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Ça roule, vieux ?
Sors, maintenant.
OK.
- Ça va ? - Bien et toi ?
Tu veux quoi ?
Pour 20 $.
Tu m'as chopé au bon moment.
Ça roule.
Où est la thune ?
Yo !
- On se capte plus *** ? - Ouais.
Je fais ça depuis que j'ai 13 ans.
J'en ai 25.
Ça fait 12 ans.
J'ai commencé jeune.
Avec les drogues.
À les livrer.
Dans tout New York.
On vend pas des pizzas, tu captes ?
On a rencontré Nims il y a quelques mois
et après avoir gagné sa confiance un petit moment, il a accepté de nous laisser
aller avec lui, mais pour des raisons évidentes,
beaucoup de noms et d'endroits cités dans ce reportage
seront cachés.
On a un bon commerce.
Y'a personne ici
qui fait ça mieux que nous.
Tout le monde aime fumer un peu de weed.
Tout le monde.
Si tu veux faire ça, faut le prendre au sérieux.
J'ai mis des années à apprendre.
C'est un vrai business.
Après une bonne demi-heure de slalom
à travers des rues qu'on reconnaissait pas,
on est arrivés chez Nims.
Les murs étaient nus et s'il n'y avait pas eu le lit, une commode et une grosse télé,
on aurait dit que personne vivait ici.
Y'a du hash,
de la MDMA,
des champis pour 60 $,
Des 10 de bonne weed,
on a de la très bonne weed à 300 $ les 30g.
Vous en écoulez combien par semaine ?
Environ 60 grammes.
Ça fait 1000 $
fois 60 (60 000 $).
Par semaine ?
Ouais.
On ferme jamais, h24.
7 jours par semaine.
Je disais que je fais ça depuis que j'ai 13 ans.
Mais de 13 à 18 ans, je passais mon temps à entrer et sortir de taule à cause de la drogue.
Le fait d'être fauché m'a influencé.
Avoir les poches vides et pas pouvoir faire ce que t'as envie ou avoir quoi que ce soit.
J'ai essayé d'avoir un travail réglo.
T'as à faire à un gros con de patron.
Je pouvais me débrouiller tout seul.
Gamin, tout ce que je faisais, c'était de me créer des problèmes.
J'ai décidé de me faire de la thune et d'éviter les ennuis.
Mais j'étais toujours dans la merde parce que j'étais buté.
C'était la cocaïne.
Je fréquentais plein de gens qui en prenaient.
J'en ai chopé et j'ai commencé à la vendre.
J'étais vite dedans. Je m'y suis fait vite.
J'ai été dedans pendant 3 ou 4 ans.
Mais,
j'ai commencé à déconner.
Et...
Ça m'a foutu en l'air.
Mon attitude, ma personnalité... J'étais différent.
J'étais toujours prêt à sauter sur quelqu'un et le défoncer.
J'ai déconné avec ça, j'en ai pris, j'ai joué avec,
j'ai fait la fête.
J'en ai abusé.
Je croyais que ça durerait toujours.
À 17 ans, Nims a été inculpé pour possession de cocaïne.
Quelques mois avant son 18e anniversaire,
il a failli prendre 20 ans de prison.
Mon associé baisait une cliente.
Et...
Elle l'avait vu ouvrir la cachette qu'on avait dans la voiture.
Je crois qu'elle s'est fait choper avec quelques sacs d'héroïne
dans la poche.
Et...
Elle nous a balancés.
Elle a balancé la voiture et c'est moi qui conduisait à ce moment-là.
Quand c'est arrivé.
Et...
On était 3 dans la voiture, dont moi.
Et...
C'est moi qui ai pris.
Ils t'ont envoyé où ?
Je sais pas, putain.
Je suis allé partout, mec.
Ils me transféraient tout le temps.
Ils t'enlèvent ta famille.
Ils t'emmènent de plus en plus loin pour que t'aies le mal du pays.
Si ça t'apprend rien, c'est que t'es niqué.
