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Bien frappé.
Bien frappé, chien.
Ça t'a plu ?
C'était bien frappé, Majesté.
J'ai déjà dit que c'était bien frappé.
Oui, Majesté.
- Qui est le suivant ?
- Lothor Brune,
un chevalier libre
au service du Lord Baelish.
Ser Dontos le Rouge de la Maison Hollard.
Ser Dontos le Rouge de la Maison Hollard !
Me voici.
Me voici.
Désolé, Majesté.
Veuillez m'excuser.
- Vous êtes ivre ?
- Non.
Non, Majesté.
- J'ai bu deux verres de vin.
- Deux verres ?
Ce n'est pas beaucoup.
Reprenez un verre.
Vous êtes sûr, Majesté ?
Pour célébrer ma fête.
Prenez en deux.
Reprenez-en autant que vous le voulez.
Vous m'honorez, Majesté.
Ser Meryn, aidez Ser Dontos
à célébrer ma fête.
Assurez-vous qu'il soit repu.
Tu ne peux pas.
Qu'est-ce que tu as dit ?
Tu as dit que je ne pouvais pas ?
Je voulais juste dire
que cela porte malheur
de tuer quelqu'un le jour de sa fête.
Quel genre de superstition paysanne...
La fille a raison.
Ce qu'un homme sème le jour de sa fête,
il récoltera toute l'année.
Emmenez-le.
Je le ferai tuer demain, cette espèce de fou.
C'est un fou. C'est vraiment intelligent
de l'avoir remarqué.
Il serait un bien meilleur fou que chevalier.
Il ne mérite pas
la miséricorde d'une mort rapide.
Vous avez entendu ma dame, Ser Dontos ?
À partir d'aujourd'hui,
vous êtes mon nouveau fou.
Merci, Majesté.
Et vous, ma dame, merci.
Cher neveu.
On t'a cherché sur le champ de bataille.
On ne t'a pas trouvé.
J'étais ici, je dirigeais les couronnes.
Et quel bon travail tu as fait.
Regarde-toi.
Plus belle que jamais.
Et toi !
Tu vas devenir plus grand que le limier,
mais plus beau.
Il ne m'aime pas.
Je ne comprends pas pourquoi.
- On t'a cru mort.
- Je suis contente que vous soyez vivant.
Moi aussi, ma chère.
La mort est si ennuyeuse,
surtout maintenant,
quand le monde est si passionnant.
Ma dame, mes condoléances.
Pourquoi donc ?
Son père a avoué être un traître.
Mais c'était quand même son père.
Après avoir perdu ton père bien aimé,
tu dois la comprendre.
Mon père était un traître.
Ma mère et mon frère sont aussi des traîtres.
Je suis fidèle à mon cher Joffrey.
Bien sûr.
Profite-bien de ta fête, Majesté.
J'aimerais rester la célébrer avec toi,
mais j'ai du travail à faire.
Quel travail ?
Que fais-tu ici ?
Un corbeau est arrivé
de la citadelle ce matin, Majesté.
Le conclave s'est rassemblé,
a étudié des rapports des mestres
des Sept Couronnes,
et a déclaré que ce grand été
est enfin terminé.
Le plus long été de mémoire d'homme.
Les paysans disent qu'un long été
signifie un hiver encore plus long.
Une superstition courante.
On a assez de blé pour cinq ans d'hiver.
Si ça dure plus longtemps,
on aura moins de paysans.
La ville est inondée de réfugiés,
Majesté, fuyant la guerre.
On n'a pas d'endroit pour les loger.
Avec l'hiver, ça va s'aggraver.
Vous commandez bien
le Guet, Lord Slynt ?
Oui, Majesté.
Vous êtes bien sous mes ordres ?
Je dois mon titre et mes domaines
à votre générosité, Majesté.
Alors faites votre travail.
Fermez les portes aux paysans.
Leur place est dans les champs,
pas dans notre capitale.
Oui, Majesté.
Ne vous levez pas.
Tu es plus belle de jour en jour,
grande sœur.
La guerre te sied bien.
Pardonnez mon interruption. Continuez.
Que fais-tu ici ?
