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C'est ça qu'il te faut.
Les filles en sont dingues.
Ingvar...
Lasse...
Birger...
Roger...
- Tu viens m'aider ?
- J'arrive.
A SWEDISH LOVE STORY
Ma foi,
il est comme ça, mon fils cadet.
L'aîné, lui, a monté
son atelier de carrosserie.
Il s'en sort, ça marche bien.
Il a cinq employés.
Il a un fils.
C'est un petit malin.
Il vient d'avoir quinze ans.
On lui a offert une mobylette
pour son anniversaire.
Tous les jeunes en ont une.
Par contre, sa femme...
Elle ne sait rien faire
de ses dix doigts.
Mais ils ont les moyens,
alors, pourquoi pas ?
C'est à l'homme...
Attends que les socialistes
arrivent au pouvoir.
Tout ça changera.
On sera plus à l'aise au parc.
Tu t'es garé sans problème ?
Lasse ?
On fait aller, merci.
J'espère que vous serez
vite sur pied.
Merci bien.
- Salut, papi.
- Alors, mon garçon,
tu viens voir l'ancien ?
C'est gentil.
Où sont ton père et les autres ?
Là-bas.
Ah bon ?
Je l'ai trouvé !
Bonjour !
Faites demi-tour.
On se retrouve derrière le pont.
Il y a une cafétéria...
Verner sait où c'est.
Eva, ma chérie...
Ne sois pas triste.
Tiens...
Salut, Eva.
- Bon anniversaire.
- Merci.
Tu as bonne mine.
Un quadruple hourra
pour la reine du jour !
- Et Roger ?
- Il est là. Dis bonjour, Roger.
- Vous avez une gentille famille.
- Verner est déjà venu.
Verner, tu connais, ici ?
Lasse !
Prends le petit chemin.
Descends par là.
- On va avoir un récital.
- Quelle chance !
Ça me fait penser à Verner.
- Bonjour, Lasse.
- Ça va, papa ?
Pas trop mal, merci.
- On va s'asseoir ici.
- Installe-toi, papa.
Je prends
la place du coin, d'accord ?
- Tu seras mieux, ici.
- On n'est pas bien, comme ça ?
- On vous a apporté des fleurs.
- Merci beaucoup.
L'infirmière s'en occupera.
- Elles sont gentilles ?
- Ça va...
Je vais faire la queue.
- Il n'y pas de serveuse ?
- Non, il faut commander au bar.
Alors, qu'est-ce que vous prendrez ?
- Je veux un café.
- Très bonne idée !
Moi, un sandwich au jambon.
Au jambon ?
Je ne crois pas qu'il y en ait.
Sale gosse !
Tu veux faire
crever ton grand-père ?
On va chercher
une autre feuille d'arbre ?
- Tu veux autre chose, Eva ?
- Non, merci.
Alors, huit cafés ?
- Tu n'en veux pas ?
- Non, pas moi.
Sept cafés...
Tais-toi !
Personne pour le faire taire ?
Chut !
Vous ne pouvez pas le calmer ?
Mais non, c'était le coude droit !
Pourquoi tu dis que c'est le gauche ?
Par contre, c'est le genou gauche
que je m'étais cogné
quand tu avais sept ans.
Pär ?
Demande s'ils ont
des sandwiches aux anchois.
Pär ?
Ou au salami, ça ira.
- Une autre ?
- Non, merci.
- Ils avaient des anchois ?
- Seulement du jambon.
Prends ton gobelet.
Tu peux enlever ce plateau.
- Annika t'aidera aussi.
- C'est vrai.
Quel lance-flammes !
Tu as vu ça, Roger ?
On doit grimper sur la table
pour avoir un sandwich ?
Ils vont bientôt te laisser sortir.
Je ne me laisserai pas faire.
Pour retrouver quoi ?
Je n'ai pas l'intention de partir.
Je ne partirai pas !
Ce monde n'est pas fait pour moi.
Les gens seuls
n'y ont pas leur place.
Vous entendez ?
Il n'y a pas de place
pour les gens seuls.
