Tip:
Highlight text to annotate it
X
Je me suis réveillé.
Vous étiez pas comme ça
quand je vous avais comme prof.
Mec, y a même pas 7 000 dollars.
Le type veut 85 000.
C'est tout l'argent que j'ai.
Tu es un dealer. Négocie.
Achète le camping-car.
On commence demain.
Fais la chaudasse, bébé.
C'est un truc de malade.
Carrément.
Ces deux jolies filles
veulent se joindre à nous.
T'as de quoi payer ?
Oui, t'inquiète.
Les filles,
vous voulez voir ma bourse ?
Venez.
Allez.
Vous avez du champagne ?
Et pas un truc merdique.
Je veux ce qu'il y a de plus cher.
Du Don Péri... gnon.
400 dollars la bouteille.
Dans ce cas-là,
j'en prendrai que deux.
Et je veux
les longs verres tout fins.
J'adore ces verres tout fins.
James Bond, il boit ça.
Putain, je kiffe trop.
Faut que je demande.
D'où tu sors ce flouze ?
Tu dois dealer à fond.
C'est trop drôle.
Tu sais pourquoi ?
Pourquoi ?
- C'est un vieux qui me l'a filé.
- Quoi ?
Il me l'a filé.
C'est toutes ses économies.
- Pourquoi ?
- Parce qu'il est con.
Voilà pourquoi.
À la belle vie, les gars.
Merci.
Merci, vraiment.
C'était...
trop bien, mec.
À plus.
Je suis mort.
Il me reste que...
Et merde.
Il me reste plus que 1 400 dollars.
On va manger un bout ?
Non, mec.
Je dois utiliser l'argent
pour acheter un camping-car.
Pourquoi tu veux un camping-car ?
Parce que c'est...
c'est...
Laisse tomber.
Et maintenant,
faut que je quitte la ville
ou que je change d'identité.
Le type me fait du chantage.
Il a...
un esprit criminel.
Un camping-car ?
J'ai un plan pour toi.
Je peux te trouver un camping-car.
J'en ai besoin aujourd'hui,
maintenant.
Pas de souci. Viens.
Tu peux me trouver un camping-car
pour 1 400 dollars, à 6 h du mat ?
Super.
J'ai rien à signer ?
Non, y a pas de paperasse
dans l'histoire.
Ravi d'avoir fait affaire avec toi.
Faut qu'on se taille.
- Quoi ?
- Sérieux. Faut partir.
Bon sang,
j'adore ce carrelage.
C'est tellement agréable.
On peut régler la température ?
Il devrait y avoir un interrupteur,
pas loin. C'est un thermostat.
C'est probablement
la meilleure invention...
de tous les temps.
Je sais.
L'entrepreneur m'a convaincu.
Ça paraissait un peu extravagant,
mais je dois l'avouer :
l'essayer, c'est l'adopter.
Je trouve jamais rien
dans tout ce bazar.
Tu sais,
tu pourrais laisser quelques affaires,
si tu veux.
Va chercher ton père.
D'accord.
Papa.
Maman demande si tu viens manger.
Oui, j'arrive.
Tu ne m'écoutes pas.
Je ne suis au courant de rien.
C'est ça, ouais.
Je t'assure.
Passe-le-moi.
Donc t'as pas passé de marché
derrière mon dos ?
Non, je n'ai rien fait.
J'attendais tranquillement
à un feu rouge, quand un homme...
ou plutôt, un gosse,
a lancé un sac d'argent à ma fenêtre.
Je m'en tape.
L'argent est à moi.
Passe-le-moi.
Rien n'est à toi.
- Fais-moi confiance, j'éclaircirai ça.
- Confiance ?
La bonne blague.
C'est ça, je vais te faire confiance.
Si tu veux parler de confiance,
alors allons-y.
Je t'ai interdit d'utiliser ma formule
et tu m'as désobéi.
Normal, étant donné
que c'est pas la tienne.
C'est la nôtre.
Au pluriel, connard.
Tu n'avais pas ma permission.
En tout cas,
j'ai la moitié de mon argent,
et toi, t'as le reste.
Tu t'emportes !