C'était un voyage remarquable.
J'ai ***é du haut du Mur,
j'ai dormi dans une cellule céleste,
j'ai lutté aux côtés des clans des montagnes.
Tant d'aventures,
tant de grâces.
Qu'est-ce que tu fais ici ?
C'est le conseil restreint.
La Main du Roi est la bienvenue
à toutes les réunions du conseil restreint.
Notre père est la Main du Roi.
Mais en son absence...
Votre père a nommé Lord Tyrion
comme Main lorsqu'il est absent à la guerre.
Sortez ! Sortez tous !
J'aimerais savoir comment
tu as réussi à manipuler Père.
Si j'étais capable de le manipuler,
je régnerais sur le monde entier.
C'est à cause de toi.
Je n'ai rien fait.
Exactement, tu n'as rien fait
quand ton fils a demandé
la tête de Ned Stark.
Maintenant tout le Nord
se révolte contre nous.
- J'ai essayé de l'en empêcher.
- Vraiment ? Sans succès.
Cette action théâtrale hantera notre famille
pour toute une génération.
- Robb Stark est un enfant.
- Qui a gagné toutes ses batailles.
Tu ne comprends pas
qu'on perd la guerre ?
- Que sais-tu de la guerre ?
- Rien.
Mais je connais les gens.
Et je sais que nos ennemis se haïssent
presque autant qu'ils nous haïssent.
- Joffrey est roi.
- Joffrey est roi.
Tu es ici pour le conseiller.
Je ne suis ici que pour le conseiller.
Et si le roi m'écoute,
il récupérera peut-être son oncle Jaime.
Comment ?
Tu aimes tes enfants.
C'est ta seule qualité.
Ça et tes pommettes.
Les Stark aiment aussi leurs enfants.
- Et on en a deux.
- Un.
- Un ?
- Arya, ce petit animal, a disparu.
Disparu ? Dans un nuage de fumée ?
On avait trois Stark à échanger.
Tu en as décapité un
et laissé une autre s'enfuir.
Père sera furieux.
Ça doit être étrange pour toi.
D'être l'enfant qui le déçoit.
Lord, que les anciens dieux
veillent sur votre frère
et tous nos fils du Nord.
Les murs de ma place forte
ne tiendront pas tout l'hiver.
Les pierres ont été scellées
au temps du roi Aerys
et je crains que les maçons d'aujourd'hui
ne fassent piètre figure.
Quand j'étais enfant,
je les ai vus construire une nouvelle tour
à Quart-Torrhen en un été.
Les hommes travaillaient
en ce temps-là.
Aujourd'hui, on dirait que des enfants ivres
ont construit ma place forte.
La nuit, on entend le vent
qui siffle entre les fissures.
Et s'il se met à pleuvoir...
Autant dormir sous une chute d'eau.
Le seigneur de la place forte est
généralement responsable de son entretien.
Généralement, oui,
mais j'ai envoyé tous les jeunes hommes
faire la guerre de Robb Stark.
Le roi Robb. Et ce n'est pas sa guerre.
Il ne l'a pas choisie.
Peut-être pas, mais il a appelé les bannerets
et a pris les hommes.
Joffrey a tué mon père,
votre suzerain.
Vous souvenez vous de vos vœux, Ser ?
Bien sûr que je m'en souviens !
On peut vous céder quatre maçons
pour une semaine.
Cela suffira-t-il à réparer vos murs ?
Je pense que oui.
On ne le voulait pas
ici toute la journée, pas vrai ?
Je n'ai pas aimé sa façon de parler de Robb.
Moi non plus.
Mais écouter ceux
que tu préférerais ne pas écouter
fait partie de tes responsabilités
en tant que Lord de Winterfell.
Lord Portan.
Lord, que les anciens dieux
veillent sur votre frère
et tous nos fils du Nord.
Fais bouillir ça pendant une heure
et bois le thé.
Toute ta douleur partira.
Je n'ai pas de douleur.
Quelle chance.
Par-là.
Tu fais encore ces rêves.
Je ne rêve pas.
Tout le monde rêve.
Pas moi.