J'ai toujours cru que c'était faux,
mais c'est la vérité.
J'espérais qu'un beau jour,
la vie serait juste
envers tout le monde,
mais ce n'est pas arrivé.
Vous comprenez ?
- Tu vas écraser quelqu'un.
- Fais attention.
- C'est bon ?
- Oui.
Encore ?
Il y a 200 000 poulettes
dans cette ville,
et j'en connais que sept.
On n'a qu'à foncer.
Elles vont voir qui on est.
Santé...
Ce que je voulais,
c'est devenir hôtesse de l'air.
La première fois,
on m'a dit qu'on me rappellerait.
Et un ami m'a dit :
"Tu es trop grande !"
Ils n'ont pas rappelé.
L'année d'après,
je suis tombée malade
juste avant l'examen.
Le temps que je récupère,
la formation avait déjà commencé.
L'année suivante, un ami m'a dit :
"Tu peux essayer
les cours de tourisme.
"C'est presque pareil."
C'est ce que j'ai fait.
L'instructeur a demandé :
"Vous parlez anglais ?"
Il avait la peau mate
et des lunettes de soleil.
Je sentais l'air du ventilateur
au plafond.
J'ai dit :
"Et aussi un peu d'allemand."
J'étais morte de trouille.
Les autres filles
n'en menaient pas large non plus.
Il nous a fait nous tourner.
Ils ont dit
qu'ils nous contacteraient.
Mais ils ne l'ont jamais fait.
Parfois, ça m'angoisse
de ne pas être mariée.
Je vois mes copines d'école
poussant leur landau.
J'ai l'impression
qu'on me juge.
- Elle habite ici, Annika ?
- Oui, pourquoi ?
C'est là !
Dégagez.
Tu me rassures,
je ne suis pas si mauvais que ça.
Viens m'expliquer, pour les buteurs.
On a les portes à monter.
J'arrive.
Les buteurs sont ceux
qui marquent les buts.
Et pas les autres ?
- Gênes contre Marseille.
- Marseille !
Elles sont à l'envers.
Celle-là va ici.
Le BK Frem contre FC Groningue ?
Le BK !
Furst contre le FC Vienne ?
Match nul !
Dites, il ne faudrait pas
les fixer de l'autre côté ?
Non, c'est comme ça.
Et maintenant... relâche !
Elles sont un peu décalées.
Voilà à quoi on passe
ces moments de détente.
Si on avait gagné à la loterie,
on ne serait pas là,
à accrocher cette saloperie.
Gunhild, c'était ton idée.
Qu'est-ce qui t'est passé par la tête ?
À quoi ça sert ?
Et toi, tu n'as pas levé
le petit doigt.
Je trouvais ça moche.
Vraiment pas...
Allez, viens.
Salut.
Regarde le ballon.
Mince.
- Comment ça va ?
- Bien.
Et toi ?
Ça va...
Il a l'air fatigué.
C'est l'heure de la sieste.
Salut.
Le ballon de Roger a éclaté.
Dans l'escalier...
Comment vas-tu ?
Parfaitement bien.
- Et toi ?
- Ça va. Très bien, même.
- Tu tortures le chien ?
- Ne commence pas à t'exciter.
- Tu as déménagé ici ?
- La ferme.
Annika, dépêche-toi !
Et ne rentre surtout pas ***.
- Ils vont esquinter la voiture.
- Va leur dire.
- Je m'en fiche, de cette voiture.
- Ah oui ?
Salut, Iceman.
- Tu roules en quoi ?
- En Peugeot, pourquoi ?
Mauvais choix.
- Et le boulot ?
- Ça marche.
Ça durera pas.
Si tu veux une voiture cabossée,
te gêne pas.
Quelle ambiance de mort !
C'est quoi, sur ton cou ?
C'est un suçon ?
- Où vas-tu ?
- Au Domino.
Tu aimes ça, danser ?
Ouais...
- Il y aura qui, là-bas ?
- Lotta.
Vous avez rendez-vous...
avec des garçons ?
Oui.