Je t'emmerde !
Mes amphéts, mon argent !
Je serai une usine d'amphéts à moi seul.
Ce camping-car sera...
Tout est bien fermé.
Je vois rien.
Je le sens pas.
Pas de fumée, pas d'odeur,
pas de déchets.
Y a rien là-dedans.
C'est peut-être fait exprès.
J'ai entendu bouger, à l'intérieur.
On arrête pour ce soir
et on reviendra avec un mandat.
Je le laisserai pas filer,
cet enfoiré.
Il doit y avoir un moyen.
Il doit y avoir un moyen...
Qu'est-ce qu'il fait ?
Qu'est-ce que vous faites là ?
Espèce de pervers !
Retournez dans vos caravanes.
Tout va bien.
Ce type est réglo.
Un ancien combattant.
On va en vérifier quelques autres
avant de s'en tenir là.
Non, je dois rentrer.
Ta femme te tient par les couilles ?
Je dois faire mes valises.
Tu pars où ?
Au Texas.
Coucou.
Je peux entrer ?
Salut, chérie.
- Ça s'est bien passé, hier soir ?
- Oui.
T'as attrapé des méchants ?
Je te prépare le petit-déj ?
J'y retourne juste après.
Maintenant ?
T'as bossé toute la nuit.
Va dormir.
- Les camping-cars n'iront nulle part.
- Ben si, ils servent à ça.
Tu m'as compris.
J'ai parlé à Blanca.
Elle m'a dit
que Steven allait à El Paso.
Je voulais savoir
ce que ça te faisait.
J'ai refusé la mission.
Fin de l'histoire.
Parfait.
Je suis soulagée.
J'avais besoin d'être ici
pour enquêter sur cette affaire.
Je pouvais pas faire les deux.
J'ai dû choisir.
Tu sais que tu peux
te confier à moi ?
Tu n'as pas besoin
de traverser ça tout seul.
Et moi, est-ce que je fous le nez
dans tes conneries ?
J'ai pris une décision.
Je traverse rien du tout.
Je fais mon boulot.
J'aimerais...
Habiter à Georgetown.
Oui, je sais.
Si tu veux bien me laisser finir,
j'allais dire
que j'aimerais que tu me consultes.
C'est tout.
Ne t'inquiète pas pour ma carrière.
Elle se porte bien.
Tu ne voulais pas y aller ?
- Je t'en veux pas, mais...
- Tu dois pas aller au boulot ?
Après ce qui s'est passé,
c'est normal
que tu ne veuilles pas y retourner.
Je suis
sur une affaire importante ici,
et le Mexique n'a rien à voir avec.
Si quelqu'un en doute...
Je fais quelque chose de bien, ici,
et en retour, tu m'accuses !
Tout le monde pense
que je me la coule douce.
Mais je suis sur une bonne piste,
j'en suis sûr. Compris ?
Tu m'entends ?
C'est quoi, exactement ?
Je vais vous donner mon avis.
Un stratagème
pour que je reprenne le travail.
C'est évident.
Pourquoi ça ?
Comme si j'allais vraiment croire
que vous alliez embaucher un drogué.
- Il a beau être clean...
- Vous l'aviez recommandé.
Je vous ai écouté.
Non, soyons clairs.
Soyons parfaitement clairs.
Jesse pouvait travailler
sous mes ordres.
Mais lui confier
toute la production,
c'est une autre histoire.
Il ne sera capable de produire
qu'un produit médiocre
au mieux.
Il semble que son produit est à peu près
en accord avec la qualité attendue.
À peu près ?
À peu près ?
Vraiment ?
Eh bien, décidément,
c'est en attendre bien peu.
Mais ce n'est pas votre genre,
d'en attendre si peu.
Par conséquent,
quelle conclusion puis-je en tirer ?
Vous croyez que je suis égoïste
au point de garder
ma formule pour moi.
Que j'ai une fierté démesurée,
je suppose,
qui, selon vous,
me dépasse totalement
et obscurcit mon jugement.
Et c'est faux.
Totalement.
Je respecte simplement la chimie.
La chimie doit être respectée.
Je m'excuse d'avoir été
aussi peu subtil.
