à s’y opposer. Mais il est contraire à toutes les règles européennes
d’empêcher la libre circulation, et ni la Commission ni le Parlement ne le toléreront.
Paul, souhaitez-vous réagir à la réponse de la vice-présidente?
Je suis d’accord avec la vice-présidente sur l’unanimité. Mais ces 6 derniers mois,
il y a eu une énorme pression des politiciens et des médias britanniques,
qui dénigrent les Roumains par tous les moyens.
Je suis contre la tricherie, y compris pour les systèmes roumains et hongrois.
Mais ceux qui vont au Royaume-Uni pour travailler ou voyager ne sont pas tous roms.
Sur Twitter, on a une question sur le mécanisme qui pourrait empêcher
la manipulation et le populisme dans le débat sur la libre-circulation.
Existe-t-il un mécanisme européen, ou les populistes ont-ils les mains libres?
La Commission européenne veille à l’application de la loi, mais bien sûr,
on ne peut empêcher des élus de dire ce qu’ils pensent. Je leur demande
d’être responsables, d’en revenir aux faits, sans faire de discrimination.
Car la discrimination est illégale. Les politiciens doivent être les premiers
à ne pas enfreindre la loi. Pour répondre à la remarque de Paul,
vous devez connaître un point important, démontré par toutes les analyses,
non seulement en Grande-Bretagne, mais aussi en Allemagne et ailleurs:
les citoyens qui vont dans un autre pays membre le font pour travailler.
La plupart émigrent pour trouver un emploi. Ils paient des impôts
et des cotisations sociales, bien plus en moyenne que les citoyens du pays.
Cessons la discrimination et réglons les problèmes
là où ils sont, sans en créer là où il n’y en a pas!
Poursuivons, car nous manquons de temps. Hugh est avec nous. Vous nous entendez?
Bonjour! Bonsoir, Mme Reding! Je me présente? Je suis Britannique,
je vis à Bruxelles depuis 10 ans et j’ai habité 17 ans en France.
Je suis donc «continental». J’ai travaillé à la Commission, quelques années
au Parlement, et maintenant à mon compte. Je voulais demander à Mme Reding:
dans les débats à Stockholm, vous avez dit à un membre du public qui demandait
si l'UE en valait la peine, que 80% des lois en Suède n’étaient pas suédoises,
mais européennes, d’après ce que j'ai lu. Est-ce vrai dans toute l’UE ou les Suédois
ont-ils un traitement spécial? Non, tous les citoyens sont égaux,
tous les pays aussi. J’ignore si c’est 80% ou 75%.
Mais la plupart des lois appliquées et mises en œuvre au niveau national
sont fondées sur des législations européennes qui sont transposées dans le droit national.
L'essentiel de la législation appliquée dans les 28 États membres est décidé
par le Parlement européen, en codécision avec le Conseil des ministres européens.
Les gens doivent être conscients du pouvoir qu'ils donnent aux députés européens,
qui décident à la majorité si des textes doivent ou non être appliqués
dans les États membres de l'UE. Nous devons avancer plus vite.
Revenons à Twitter, car nous recevons énormément de questions.
Je suis confus que les thèmes semblent un peu mélangés, mais il y en a beaucoup.
Nous avons une question d'Alice Stolmeyer, qui demande:
la Commission va-t-elle prendre des mesures adéquates, scientifiques, pour le climat
afin de limiter le réchauffement à 2°C? Vous savez que c'est l'Union européenne
qui a été la première dans le monde à dire qu'il y avait un vrai problème
De réchauffement climatique, et aussi à adopter une législation pour le combattre.
Cette législation est en cours d'examen. Les débats ont démarré très fort,
entre la Commission européenne, le Parlement européen
et le Conseil des ministres européens.
J'espère que l'engagement que nous avons pris au niveau mondial se traduira
par une législation appropriée, pour que l'Europe devienne l'exemple à suivre.