J'ai entendu des hommes
parler de la comète.
Ils pensent que c'est un signe.
Ils disent que cela montre que Robb
aura une grande victoire dans le Sud.
Vraiment ?
J'ai entendu d'autres idiots
dire que c'est le rouge des Lannister.
Que cela veut dire qu'ils régneront
sur les Sept Couronnes d'ici peu.
Un garçon d'écurie a dit
que c'était la couleur du sang
pour marquer la mort de ton père.
Les étoiles ne tombent pas pour les hommes.
Une comète rouge ne veut dire qu'une chose.
Des dragons.
Les dragons sont tous morts.
Ils sont morts depuis des siècles.
Qu'a dit votre frère à leur sujet, Khaleesi ?
Il a dit
qu'ils mangeaient de la viande.
Il n'a pas dit
quelle sorte de viande ?
Il ne connaissait rien sur les dragons.
Il ne connaissait rien sur rien.
C'était mon premier cadeau de Drogo.
Je m'en souviens.
J'ai promis de les protéger,
que leurs ennemis
mourraient en hurlant.
Comment faire hurler la famine ?
Je n'ai jamais su, désolé.
Est-ce qu'il y a une fin ?
Je ne suis jamais allé
aussi à l'est.
Mais, oui, Khaleesi, tout a une fin,
même le Désert rouge.
Vous êtes sûr
qu'il n'y a pas d'autre chemin ?
Si on va vers le sud
dans le pays des Lhazaréens,
les Hommes Moutons nous tueront
et prendront vos dragons.
Si on va vers l'ouest
jusqu'à la mer Dothrak,
le premier khalasar qu'on rencontre
nous tuera et prendra vos dragons.
Personne ne prendra mes dragons.
Ils sont trop faibles pour se battre,
tout comme votre peuple.
Vous devez être leur force.
Comme vous êtes la mienne.
Rakharo, Aggo, Kovarro.
Prenez les chevaux restants.
Partez vers l'est, le sud-est et le nord-est.
Que cherche-t-on, Khaleesi ?
Des villes, des caravanes, des personnes.
Des rivières, des lacs ou la grande mer salée.
Trouvez où s'arrêtent le Désert rouge
et ce qu'il y a de l'autre côté.
Rakharo.
Tu es mon dernier espoir, sang de mon sang.
Je n'échouerai pas, sang de mon sang.
Tu ne l'as jamais fait.
Ce n'est pas le moment de commencer.
La journée est dure ?
Je ne suis pas encore mort.
- Ton cul a tué le traîneau.
- Tu m'as proposé de monter.
Je voulais que tu arrêtes
de te plaindre de tes ampoules.
Je suis né dans un endroit comme celui-ci.
Les temps sont devenus durs par la suite.
Ce sont des filles ?
Les filles de Craster.
Ça fait six mois
que je n'ai pas vu de fille.
Continue de ne pas les voir.
Il n'aime pas
qu'on fricote avec ses filles ?
Il n'aime pas
qu'on fricote avec ses femmes.
Il épouse ses filles
et elles lui donnent d'autres filles.
Et le cycle recommence.
- C'est horrible.
- C'est plus qu'horrible.
Tous les sauvageons
à des centaines de lieues d'ici ont disparu.
Craster est encore là.
Il doit faire quelque chose bien.
Qu'arrive-t-il aux garçons ?
Il épouse ses filles.
Que fait-il avec ses fils ?
Il a dit penser s'arrêter ici
sur le chemin des Crocgivre.
Les gens pensent beaucoup de choses.
Ça fait trois ans
que je n'ai pas vu Benjen Stark.
Il ne m'a pas manqué.
Il me traitait toujours
comme un moins que rien.
Ça fait longtemps
que je n'ai pas eu de bon vin.
Les gens du Sud, vous faites du bon vin,
il faut bien le dire.
Nous ne sommes pas
des gens du Sud.
Qui est cette petite fille ?
Tu es encore plus jolie
que la moitié de mes filles.
Tu as une petite chatte mouillée
entre les jambes ?
Comment t'appelles-tu ?
- Jon Snow.
- Snow ?