[NIMS A EU LE CHOIX :]
[3 ANS DANS UNE PRISON D'ÉTAT]
[OU 6 MOIS À SUIVRE LE PROGRAMME SHOCK] 3 ans dans une prison d'État ou 6 mois dans un programme de rééducation à lécher des fions.
Sucer des bites et me barrer.
J'ai pu faire le programme SHOCK grâce à mon passé, mon casier.
C'était pas un crime violent.
C'était une affaire de drogues et j'avais jamais été accusé de trucs sérieux.
C'est pour ça que j'ai pu faire le programme SHOCK.
[S. AUTO-DISCIPLINE]
[H. HONNEUR]
[O. OBÉISSANCE]
[C. CARACTÈRE]
[K. SAVOIR] Ils te frappent, ils te disent quand tu manges, ils te dictent tout.
C'est pire qu'un camp militaire.
Je pouvais pas faire le programme SHOCK. C'était pas pour moi.
C'était trop dur mentalement, trop physique.
J'avais pas la patience ou le tempérament pour endurer ça.
J'ai tenu 4 mois
et le 4e mois, une grande gueule me cherchait
et je lui ai cassé la gueule.
Ça m'a coûté 90 jours d'enfermement.
Depuis ce jour, je vois les choses différemment. Je me suis posé et je réfléchissais avant de parler.
Si tu réfléchis pas avant d'agir,
tu vas te retrouver dans la merde dès que tu vas faire un truc.
Et honnêtement, je crois que c'est la meilleure chose qui me soit arrivée.
D'aller en taule.
J'étais une tête de mule.
Je me prenais pour le patron. J'étais invincible et je faisais ce que je voulais,
on pouvait rien me dire.
Rien.
Tu sais quoi ?
J'avais tort.
Quand j'ai défoncé ce jeune et qu'ils m'ont enfermé,
ils m'ont pas filé à manger et je gardais la même attitude,
je les insultais. Tu sais ce que ça m'a apporté ?
Rien.
Ça m'a rien apporté.
Il est là où tu le retrouves d'habitude.
J'en aurai demain.
Ouais.
J'ai pas mangé pendant 3 jours.
Je me suis dit
que j'allais être gentil avec eux.
J'ai été gentil. Je disais comment ça va, monsieur ; bonjour monsieur...
Ils m'ont apporté une assiette.
Le délire gangster, parler comme un dur,
agir comme un dur... Ça mène nulle part.
Vraiment nulle part.
Tu te retrouves dans le même schéma.
Tu vas jamais casser le moule.
Ça m'a ouvert les yeux.
C'est la meilleure chose qui me soit arrivée.
J'ai mobilisé mon savoir
et mes capacités d'apprentissage
pour ne pas faire les mêmes erreurs.
Maintenant, on fait ça bien. Ça se fait comme ça doit se faire.
C'est pas comme si on s'éclatait, qu'on levait des filles
ou qu'on glandait.
On est dans la caisse de midi à 3h du matin tous les jours.
Envoie-moi l'adresse.
Tu gères.
Tu gères, mon pote.
T'inquiète pas.
Il faut être avec le client et lui dire la vérité.
Tu vois ?
Pas l'enfumer. Si tu lui dis de la merde, il va voir ailleurs.
Tous les autres agissent comme ça.
Je traite pas mes clients comme des clients mais comme des potes.
"Ça roule ___? "
Va au croisement de ___ et ___. Je te prends là-bas.
J'établis une relation avec eux.
Je cherche pas les petites sommes, des entrées à court terme.
Je veux des entrées régulières et des amitiés.
Sérieux,
je rencontre un million de gens sympas tous les jours.
Y'a du taf. À cause de la pluie.
Combien d'appels ?
Entre 30 et 35.
16h 50.
C'est un jour de pluie.
Il va y en avoir beaucoup aujourd'hui.
Tu choisis de faire ça,
faut gérer la merde que le client te donne.
Des gens m'appellent toutes les minutes de toutes les heures.