J'espère que nous délivrerons le bon message aux Nations unies sur le réchauffement,
qui nous rappelle que les choses peuvent mal tourner, pour que nous ne soyons pas seuls
et que les autres continents nous suivent. Passons à un autre grand thème,
qui a déjà été évoqué dans l'entretien avec Isabel:
la protection des données. Pour cela, nous nous tournons vers Yves.
Oui, merci. Je voulais savoir: vous nous disiez que vous pensiez
que le «paquet législatif», composé d'un règlement et d'une directive,
sera adopté avant la fin de l'année. Mais il existe deux obstacles:
d'abord, il doit passer devant le Parlement européen et être adopté
avant le 17 avril, je pense, date de la dernière session parlementaire.
En même temps, il faut une décision du Conseil. Car après ça, on passe
au système du trilogue. Mais le problème est que certains pays semblent poser
beaucoup de questions, pour rester poli, car ils rejettent la loi qui est nécessaire
pour protéger les données. Sinon, nous aurons, comme vous l'avez dit,
de nouveau des initiatives et des applications différentes,
comme avec la directive, et c'était un cauchemar. Qu'en pensez-vous?
Aurons-nous les deux textes à temps pour le trilogue?
Je suis tout à fait d'accord avec Yves. C'est pourquoi j'ai présenté une nouvelle
législation européenne: dans un monde sans frontière - avec internet,
il n'y a plus de frontière - on ne peut avoir 28 règles différentes, et parfois
contradictoires. J'ai donc proposé une règle
pour un continent, pour donner une sécurité juridique aux entreprises
et aux citoyens. Ceux-ci ont le droit, d'après le traité européen,
à la protection de leur vie privée et de leurs données personnelles.
Comme l'a dit Yves, le Parlement européen a déjà fait son travail.
Il a présenté l'avis des commissions responsables de la protection des données.
Il a promis un vote en plénière avant le 17 avril. C'est un engagement
que je prends très au sérieux, comme devraient le faire les gouvernements.
La semaine prochaine, il y aura une réunion entre les 28 ministres et les rapporteurs
du Parlement européen, ainsi que le président des commissions parlementaires,
pour décider comment adopter les règles sur la protection des données,
en partie avant les élections européennes. Le trilogue aura débuté et continuera
avec le nouveau Parlement. Merci. J'ai une autre question
sur le même sujet: comme vous l'avez dit, l'informatique en nuage
a besoin d'un système mondial. Certains pays de l'UE commencent à créer
des «nuages nationaux localisés». Si on continue comme ça, on va vers
une balkanisation de l’informatique en nuage: chaque pays aura son nuage sécurisé
et refusera d'en sortir. Que ferez-vous pour empêcher ce que j'appelle
cette balkanisation? La Commission a présenté une stratégie
sur l'informatique en nuage afin d'éviter cette balkanisation
et de permettre aux entreprises d'avancer dans la création d'un nuage européen,
et non pas balkanisé. Mais bien sûr, avec l'espionnage de la NSA…
Il semble que nous ayons perdu le son… Quelqu'un peut me dire ce qu'il se passe?
Je n'entends rien et je ne sais pas si on m'entend.
Je vous entends, mais je n'entends pas Mme Reding.
Nous avons perdu la connexion avec la vice-présidente.
Je saisis l'occasion pour dire que, si vous souhaitez poser une question sur Twitter,
Je pense que nous avons [problème de son, connexion perdue]. Yves, expliquez-nous:
qu'entendez-vous par «balkanisation d'internet»?
Le phénomène que l'on voit aujourd'hui dans beaucoup de pays, comme en Allemagne,
où un système de sécurité a été mis en place. En France, il y a deux entreprises qui font
de la publicité en déclarant que toutes vos données resteront en France.
Dans beaucoup de pays, les gens ne veulent pas divulguer leurs données à l'étranger.
J'ai entendu quelqu'un dire un jour, «je dois rester dans l'espace Schengen, parce qu'on
ne peut pas se fier aux autres pays.» Donc, s'il y a un nuage par pays, il sera
très difficile d'en créer un au niveau mondial. Que devrait faire la Commission,
selon vous, pour régler ce problème? Le règlement proposé vise à protéger
les données partout en Europe, sans faire de différences entre les pays.