Je peux vous emmener quelque part ?
J'ai quelque chose à vous montrer.
Tout va bien ?
Elle a déjà fini
un biberon tout entier,
mais elle avait pas l'air rassasiée.
Là, elle dort.
Je vais lui en donner un autre,
à son réveil.
Oui, fais ça.
Engraisse-moi ce bébé.
D'accord.
C'est tout ?
Sinon, t'es où ? Au travail ?
Oui, je suis au travail.
Je ne devrais pas tarder.
Ça te dérange pas ?
J'aime ma petite princesse.
Tu peux me la confier à temps plein,
en ce qui me concerne.
Génial.
Merci, Marie.
Tu es sûre que ça va ?
Qu'est-ce qu'il y a, ma chérie ?
Dis-moi.
C'est Hank.
Eh bien ?
Je ne sais pas...
comment lui parler.
Je ne sais plus quoi lui dire.
Je ne sais pas...
Depuis El Paso...
Voire depuis avant ça...
Il a traversé une passe difficile,
là-bas.
Des gens qui explosent sous ses yeux.
Du sang partout.
Et la semaine dernière,
ils voulaient qu'il revienne à El Paso.
Il n'y va pas.
Steve Gomez y va à sa place.
Je ne sais pas trop quoi en penser.
Il est plus en sécurité ici, non ?
Bien sûr,
et je veux qu'il soit en sécurité.
Mais je ne sais pas
ce qu'il veut, lui.
Il ne me parle pas.
Il est jamais là. Il travaille non stop.
Il ne mange presque pas,
il ne me parle presque pas.
C'est comme si quelque chose
le rongeait de l'intérieur.
Il n'est plus le même.
Plus du tout.
Affronter la mort, ça change quelqu'un,
tu ne crois pas ?
Tu as dû remarquer
un changement chez Walt.
Après vous.
On est où, là ?
Dans votre nouveau labo.
De l'oxyde de thorium...
pour servir de lit catalytique.
Regardez la taille
de cette chambre de réaction.
Elle doit pouvoir...
contenir 1 200 litres.
Où est-ce que...
Comment vous avez
su mettre tout ça en place ?
J'ai été très bien conseillé,
et vous le serez aussi.
Il a fallu une grande préparation.
Je m'en doute.
La blanchisserie là-haut
m'appartient depuis des années.
Elle reçoit une grande quantité
de produits chimiques chaque semaine.
Des détergents, notamment.
Rien qui puisse
éveiller les soupçons.
Mes employés, par sécurité,
sont qualifiés, dignes de confiance.
Le système d'aération
est dernier cri.
Tout ce qu'il rejettera,
c'est une fumée blanche et inodore,
comme la blanchisserie,
et ce, par les mêmes cheminées.
Il me faut...
100 kilos par semaine pour que tout cela
soit économiquement viable.
Vous choisiriez vos horaires
et viendriez comme bon vous semble
tant que le quota est respecté.
Désolé.
C'est toujours non.
J'ai fait toute une série de...
très mauvais choix,
et ça ne peut pas se reproduire.
Pourquoi avez-vous fait ces choix ?
Pour le bien de ma famille.
Ils n'étaient donc pas mauvais.
Quel est le rôle d'un homme ?
Il subvient
aux besoins de sa famille.
J'ai perdu ma famille à cause de ça.
Quand on a des enfants,
on a toujours une famille.
Ils seront toujours une priorité,
une responsabilité,
et un homme...
subvient à leurs besoins.
Et il le fait
même sans être apprécié,
ni respecté,
ni même aimé.
Il ne se laisse pas abattre
et il continue à le faire...
parce que c'est un homme.
T'as le temps de manger un bout ?
Le resto thaï d'à côté
est plutôt bon.
Je dois vraiment rentrer.
Une autre fois, alors.
D'après elle, c'était le tofu.
C'est pas grave.
Elle est mignonne quand même.
C'est très bon, maman.
Je peux sortir de table ?
Pour faire tes devoirs
ou jouer à la console ?
Les deux.
Vas-y.
Tu veux la prendre ?
Dis-moi que t'as un truc, Andy.