Chaque fois que tu te poses, quelqu'un t'appelle. Et tu vas te poser ?
Yo, ___. Ramène-toi.
Viens.
Le temps que je te rejoigne, je reçois 6 ou 7 appels.
Tu vois ?
J'essaie de les gérer sur le chemin.
Sois patient. Sérieux...
On fait un service de qualité.
Personne gère ça comme nous.
On a un appel pour le bas de la rue.
Il passe encore un appel
et t'es juste après.
Je sais pas s'il y sera avant 18h30.
C'est la même merde tous les jours.
À la fin de la journée, on en rigole et on rentre.
Comment ça arrive ?
C'est privé ou... ?
Ils t'envoient ça par FedEx ?
On a recours aux 3 transporteurs, en fait.
Ils les expédient, les livrent. Tout ce qu'il faut pour que ça arrive.
Les mecs d'UPS déposent les cartons.
Ils sont pas cons. Ils savent ce qui se passe.
Tout le monde le fait.
Si on reçoit rien avant 11h, on sait que la boîte a disparu.
Faut faire des sacrifices.
Si tu sais pas faire de sacrifices, tu peux pas faire ça.
Ça fait partie du jeu.
Tu vois ?
Dépenser du blé pour faire du blé.
En quelques années, le nombre d'appels que Nims reçoit
quotidiennement a grandi de manière exponentielle.
Après des mois de travail à 12 ou 15 heures, 7 jours par semaine,
avec beaucoup d'échecs, il a finalement constitué une équipe de confiance.
Il a passé un bref coup de fil et nous a invités à rencontrer l'un de ses membres dans sa planque.
Je vais t'emmener là-bas pour que tu le captes.
Je pense qu'il encapsule la MDMA.
On a une grosse commande, là. On se pose, on la divise,
on l'emballe, on la marque, on la scotche.
Arrivés à la planque de Nims,
on a été surpris de retrouver Mild.
Il était membre d'une équipe qu'on avait rencontrée pour un précédent tournage
mais on savait qu'il s'était fait arrêter.
Il nous a dit comment Nims avait payé sa caution
et lui avait fait profiter de son avocat hors de prix
pour que la peine de Mild soit commuée en liberté surveillée.
Il nous faut bien 8 heures pour tout préparer.
Je te parle de 4,5 kg par semaine.
8 heures de travail en une nuit.
Attends, ça c'est autre chose.
Faut commencer...
Quand tu fais ça, faut porter des gants et tout.
- Ouais, je sais. - Sinon, y'a des traces dans ton urine.
Et les empreintes.
Malgré les propositions récentes d'assouplir les arrestations pour possession de marijuana
et le programme de fouilles agressif,
il était difficile de croire que le volume
que Nims distribue chaque semaine était produit localement,
sous les yeux de la police.
Ça vient de Californie.
Mes amis sur place ont leurs petites fermes et tout.
Ils font pousser, ils emballent le tout et ils me l'envoient.
Là t'as les 25.
Là c'est des petits.
Il y a environ 80 000 $ là-dedans.
Quand t'as faim et que des gens veulent ce que tu veux,
qu'ils pensent comme toi, que ce qui les entoure cloche,
c'est le genre de mecs dont t'as besoin pour ce genre de taf.
Chacun a son tour de garde.
Un mec fait de 7h à 3h.
Moi, je suis de 12h à minuit.
Et y'a une meuf qui vient de 7 à 10, de 7 à 3.
Puis un jeune qui conduit de 7 à 3 heures.
Il fait les quartiers extérieurs.
Je pourrais pas le faire sans eux.
Sans mon équipe.
Depuis que j'ai mon équipe,
1, 2, 3...
4 mecs et une fille.
Et la meuf trime plus que les mecs. Je peux te le dire.
On pourrait dire que j'ai été béni.
J'ai eu à faire à plein de gens
et les derniers que j'ai rencontrés...
On part tous de rien,
on prend rien pour acquis, tu vois ?
On sait ce que c'est de rien avoir.
Mon père était jamais dans le coin.