Il faut faire la même chose avec le nuage informatique. Il y a un projet européen
d'informatique en nuage, mais nous devons être sûrs qu'il n'y aura pas de
tiraillements entre les gouvernements. Poursuivons, même sans être connectés
avec Mme Reding, avec la protection de la vie privée. Nous l'entendons maintenant.
Maria: vous avez une question à ce sujet.
Oui! Elle m'a été suggérée par le débat sur la protection de la vie privée et par
les vives critiques adressées par Mme Reding. Oui, nous sommes tous scandalisés,
nous voulons tous réagir. Celui qui nous a avertis de la situation,
Edward Snowden, et tous ceux qui sont dans son cas, sont en proie à l'incertitude et aux
persécutions. Ce n'est pas encourageant pour ceux qui voudraient dénoncer
d'autres agissements des pouvoirs publics. Qu'arriverait-il à un citoyen de l'Union
qui déciderait de dévoiler une affaire de cette ampleur, de tels abus de pouvoir?
Quelle est la politique de l'UE dans ce cas? Je peux répondre, même si vous ne me voyez pas?
J'ai entendu la question. C'est un domaine qui relève exclusivement des États.
Rien n'est donc prévu par les traités, et la Commission ne peut agir
que sur la base des traités. La question dépasse donc de loin le cas Snowden.
Il s'agit de droit fondamental, et l'UE n'est pas habilitée à intervenir
dans ce domaine, malheureusement. Je voudrais tout de même dire un mot sur le
nuage européen. Yves a tout à fait raison: nous avons une stratégie. Nous avons tenté
de la rendre la plus attractive possible pour favoriser un développement européen.
Nous préparons le cadre juridique nécessaire, mais bien sûr, la crainte que
les données ne soient pas sécurisées dans un nuage mondial peut retenir les gens
de les divulguer. Ce serait le pire qui puisse arriver au niveau européen. Il faut
un environnement sûr et la certitude pour les citoyens que leurs données seront traitées
correctement, en conformité avec la loi. C'est pourquoi nous préparons
actuellement un règlement sur la protection des données.
Je peux poser une autre question? Que se passerait-il, par exemple, si quelqu’un
dénonçait la Commission européenne et qu'il n'existe aucune procédure européenne
dans ce domaine? Nous sommes tous très heureux que le Parlement européen
soutienne la liberté de circulation, le contraire serait étrange, mais en réalité,
nous, les Bulgares, nous ne pouvons pas travailler librement en Europe occidentale.
Les gens sont inquiets. Comment peuvent-ils défendre leurs droits? À qui s'adresser
si des employeurs potentiels ne respectent pas ces droits?
L'Europe est une démocratie, heureusement. Ceux qui ont des plaintes à formuler ou qui
veulent dénoncer les institutions européennes, par exemple, peuvent s'adresser
au Médiateur européen, qui examine les faits
et prend les mesures nécessaires. Il y a aussi la commission des pétitions
du Parlement européen, qui reçoit aussi les plaintes des citoyens. Ce problème est donc
très bien géré au niveau européen et devrait l'être encore mieux au niveau national.
À propos de la question sur la liberté de circulation,
je comprends que les jeunes veuillent trouver le meilleur endroit
pour travailler et que s'ils n'obtiennent pas d'emploi sur place ou s'ils
ne sont pas bien payés chez eux, ils essaient de partir. C'est leur liberté,
qui doit être respectée, mais, pour moi, l'Europe de demain,
c'est celle où les jeunes ne doivent pas quitter leur pays et peuvent trouver un travail
bien payé chez eux. C'est pourquoi le mécanisme de solidarité de l'UE, avec les
programmes régionaux et sociaux, qui sont destinés à aider les régions d'Europe
moins développées et plus pauvres à se développer rapidement, sont extrêmement
importants. Nous devons investir pour faire avancer les régions pauvres,
créer des emplois et permettre aux gens de rester dans leur pays s'ils le veulent.
Le temps presse. Je voudrais que
tous les participants posent leurs questions, tant que nous sommes connectés.