Écoute-moi, bâ***.
Vous êtes tous des gens du Sud,
vous qui êtes du sud du Mur.
Mais maintenant, vous êtes dans le vrai Nord.
Il ne voulait pas t'offenser.
Si je vois ce joli bâ***
parler à mes filles...
Personne ne parlera à tes filles,
tu as ma parole.
Maintenant, assieds-toi et tais-toi.
Vous avez apporté de ce bon vin ?
Oui.
On a passé six villages sur le chemin.
Ils étaient tous abandonnés.
Où sont partis les sauvageons ?
Je pourrais te le dire,
mais j'ai soif.
Il y a un fût de vin de Dorne
sur le traîneau.
- Apportez-le ici.
- Oui, Commandant.
Tu veux savoir où ils sont partis ?
Vers le nord, rejoindre Mance Rayder.
Ton vieil ami.
Ce n'est pas mon ami.
- Il a rompu ses vœux, trahi ses frères.
- Oui.
Autrefois, c'était juste un pauvre corbeau.
Maintenant, c'est le Roi d'au-delà du Mur.
Ça fait des années
qu'il se donne ce titre.
De quoi est-il roi ? Un lac gelé ?
Quelle jolie hache.
Elle est neuve ?
Donne-la-moi.
Tu en referas faire une autre à Châteaunoir.
Tiens.
L'acier est très joli.
Tu veux savoir
ce que fait Mance Rayder ?
Il rassemble une armée.
J'ai entendu dire qu'il avait plus d'hommes
que tous vos rois du Sud.
Et où pense-t-il amener cette armée ?
Quand on est tout au nord,
il n'y a qu'une direction à prendre.
Ce n'est pas le moment
de vivre seul au milieu de nulle part.
Les vents froids se lèvent.
Qu'ils viennent. Je suis bien enraciné.
Femme,
dis au Lord Corbeau
comme nous sommes heureux.
C'est notre endroit.
Notre mari nous protège.
Mieux vaut vivre libre
que mourir comme un esclave.
N'es-tu pas jaloux, vieil homme,
de me voir avec toutes ces jeunes épouses
alors que ton lit est vide ?
On a choisi des chemins différents.
Oui, et tu as choisi celui
qui n'est rempli que de garçons.
Vous allez vouloir
dormir sous mon toit, je suppose,
et manger tous mes cochons.
Un toit serait le bienvenu.
Nous avons chevauché dur.
Nous avons apporté notre nourriture
et du bon acier pour toi.
Si un homme touche
une de mes femmes,
il perdra sa main.
S'il les fixe trop longtemps,
je pourrais bien lui arracher les yeux.
Ton toit, tes règles.
Qui suis-je ?
- Qui suis-je ?
- Le Lord Commandant.
- Et qui es-tu ?
- Jon Snow.
Qui es-tu ?
Votre aide-de-camp.
Tu veux donner les ordres un jour ?
Alors apprends à les suivre.
Maître de la Lumière,
viens dans notre obscurité.
Nous t'offrons
ces faux dieux.
Prends-les et éclaire-nous de ta lumière
car la nuit est sombre et pleine de terreur.
Car la nuit est sombre et pleine de terreur.
Après ce long été,
l'obscurité va recouvrir ce monde.
Les étoiles saigneront.
Il faut l'arrêter.
Le souffle froid de l'hiver
gèlera les mers...
- Pas maintenant.
- ... et les morts se lèveront dans le Nord.
Vous avez tous été nommés
dans la lumière des Sept !
C'est comme ça que vous traitez
les dieux de vos pères ?
Vous avez hâte de cracher sur vos ancêtres ?
Vous sentez la peur,
la peur et la pisse et les vieux os.
Vous voulez m'arrêter ?
Arrêtez-moi.
Dans les livres anciens, il est dit
qu'un guerrier sortira
une épée enflammée du feu.
Et cette épée sera Illumination.
Stannis Baratheon,
Guerrier de la Lumière,
votre épée vous attend.
Seigneur, éclaire-nous de ta lumière !
Car la nuit est sombre et pleine de terreur.
Car la nuit est sombre et pleine de terreur.
