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Je m’appelle Peter Brzezicki. Je suis sapeur-pompier professionnel.
Les pompiers luttent contre les incendies et travaillent à la prévention de feux,
mais ce que peu de gens savent, c’est que ce que le plus souvent, nous menons des opérations de sauvetage.
Dans mon département, nous faisons le sauvetage technique, ce qui nécessite de l’équipement spécial.
Entre autres, il y a le sauvetage en altitude, c’est-à-dire sur des falaises, dans des fissures ou dans des canyons.
Il y a aussi le sauvetage marin, c’est-à-dire sur l’eau, sur glace et sous-marin.
Le sauvetage sous-marin est celui qui comporte le plus d’aspects techniques, parce qu’il s’agit de recherches et de sauvetage sous l’eau.
Les pompiers sont là avant tout pour servir les gens. On pense souvent que le travail consiste à sauvegarder des structures,
mais au fond il s’agit plutôt de sauvegarder les biens des gens qui y habitent, qui y travaillent, qui en sont les propriétaires.
Nous travaillons beaucoup auprès des gens. D’ailleurs, tout ce que nous faisons se rattache aux émotions et aux problèmes des gens.
Il n’y a rien de mieux que le sentiment d’avoir bien résolu une situation.
Pour devenir pompier, il faut détenir au minimum un diplôme du secondaire. La plupart des pompiers travaillent premièrement comme pompiers volontaires.
Le travail volontaire est très important parce que cela permet à l’individu d’acquérir de l’expérience et de voir si ce travail lui convient.
Dans ce travail, on touche à la mécanique, à la physique, à la chimie, il y a beaucoup d’interaction avec les gens, des premiers soins, de la médecine…
On ne peut donc pas avoir qu’une spécialisation, il faut savoir faire presque tout.
J’ai immigré au Canada il y 22 ans de Pologne. J’étais pompier là-bas et j’y avais fait du sauvetage en montagne pendant plusieurs années.
Il n’y a jamais deux situations identiques. Elles ont toutes des aspects différents. Même lors de situations simples il y a toujours des surprises.
Et bien souvent une solution ne convient pas à deux situations semblables. Il faut toujours chercher de nouvelles solutions aux problèmes.
Pour œuvrer dans ce métier, il faut se soucier des gens. Mais pas seulement des gens – de tout.
Par exemple, si on voit qu’une pièce d’équipement dans la caserne fait défaut, on ne peut pas se dire « Ce n’est pas ma responsabilité. »
On est tous responsables. À un moment donné, cette pièce d’équipement va affecter le résultat de notre travail.
Il faut aussi être en bonne forme physique pour faire ce métier. Il faut être fort mentalement et assez stable, et le reste suivra.
En moyenne, le salaire est de 30 000 $ à 60 000 $ par année.
Cependant, dans les petites communautés rurales, il n’y a que des pompiers volontaires, qui ne sont pas payés.
On peut donc y travailler à titre de bénévole,
mais si on veut une carrière comme pompier il faut être dans les grands centres, là où il y a des possibilités d’emploi.
Je suis toujours fier de dire aux gens que je suis pompier.