Nous donnons la parole à Jakub. Oui, bonjour, merci beaucoup. Ma question
concerne la citoyenneté. Je suis Tchèque et ici beaucoup pensent que Bruxelles
est très loin. Pour moi, l'Union européenne est une organisation qui intègre
28 pays et encore plus de nationalités et de cultures. C'est un organe officiel,
mais ce n’est ni un véritable pays ni une fédération. Ma question peut sembler
un peu naïve ou simpliste, mais je voudrais que vous me disiez, Mme la vice-présidente,
pourquoi les citoyens de l'UE devraient-ils se considérer comme des citoyens européens?
Qu'est-ce que les Européens ont en commun? Qu'est-ce qui motive fondamentalement le fait
d'avoir la même citoyenneté, si ce n'est de vivre dans la même région géographique?
La citoyenneté européenne telle que Jakub la définit n'existe pas, parce que
nous avons nos propres racines. Je suis née dans le sud du Luxembourg,
dans une région sidérurgique. J'ai ces racines très profondes. Je suis aussi Luxembourgeoise
et européenne. Ces trois aspects ne sont pas contradictoires mais se complètent très bien.
C'est comme cela que nous devons voir la citoyenneté européenne. Où que nous
soyons nés, nous appartenons à un pays et nous avons, selon les traités,
les mêmes droits que les 507 millions d’autres citoyens européens,
comme la liberté de circulation et la non-discrimination. L'UE ne poursuit donc
pas seulement des objectifs économiques, elle repose aussi fortement sur des valeurs,
ce qui est pour moi le plus précieux. Merci beaucoup. Vite, mon autre question.
J'ai évoqué la situation dans mon pays, la République tchèque. C'est peut-être
pareil dans les nouveaux pays membres. Les prochaines élections européennes
ne pourraient-elles pas servir à réexpliquer ce qu'est cette multicitoyenneté
et pourquoi il faut y participer? J'espère sincèrement que les pays membres
profiteront de ces élections pour évoquer des questions européennes, et pas seulement
tel gouvernement ou tel ministre. Les citoyens doivent savoir qu'ils vont élire
un parlementaire européen qui va siéger au Parlement et
statuer sur des lois qui vont concerner directement 507 millions de citoyens.
Ce message doit absolument être compris. Je voudrais aussi dire à Jakub
qu'il est très important de comprendre que nous voulons une fédération européenne,
ce qui ne veut pas dire renoncer à ses racines ou à sa langue, pas du tout.
Les États nationaux ne disparaissent pas, mais ils s'expriment d'une seule voix
sur des questions très importantes, comme la protection des données.
Les 28 pays doivent s'entendre à ce sujet. Sur ces questions majeures, comme
l'union bancaire, nous devons suivre une seule politique européenne et, surtout,
je m'adresse aux jeunes qui nous suivent sur internet:
nous devons nous faire entendre haut et fort sur la scène internationale. Un pays seul
est tout petit dans un univers mondialisé. Ensemble, nous pouvons défendre nos valeurs
et nos droits, nous pouvons nous exprimer sur la scène internationale.
Merci beaucoup. Nous avons trois autres participants,
dont un d'Ukraine et un de Catalogne, en Espagne. Et nous parlerons de la cigarette
électronique. Nous ne l'oublierons pas. Une question sur Twitter sur un sujet proche:
Chris vous demande quelles sont vos idées concrètes pour intéresser les citoyens à la
politique, au-delà des discours et débats. Quelles sont vos idées concrètes au quotidien?
Au quotidien, ce sont les responsables politiques locaux en qui ils ont confiance
qui doivent prendre le relais: je ne peux pas expliquer à chaque citoyen
de chaque pays et région d'Europe ce que fait l'Europe! Cela doit être fait par
les responsables nationaux et régionaux, qui sont aussi des responsables européens,
car la responsabilité politique est partagée sur notre territoire.
J'ai aussi tenté de mettre en place des dialogues avec les citoyens, pour avoir
un contact direct avec eux, pour qu'ils puissent poser leurs questions directement.