Cette femme va le conduire
à une guerre qu'il ne peut gagner.
Stannis est notre roi.
Nous le suivons,
- même si le chemin ne nous plaît pas.
- Roi.
Depuis que ce sanglier a tué son frère,
tous les lords veulent une couronne.
Je ne sers pas les autres.
Je sers Stannis.
Moi aussi,
mais le servir fidèlement
signifie lui dire la vérité qui blesse.
Il est entouré d'idiots et de fanatiques,
mais il te fait confiance, Davos.
Si tu lui dis la vérité...
Quelle vérité ?
"Je déclare sur l'honneur de ma maison
que mon frère bien aimé Robert..."
Ce n'était pas mon frère bien aimé.
Je ne l'aimais pas.
Il ne m'aimait pas.
Une politesse inoffensive, Majesté.
Un mensonge. Enlève-le.
"... que mon frère Robert
n'a laissé aucun héritier de son sang,
"car les enfants Joffrey, Tommen et Myrcella
sont nés de l'inceste
"de Cersei Lannister
et son frère, Jaime Lannister.
- "Par le droit de la naissance..."
- Jaime Lannister, le régicide.
Appelons un chat un chat.
"... et son frère, Jaime Lannister, le régicide.
"Par le droit de la naissance et du sang,
je revendique donc..."
Écrivons Ser Jaime Lannister, le régicide.
Malgré tout, c'est quand même un chevalier.
Ser Jaime Lannister, le régicide.
"Par le droit de la naissance et du sang,
"je revendique donc
le Trône de Fer de Westeros.
"Que tous les hommes droits
déclarent leur allégeance."
Eddard Stark n'a confié la vérité qu'à moi.
Je ne ferai pas la même erreur.
Envoie des copies de cette lettre
aux quatre coins du royaume,
de la Treille au Mur.
Il est temps de choisir.
L'ignorance ne sera plus une excuse.
Majesté, les Lannister sont
notre ennemi véritable.
Si vous pouviez faire la paix
avec votre frère...
Pas tant qu'il se nommera roi.
Beaucoup le soutiennent déjà ouvertement,
Mace Tyrell, Randyll Tarly.
Stannis n'a pas besoin de supplier
les lords pour leur soutien.
Le Maître de la Lumière le soutient.
Et combien de navires
le Maître de la Lumière possède-t-il ?
- Il n'a pas besoin de navire.
- Lui non,
mais nous oui, si on part à la guerre.
Alors, alliez-vous à Robb Stark, Majesté.
Qui me volerait la partie nord du royaume.
J'ai toujours donné aux voleurs leur juste
récompense, comme vous le savez.
Joffrey, Renly, Robb Stark,
sont tous des voleurs.
S'ils ne s'agenouillent pas,
je les détruirai.
Excusez-moi, mon roi.
Mon devoir est de vous servir.
Vous avez choisi le nouveau dieu
et délaissé les anciens.
Que le Maître de la Lumière nous protège.
Buvons ensemble ?
Non.
Un verre de vin pour honorer
le seul vrai dieu.
La nuit est sombre et pleine de terreur,
vieil homme,
mais le feu les brûle
et les fait partir.
Le roi dans le Nord.
Je m'attends toujours à ce que
tu me laisses dans un château,
mais tu me traînes de camp en camp.
Est-ce que je te plais, Stark ?
C'est ça ?
Je ne t'ai jamais vu avec une fille.
Si je te laissais avec un de mes bannerets,
ton père le saurait très vite
et mon banneret recevrait un corbeau
lui disant que s'il te relâche
il sera couvert de richesses,
mais que, s'il refuse,
sa maison sera entièrement détruite.
Tu n'as pas confiance
en les hommes qui te suivent à la guerre ?
Je leur fais confiance avec ma vie,
pas la tienne.
Tu es intelligent, mon garçon.
Quoi ?
Tu n'aimes pas qu'on t'appelle "garçon" ?
Tu te sens insulté ?
Tu t'insultes toi-même, régicide.
Un garçon t'a battu.
Un garçon te retient en otage.
Peut-être qu'un garçon te tuera.