Un petit copain ?
Non.
J'en avais envie, en plus.
Je ne sais pas ce qui m'a pris.
Ça arrive à tout le monde.
À moi aussi.
Je l'ai attendu pendant une heure
et quand il est arrivé,
je ne lui ai pas adressé la parole.
Quand il s'est approché,
j'ai tourné la tête...
Et il est parti.
Dommage.
"Rassurez-vous,
votre problème est courant.
"Nous regrettons toutes
certains de nos actes.
"Demandez-vous
ce que vous souhaitez
"et tenez-vous-y.
Préférez les remords
"aux regrets."
Tu vois.
C'est possible...
C'est quand même dommage.
- C'est comme ça.
- Faut trouver une autre occasion.
Qu'est-ce que je lui dis ?
Que j'aimerais lui parler,
mais que j'y arrive pas.
Dis-lui...
que je voulais aller le voir...
mais que je n'ai pas pu.
Je vais avoir l'air d'un con,
si je l'avoue.
Pourquoi ?
Je ne voulais pas...
avouer...
- J'y vais.
- Non !
Attends !
- Tu habites ici ?
- On donne sur la cour.
Pär est ici ?
De la visite !
T'es gonflé, toi !
Quoi ?
- Pousser les gens comme ça.
- Comme quoi ?
Mon genou,
tu l'as cogné.
Tu fous la merde.
Laisse tomber.
Où puis-je acheter des cigarettes ?
Au bureau de tabac.
Annika ?
Dans la chambre derrière moi,
ta mère se repose.
"Nous sommes pauvres."
"Je suis un con."
Salut.
- Où étais-tu ?
- Dehors.
Ça ne va pas très bien.
Vivement qu'on déménage.
Va au lit.
Je vais lui péter la gueule.
Y en a pas un de vous qui a bougé.
Et elle...
J'en ai rien à foutre, d'elle !
J'aurais l'air de quoi, maintenant ?
J'en ai marre.
T'es resté là, à regarder.
Il s'en fout, de moi.
Pär, attends !
Attends !
Non !
Tu te prépares ?
Tu as intérêt à t'activer.
Regarde-toi...
Pauvre idiote !
- Annika, qui est-ce ?
- Pär.
Allez dans le salon.
Il y a du soda au frigo.
Bonjour.
Bonjour.
Enchanté.
Tu t'occupes du soda ?
Que veux-tu faire, plus *** ?
Je ne sais pas.
- Tu n'as pas décidé ?
- Non.
Tu joues de la musique ?
De la guitare.
Alors, tu dois connaître
"Guitar Boogie".
Non.
Tu parles espagnol ?
Non.
Tu connais "Come prima" ?
Ça fait...
Ça me dit rien.
Et donc, tu ne sais pas
ce que tu veux faire ?
Tu as pris un bain ?
Juste un shampooing.
Qu'il ne prenne pas racine.
Tu as faim ?
Fromage ou saucisson ?
Saucisson.
Ça me va bien ?
Et comme ça ?
Et comme ça ?
C'est toi qui les as faits ?
Ils sont bons.
On y va.
Un, deux, trois, quatre...
C'est le seul accord...
J'y arrive pas.
Je te sers ?
On fait du porte à porte ?
Va te faire foutre !
Bravo !
Salut.
C'est bon, c'est Eva.
Bonjour.
Salut.
Tu as eu peur quand je suis entrée ?
- Pourquoi ?
- Je sais pas.
Vous vous êtes amusés ?
Ils rentrent ce soir.
Rappelle-moi ton âge ?
Presque quatorze ans.
J'étais montée parce que...
Je ne sais plus pourquoi.
Je me sens tellement seule !
Si seulement j'avais du fric,
je partirais en voyage.
On devait aller en Espagne,
mais c'était trop cher.
Pour ceux
qui ne me connaîtraient pas,
je suis Lennart Engkvist.
Je vais vous présenter
la nouvelle stratégie marketing.
Voici le dernier né
de la gamme Future Line, le RV 77.
Future Line.