J'essayais de subvenir aux besoins de ma mère.
Je l'ai vue travailler dur.
Tout le temps.
Tu sais, enfant,
j'étais un petit mec, pas un petit garçon.
Ma mère était sa maîtresse.
Il avait d'autres enfants
avec sa femme, si ta mère était sa maîtresse ?
Ouais, il en avait d'autres.
Je les ai jamais rencontrées mais j'ai 2 sœurs.
Tu te demandes ce qu'elles font parfois ?
Tu te demandes si t'as raté un truc de pas les rencontrer ?
J'y pense mais...
La vie...
La vie est déjà passée par là,
ça fait vraiment pas de différence.
Et vu ce que je fais,
j'ai pas le temps.
le père de Nims était un tueur à gages réputé
employé par l'une des 5 célèbres familles mafieuses de New York.
Le nombre de meurtres non résolus dont il est l'auteur reste inconnu
mais il y en a plus que sur les doigts d'une main.
Je viens d'une vraie famille italienne
donc mon père était un gars de la rue.
Tout ce qu'il y avait à faire
et que tu voulais pas faire, il le faisait.
Il a dû commencer à...
Ma mère m'a dit quoi ?
25 ans.
Il a continué jusqu'à sa mort.
Y'a des articles dessus.
Pour préserver Nims,
le nom de son père et de l'organisation pour laquelle il travaillait n'ont pas été dévoilés.
Il a dû faire un truc à quelqu'un
pour se comporter comme ça.
Les trucs arrivent pas sans raison,
sinon, tu crèves direct. Tu vois ?
T'as déjà eu peur d'une vengeance pour un truc qu'il aurait fait ?
Non.
C'est pour ça que pas grand-monde était au courant de mon existence.
À part certaines personnes.
Mais je respecte ce qu'il a fait.
C'est pas facile.
Il a tout fait tout seul et il a fait ce qu'il voulait.
Je crois qu'avec le stress et tout, il a fait une crise cardiaque.
C'est ce que ça te fait.
Si tu finis pas en taule, tu finis par crever.
Mais t'irais pas aussi loin que lui.
Non, mais je t'aurai.
J'ai grandi en faisant ça,
personne te respecte parce que t'es un petit branleur
qui gesticule, qui vend de la drogue pour être cool,
ils croient que tu te fais pas de blé.
Personne te respecte tant que t'es pas un homme
et les mecs voient le respect et le pouvoir que l'argent t'apporte.
Les choses se sont tendues quand Nims a reconnu un gars
à qui il avait prêté 2400 $
pour acheter une petite cargaison de drogues.
Putain, Joe. T'as de la chance d'être avec moi, là.
Quelqu'un me doit de la thune, mec. Et je viens de le voir.
Il doit se chier dessus. Il a dû se planquer.
Je lui ai envoyé un sms.
Je lui ai dit : "Tu descends Metro. Je suis derrière toi."
Ça vient de se passer.
Si t'étais pas dans ma caisse, je l'aurais suivi direct, de là où on vient.
Il sortait de la voiture, il était à moi.
Je vais l'humilier. Je vais le foutre à poil.
Bordel.
Beaucoup de gens m'aiment pas.
Du tout.
Beaucoup de gens...
Ont peur de moi, je crois. Ils me serrent la main et sourient
quand je suis là et quand j'ai le dos tourné ils m'insultent.
Quand il est devenu clair que l'incident de l'argent avancé
allait dégénérer en affrontement entre eux,
Nims a stoppé notre conversation pour appeler ses associés.
Tu fais quoi, bro man ?
Tu connais des potes de John ___ ?
Je viens de m'embrouiller avec lui par texto.
Ouais, faites gaffe.
Il m'a dit : "Des mecs à toi veulent rencontrer les miens ?"
Je lui ai dit : "Négro, je te retrouve, je t'explose."
Je lui ai dit de pas me laisser l'attraper.
Depuis que j'ai du succès,
c'est plus dur d'avoir confiance.