Stannis Baratheon a envoyé un corbeau
à tous les lords de Westeros.
Le roi Joffrey Baratheon n'est ni un vrai roi,
ni un vrai Baratheon.
C'est ton bâ***.
Si c'est vrai, Stannis est donc le vrai roi.
Ça tombe drôlement bien.
Mon père avait appris la vérité.
C'est pour ça que tu l'as fait tuer.
J'étais ton prisonnier
quand il a perdu la tête.
Ton fils l'a tué pour ne pas
qu'on sache qui était son père.
Et toi,
tu as poussé mon frère par la fenêtre
car il t'a vu avec la reine.
Tu as des preuves ?
Ou tu veux échanger des ragots
comme des commères ?
J'envoie un de tes cousins à Port-Réal
avec mes conditions de paix.
Tu penses que mon père
va négocier avec toi ?
Tu le connais mal.
C'est vrai, mais il commence à me connaître.
Trois victoires ne font pas
de toi un conquérant.
C'est mieux que trois défaites.
Cette ville pue.
Comme des cadavres.
Un peu, oui.
Et la merde.
Je croyais que tu voulais venir.
J'adore.
Tu adores l'odeur
des cadavres et de la merde ?
Et du foutre, et de l'ail et du rhum.
Tu peux sentir le foutre
depuis le balcon ?
J'adore la puanteur. J'adore le bruit.
Les villes me donnent envie de baiser.
La campagne aussi.
C'est ici ma place.
Fais attention.
Personne ne doit savoir que tu es là.
Personne ne le saura.
Tu ne peux faire confiance
à personne ici.
Ce sont tous des menteurs, bons et mauvais,
quelques-uns excellents.
Et toi ?
Moi ? Je ne viens pas d'ici.
Je suis fidèle à la vérité.
La vérité ?
Tu es le plus grand petit menteur
que je connaisse.
Pourquoi penses-tu que je suis si petit ?
C'est le poids de toute cette vérité
qui m'écrase.
Ned Stark a dormi là-dessus.
Comme s'il n'avait pas assez souffert.
Un des nombreux changements
qu'il faudra faire.
Lord Baelish.
Majesté.
J'ai un service à vous demander.
Bien sûr, Majesté.
La plus jeune fille de Ned Stark, Arya,
on n'arrive pas à la trouver.
Si elle a fui la capitale,
il semble logique qu'elle aille à Winterfell.
Mais mes amis dans le Nord
ne l'ont pas vue.
C'est étrange.
Si on choisit de négocier avec les Stark,
la fille a de la valeur. Celui qui la trouve...
Vous savez ce qu'on dit
d'un Lannister et ses dettes.
Vous pourriez demander à Varys
où elle se trouve.
Il aura une réponse.
Vous pouvez la croire ou...
J'ai toujours eu du mal
à faire confiance aux eunuques.
Qui sait ce qu'ils veulent ?
Un oiseau moqueur.
- Vous avez créé votre propre blason ?
- Oui.
Ça convient bien à un homme indépendant
avec beaucoup de chansons.
Je suis content que ça vous plaise.
Certaines personnes ont la chance
de naître dans la bonne famille.
D'autres doivent tracer leur propre chemin.
J'ai entendu une chanson
au sujet d'un garçon peu fortuné
qui réussit à rentrer dans la maison
d'une grande famille.
Il aimait la fille aînée.
Mais elle n'avait d'yeux que pour un autre.
Quand les garçons et les filles vivent dans
la même maison, cela peut être difficile.
J'ai entendu dire que parfois même des
frères et des sœurs se prennent d'affection.
Et quand cette affection
devient connue de tout le monde,
cela devient bien difficile,
surtout pour une grande famille.
Mais elles ont tendance
à oublier une vérité simple,
je trouve.
Qu'est-ce donc ?
Que le savoir est le pouvoir.
Prenez-le.
Coupez-lui la gorge.
Attendez.
J'ai changé d'avis. Laissez le partir.
Reculez de trois pas.
Tournez-vous.
Fermez les yeux.
Le pouvoir est le pouvoir.