J'ai essayé d'y faire participer des élus, régionaux et nationaux, afin de montrer aussi
que nous pouvons, et devons, travailler en duo! D'un côté les commissaires européens
et de l'autre les ministres nationaux: tous partagent la responsabilité de notre espace
européen commun. Ils ont peut-être une approche différente, mais ils doivent finir
par collaborer, dans un même effort commun. C'est ce qu'il faut expliquer, et faire, lors
de la campagne des élections européennes. Merci, nous passons à Timur, en Ukraine,
un pays non membre de l'Union européenne, mais que beaucoup voudraient voir
faire partie de l'Union. Merci. Il est très important pour moi d'avoir
votre avis sur la situation en Ukraine. Le pouvoir y use encore de la force contre
reporters et manifestants. Aucun responsable politique ou des forces de l'ordre impliqué
dans les violences n'a été sanctionné. Qu'en pensez-vous?
Laissez-moi d'abord dire combien j'admire les Ukrainiens, qui n'ont pas abandonné
et sont dans la rue avec les drapeaux ukrainien et européen. Ils réclament
la liberté et le respect de leurs droits. Ils demandent la justice! Ils font entendre
leurs voix et ils sont entendus! Nous savons que l'UE est un rêve pour eux.
Nous ferons tout pour que ce rêve n'en reste pas un, mais devienne réalité,
pour tous ces Ukrainiens qui luttent pour la liberté et la justice!
Merci, c'est très important pour moi. Une autre question: les jeunes Ukrainiens
suivent de près la situation avec l'UE. L'UE est-elle prête à introduire
prochainement un régime d'exemption de visa pour les jeunes Ukrainiens?
Vous avez raison de poser cette question! Tous les jeunes voudraient vivre
sans discrimination et pouvoir se déplacer librement. Donc en tant qu'Ukrainien,
vous comprenez l'immense liberté dont jouit la jeunesse européenne, qui peut même
voyager dans l'UE sans passeport. Nous dialoguons avec l'Ukraine au sujet des visas.
Nous espérons pouvoir établir des relations équilibrées, afin que ces jeunes qui luttent
pour la liberté puissent obtenir celle de circuler, qui est une des libertés
les plus importantes aux yeux des citoyens européens.
Merci beaucoup. Tournons–nous vers Xavier, en Catalogne.
Merci beaucoup de m'avoir invité à participer à cette conversation.
Je ne sais pas si je dois me présenter très rapidement, comme les autres?
Vous pouvez d'abord vous présenter très brièvement, puis poser votre question.
Je viens d'un petit village en Catalogne, que je vous invite à visiter. J'ai 41 ans.
Depuis des années, j'écris sur l'indépendance de mon pays dans un blog et sur Twitter,
et je cherche un emploi. Ma question concerne mon pays. Comme vous le savez,
nous comptons organiser un référendum pour que la population de notre pays
puisse se prononcer sur son indépendance. Le gouvernement dit que c'est impossible,
que c'est illégal, ce qui est faux. Nous essayons simplement de voter.
Ma question à Mme Reding: bien que certains disent qu'il s'agit d'une question espagnole,
la citoyenneté de l'UE ne garantit-elle pas nos droits? Le droit de vote n'est-il pas
un droit fondamental, que l'Europe doit garantir aux Catalans? Merci.
Je sais que ma réponse sera compliquée. Elle ne sera pas aussi simple que celle
que vous espérez. Le droit de vote est consacré dans les traités européens
pour tous les citoyens lors des élections européennes. Vous pouvez aussi voter
si vous n'êtes pas dans votre pays lors de ces élections et êtes allé vivre dans
un autre pays. Vous avez aussi, si vous y résidez depuis un certain temps, le droit
de voter aux élections locales et régionales. Mais le droit de vote n'est pas consacré 453 00:58:19,430 --> 00:58:26,430 pour les élections ou questions nationales. Le référendum est une question interne
espagnole et non européenne. Il relève donc des règles espagnoles,
et non des règles européennes. Nous n'avons pas beaucoup de temps, Xavier.