Soudé au mur d'une maison.
C'est du propre.
Bordel.
Janice, attends.
Le dernier ?
Désolée, Hank.
Il n'y avait que ça.
29 camping-cars des années 80
enregistrés au Nouveau-Mexique.
Tu revérifies ?
Tout de suite ?
Ça peut attendre après le pot ?
Janice, je...
Je suis coincé, là.
Je vérifierai.
L'oiseau quitte enfin le nid,
pas vrai ?
Ils ont choisi le bon type,
avec l'accent chicano et tout.
Tu veux savoir comment on dit
"Va te faire" en espagnol ?
Commence pas à faire ton Mexicain !
Tiens.
Fais gaffe à toi.
Défends la bonne cause.
Promis.
Bon, y a quoi à boire ?
Tu avais raison.
Il reste un camping-car.
La déclaration
n'a pas été renouvelée,
mais il n'a jamais été déclaré
hors-service ou détruit.
Pas de rapport de police non plus.
Je ne sais plus ce que je fais,
vous comprenez ?
Je suis comme paralysée,
parce que si je bouge,
j'ai l'impression que je vais faire
une erreur monumentale.
J'aurais bien besoin
d'un verre de vin, là.
Vous voulez aller...
Oubliez ça.
Bref,
la grande nouvelle,
c'est que je couche avec mon patron,
et je ne sais pas pourquoi.
C'est faux.
Je sais pourquoi.
C'est un homme charmant
et quelqu'un de très bien.
Mais c'est pas comme si on allait...
D'une certaine manière,
et j'ai du mal à le croire, mais...
toute ma famille me voit comme...
Ma propre sœur,
mon beau-frère.
Et puis mon fils...
me traite de salope.
Et je devrais lui dire la vérité.
Lui dire pour son père,
mais je peux pas.
Je pourrai jamais.
Comment je pourrais ?
Et cet homme que je fréquente,
je sais que c'est mal,
je ne le fais sûrement
que pour pousser Walt à me quitter,
mais c'est le seul moment
de la journée
où je n'ai pas...
l'impression...
de me noyer.
Il est au courant
pour l'autre homme ?
Dans ce cas, il va signer ?
Walt dit qu'il ne partira pas,
alors j'ai vraiment adopté
une tactique intelligente.
Du grand génie.
Il a de l'argent à la maison.
Votre mari, le dealer de drogue ?
Combien ?
Je n'ai pas compté.
Il est lourd.
Le sac dans lequel il le garde.
Vous me demandez la permission
de dépenser l'argent ?
Bien sûr que non.
Non, je veux juste...
en parler pour comprendre
quoi faire.
Je suis deux fois moins compétente
et deux fois plus chère
qu'un psychologue.
Il n'y a pas à discuter.
Je veux juste dire...
qu'on a un passé.
C'est le père de mes enfants,
et peut-être qu'il a fait ça pour...
Pour la famille, c'est ça ?
Écoutez.
Ça, c'est une gigantesque connerie.
Je vais vous le dire
le plus simplement possible.
Vous êtes une imbécile
si vous restez dans cette maison
une minute de plus.
Si votre mari refuse de partir,
faites-le.
Vous êtes complice par assistance.
Donc coupable.
Vous, vos enfants,
vous pourriez tout perdre.
Vous comprenez ?
Tout ça grâce au criminel
dont vous refusez de divorcer.
J'ai pas épousé un criminel.
C'en est un, maintenant.
DEMANDE DE DIVORCE
On va revoir tout ça,
surtout la partie où je parle
et où toi, tu dis que dalle.
Je vais pas dire que dalle.
Je vais ouvrir ma gueule.
Tu sais que tu dois pas t'emporter.
Qui surveille tes arrières ?
Moi, d'accord ?
Je m'occupe de tout.
Dans quelle mesure
tu dois rester clean ?
- Comment ça ?
- T'as droit au Xanax ?
J'en ai plein mon tiroir.
C'est ma "chiropraticienne"
qui me les donne.
Vietnamienne, 1 mètre 50.
Elle sait très bien s'adapter.
Elle s'appelle Kim Nu Suong.
Aussi belle que son nom.