Je sais pas qui est mon pote et qui ne l'est pas.
C'est ça le truc, faut garder les yeux ouverts quand t'es là-dedans.
Les gens qui t'entourent...
Ils sortent du bois pour être ton pote.
Ils t'ont jamais parlé de leur vie
jusqu'à ce que tu deviennes quelqu'un. Là, ils veulent devenir ton pote.
Si tu le sens pas, que tu connais pas la personne
et que le numéro est pas sûr, je les envoie chier.
Je te parlerai plus ***. Rappelle-moi.
Je veux que vous fassiez attention.
Ouais, on se fout de ces négros.
Je fais confiance à personne.
Jamais.
Ça, juste là...
Ça me stresse, gros. Ça me stresse vraiment.
Y'a mieux que courir dans tous les sens à prendre soin des gens.
Je suis même pas heureux pendant la journée.
Je m'occupe des gens, de mes clients.
J'essaie de les rendre heureux et ça rend ma journée plus misérable.
Ça me stresse. Ça me fait courir.
Tu sais, quelqu'un...
50% de mes clients me respectent et attendent.
L'autre moitié, je leur cours après. Pour un dollar.
On vit pas comme ça.
C'est un taf stressant.
Très stressant.
Y'a rien de facile là-dedans. Rien.
Je vois pas ce qui est facile.
Je sais pas.
En ce moment, ma mère meurt.
Je passe mon temps à courir pour prendre soin des gens.
Qu'est-ce qui lui arrive ?
Ça s'appelle une MOPC.
[MALADIE PULMONAIRE] Elle a été diagnostiquée il y a quelques mois.
[OBSTRUCTIVE CHRONIQUE] C'est à cause de la clope.
Parce qu'elle a toujours négligé son corps.
Avec des drogues,
les cigarettes.
C'et la pire drogue de toutes, les cigarettes.
Tu sais même pas que tu te tues un peu plus chaque jour.
Mais c'est le cas.
C'est une putain de mauvaise habitude. J'aurais aimé ne jamais commencer.
Ma mère était une bonne mère.
Toutes ces années à fumer des clopes, ça l'a rattrapée.
Elle résiste.
Elle se bat.
Ça empire chaque jour mais...
Faut profiter de ce qu'on a, non ? De chaque journée.
Comment je peux dire ça ?
J'aurais déjà dû arrêter.
Ça fait trop longtemps que je fais ça.
T'es pas censé faire ça toute ta vie.
T'es censé le faire, amasser de la thune et dégager.
Tu vas faire quoi quand t'arrêtes ?
Prendre le large.
Je vais acheter un bateau avec ma meuf. Je vais naviguer.
Qu'est-ce qui est mieux avec ta copine actuelle ?
En quoi c'est différent de celles avec qui tu sors
depuis que tu fais ça ?
C'était jamais sincère. Tu captes ?
Là, c'est différent.
C'est différent, tu vois ?
D'habitude, je peux pas être avec une meuf
après avoir fait ce que j'ai à faire.
J'ai envie de me tirer direct.
Là, c'est pas pareil. Je veux rester avec elle.
Elle me fait marrer.
Elle est beaucoup plus vieille mais...
Sa famille c'est ma famille, tu captes ?
C'est pas un truc de gamins.
Avec la plupart des femmes aujourd'hui, c'est comme ça.
Des petites scènes et toute cette merde.
T'envisages un futur avec elle ?
Ouais, carrément.
J'y réfléchis déjà.
Je vais faire ce que je fais, prendre le blé et en profiter.
Et je vais pas descendre du bateau pendant une semaine.
Je vais juste m'assoir dans l'eau.
[QUELQUES SEMAINES APRÈS CETTE INTERVIEW, NIMS A ÉTÉ ARRÊTÉ AVEC SA PETITE AMIE.]
[IL A ÉTÉ RELÂCHÉ 3 JOURS PLUS ***.]
[IL PRÉVOIT TOUJOURS D'ARRÊTER D'ICI QUELQUES MOIS.]