"Line" veut dire "ligne"
et "future" comme "futur".
Quand Elsa a rencontré John,
elle sortait avec un coiffeur,
il s'appelait Sven.
Il venait de Dalarna.
Et là, c'est Erik.
On a été ensemble pendant deux ans.
Il est mignon.
Il travaille en mer.
Il n'aime pas parler du passé.
- Qui ça ?
- Papa.
À présent, un des seniors
de cette entreprise,
John Hellberg.
Il va penser qu'on s'en fiche
si on n'y va pas.
Ça lui fera de la peine.
Bertil Edberg...
Nisse Nilsson...
Et Sven Johansson.
Et le gagnant de notre loterie est...
C'est moi !
- Où étais-tu ?
- Parti téléphoner.
- Par quel train elle arrive ?
- Celui de 07 h 30.
Qu'est-ce qu'il fait, son père ?
Il est représentant.
- Ça va ?
- Oui.
- Qu'est-ce que tu regardes ?
- Tu as des nouvelles lunettes ?
Donne-moi ta valise.
Elle est lourde.
Je dois appeler à la maison.
Il y a un téléphone ?
Dire qu'elle m'a demandé
si tu étais un gentil garçon !
C'est occupé ?
Ça, c'est l'alerte aérienne.
Occupé, c'est comme ça :
Oui, c'est moi.
Le voyage s'est bien passé.
Mais non...
C'est ma mère.
Bonjour.
Non.
C'est promis.
Au revoir.
Un peu à droite.
Ça y est.
Les voilà.
Bonjour.
Comment était le voyage ?
Pas trop bondé ?
Un peu.
Vous voulez un café ?
- On va pêcher, après ?
- Bof...
- Pourquoi ça ?
- J'ai pas très envie.
Gare la mobylette,
je prends la valise.
Il y aura du monde à la fête ?
Plutôt, oui.
C'est ici qu'il pêche.
Une fois, il y a pris 18 brochets.
Il invitera sûrement
ton père à pêcher.
- Il n'aime pas la pêche.
- Ah bon ?
- Qu'est-ce qu'il aime ?
- La chasse.
Au lit !
Bonne nuit.
Allons nous coucher.
- Tu veux le lit du bas ?
- Je préfère.
C'est comme tu veux.
On se lève vers 07 h 30.
Chéri ?
Tu as commandé les écrevisses ?
Quoi ?
- Les écrevisses.
- Oui.
- Il y en aura assez ?
- Oui.
Chéri ?
- Et les chapeaux ?
- De quoi ?
- Les chapeaux pour la fête.
- J'y ai pensé.
Pour tout le monde ?
Chéri ?
La chaise ne sera pas finie
pour leur arrivée.
Ah, oui...
Bonjour,
vous êtes la maman d'Annika ?
Mon mari arrivera
vers vingt-deux heures.
Bienvenue.
Il est fatigué ?
- On va le mettre à l'intérieur.
- Ce serait bien.
Bonsoir, ma chérie.
Papa arrivera tout à l'heure.
Salut.
- Bertil.
- Eva.
Je vous laisse.
Restez donc
partager nos écrevisses !
Allez...
Vous la connaissez, celle-là ?
C'est le jour de la rentrée.
Le professeur aligne ses élèves
et note leur nom sur son cahier.
Il demande à un garçon :
- "Comment tu t'appelles ?"
- "Nisse Karlsson."
- "Et toi ?"
- "Olle Karlsson."
- "Et toi ?"
- "Sven Karlsson."
- "Bon sang, vous êtes des triplés ?"
- "Oui."
"Explique-moi une chose,"
"pourquoi ta voix est si grave ?"
"Ma mère a que deux seins,
alors j'ai sucé papa."
J'en ai une autre.
Un fermier et son ouvrier
s'assoient pour prendre
leur petit déjeuner.
Il y a du porridge et du lait.
Et alors... Attendez...
Voila... Le fermier...
ouvre la fenêtre
et jette le porridge.
L'ouvrier le voit faire,
il se lève à son tour,
prend le lait et le jette.