Je vais donner la parole à Martijn, qui nous a rejoints. Je sais que
si vous ne posez pas de question sur la cigarette électronique, je devrai sans doute
craindre pour ma propre sécurité. Martijn, vous représentez les utilisateurs de la
cigarette électronique, la parole est à vous. Je suis programmeur, aux Pays-Bas.
Je fume depuis 20 ans. J'ai découvert la cigarette électronique, et j'adore.
Le problème est que toutes seront illégales, sauf celles-ci. Ma question: pourquoi ne pas
avoir consulté les consommateurs sur les nouvelles lois sur la cigarette électronique?
Je lui souhaite de pouvoir fumer ses cigarettes électroniques. Si cela concernait
l'UE, elles ne seraient pas interdites, mais là aussi, c'est un problème qui relève
des États membres, qui décident comment légiférer sur cette question.
Nous n'allons pas l'interdire. Les États membres peuvent décider de la classer comme
produit médical ou non. Le débat est fumeux! J'ai lu les lois. Nous sommes nombreux
à les avoir lues. Nombre de cigarettes de 2e et 3e générations seront interdites.
Le trilogue a prévu de nouvelles restrictions et les grandes cigarettes seront interdites.
Martijn en sait plus que moi. Je sais simplement que l'UE n'interdira pas
la cigarette électronique. Il n'en a jamais été question. Les gens sont
mécontents, car il devient plus difficile, à cause des projets de loi européens,
d'obtenir ce produit en principe moins nocif que les produits du tabac.
La confusion est due à l'actuel débat, entre Conseil et Parlement, sur le classement de
ces cigarettes, en deçà d'un certain taux de nicotine, comme simples biens de consommation
et sur le fait de laisser les États membres, si cela se justifie, les classer comme
médicaments, comme produits pharmaceutiques. Ce n'est donc certainement pas l'UE qui va
faire ce classement, et ce n'est pas l'UE qui va interdire ces produits.
Nous devons attendre et voir ce qu'il en ressort, et je pense que nous ne devrons plus
attendre très longtemps pour savoir si ces réponses seront satisfaisantes pour
les fumeurs de cigarettes électroniques. Avant de terminer, je voudrais vous poser
une question, Mme Reding. Vous avez entendu une dizaine de citoyens ce soir, dialogué
avec les citoyens depuis plus d'un an, écouté leurs histoires. Qu'est-ce qui leur importe
le plus? Et comment l'Europe peut-elle répondre à leurs besoins et à leurs attentes?
Voici ce qui m'a frappé dans ces dialogues avec les citoyens: je m'attendais à ce qu'ils
me disent de ne pas faire ceci ou cela, mais en fin de compte, cela ne les intéresse pas
de savoir qui fait quoi, pourvu que quelqu'un résolve leurs problèmes!
Je dois vous dire que beaucoup de citoyens se tournent vers le «gouvernement» européen -
la Commission européenne - pour trouver des solutions à leurs problèmes quotidiens.
Ils voudraient que nous ayons plus de pouvoir que ce que nous donnent les traités.
À l'avenir, je pense que le débat portera sur qui prend quelles décisions et à quel niveau.
Nous l'avons vu avec la cigarette électronique: c'est parfois très difficile.
Je pense que la connexion a encore été interrompue.
Je ne sais pas si c'est juste la connexion de Mme Reding
ou si c'est le cas pour toutes les connexions. Nous avons perdu le son, je pense.
Bon, je pense que, étant donné ces problèmes techniques, le moment est venu de clore
cette discussion en ligne, qui dure depuis plus d'une heure. Nous avons entendu
des personnes de toute l'Europe et au-delà. Il ne me reste plus qu'à remercier Mme Reding
d'avoir pris cette initiative et d'avoir écouté les citoyens. Je remercie aussi
les participants d'avoir posé leurs questions et écouté les réponses.
Merci à toutes les personnes concernées. Pardon à celles qui n'ont pas pu intervenir.
Espérons qu'il y ait une prochaine fois! Merci! Bonne soirée, portez-vous bien!
Merci.