Essayez de vous arracher
à vos pièces et vos gueuses
pour me trouver la fille Stark.
Je vous en serai très reconnaissante.
Vous êtes Ser Alton Lannister ?
Oui, Majesté.
J'offre la paix à vos cousins
s'ils acceptent mes conditions.
D'abord, ils doivent relâcher mes sœurs.
Puis, ils doivent nous restituer
les os de mon père
afin qu'il puisse reposer avec son frère
et sa sœur dans les cryptes de Winterfell.
Les restes de tous ceux qui sont morts
en le servant doivent aussi être restitués.
Leurs familles pourront les honorer
avec des funérailles.
- Une requête honorable, Majesté.
- Troisièmement...
Joffrey et la régente doivent renoncer
toute prétention au trône du Nord.
Dès lors et jusqu'à la fin des temps, nous
serons un royaume libre et indépendant.
Le Roi du Nord.
- Le Roi du Nord.
- Le Roi du Nord.
Ni Joffrey ni ses hommes
ne marcheront sur nos terres.
S'il ne respecte pas cet ordre,
son destin sera le même
que celui de mon père,
mais je n'aurai pas besoin d'un serviteur
pour l'exécuter.
Ce sont... Majesté, ce sont...
Ce sont mes conditions.
Si la régente et son fils les acceptent,
je leur apporterai la paix.
Sinon,
le Sud sera rempli
des cadavres des Lannister.
Le Roi Joffrey est un Baratheon, Majesté.
Vraiment ?
Vous partirez à l'aube, Ser Alton.
Ça suffit pour ce soir.
Un moment, Majesté ?
Tu n'as pas besoin de m'appeler Majesté
quand il n'y a personne.
Ça va quand on s'y habitue.
Heureusement que quelqu'un s'y est habitué.
Les Lannister n'accepteront
pas tes conditions.
Je sais.
On peut se battre dans les champs,
mais on ne les vaincra pas
à moins de prendre Port-Réal.
Et on ne peut pas prendre Port-Réal
sans navires.
Mon père a des navires
et des hommes qui savent naviguer.
Des hommes qui ont lutté contre mon père.
Des hommes qui ont lutté
contre le roi Robert
pour se libérer du joug du Sud,
comme tu le fais à présent.
Je suis le seul fils qu'il lui reste.
Il m'écoutera. J'en suis sûr.
Je sais que je ne suis pas un Stark.
Mais ton père m'a élevé
en homme d'honneur.
On peut le venger ensemble.
Tu ne veux pas t'allier à Balon Greyjoy.
J'ai besoin de ses navires.
On dit qu'il en a 200.
On dit que des millions de rats
vivent dans les égouts de Port-Réal.
Et si on les ralliait à notre cause ?
Je comprends que
tu ne lui fasses pas confiance.
Je ne lui fais pas confiance
parce qu'on ne peut pas lui faire confiance.
Ton père a dû se battre
pour mettre fin à sa révolte.
Et maintenant c'est moi
qui me révolte contre le trône.
Et avant moi, mon père.
L'épouse d'un rebelle,
la mère d'un autre.
Je ne suis pas que la mère de rebelles,
mais tu sembles l'avoir oublié.
Si j'échange le régicide pour deux filles,
mes bannerets me pendront.
Tu veux laisser Sansa
aux mains de la reine ?
Et Arya...
Je n'ai rien entendu à propos d'Arya.
On se bat pour elles.
C'est plus compliqué que ça !
Tu le sais.
Il est temps pour moi de rentrer.
Ça fait des mois
que je n'ai pas vu Bran ou Rickon.
Tu ne peux pas aller à Winterfell.
Pardon ?
Je vais envoyer Rodrick
veiller sur les garçons,
car demain tu pars
pour les terres de l'Orage.
Pourquoi...
Parce que j'ai besoin
que tu négocies avec Renly Baratheon.
Il a rassemblé une armée de 100 000 hommes.
Tu le connais. Tu connais sa famille.
La dernière fois qu'on s'est vus,
c'était un enfant.
Tu as des centaines d'autres...
C'est en toi que j'ai le plus confiance.