Je vais te donner sa carte.
Ras-le-cul. Je me barre.
Il est là.
Faites-le entrer.
Bonjour, Walt.
Content de vous voir.
Je vous en prie, asseyez-vous...
ici.
M. Pinkman, si vous voulez bien.
T'es en retard.
Messieurs, si vous vouliez bien
rester calmes.
On peut toujours satisfaire
tout le monde.
Ce jeune homme est prêt à vous faire
une très belle proposition.
Vous n'aurez rien à faire.
Ah oui ?
10 % de tous les bénéfices futurs
de sa production.
Vous serez payé
à ouvrir votre boîte aux lettres.
Considérez
que c'est une preuve de respect
pour votre précieuse contribution
à l'activité.
Vous en conviendrez,
c'est équitable.
C'est de la charité, surtout.
Moi, je fais tout.
Alors qu'il reste le cul posé
à juger les gens.
On s'emporte pas.
Il y a quand même
un petit détail à régler.
Il y a clairement eu erreur
du côté de notre associé commun
quand il a vous a donné la moitié
des gains de Jesse.
Il n'a sûrement pas compris
que vous n'étiez plus associés.
Prends-le.
Il t'appartient.
Ouais, je te le fais pas dire.
Je savais que je pouvais
compter sur vous.
Ça me met la larme à l'œil.
Profites-en. Fais-en bon usage.
Parce que tu gagneras rien de plus
dans ce secteur d'activité.
Ça veut dire quoi, ça ?
Navré de te l'apprendre, Jesse,
mais notre associé commun
se servait de toi
pour m'atteindre.
De quoi tu parles ?
Vois-tu, il a besoin de quelqu'un
qui a des compétences,
quelqu'un qui sait ce qu'il fait.
En d'autres termes,
il a besoin de moi.
Tu t'y es remis, c'est ça ?
Comment dire ça ?
Je continue.
Tu dégages.
Walt, attendez un peu.
On vous a proposé combien,
si je puis me permettre ?
Trois millions de dollars
pour trois mois de ma vie.
Vous allez devoir blanchir ce fric,
c'est évident.
On s'était mis d'accord sur quoi ?
17 %. C'est un peu haut.
On n'a qu'à dire 15.
C'est un chiffre rond.
5 %.
- 14, c'est bien.
- 5.
- 13.
- 5.
12. En souvenir du bon vieux temps.
5.
Je suis raisonnable.
C'est sur le court terme.
10 %, mais si je me respecte,
je peux pas descendre plus.
5.
C'était quoi, ce bordel ?
Vous êtes mon avocat, pas le sien !
C'est la vie, gamin.
On suit le vainqueur.
Tu crois que ça va m'empêcher
d'en faire ?
Fais tout ce que tu veux.
Tant que c'est ce chili en poudre pourri
ou n'importe quelle autre merde,
mais ne t'avise pas
d'utiliser ma formule.
Essaie de m'en empêcher, connard.
Bonjour, vous êtes Mme Ortega ?
Je m'appelle Hank Schrader.
Je suis dans la brigade des stupéfiants.
Nous recherchons un camping-car
enregistré sous vos nom et adresse.
Vous en avez un ?
J'en avais un.
On me l'a volé il y a plusieurs mois.
Volé, hein ?
J'aimerais bien savoir
pourquoi le vol n'a pas été signalé.
Aucun document officiel
ne le mentionne.
Je n'en ai jamais pris la peine.
Et pourquoi ?
C'est un bon moyen pour prendre
des vacances pas chères en famille.
Ça a dû être un coup dur
quand il a disparu.
En effet.
Vous avez une idée
de qui pourrait l'avoir volé ?
Je ne voulais pas qu'il soit arrêté.
Il avait de mauvaises fréquentations,
mais il n'a jamais été méchant.
J'espérais qu'il se reprendrait.
Qui donc, Mme Ortega ?
Mon fils.
J'aimerais lui parler.
Il est décédé.
Tué par balle il y a deux mois.
- Il s'appelait comment ?
- Christian.
Christian Ortega.
C'était Combo, son surnom ?
Merci beaucoup.
C'est très gentil.