"Pourquoi tu fais ça ?"
demande le fermier.
"Je croyais
qu'on faisait un pique-nique."
C'est délicieux.
C'est vous qui l'avez faite ?
Voilà John !
Eva...
Bonsoir.
Asseyez-vous,
je vais réchauffer le plat.
Oui, il en reste.
John Hellberg.
Salut, Iceman !
Bonsoir.
John Hellberg.
Et voilà.
Le chapeau...
et le bavoir.
Gunhild, lève ton verre pour John.
Santé !
Santé !
- Vous avez l'électricité ?
- Bien sûr.
J'ai apporté un mini-frigo.
Il y a une glacière au sous-sol.
À votre santé, cher...
Lasse. Santé, John !
Puisque c'est branché dehors,
on n'a qu'à l'essayer ici.
Arne ?
Bois à la santé du représentant.
Il s'appelle John.
Santé !
Au carrossier véreux !
Il est malpoli,
l'arnaqueur des frigos.
Santé !
On mange des poissons sortis du lac,
pas besoin d'un frigo.
Santé !
Apporte ton tacot à l'atelier,
j'y passerai une couche.
Ça se boit frais...
même à la campagne.
Mais si tu as une glacière...
Qui dort sous la tente ?
Le couple au pull-over ?
C'est du vin ?
- Je m'y connais pas beaucoup.
- C'est une question de température.
Attention !
Je suis déjà très content
de ma glacière.
De beaux glaçons !
Mais on peut toujours essayer.
- C'est branché ?
- Ça ne s'allume pas ?
Je vais tripoter la prise.
Toujours rien ?
C'est de la merde !
Qui veut du café ?
J'allais tirer le feu d'artifice.
- Je le fais quand même ?
- Vas-y.
Vous avez votre moulinet ?
Ta gueule !
Tu la vois, celle-là ?
John ?
John ?
Santé, Bertil !
Ça va chauffer !
Allume, Bertil !
Patience...
C'est humide.
Il faut faire attention.
- Je l'ai depuis le réveillon.
- Vas-y, allume !
- Je l'ai loupé.
- Recommence.
- Avec quoi ?
- Avec une autre.
J'en avais qu'une seule.
Fallait pas rester à l'intérieur.
Tu l'as vu, John ?
Elsa ?
Oui ?
J'aimerais faire un discours.
Ce serait un discours
qui s'adresserait au monde entier.
À toute l'humanité !
Je lui dirais que le monde
n'est qu'un ramassis de salopards.
Vous m'entendez ?
De salopards !
Elsa,
j'ai gâché 45 ans de ma vie.
- Tu as froid ?
- Non, ça va.
Ma fille...
Je veux qu'elle s'en aille d'ici
immédiatement,
avant que vous en fassiez
une paysanne !
Elle sera riche !
Vous m'entendez ?
Riche !
Elle ne lèchera pas
le cul des gens...
comme moi.
Elle ne gâchera pas sa vie
pour des conneries !
Elle sera bourrée de fric !
Il n'y a que ça qui compte,
dans ce monde pourri.
C'est sûr !
Sinon, on te piétine.
Brise-les !
Écrase-les, Annika !
Écrase-les !
Bertil ?
On arrive.
Vous suivez ?
Toujours là ?
Lasse ?
Attends !
C'est par là.
Harald ?
On voit quelque chose qui flotte.
C'est pas à moi.
Tout le monde a son chapeau ?
Alors à qui est celui-là ?
C'est celui
de cette grande gueule de John.
Quel baratineur !
On l'est tous, plus ou moins.
- Tu ne l'as pas un peu cherché ?
- C'est vrai...
Je lui offrirai un coup à boire.
Tu crois que c'est son chapeau ?
- Il était comment ?
- Un chapeau pointu.
Bertil ?
Où es-tu ?
John !
Qui ça ?
Par ici, Arne.
Où ils étaient ?
À la pêche, j'imagine.
Lasse ?
J'ai trouvé ta fusée.
Sous-titres French TeAm :
Uncle Meat