Si Renly s'allie à nous,
on aura deux fois plus d'hommes qu'eux.
Quand les mâchoires se refermeront sur eux,
ils voudront la paix.
On récupérera les filles.
Et on rentrera tous à la maison
pour de bon.
Je partirai à l'aube.
On sera bientôt tous réunis, je te le promets.
Tu as bien réussi.
Ton père serait fier.
- Transmets mes salutations au Lord Renly.
- Au roi Renly.
Les rois pullulent.
Qu'est-ce donc ?
Je redonne à cette pièce
son apparence véritable.
Quoi qu'on dise sur les Targaryen,
c'étaient des conquérants.
C'est un siège de conquérant.
Il faut une pièce semblable,
pas des vignes et des fleurs.
On n'arrive pas à trouver Arya Stark.
Son corps doit gésir
sur le bord d'une route.
Peut-être. Mais sinon, il nous la faut.
Ils n'échangeront jamais Jaime
juste pour Sansa.
Je pense que si. Ils sont faibles.
Ils attachent trop d'importance
à leurs femmes.
Il faut envoyer nos armées la trouver.
Envoie autant d'hommes que possible.
Je suis sûre que
si tu demandais à grand-père...
Le roi ne demande pas, il commande.
Et l'idiotie de mon grand-père
sur le champ de bataille
est la raison pour laquelle
Robb Stark détient oncle Jaime.
Sa vie est en danger.
Nous sommes en guerre.
Nos vies sont toutes en danger.
J'ai entendu un mensonge dégoûtant
à propos d'oncle Jaime.
Et de toi.
Nos ennemis diront n'importe quoi
pour affaiblir ta prétention au trône.
Pas une prétention.
Le trône m'appartient.
Bien sûr.
Personne ne croit ces rumeurs malsaines.
Quelqu'un y croit.
Père a-t-il eu d'autres enfants ?
À part moi, Tommen et Myrcella ?
Que me demandes-tu ?
A-t-il baisé d'autres femmes
quand il s'est lassé de toi ?
Combien de ses bâtards...
Ce que tu as fait
est punissable de mort.
Tu ne le referas plus jamais.
Jamais.
Ce sera tout, mère.
Non.
Tu sais à quel point
tu as l'air ridicule ?
Il faut y aller doucement.
Doucement, avec passion.
Oui.
Allez vous laver. Habillez-vous.
Vous travaillez toutes les deux ce soir.
Ce n'est pas comme ça ici, Daisy.
Ce n'est pas une maison de plaisir
à cinq sous de Hayseed Hall.
- Haystack Hall.
- Qu'importe.
Notre établissement ne sert pas
les laboureurs et les gardiens de chèvres.
Lord Olsen.
C'est le goût qui importe ici.
Littlefinger est un homme sophistiqué.
Ne l'appelle pas comme ça.
Ça ne lui plaît pas.
Lord Baelish.
Elle prétend
ne pas comprendre la Langue Commune
pour avoir l'air plus exotique.
Elle a grandi en bas d'ici,
à Culpulcier.
Elle est magnifique.
C'est une traînée idiote,
mais tous les goûts sont dans la nature.
Lord Commandant.
Ravie de vous revoir.
Vous savez que cet établissement
appartient au Lord Petyr Baelish,
le grand argentier du roi.
Cet argent remplit beaucoup de poches.
- J'ai mes ordres.
- Quels ordres ?
Ceux de quelqu'un qui s'en fiche
de l'opinion de Littlefinger.
Non ! S'il vous plaît.
Non ! Pas mon Barra !
- S'il vous plaît.
- Ça suffit. Faites-le.
- Tuez le bâ***.
- Non !
- S'il vous plaît.
- Donnez-le-moi.
Non, s'il vous plaît.
Fouillez chaque maison.
Regardez dans chaque pièce.
Gendry ! Il s'appelle Gendry.
Où est le bâ*** ?
La Garde de Nuit ! Arrêtez !
Où ?
Ils ont pris la route Royale
vers le nord.
- Comment le reconnaître ?
- Il porte un heaume à cornes de taureau.
- Il l'a fabriqué lui-même.
- Trouvez-le.